jeudi 6 février 2014

Les médias, les manifestation, les Juifs.



Quelque soit le média où un juif s'exprime, quelque soit l'événement relaté, [qu'il ait ou non le plus petit rapport avec la politique criminelle de l’état israélien] on remarque que le journaliste ou quelque fusse la personnalité, l'éclairage apporté est celui d'une personne qui est juge et partie. Qui a quelque chose a défendre.
La narration n'est pas loyale, le discours finit toujours par laisser sous-entendre un antisémitisme rampant, les extrémistes cathos, (comme s'il n'y avait pas des extrémistes juifs) extrémistes d'extrême droite, (comme s'il n'y avait pas des extrémistes d'extrême droite juifs) les homophobes, j'en passe et des meilleures. Les Juifs sont toujours oubliés quelque fusse la manifestation, ou alors il faudrait admettre: soit qu'ils se désintéressent du pays ou faudrait-il admettre qu'ils en soient la cause indirecte de ces manifestations ?

On en a marre que dans les grands médias (sauf peut-être chez Taddeï) des soi-disant intellectuels juifs viennent nous dire ce que nous devons faire ou penser. Je crois que lorsqu'on soutient aussi ouvertement un État criminel, il vaudrait mieux faire profil bas. En tout état de cause ces souteneurs ne souffriraient pas de paranoïa, qui comme tout en chacun sait est la conséquence directe de nos actes.  Et je ne parle pas de la Schizophrénie de certains responsables du sionisme en France.
Mais comment qualifier -à l'égal de la Seconde guerre mondiale- de collabo les souteneurs du nazisme et ne pas en faire autant  avec les souteneurs du sionisme en le nommant par le qualificatif qui convient : "COLLABO", qui leur va si bien. Le sionisme qui, comme ces escrocs le voudraient, serait la conséquence de la persécution des Juif,  oublient un peu trop aisément la responsabilité qui est la leur dans cette persécution, mais surtout qu'ils ont soumis par la violence un Peuple qui ne leur avait rien fait, un Peuple totalement innocent et doivent employer tous ces artifices pour que ne soit pas découverte la finalité du sionisme, qui comme pour le nazisme, est l'éradication d'un peuple, en l’occurrence le peuple de Palestine tel que Théodore Herzl l'avait demandé.



Les penchants de ces escrocs on les connait: le sexe et l'argent. (Comme si l'homme était sur terre pour amasser et forniquer) Et je pense qu'il est inutile de donner des exemples, ils ont même réussi à rendre non justiciable l'adultère. Or, l'union entre deux personnes, quelque soit le modèle, est un contrat -écrit ou de confiance- à respecter sous peine de le rompre, de ne pas respecter sa parole. Que des petits hommes faibles méprisant la parole qu'ils ont donnée volontairement, il y en a des..., mais réussir à le faire admettre par le plus grand nombre, de l'inclure comme admissible, un non respect d'un contrat est pour un homme honnête, pour un homme qui abhorre le mensonge, la négation même de ce qu'est un homme.

Pour un sioniste donner sa parole est un moyen simple de parvenir à ses fins, une fois l'objectif atteint, la parole donnée ne le concerne plus. Il pense même que vous êtes coupable de négligence. Il ne faut donc pas s'étonner qu'avec de tels principes, les entretiens israélo/palestiniens, soi-disant, de paix ne soient en définitive que des farces.          
   

Que dans la manifestation pour tous François Hollande ait rassemblé des groupuscules venants de tous horizons, ils étaient tous là  pour exprimer leur mécontentement de la politique de ce gouvernement. Laisser sous entendre qu'il n'y a que des extrémistes  chez les cathos ou l'extrême-droite est un raccourci malfaisant et tout aussi extrémiste que ce que le narrateur  voulait démontrer. En tout état de cause ce reportage était bâclé de chez bâclé, rien à en tirer, ni pour ni contre tant les explications étaient confuses. Mais le but de ce genre de personnages n'est pas de tenir un discours clair et compréhensif, mais suffisamment abscons pour laisser sous entendre ce que la manifestation ne voulait pas dire.

Dans les diatribes de Pierre Emmanuel Barré il y a plus d'intelligence  que dans les observations de ... (excusez-moi, je n'ai pas trouvé son nom ni sa photo dans le générique du programme télé, il y a peut-être une cause à effet ?)  
Personne ne peut  empêcher des êtres stupides de scander des slogans antijuifs, homophobes (...) mais je crois que l'erreur que nous commettons est de vouloir faire des généralités avec des cas particulier. Comme je n'ai pas retenu son nom je l'appellerais le philosophe de service,  Qu'il réfléchisse à cette phrase, elle pleine de bon sens.

Par ailleurs la Communauté juive française organisé [-CRIF, LYCRA et toute cette intelligentsia pro israélienne, [qui œuvre d'avantage pour le soutien d'Israël qu'elle ne le fait pour la France, parfois on dirait même qu'ils sont des sentinelles]   ne peut pas soutenir les manquements au droit international -sans parler des crimes- que commet Israël et nous demander -tous ceux qui sont sensibilisés par le sort d'un Peuple innocent- que nous respections tous ces aigrefins qui cautionnent l'Etat d'extrême droite, le plus raciste de la planète qui depuis soixante-cinq ans maintien les palestiniens sous la dictature la plus féroce. Si nous l'acception les juifs de la communauté organisée pourraient nous qualifier avec raison  d'êtres pusillanimes, de poltrons des manifestations. 
C'est tout de même étrange que ds intellectuels et universitaires de tous bords et de toutes nationalités, des cinéastes, des journalistes, des philosophes... aient tant de mal à s'exprimer en France et qu'en majorité, leur seul point commun soit l'antisionisme et ou leur opinion défavorable à la politique israélienne. [N'ayez pas la stupidité d’affirmer qu'ils son antisémites, parmi-eux il y a de nombreux intellectuels juifs américains et israéliens. Je le précise parce que mon expérience m'amène toujours au même point ; "dès qu'un sioniste ou un juifs pro israélien n'a pas d'argument satisfaisant à opposer, déclare, même si le procédé est écoulé et que seul les sots  y croient, que la personne est antisémite".]



Souvent, pour ne pas dire très souvent, les juifs nous posent la question de savoir pourquoi que l'on s'intéresse plus au conflit israélo/palestinien plutôt qu'un autre.  A part le fait que si il y a des criminels ça et là, n'est pas une raison suffisante pour permettre les crimes et les manquements au droit international et Droit de l'homme israéliens, c'est qu'il au fin fond de notre tête la crainte, qui pour certains d'entre-nous parait évidente qu'un jour c'est contre nous,  que les sionistes et l'intelligentsia qui lui est favorable, se retournera.   
Déjà une évidence se fait jour : à talent égal un juif pourra vibre de son art, ce qui ne sera pas le cas d'un goï. Combien d'universitaires juifs doivent se retourner vers de métiers manuels après, par exemple un BAC + 4 :5 ou 10 ?  Pourtant c'est une tendance montante chez les goïm...
 


Ce jeune-homme à tout à apprendre

Lettre au Parlement Européen. 

On est dimanche 8 février et par hasard j'ai découvert l'interview de Raphaël Berland. Le Philo... s'appelle Ariel Wizman. Et l'arrogance affichée contraste avec le profil bas qu'il a sur Canal+. 
Non M Wizman ne pas être d'accord avec un juif ne peut pas, intellectuellement parlant, être qualifié d'antisémitisme. Qualificatif que vous et vos semblables, c'est à dire les escrocs de la pensé qu'abrite la communauté israélite, autrement dit : cette secte organisé favorable au sionisme, donnez à tout concept qui ne vous permets pas de parvenir au Mythe du Peuple élu.

Sachez que l'antisémitisme c'est du racisme et a ce titre justiciable. L'antisionisme relève de l'idéologie donc du domaine du débat d'idées. Et combattre une idée aussi criminelle que le nazisme me semble plutôt une bonne chose. C'est parce que vous et vos semblables précités êtes des escrocs de la pensée que vous faites cet amalgame nauséeux qui voudrait justifier des crimes par d'autres crimes. Faut-il encore être intelligent pour l'admettre. Intelligent ou tout simplement honnête. 
Et si je l'ai bien compris la trame de l'interview, votre argumentaire consiste à demander à l'interlocuteur : "pourquoi vous intéresse-vous tant au conflit israélo/palestinen et pas aux autres conflit ?" C'est la stupidité même. En effet, ce n'est pas parce que  dans le monde il y a, ça et là, des criminels, que les Juifs peuvent cautionner les crimes que commet le sionisme en Palestine.  Si c'est homme était moins illuminé et un peu plus intelligent, comprendrait aisément que la politique des gouvernements israéliens à atteint un tel niveau d'hypocrisie qui sous des arguments à haut point de déloyauté détruit chaque jour un plus la société humaine palestinienne. Il y a dans le monde des guerres, des conflits,  mais aucun n'a atteint ni la durée, ni le degré de fourberie remarqué en Palestine.

Cet homme est un illuminé qui croit qu'être juif le dédouane de sa bêtise. ...
Cet escroc ose même affirmer que le sionisme est démocratique. Prendre ses interlocuteurs pour des gogos n'est pas un signe d’intelligence, peut être d'hypocrisie, mais surement pas d’intelligence.  Il affirme aussi, que le sionisme est la conséquence de la persécutions des Juifs. Je le veux bien. Mais c'est aussi faire abstraction de sa propre responsabilité. Il me semble que les Palestiniens sont totalement innocents de la persécution à laquelle vous faites référence. Non ?  Pourtant cela n'a pas empêché les criminels sionistes actif et les passif, et les sionistes criminels par procuration, de commettre un Nettoyage ethnique en Palestine, d’expulser plus de 700.000 palestiniens en 1948 par la violence, de détruire 351 villages, de détruire ou de voler les archives contenant l'historiographie palestinienne, de les emprisonner sous le régime administratif, c'est à dire sans motif, (ce qui n'existe pas dans la législation française) (quoi que qu'avec le sioniste Valls, j'ai un doute) de leur voler leurs terres, violer leurs droits, [...] la liste est si longue que je n'ai pas assez de temps. 

Le drame avec la communauté juive est qu'il a des êtres malfaisants comme Wizman, Cohen, BHL, Finkeklkraut, Fabieus, [...] au risque de faire payer la "note", comme en 39/45 à l'ensemble de la Communauté, qui elle n'avait rien à se reprocher, et veut vivre dans la pratique ou non de leur religion. C'est l'ensemble de la communauté qui paye les errements de ces criminels par procuration. Et je rappelle que le sionisme est né en 1896 et la Shoah, que les petits esprit prennent comme un sésame, eut lieu pendant la Seconde guerre mondiale.  Ariel Wizman vous étiez jusqu'ici une énigme pour moi, je connaissait le criminels Ariel Sharon mais vous ! Aujourd'hui je sais que vous ne valez pas mieux que ces escrocs de la pensée, qui nous rabâchent qu'Israël est une démocratie. Alors que c'est un État d’extrême droite raciste, une dictature pour les non juifs et le seul pays au monde pratiquant encore aujourd'hui l’apartheid.
La communauté juive organisé, est si sure de son impunité qu'elle a même qualifié d'antisémite l’Abbé Pierre, c'est dire si le prisme à travers lequel ces êtres regardent la réalité est déformé par leur schizophrénie. Que protège l'actuel gouvernement en interdisant les spectacles de Dieudonné pour: "Perturbation immatérielle de l'Ordre-Public" !!!!!!!!!!!!!!!!!
Une perturbation de l'Ordre-Public, je sais ce que c'est, mais qu'est-ce que c'est une perturbation immatérielle de l'Ordre-Public ?????????


Le dictionnaire dit :

  • IMMATÉRIEL : Qui n'est pas de nature matérielle. 
Si ce n'est pas de nature matérielle, c'est quelle est imaginaire, si elle est imaginaire c'est quelle est issue, comme les Mythes,  de la fantasmagorie d'un être douée de réflexion  inexistante... c'est donc une chimère !
Les dictateurs aussi prennent des décision issues de leur imaginaire que procure la paranoïa au regard de leurs propres actes.   


mercredi 5 février 2014

Pourquoi qu'Israël craint le BDS



Pourquoi qu'Israël craint le mouvement pour le Boycott, Désinvestissement, Sanction ?

Pour tous ceux qui ont milité  pour que le Droit international s'applique en Palestine ce post, et il faut le reconnaitre depuis quelque temps il n'est pas le seul, est un soulagement de voir enfin l'intelligence humaine prendre le pas sur le fanatisme religieux, idéologique ou communautaire. Il faut cependant reconnaitre que la France, avec quelques autres états, se sont laissé  phagocyter par le sionisme,  font exception à l'intelligence précitée et continuent à se soumettre à leur influence.  Ce manque d'indépendance intellectuelle soumet les populations françaises a des discriminations, dans leur propre pays. 

The New York Times
04-02-2014




Si les tentatives du Secrétaire d'Etat John Kerry pour raviver les pourparlers entre Israël et l'Autorité Palestinienne se fracassent face à la continuelle construction israélienne de colonies illégales, c'est probablement que le gouvernement israélien doit se confronter au boycott international “cabale”, selon les termes de John Kerry en août dernier.

Ces derniers jours, Israël semble atterré par l'accroissement “exponentiel” du mouvement palestinien : Boycott, Désinvestissement et Sanction (BDS), tout comme par l'influence croissante de l'Iran dans la région.

En juin dernier, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré de fait que le BDS constituait une menace stratégique. Le qualifiant de mouvement "dé légitimation" assigna une totale responsabilité au Ministère des Affaires Stratégiques et son inaptitude à lutter contre le mouvement.  Mais le BDS ne suppose pas une menace existentielle pour Israël ; il suppose un défi ferme au système d'oppression du peuple palestinien, qui la cause fondamentale de sa croissance mondiale.   
La vision que le gouvernement israélien a du BDS, est une menace stratégique révélatrice de sa grande anxiété constatant la propagation du mouvement dans la communauté internationale. [Il est logique que face à l'incurie, à la prévarication de nos dirigeants la société civile prenne le relais de ces êtres qui se présentent à une élection, non pour mettre leurs connaissances au service de la Nation, donc, du plus grand nombre mais pour exploiter la Nation pour leur bénéfice personnel et se mettre au service de criminels, qui finalement sont leurs commanditaires.] Il reflète aussi l'échec de la coûteuse campagne de la “Marque Israël” du Ministère des Affaires Extérieures, qui réduit le BDS à un problème d'image et utilise la culture comme un outil de propagande, envoyant partout dans le monde, ses personnalités israéliennes les plus médiatiques pour monter le meilleur "visage" d'Israël.

Impulsée en 2005 par la plupart des organisations et fédérations syndicales de la société palestinienne, le BDS demande la fin de l'occupation israélienne de 1967, la "reconnaissance des droits fondamentaux des citoyens arabo/palestiniens d'Israël  sur le même pied d 'égalité" et le Droit au retour des refugiés palestiniens dans leurs foyers et terres desquelles ont été déplacés et dépossédées par la force en 1948.
Comme se fait-il qu'Israël soit une puissance nucléaire avec une économie florissante, se sent si vulnérable devant un mouvement non violent réclamant les droits humains ? 

Israël est profondément préoccupé par le chiffre croissant de juifs étatsuniens qui s'opposent de manière manifeste a sa politique, spécialement ceux qui s'unissent ou  prennent la tête de la campagne pour le BDS. Il perçoit aussi comme une profonde menace, le croissant désaccord entre d'importantes personnalités juives qui  rejettent la tendance d'Israël à parler en leur nom, et désavouent sa prétention a être le “foyer national” de tous les juifs, ou contestent  l'inhérent conflit entre son autodéfinition ethno-religieuse et sa revendication d'être une démocratie. Ce qu'I.F.Stone, décrivait prophétiquement Israël vers 1967, qu'Israël "créait un type de schizophrénie morale dans la communauté juive mondiale" due a sa prétention d'Etat "racial et exclusif".
[C'est une vision parfaitement opposée a celle tenue par les gouvernements français et particulièrement les socialistes qui additionné à l'intelligentsia française pro israélienne, et au lieu de regarder la politique israélienne de manière pragmatique, la considèrent  au travers du prisme idéologique ethno-religieux, qui couplée au fanatisme sioniste les fourvoie dans l'acceptation de crimes aussi inacceptables qu'a pu l'être la Shoah. Crime érigée en religion d'état, accusant d'antisémite tout concept n'allant pas dans le sens des intérêts sionistes en Palestine. C'est une vision étriquée d'illuminées ayant perdu leur libre arbitre.]       
Israël se sent aussi menacé par l'efficacité des stratégies non violentes utilisées par le mouvement du BDS, inclus sa composante israélienne, et pour l'impact négatif sur la position d'Israël dans l'opinion publique mondiale. Comme l'a dit un commandant militaire israélien dans le contexte de l'anéantissement de la résistance populaire palestinienne sous l'occupation: “Nous savons très bien éviter un Ghandi”.
Le vote écrasant dans la résolution d'American Studies Association de décembre dernier en appui du boycott universitaire d'une décision similaire adoptée par la Association for Asian-American Studies, entre autres, ainsi que les votes en faveur de l'inversion de plusieurs conseils d'étudiants universitaires, démontre que le BDS n'est plus tabou aux Etats-Unis.

L'impact économique du mouvement est visiblement  évident. La récente décision du fond de pensions hollandais PGGM de fretirer ses fonds, pour une valeur de 200.000 millions de dollars, des cinq plus grandes banques israéliennes pour ses implication dans les territoires palestiniens occupées ont commotionné le establishment israélien. 

Pour souligner le danger "existentiel" que suppose le BDS, Israël et ses groupes d'influence invoquent très souvent la calomnie de l'antisémitisme, malgré la position incontestable et consistante du mouvement contre toutes les formes de racisme, inclus l'antisémitisme. Cette infondée accusation intente intimider et réduire au silence ceux qui critiquent Israël pour enlacer ces critiques avec le racisme antijuif.
C'est exactement ce qui se passe en France, où l'on peut tout dire, rire de tout, se moquer des religions, de ses représentants, de n'importe quel événement y compris de la manière la plus vulgaire, sauf d'Israël, des Juifs, de la Shoah érigée en religion d'Etat. C'est une dictature ethno/religieuse que les Juifs imposent à toute la population française.    
Postuler que boycotter Israël est intrinsèquement antisémite, non seulement est faux mais encore présume qu'Israël  et "les juifs" seraient une seule et même chose. Cela est si absurde et tant préjudiciable que d'affirmer  que, par exemple, le boycott d'un Etat autoproclamé islamique comme l'est l'Arabie Saoudite, par son horrifiant record de violations des droits humains, est du obligatoirement à l'islamophobie.   
 
L'appel du mouvement BDS pour une totale égalité dans les lois et politiques pour les citoyens palestiniens d'Israël, préoccupe l'Etat sioniste parce qu'il émet des doutes sur sa propre autodéfinition entant qu'Etat juif exclusif. Israël considère comme une menace existielle un quelconque défi a ce que inclus le Département a critiqué comme son système de "discrimination institutionnalisé, légale et sociale"  contre ses citoyens palestiniens, du en partie à l'image d'apartheid que ce défi évoque.  

De manière révélatrice, le Tribunal Suprême à rejeté récemment une tentative des libéraux israéliens demandant que l'identité ou l'ethnicité apparaisse simplement comme "israélien" dans le registre national de la population (qui a classifie la population comme juif, arabe, druse, etc.). Le Tribunal à décidé que faire cela supposerait une menace sérieuse pour l'identité fondatrice d'Israël comme Etat juif pour le peuple juif.   
Israël continue d'être le seul pays sur terre qui ne reconnaît pas sa propre nationalité pour reconnaître théoriquement l'égalité des droits pour tous ses citoyens, parce que cela pourrait porter atteinte à l'identité "ethnocratique". Dans ce contexte, il convient de comprendre l'affirmation selon laquelle le BDS, un mouvement non-violent ancrée dans les principes universels des droits de l'homme, est question de «détruire» Israël.

 
En vérité la justice et l'égalité de droits pour tous détruirait Israël ? A-t-il détruit également l'Amérique du Sud ? Ou l'Afrique du Sud ? En réalité ce qui a été détruit c'est l'ordre radical discriminatoire qui avait prévalu, mais n'a pas détruit les populations ni le pays. De la même manière, l'unique menace de la campagne BDS est l'ordre injuste israélien.
Il reconnaitre cependant qu'il ne peut y avoir de véritable paix, sans une véritable justice, pour les palestiniens d'Israël mais aussi pour les palestiniens de Palestine dans les frontières 1967. Il faudra aussi que les criminels de guerre ou contre l'humanité soient jugés par une C.P.I. totalement indépendante. C'est à dire non soumis à aucune idéologie communautariste. Les Juifs on fait juger les criminels nazis, il faudra maintenant juger les criminels juifs. Il faut rendre la justice pour que le peuple palestinien n'ait pas souffert pendant 65 ans pour rien. 
 
Omar Barghouti est un militant palestinien pour les droits humains et auteur de “Boycott, Désinvestissement, Sanctions: The Global Struggle for Palestinian Rights”.

mardi 4 février 2014

France, la folie s'empare du Palais de l'Élysée



25-01-2014


Il suffit de réviser un peu les données économiques et les problèmes sociaux de la France pour se rendre compte que la folie s'empare de l’Élysée.

Les choses ne vont pas bien dans le pays qui a connu la fureur révolutionnaire des Jacobins et la trahison Girondins. De nouvelles données du produit intérieur brut (PIB) de la France au troisième trimestre de 2013 a diminué de -0,1% par rapport au deuxième trimestre de 2013. Ce taux est de 6/10 inferieur au trimestre précédent, quand il était de 0,5% [1]. Ce qui a marqué la même tendance de ces dernières années.

La France n'a pas échappé à la débâcle qui existe dans l'Union européenne.
Lorsque le chômage dépasse aujourd'hui les chiffres officiels de l'ancien empire, calculés à 11% (dont beaucoup estiment être supérieurs), le gouvernement de François Hollande a planifié la "nécessité" de flexibilité, d'avantage de législation du travail afin de réduire les déjà maigres salaires et d'éliminer, une fois pour toutes, l'assistance sanitaire pour tous les français pour le bien de "tous les français".
Les politiques du régime français a fini par enlever le masque du déjà discrédité  ultra-néolibéralisme avec un déguisement de "socialiste", Hollande, qui a promis une nouvelle et gigantesque coupe de la "dépense publique" plus de 50 milliards d'euros [2] tandis qu'il les gaspille avec toute son arrogance pour menacer les ex-colonies françaises avec de nouvelles guerres sous prétexte de "protéger les populations de ces pays."
Comme si cela ne suffisait pas, la crise économique et sociale affecté les populations françaises a aussi ses expressions dans la conduite indigne et agressive de son gouvernement.

La France montre à nouveau ses griffes au monde. Son expérience en Libye, au Mali et plus récemment en République Centrafricaine ne calme pas les besoins de ses "capitales" qui exigent plus de guerres, plus de matières premières à bas prix et de nouveaux marchés.
Lors d'une récente conférence à l'Elysée, Hollande a réitéré ses menaces d'attaquer la Syrie unilatéralement "si l'ONU le permet" [3]. Le président français ne semble pas totalement satisfait de tout le sang versé par ses mercenaires d'Al-Qaïda liés et armés par son pays, pour tenter de renverser le gouvernement syrien de Bachar Al Assad. L'arrogance et l'orgueil de Hollande suscite la curiosité de nombreux psychiatres dans le monde.
La folie prend possession du Palais de l'Elysée. La faible popularité du président français François Hollande (17% d'acceptation [4]), les problèmes de jupe, et sa menace contre la Syrie ne fera pas tourner l'attention du peuple français sur les vrais problèmes et les véritables menaces à son encontre.
Tôt ou tard, la souffrance que vit ce peuple relancera à nouveau la tradition révolutionnaire des Français en exigeant de passer par la guillotine tous les "bourgeois".
Et j'ajouterais: qu'instrumentaliser l'antisémitisme, ne trompe, là non plus, plus personne.

Sources:

Julien Dray invité de J.J. Bourdin sur RMC



Ce matin dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, l'invité était Julien Dray que le journaliste animateur a écouté religieusement, avec la déférence habituelle lorsqu'il s'agit d'une personnalité juive. En tout état de cause, la hargne avec laquelle l'animateur de RMC avait interviewé, il y a quelque jours, un évêque sur la visite de François Hollande au Vatican, que l'"animateur" avait converti en "manif pour tous" et "contre l'avortement" ou que sais-je encore, contrastait avec la déférence manifesté à cet "homme politique".  
Que M Jean Jacques Bourdin soit anticlérical, s'est son problème, il ne devrait pas le laisser transpirer lors de l'exercice de son métier, à moins de reconnaitre qu'il n'est pas un journaliste mais un tribun voué à la cause sioniste, comme le sont la quasi totalité des grands médias en France. Et comme le personnel politique nous prennent pour des demeurés...


La difficulté rencontrée par tous ces idéologues, c'est qu'ils cherchent à faire des lois, applicables à tous,  basées sur des cas particuliers. C'est l'absurdité même.

Et derrière ces cas particuliers il y a, c'est une évidence, sous prétextes d'avancées sociétales, la volonté destructrice des principes qui nous ont construit.
L'intelligence voudrait que si ces cas particuliers ne doivent pas être rejetés, c'est l'absurdité même de vouloir en faire des généralités.

Nous, les français qui ne comprennent pas, qu'un élu accusé de détournement de fonds,  ou tout simplement d'abus d'influence, (ce qui est, avouons-le, du pareil au même) est réélu dès  qu'il se représente à une élection, me faisant dire : "que ces électeurs-là son stupides" en effet nos élus devraient être l'exemple même de ce qu'est la probité et la loyauté du au mandat qu'ils ont librement sollicité".
Mais comment leur en vouloir, lorsque nous constatons que les médias, sous des prétextes aussi déloyaux : que l'édile à été disculpé, par manque de preuves ou un quelconque artifice, les invitent et les écoutent religieusement. Et a contrario lorsqu'un auditeur (qui manifestement n'avait pas l'habitude du micro) fait remarquer cette conduite déviante, des médias -et il faut le dire RMC n'est pas le seul media, peut-être même, moins que d'autres- au lieu de l'aider à exprimer clairement son opinion, le présentateur n'a qu'une seule envie -et cela transpire à travers le poste- c'est de le faire taire.

Julien Dray, déclare que les affaires privés sont du domaine privé et doivent rester privé, J.J. Bourdin semblant être d'accord et ramassait la gomme en tournant le dos...
Que sont ces médias ! Le président d'un État n'a pas de vie privée, il représente toute la population, il doit être un modèle, un exemple d'honnête et de loyauté à toute épreuve. C'est justement parce que  ces élus, presque toujours sur des mensonges, se croient au dessus des lois de la république, mais aussi morales que les escrocs ont "pignon sur rue". Que des guerres sont fomentées : idéologiques, économiques, pour un néocolonialisme rampant. Et dans le cas de ce gouvernement pour la sauvegarde non des citoyens pour lesquels, il s'est présente à l'élection, mais pour la sauvegarde  d'un État criminel, qu’il est inutile de citer ici, tant la politique est lisible. Et ériger la Shoah en religion d’État pour la sauvegarde de racistes manipulateurs est un blasphème.     


lundi 3 février 2014

Notre liberté, nous l’arracherons



Palestine occupée - 2 février 2014

« Notre liberté, nous l’arracherons » - Soutenir la lutte des prisonniers détenus dans les geôles sionistes -
 
Février 2014 : N°2
Par Baladi

Les 5 jeunes d'Hares (Salfit), Ali Shemlawi, Mohammad Klayb, Mohamad Sulaiman, Tamer Sawaf et Ammar Sawaf, arrêtés il y a un an, accusés d'être responsables d'un accident de la route ayant entraîné la mort de colons, menacés de la réclusion à perpétuité

Le caractère criminel de la politique mise en place, d'abord par le sionisme puis par les gouvernements qui ont suivis, tous composés par les criminels issus du "Nettoyage Ethnique" de la Palestine, ne peut faire aucun doute. L'étrange, l'incompréhensible, réside dans le fait que des personnes dites instruites nient cet état de faits, que aucun homme responsable n'oserait, au risque d'être qualifié de négationniste, démentir les faits.  
Dans ces conditions qu'est-ce qui permet à ces êtres à l'intellect douteux de continuer à cautionner les crimes israéliens ? L'influence que confère leur capacité financière, permet-elle les manipulations sur les populations occidentales ? Est-elle la clé de voute ? Je crois que là est le nœud gordien.
Il est possible que des personnes s'étonnent du fanatisme de la communauté juive organisée [juifs pro-sionistes,  C.R.I.F. LYCRA (...)] qui contre toute logique humaine cautionne l'innommable. Comment ces êtres peuvent-ils affirmer que la Shoah ne doit plus se produire et commettre les mêmes crimes envers un autre Peuple ? Ces êtres écœurants qui ne se contentent pas d'assassiner ceux qui leur résistent, mais ils voudraient "gommer" l'historiographie de leurs victimes.
Cette intelligentsia française pro sioniste qui se comporte comme l'avait fait l'inquisition en véritable dictateur cherchant à légitimer des crimes par d'autres crimes. 

Seule l’entité sioniste emprisonne les morts. Des centaines de martyrs palestiniens et arabes sont enterrés et confisqués par l’occupant qui refuse de rendre les corps à leurs familles. Les 4 « cimetières des chiffres » sont gardés au secret, mais leurs emplacements sont à présent connus. Il est probable qu’il y en ait d’autres. Il a fallu de nombreuses batailles juridiques pour qu’enfin, les autorités de l’occupation acceptent de délivrer les corps des martyrs. Fatima Abdel Karim, responsable de l’information de la Campagne nationale pour récupérer les corps des martyrs a expliqué que l’occupant emprisonne des martyrs depuis 40 ans, il refuse même de confirmer à la famille que leur fils est décédé, la laissant sans nouvelle aucune.
Selon la « campagne », il existerait 446 corps de martyrs dans ces cimetières. Pour Mme Abdel Karim, l’emprisonnement des corps des martyrs est un moyen de torture pour les familles palestiniennes et les martyrs à la fois. Pour l’entité sioniste, il s’agit d’un moyen de pression et de punition collective des Palestiniens. Des juristes considèrent que la confiscation des corps de martyrs est un « crime de guerre » que la « communauté internationale » ignore sciemment, parce qu’il s’agit de l’état de l’occupation.


Lorsque les premiers corps (91) ont été libérés il y a quelques mois, les Palestiniens avaient organisé des funérailles collectives, en Cisjordanie et à Gaza, se rappelant et rappelant au monde les actes de bravoure et de courage de ces martyrs, tombés pour que soit libérée la Palestine. Ce furent des moments intenses, politiquement, moralement et émotionnellement, tant pour les familles que pour les organisations palestiniennes auxquelles appartiennent ces combattants martyrs. Craignant la répétition de ces moments, l’occupation sioniste a décidé que la seconde remise des 36 corps se fera au compte-goutte. Depuis le milieu du mois de janvier, donc, les corps des martyrs sont remis, un à un, ou deux parfois, avec obligation de les enterrer en silence. L’entité coloniale a peur de ce que représentent ces martyrs et des leçons qu’ils transmettent à leur peuple.


L’organe législatif des colons (Knesset) a approuvé le projet de loi obligeant à alimenter de force les prisonniers palestiniens grévistes de la faim. Après l’héroïque grève de la faim de Samer Issawi et la grave détérioration de son état de santé, qui a représenté une lourde pression sur les sionistes, mais aussi des nombreux prisonniers en détention « administrative » ou malades qui ont entamé la grève de la faim ces dernières années, les sionistes veulent ajouter un caractère « légal » à leurs crimes, en votant cette loi. Cependant, ils ont déjà tué des prisonniers palestiniens grévistes de la faim, en 1980, en les alimentant de force, même sans voter de lois : Ali Jaabari, Rassem Halawi et Ishaq Murawgha furent assassinés par cette méthode. De son côté, Issa Qaraqi’, ministre chargé des prisonniers et libérés dans le gouvernement de Ramallah, a réclamé l’intervention de la communauté internationale pour abolir cette loi, qui est selon lui « la loi de la mort » des prisonniers.


1 - Prisonniers grévistes de la faim dans les prisons de l’occupation 6 résistants palestiniens détenus dans les prisons sionistes mènent la grève de la faim :

- Trois détenus « administratifs » poursuivent leur lutte (grève de la faim) en protestation contre leur détention « administrative ». Il s’agit de Muammar Banat, Akram Fassissi et Wahid Abu Maria, détenus dans la prison de Ofer et membres du mouvement du Jihad islamique. Ils ont été arrêtés le 9 janvier 2014.
L’avocat du Club des prisonniers, Jawad Boulos, leur a rendu visite dans la clinique de prison de Ramleh, où ils ont été transférés après la détérioration de leur état de santé, et a déclaré que les résistants sont isolés dans des conditions difficiles, ils ne s’alimentent qu’avec un peu d’eau, du sel et du sucre. Les trois détenus ont affirmé qu’ils boycottent la clinique et refusent les auscultations, et qu’ils poursuivent leur lutte jusqu’à leur libération.

- Deux prisonniers malades, Hussam Omar et Mousa Safwan, ont entamé la grève de la faim, pour protester contre leur isolement individuel depuis 5 mois et pour réclamer des soins. La mère de Hussam Omar a déclaré que son fils est isolé depuis un an, prétextant qu’il constituait une menace à la sécurité de l’Etat de l’occupation et qu’il planifiait le kidnapping de soldats pour les échanger contre les prisonniers. Hussam Omar est arrêté depuis le mois de février 2002 et condamné à 40 ans de prison.

- Le prisonnier Abdel Majid Khudayrat a repris la grève de la faim le 15 janvier dernier, pour protester contre son arrestation, après sa libération il y a quelques années.

- Thaer Abdo (27 ans) a été arrêté le 27 octobre dernier puis placé en détention administrative pour 6 mois. Il a mené une grève de la faim, arrêtée à la fin du mois de janvier.

- L’enfant Ubayda Ass’id (15 ans) a arrêté sa grève de la faim, après 4 jours, acceptant les conditions inhumaines de l’occupation en contrepartie de son transfert bientôt vers la section des prisonniers palestiniens. L’avocat de Nadi al-Assir qui a visité l’enfant a clarifié que les conditions de l’occupation comprennent l’isolement de l’enfant dans une cellule individuelle, l’interdiction de sortir à la « promenade » et de la visite de ses parents. Malgré cela, l’enfant a accepté ces conditions afin qu’il soit transféré de la prison enfermant des prisonniers de droit commun. C’est la seconde fois que l’enfant Ubayda est arrêté, la première fois pendant 6 mois, accusé d’avoir lancé des pierres et des cocktails Molotov contre les forces de l’occupation. Libéré au mois d’octobre 2013, il est arrêté à nouveau le 25 novembre dernier.

2 – Libérer les prisonniers malades.
L’entité coloniale sioniste vend une image, celle de ses équipes médicales soignant les Syriens blessés, dans les hauteurs du Golan occupé. Mais le savoir-faire de ses médecins et chirurgiens ne peut être au service des résistants palestiniens, qu’ils soient en état d’arrestation (blessés) ou détenus dans ses prisons. Pour l’Etat colonial, les prisonniers palestiniens sont des « terroristes », donc des gens qui méritent le pire. Il poursuit une politique délibérée de refus des soins, même les plus élémentaires, dans le but d’aggraver les maladies, de détruire le moral des résistants, de les rendre handicapés à vie, à plus forte raison s’ils sont libérés, ou d’entraîner leur mort. L’image de « l’humanisme » sioniste se brise et s’envole dans les prisons de l’occupation, pour faire place à une réalité inhumaine et criminelle, où même les médecins participent à l’assassinat ciblé des résistants prisonniers.

Le prisonnier malade Na’im Shawarmeh, qui a été libéré puis interdit de se rendre en Jordanie pour se faire soigner, avant de pouvoir y aller, a déclaré qu’il a subi son mal (muscles atrophiés progressivement) après que les médecins de la prison lui aient injecté une matière inconnue, dans la clinique de la prison, où il était allé se faire soigner les dents.

Cette manière de tuer les prisonniers palestiniens a été renouvelée avec le résistant Thaer Halahla, dont l’état de santé l’empêche à présent de bouger. C’est après que ces médecins assassins lui aient inoculé une matière inconnue qu’il a été atteint d’hépatite, qui se complique de jour en jour, à cause du refus de soins appropriés. Il se trouve à présent dans un hôpital de l’occupation.

Plusieurs prisonniers malades ont été transférés dans les hôpitaux de l’occupation, à cause de la détérioration de leur état de santé, parmi eux le prisonnier Bilal Fanoun (21 ans), le prisonnier Mu’tassam Raddad, qui va bientôt subir une opération chirurgicale, le prisonnier Hussein Sawa’da et le prisonnier Miqdad Ahmarou d’al-Khalil dont les muscles des jambes sont atrophiés.

Dans une lettre écrite par le résistant prisonnier malade Yusri al-Masri, dont les jours sont comptés, il décrit comment le cancer a progressé et envahi son corps, et qu’il arrive à peine à respirer et à voir, et qu’il est extrêmement fatigué. Il a signalé que les autorités de la prison l’ont menacé s’il transmettait des nouvelles sur son état de santé, et qu’il serait placé en isolement individuel. Le résistant Yusri al-Masri a 30 ans, il est de la bande de Gaza, et est condamné à 20 ans de prison.

Le résistant prisonnier Muhammad Bashir Abu Rabb, de Jénine souffre d’inflammations des intestins. Le résistant Darrar Abu Sissi, enlevé en Ukraine par le Mossad, et détenu en isolement pendant plusieurs années, a été transféré à l’hôpital pour aggravation de son état de santé.

Il attend d’être opéré depuis 10 ans. Le prisonnier Fawaz Abidin a été convoqué par la direction médicale de la prison pour entendre que l’intervention chirurgicale a été reportée parce qu’il est « puni » pour avoir protesté contre la négligence médicale, l’an dernier. Agé de 35 ans, Fawaz Abidin a été arrêté en 2002 et condamné à 14 ans de prison.

3 – Abolir la détention « administrative ».
Les détenus « administratifs » détenus dans la prison du Naqab menacent d’entrer en grève de la faim illimitée, si les autorités carcérales continuent à ignorer leurs revendications. Ils boycottent depuis le 25 octobre dernier les tribunaux de l’occupation, premier pas vers une lutte commune. Ils mènent depuis cette date la grève de la faim, deux jours par semaine, mais après la rencontre négative avec les services de renseignements de l’occupation, le 8 janvier, ils pensent prendre des mesures plus actives. Ils ont contacté les détenus « administratifs » dans la prison de Ofer et de Meggido, pour consultation sur les prochaines étapes de la lutte.

Le journaliste détenu « administratif » Ussama Shahin, d’al-Khalil, a subi le renouvellement de sa détention pour la cinquième fois. Le détenu Abdel Khaleq Natsché a subi le renouvellement de sa détention pour la troisième fois.

Le tribunal militaire de l’occupant a renouvelé la détention « administrative » de 6 mois pour le dirigeant Ra’fat Jamil Nassif, arrêté le 12 février 2013. Ra’fat Nassif avait été détenu pendant 9 ans dans les prisons de l’occupation.

Le député Yasser Mansour, arrêté le 23 novembre 2012 et placé en détention « administrative » renouvelable depuis cette période, a mené la grève de la faim pour réclamer sa libération et l’arrêt du renouvellement de sa détention. Malade, il a dû arrêter sa grève, selon les dires de son épouse, après avoir reçu l’assurance que sa détention ne serait plus renouvelée. Au cours de sa grève, il a été placé en isolement.


L’occupant renouvelle la détention administrative du député d’al-Quds, Mohamad Abu Tir, pour 6 mois. Il avait été arrêté en juillet dernier, après avoir été expulsé de sa ville al-Quds, vers Ramallah. Mohamad Abu Tir, résistant palestinien appartenant au mouvement Hamas, a été fait prisonnier pendant 13 ans, de manière entrecoupée.


4 – Historique des luttes des prisonniers palestiniens
Les prisonniers palestiniens et arabes détenus dans les geôles sionistes ont mené plusieurs grèves de la faim, de manière collective. En février 1969, les prisonniers détenus dans la prison de Ramleh ont mené une grève de la faim de 11 jours. En avril 1970, les prisonnières palestiniennes ont mené une grève de la faim de 9 jours. En septembre 1973, les prisonniers détenus dans la prison de Ascalan ont mené une grève de la faim de 24 jours, et en décembre 1976, une grève de la faim de 45 jours. Le 24 février 1977, la grève reprend, et dure 20 jours. Le 27 septembre 1992, tous les prisonniers (7000) et dans toutes les prisons mènent la grève de la faim pendant 15 jours. Une grève générale de la faim est menée le 15 août 2004 pendant 19 jours. Plusieurs autres luttes ont été menées par les résistants détenus dans les prisons sionistes, ce qui a permis de rendre les prisons moins inhumaines et d’assurer un minimum de vie digne. Sans ces luttes et ces sacrifices (plusieurs prisonniers sont tombés martyrs au cours de ces grèves de la faim), les sionistes auraient continué à faire de leurs prisons des « cimetières pour les vivants ».


5 – Répression
Manifestation de sionistes le jeudi 30 janvier réclamant l’exécution des prisonniers palestiniens, en protestation contre la libération des anciens prisonniers palestiniens. A la fin du mois de mars, l’occupation devrait exécuter la dernière étape de l’accord conclu avec le secrétaire d’Etat américain Kerry, qui devrait comporter des prisonniers des territoires conquis en 1948 et de la ville d’al-Quds. La dernière déclaration de Kerry concernant les prisonniers est que l’accord « cadre » qu’il est en train de concocter pour liquider la question palestinienne dans son ensemble se ferait avant leur libération. Une façon de faire pression, par le biais des prisonniers, sur l’Autorité Palestinienne de Ramallah.

Fin janvier, la direction carcérale et la police sioniste ont mené une incursion dans la prison du Naqab. 170 prisonniers palestiniens ont été soumis à la répression dans la section 7.

Le résistant prisonnier Ali Saffouri, dirigeant dans le mouvement du Jihad islamique et arrêté après la bataille héroïque du camp de Jénine, a été transféré de la prison de Ramon au centre d’interrogatoire al-Jalama.

Le tribunal sioniste condamne le militant et ancien prisonnier Mounir Mansour, des territoires occupés en 1948, à un travail « d'intérêt général » pendant 4 mois, pour avoir organisé un meeting d’hommage aux prisonniers. Mounir Mansour est coordinateur de la Ligue arabe pour les prisonniers de l’intérieur. Cette condamnation a pour but de décourager toute action solidaire, que les sionistes jugent « illégale ». De plus, Mounir Mansour était le président de l’association Ansar al-Sajeen, que les autorités de l’occupation ont dissoute, il y a plusieurs années.

L’occupation isole le dirigeant du Hamas, Ibrahim Hamed, condamné à 57 perpétuités, et le transfère de la prison de Nafha vers Ohlikedar à Beer Saba’. Il y mène une grève de la faim de 8 jours, protestant contre son isolement individuel. Ce qui a eu pour réactions une menace de grève de la faim des autres prisonniers. Les autorités de l’occupation accusent le combattant Ibrahim Hamed de diriger des cellules de résistants actives pour kidnapper des soldats sionistes en vue de les échanger avec les prisonniers palestiniens.

L’occupation arrête à nouveau un prisonnier libéré de la ville d’al-Quds, pour non-paiement des taxes dues accumulées pendant son incarcération. Le prisonnier maqdissi Mahmoud Da’ajna (66 ans) a été arrêté au barrage du camp de She’fat. Il a été prisonnier pendant 21 ans et a été libéré au cours de la troisième vague de libération des anciens détenus, il y a un mois.

5 enfants risquent la prison à vie. Arrêtés il y a un an, lors d’une incursion dans le village de Haress, à l’ouest de Salfit, après un accident sur une route de contournement ayant entraîné la mort de colons, les enfants viennent d’être accusés d’être responsables de l’accident, car ils auraient lancé des pierres. Ali Shemlawi, Mohammad Klayb, Mohamad Sulaiman, Tamer Sawaf et Ammar Sawaf avaient entre 15 et 16 ans lors des faits. Ils ont tous été arrêtés dans leurs maisons. Il semble que le juge sioniste attende la majorité des enfants avant de prononcer la condamnation.

L’occupant ouvre une nouvelle section dans la prison de Gilboa où 30 résistants furent transférés. Parmi les 30 prisonniers transférés, 18 sont du mouvement Fateh et 12 du mouvement Hamas, selon le responsable d’une organisation de solidarité avec les prisonniers.

6– Libération
Le résistant Thaer Omar a été libéré après onze ans de détention. Le prisonnier résistant Mahmoud al-Abed de Beit Lahya (25 ans) a été libéré après 5 ans de détention.

L’occupation a libéré le détenu « administratif » le plus âgé, Adel Shaker Shaniour, 65 ans, après une détention de 14 mois. Il a été arrêté le 22 novembre 2012, dans son domicile. Le résistant avait déjà été détenu pendant dix ans, en détention « administrative », de manière entrecoupée, c’est-à-dire sans aucun motif. Il représenterait un danger pour l’occupation.

7 – Statistiques
Plus de 400 Palestiniens ont été arrêtés par les forces sionistes au cours du mois de janvier, en Cisjordanie , dont al-Quds, et dans la bande de Gaza, au cours de 260 incursions. Parmi les 400 Palestiniens, figurent 75 enfants dont 35 de la ville d’al-Khalil, 8 jeunes filles dont Dima Sawahra (16 ans) et Assil Jaber (17 ans), et deux pêcheurs de Gaza.

Au cours du mois de janvier, 17 incursions ont été menées dans les prisons au cours desquelles 3 prisonniers ont été blessés. Ces incursions ont eu lieu dans la prison de Ramon 4 fois, la prison de Ofer trois fois, la prison de Naqab six fois et la prison de Eshel trois fois, au cours du mois.

38 ordres de détention « administrative » ont été prononcés par les forces de l’occupation. Le renouvellement de cette forme de détention a été prononcé 26 fois.

8 – Solidarité
U-Free, organisation européenne pour le soutien aux prisonniers, a participé à la campagne internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens malades, qui a duré trois jours. La campagne a eu pour objectif d’attirer l’attention de la communauté internationale sur ce dossier, et réclamer la libération d’une centaine de prisonniers malades.

73 prisonniers de l’intérieur (Palestine occupée en 48) et d’al-Quds ont remis une part de leur « salaire » mensuel aux familles sinistrées du camp al-Yarmouk.

Le syndicat des dentistes palestiniens a signé un accord avec le ministre chargé des prisonniers de l’Autorité Palestinienne à Ramallah, stipulant que les dentistes feraient des visites régulières aux prisonniers détenus dans les prisons de l’occupation et assureraient les soins nécessaires.

Deux rassemblements ont eu lieu dans les camps palestiniens au Liban en solidarité avec les prisonniers palestiniens, détenus dans les prisons de l’occupation.

Les forces sécuritaires de l’AP poursuivent les militants palestiniens
Protestant contre la répression des forces de l’AP, 100 étudiants de Bir Zeit mènent une grève de la faim pour un jour. La vague de répression s’est accentuée contre les militants de Hamas et du Jihad islamique, accusés de vouloir kidnapper des soldats sionistes et de résister à l’occupation. Les directives de l’AP sont, en pleine période de négociations, de réprimer ceux qui refusent radicalement celles-ci.

Les prisonniers Sa’id Bilal et Mus’ab Hussari mènent une grève de la faim dans les prisons de l’AP de Ramallah, réclamant leur libération immédiate.

dimanche 2 février 2014

Pour ou contre la "Fusion des Régions"



La réforme territoriale que prôné le Gouvernement pourrait faire disparaitre sept région de la carte de France. Le redécoupage issu de la fusion proposé par lui, touchera le sentiment d'appartenance au plus profond des citoyens.

L'argument de faire des économies est un leurre.
  • Thierry Mandon (député de l'Essonne) déclare : "Mieux organiser les territoires, c'est mieux maîtriser les dépenses".
  • Jean la Salle (député des Pyrénées-Atlantiques) déclare : "On est entrain de démanteler ce qui a fondé la patrie des droits de l'homme".

Le sentiment d'appartenance à une région, à son terroir, a son parler, est une sensation   supra constructrice de notre identité. Qui devrait dépasser toutes les considérations.
Lorsque l'on est né en Bretagne, on peut habiter Paris, Lyon ou Marseille ont reste Breton. Ce phénomène est identique pour Auvergnat, pour un Basque...

Vous l'avez compris, ma perception de l'identité qui construit l'individu reste le terroir, son parler, qui, où que l'on se trouve dans le monde tisse un lien bien plus fort que celui de la nationalité. Rencontrer un compatriote à l'autre coin de la planète, procure un sentiment d'appartenance commune qui rapproche les gens, mais lorsque l'on rencontre, comme l'on dit, un pays, quelqu'un qui parle la même langue régionale ce sentiment est amplifié fois dix.     

Thierry Mandon dit : "que cela permet de maintenir un bon niveau de services publics au cout le moins élevé possible grâce à des économies d'échelle". Il dit aussi : "Des régions plus grandes confèrent une meilleure capacité de négociation avec l'Etat" et s'empresse de préciser, on se demande pourquoi, que les fonctionnaires en poste ne sont pas menacés.
C'est un mensonge, il n'y a pas d'économies d'échelle puisqu'une super structure (a gros salaires) viendra chapeauter la fusion des structures actuelles. Et contradiction suprême, si les régions doivent avoir une capacité de négociation c'est que nous sommes dans une république bananière, puisque l’état qui doit veiller à la gestion de la nation pour le bien de tous ne devrait pas avoir besoin de s'opposer à eux ! C'est a dire : "les régions ne devraient pas être obligés d'exercer de pression sur l’État pour leur développement". Si tel est le cas, c'est quelle se trouve devant des responsables idéologiques utilisant la nation comme un moyen, au lieu de rendre le service pour lequel ils ont été élus.    

Jean Lasalle dit : "Plus on va étendre les zones, moins on va identifier les personnes qui nous représentent et moins les citoyens vont aller voter".
Ce que je crois c'est que les français ont compris qu'avec les dirigeants actuels, aller voter ne servait à rient. Si non que d'entériner les malversations et abus en tous genres de nos dirigeants. Qui prennent nos bulletins pour des chèques en blanc. Les populations ont une capacité de résistance phénoménale que les êtres imbus de leur personne confondent avec la soumission, et lorsque cette capacité de résistance est dépassé, s'étonnent du mécontentement (lorsqu'il s'arrête là) que leur incurie à soulevé...

La déconstruction sociétale n'est pas quelque chose de nouveau. La perte des valeurs qui nous construisent se fait pas à pas, brique après brique, nous en sommes les témoins de son accélération depuis la mort du Général de Gaulle. Mais je reconnais qu'avec l'avènement des "socialistes" [ouvertement pro israéliens] au gouvernement cette déconstruction prône par Heidegger (antisémite déclaré) et vulgarisé par Jacques Derrida (né en Algérie issu d'une famille juive), a passé (sans jeu de mot) la surmultipliée.

La notion de déconstruction, et on le remarque aisément, a été reprise par le sionisme. La déconstruction de la société palestinienne a été un modèle du genre. Mais, cela n'est pas suffisant pour pérenniser un État qui a obtenu sa légalité d'un chantage et qui ne respecte pas les Résolutions de l'ONU, le Droit International, les Droits Humain, vous, l'avez reconnu : Israël.
Et si dans nos sociétés sa mise-en-œuvre est moins brutale, elle est belle et bien présente. Il fallait donc prendre appui là où des personnes adoptant la même vision de ce que doit être l'Occident. Les USA avec les lobbys juifs pro israéliens et les associations créées ad-hoc ; en Europe, et particulièrement en France (pays où réside la plus grande communauté juive d'Europe) qui avec le CRIF et ses ramification la LYCRA etc. œuvrent à cette pérennisation. Mais cela n'est pas suffisant il fallait poursuivre l'œuvre de Derrida et démanteler la famille. Le mariage, fondement de cette famille [un père, une mère des enfants] que l'on le veuille ou non c'est la loi de la nature. Et quelques exceptions ne peuvent pas faire office de loi. Qu'est Aujourd'hui une famille ? En toute honnête, on se perd dans des explications pour le justifier. L'actuelle "Théorie du Genre" suit cette déconstruction de la perte de repères. Et de mon point de vue la "Fusion des Régions" suit ce même objectif. Démonter pierre après pierre les fondements qui nous ont construits. Car en effet, il faut avoir selon l'expression populaire : "une idée derrière la tête" pour confondre l’égalité des sexes et la confusion des sexes. C'est pourtant ce que fait le gouvernement Hollande et l'on sait qu'il n'y a pas derrière ses décisions, une réflexion philosophique mais idéologique.  

Avec cette volonté de déconstruction il y a l'idéologie de la suprématie qui nous amène à combattre tous ceux qui ont une vision de la société différente de la notre.
Aujourd'hui l'intérêt économico/financier à devancé l'intérêt humain, la cupidité l'indulgence, la duplicité l'intelligence. 

Car si le but, et cela devrait le but, est de réduire la Dette et par conséquent les dépenses, il me semble que la classe politique, devrait, au lieu de continuer à vivre sur un grand pied, réduire son cout. Autrement dit au lieu des 577 députés que compte le Palais Bourbon, s'il y avait 202 députés cela devraient être suffisant pour légiférer. (Hémicycle n'est-il pas, très souvent, au 3/4 vide !)   [Ce qui représente 2 députes par département , c'est à dire  101 départements X 2 = 202 députes]. Les Sénateurs qui d'un point de vue législatif n'ont pas une grande utilité, mais au lieu que le gouvernement crée des commissions, pour donner du travail aux copains, pourrait confier aux sénateurs les commission d'enquête et dans ce cas là, au lieu des 348 sénateurs du palais du Luxembourg, un tiers devrait largement suffire. La réelle économie que la France réaliserait serait évidente. Je reconnais cependant le coté utopique d'une telle mesure. Nous n'élisons des hommes pour qu'ils servent la Nation, qui pensent être élus pour qu'ils se servent de la nation, nuance somme toute vénale et ruineuse.