vendredi 27 septembre 2013

Israël a une carence absolue de valeurs démocratiques


Entrevue avec José Antonio Martín Pallín, magistrat émérite de la Cour de Cassation espagnole: “Israël a une carence absolue de valeurs démocratiques

Magistrat émérite de la Cour de Cassation, le galicien José Antonio Martin Pallin (A Coruña, 1936) était l'un des conférenciers de l'université d'été organisée par l'Université publique de Navarre et l'ONG intitulé Sodepaz sur les "Droits de l'Homme et du droit international: Alternatives pour l'accomplissement de la légalité en Palestine", célébré les 4 et 5 Septembre à Iruñea - Pampelune. Martin Pallin est membre du Tribunal Russell sur la Palestine, qui lors de sa réunion à Cape Town (Afrique du Sud) en 2011, a conclu qu'Israël pratiquait un système d'apartheid avec les Palestiniens. Le juge, qui a également présidé l'Association espagnole des Droits de l'Homme, a partagé le petit déjeuner à votre hôtel avec Asombrario&Co. Le lendemain de son discours sur la "cohabitation juridique" entre l'Espagne et Israël, un pays pour lequel la Bible peut servir de contrat de propriété de la terre. Et bien sûr, "lorsqu'un juriste invoque a Yahvé... !
Moi, Je ne peux pas parler avec Yahvé!


El Asombrario & Co
16-09-2013

 
- Nous parlons dans le cadre d'une conférence intitulée Droit International et Droits de l'homme: alternatives pour l'accomplissement de la légalité en Palestine. Disséquer. Le droit international. Israël, leader mondial en matière de violation des résolutions de l'ONU. En définitive, le champion du monde de la violation du droit international.

En effet. Et d'ailleurs, sans avoir mérité une seule réprimande de la part des pays traditionnellement démocratiques ou de la part des puissances mondiales. Cela signifie qu'il jouit d'une certaine carte blanche pour un certain nombre de raisons qu'il serait trop long d'énumérer. A cette époque, peut-être en raison de sa position géostratégique au sein de cet espace convulsif qu'est le Proche et Moyen-Orient.

- Le droit international et les droits humains. Comment se traduit en Israël l'accomplissement du premier à la violation des seconds?
Cette carte blanche, à laquelle je suis référée, a donné lieu a que l’état d'Israël, qui a souffert durant ​​une période des attentats-suicides, a réagi avec une politique d'exercice systématique de la force en dehors de la loi. A institutionnalisé la torture et, surtout, a pris des mesures qui ont mérité l'opprobre de la communauté et des organisations internationales, telles que la construction du mur.

- Le titre de la conférence vise à rechercher des «alternatives pour l'accomplissement de la légalité en Palestine." Laissons cette recherche particulier pour plus tard, recherchons maintenant l'expérience personnelle de José Antonio Martin Pallin. Lorsque vous voyagez là-bas pour la première fois? Avec quelle idée vous voyagez? Avec quelle, idée vous revenez?

Je dois vérifier la date, mais je crois qu'en 2006 ou 2007 par l'initiative dans laquelle participa l'Association des Droits de l'Homme de l'Espagne et de plusieurs organismes. Nous y avons séjourné dix jours. Nous avons eu l'opportunité de visiter la région du nord au sud. Nous avons dû nous diviser. J'ai été affecté la région d'Hébron, qui est très significative, comme chacun sait, puis Bethléem, et ainsi de suite. Certaines choses nous les avons réalisés conjointement.

Tout d'abord, vous ne pouvez pas rester insensible à la militarisation. L'image commune dans la plupart des sites est celle des soldats casqués et armés avec du matériel de guerre qui, en plus, n'accomplissent pas des fonctions strictement militaires, mais de police, de contrôle de la population. Ils ne se consacrent exclusivement à arrêter des personnes soupçonnées de terrorisme ou d'appartenance à des organisations terroristes, si non que fondamentalement se consacrent à empêcher que la vie quotidienne des communautés palestiniennes s'écoule normalement.
  • Contrôles des femmes, des enfants et des ambulances,
  • Coupures inopinées de circulation,
  • Difficultés à recevoir des soins médicaux, et pas seulement d'urgence, mais ceux de tous les jours,
  • Difficultés de déplacement (Check-points)   
  • Des incertitudes y compris sur si oui ou non vous pouvez aller à l'école ou au collège.
  • Et de l'arrogance et de l'arrogance qui ...
J'ai remarqué que la population palestinienne, en particulier des femmes et des enfants, ont appris, je pense instinctivement, personne ne leur a appris, à regarder les soldats dans les yeux. Cela a attiré mon attention. Il y avait une sorte de, d'un coté, de l'humiliation et de la résignation, mais, d'autre part, également de défi. Et j'ai eu le sentiment que certains soldats ne pouvaient pas supporter le regard. Enfin, après tout, sont des êtres humains et il y aura de tout.


- C'est ce que vous espériez trouver ou en arrivant là-bas, avez-vous découvert quelque chose qui a changé votre perception de la situation?

Quant à cette situation que je viens de décrire, non. Mais, par exemple, ce qui m'a effectivement frappé, peut-être par ma déformation de juriste, étaient les démolitions. A cette époque, il y avait des démolitions punitives contre les familles des personnes qui s'étaient immolées, (personnes qui se sont fait exploser) et ainsi de suite. Même les secteurs amis de l'Etat d'Israël ont dit que c'était la loi du talion. Mais surtout, ce qui me choquait étaient les démolitions appelés administratives. C'est la loi du plus fort, de l'arrogance, comme si un roi absolu du Moyen Age était celui qui décidait. Les Bulldozer avançaient inexorablement. Dans les cas les plus bienveillants les palestiniens étaient avisées de la démolition et cinq ou six heures après, sont apparus les bulldozers et ne leur donnait le temps de déménager, meubles et affaires. Bien sûr, voir cela sur le terrain en direct... Nous avons été guidés par Meir Margalit (fondateur du Comité israélien contre les démolitions de maisons). Vous avez demandé quelle défense avaient les palestiniens et j'ai répondu: aucune, parce que même en possession de documents, ne sont pas admis  par le tribunal de l'occupation israélienne. Parfois même ils les démolissaient, sur un coup de tête, par bravade pour faire la démonstration de leur supériorité.

C'est quelque chose que j'ai parlé avec Lea Tsemel (avocate israélienne de prisonniers palestiniens, participant également a ces journées universitaires): l'impuissance des Palestiniens est le fait même que leurs cas doivent être résolus par les tribunaux israéliens. Elle-même reconnaissait que le nombre de cas résolus favorablement à ses clients était minime tout au long de son histoire. Et elle explique: «ne pas perdre est déjà une victoire."
(Elle sourit). Oui, en effet, si l'on te donne les raisons c'est que presque sont entrain de te donner la raison. On n'a pas éprouvé le sentiment, et il est même difficile de l'imaginer, que vous êtes dans votre maison, dans votre ville, d'une Europe civilisée, et un jour, un homme arrive et vous démolit la maison. Je pense que c'est un sentiment que nous avons eu tout ce que nous avons subi un vol à la maison. Je crois que la sentiment éprouvé doit ressembler à celui que l'on peut éprouver après un vol dans votre maison. La surprise en entrant et le sentiment que votre intimité à été violé, un sentiment d'insécurité. Et finalement ce qu'ils ont emporté c'est juste quatre choses, qui, heureusement, n'ont vous ont pas gâché la vie. Imaginez ce que se doit être, d'être dépouillé de tout y compris de la maison disparue.

- Vous avez cité dans votre conférence, Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll «Les mots signifient ce que disent ceux qui commandent." Qu'est-ce que cela signifie et quel est le sens du mot «sécurité» en Israël?
La sécurité est le leitmotiv. Et en cela, nous devons être justes, non seulement d'Israël, mais de nombreux Etats, qui donnent la priorité à la sécurité et empêchent que la liberté soit transféré. Je cite toujours une phrase de Benjamin Franklin qui dit: que si vous cédez la liberté pour obtenir la sécurité que vous perdez les deux. Cette politique est ici portée a son paroxysme, c'est une obsession. Même un enfant est soupçonné d'être un enfant bombe.
Cet été, nous avons eu le cas d'un enfant de cinq ans d'Hébron arrêté parce qu'il avait jeté des pierres sur les soldats. A Hébron, où les colons et l'armée elle-même sont dans la ville.

Cette politique de sécurité, tous azimuts, est une politique délibérée, murement réfléchie, motivé d'avantage par la volonté d'oppresser au -jour-le-jour les palestiniens, avec comme objectif de leur rendre l'existence insupportable. L'exemple du mur dit de sécurité est parlant. Le Mur de l'Apartheid n'a pas été érige pour sécuriser les populations juives mais pour avoir, un prétexte pour: voler des terres palestiniennes et de rendre encore plus difficile (si cela est possible) les déplacements des populations palestiniennes, au moyen du "mur" mais aussi par les routes réservés aux juifs*, les autres routes par des check-points [plus de 700 en 2006] où le planton de service use et abuse de son "autorité" pour exiger des actes vexatoires, comme par exemple:  de se déshabiller, pour dit-il constater qu'ils n'ont pas une ceinture explosive, que la personne aie 5 ou 75 ans, qu'il soit un homme, une femme. C'est l'arrogance personnifié, c'est cette arrogance qui leur permet de croire à une supériorité supposée, autre que celle des armes.
* Certains palestiniens peuvent aussi y circuler, mais avec un laissez-passer spécial qui n'est pas accordé sur simple demande et peut vous être retiré si la "sécurité israélienne" estime que votre collaboration n'est pas suffisante.

Hier, nous avons vu une des vidéos présentées (l'enseignante) Lidón (Soriano) sur la question des déchets (qui s'accumulent dans les filets métalliques que les Palestiniens ont placé sur leur tête pour se protéger des objets que jettent les colons qui occupent les logements supérieurs). Je crois qu'il y avait même un frigo, si je me souviens bien, avec le danger que cela implique s'il vous tombe dessus. J'ai passé sous ces objets et ordures. J'ai également eu une expérience qui semble banale, mais c'est un bon reflet de ce qui se passe. Il y a une sorte de tour pour accéder au Tombeau des Patriarches. J'étais sur le tour. Il ya un soldat qui l'actionne. Derrière moi, venait un garçon, à vingt ou trente mètres, et monta dans la tour. Le soldat était énervé. Je fixai le soldat, sans rien dire, car il l'à laissé aller, l'à maintenu près d'une minute dans la tour sans motif. Et il n'y avait pas d'autre raison.

Cela ne représente une tout petite difficulté, pas très grave. Ce qui est difficile à accepter, c'est que ce comportement est le génotype qui caractérise les sionistes et qui se multiplie à l'infini, tout au long de la journée, d'un palestinien.

Je ne sais pas si cela vous arrivait comme cela m'est arrivé chaque fois que j'ai eu l'occasion d'aller en Palestine. Peut-être un peu moins en 2006, juste après la Seconde Intifada, où l'on ressentait une certaine résignation.

C'était peut-être après 2006 parce que, maintenant, que vous parlez de la Deuxième Intifada, je me souviens qu'Ariel Sharon devait aller à l'ONU pour faire une proposition et il fallait, naturellement, qu'Israël se présentasse sous son meilleur jour.
En tout état de cause j'ai ressenti cette résignation, qui montre bien dans cet enferment d'une minute sans réagir, la supporter sans rien dire. Se contenir et continuer votre vie du mieux que vous pouvez.
Oui, bien sur, parce que j'imagine que ce fait jour après jour, y compris lorsque quelquefois vous emmènent jusqu'au tribunal et voir le sempiternel rejet de vos droits, démoraliserait n'importe qui et l'emmènerait à la résignation. Quelque soit  l'endroit dans le monde.
Le récit fait l'histoire. En politique est privilégié le récit  sur les faits, de manière que le récit se joue de la réalité et permet de rendre acceptable l'inacceptable. Quel récit fait Israël pour rendre acceptable un récit qui, bien qu'ils l'évitent, c'est incontestable, Israël (qui ne respecte pas le Droit international) définit avec précision une réalité qui sur le terrain se traduit en souffrance comme le "mur"?

En effet, ils affirment qu'il ya un mur qui n'a rien à voir avec le mur de Berlin. Il s'agit d'un mur de sécurité et exclusivement pour la sécurité de ses citoyens, disent qu'ils ont cette responsabilité. Peut-être qu'un stratège pouvait le justifier, je ne suis pas un stratège, surtout dans les zones de Jérusalem qui étaient les points de conflit, et en Tel-Aviv. Par exemple, il y avait des attentats à Tel Aviv et Tel Aviv il n'y a pas de murs, il n'y a donc pas de relation. Même à Jérusalem Israël rompt le statut de la ville. L'idée est que, avec une mesure de contrôle de sécurité et complété par les check-points et les services de sécurité et de contrôle. Pour tout cela, vous vous rendez compte que, en effet, les Palestiniens n'ont pas de nationalité, vous devez vous inscrire, il s'agit essentiellement d'un mécanisme de contrôle. Israël ne voit aucune objection à donner un papier de couleur en disant qu'ils sont Palestiniens, mais qu'ils veulent contrôler constamment. Et bien sûr, à des fins administratives, comme l'obtention d'un laissez-passer d'autobus ou quelque autre chose... Israël l'utilise comme un mécanisme de contrôle. Il ya une zone de Jérusalem où l'on voit le mur et tu te dis: bon... Mais en outre il est exagérément haut. Il doit avoir huit, neuf ou dix mètres. J'ai pris une photo de dessous et la perspective de voir un être humain collé à la paroi est une chose étonnante.

Il y a une vue panoramique de Jérusalem où, si tu ne fais attention, on ne voit pas le mur. Je ne sais pas si ce mur, mais ils évitent la comparaison avec Berlin, a dépassé les pires spectatives sur les murs. Je ne sais pas si elle a dépassé le mur de Berlin. Je ne le sais pas, mais, bien sûr, Israël ne peut pas le  présenter devant la communauté internationale comme une mesure proportionnée... Il ya une règle d'or en réaction à une quelconque insécurité qui est la proportionnalité. Le comportement d'Israël dans tous les domaines: dans celui du mur, celui des interrogatoires, celui de la détention préventive et administrative, celle des démolitions, etc.., Israël est allé beaucoup plus loin. Il y a un autre type de démolition que j'avais oublié, qui sont des maisons qui, pour des raisons purement topographiques, qui ne sont à quelques mètres du mur, sont éliminés.
A moins que se ne soit le fait de refuser la surveillance militaire sur votre toit, et ainsi de suite. En dehors du fait qu'il y ait inclus de projecteurs situés stratégiquement face aux fenêtres des chambres à coucher, comme je l'ai constaté de visu. Israël mène aussi une guerre psychologique contre les populations civiles de Palestine.

Nous continuons avec les mots. Et dans ce cas, le vent ne les emporte pas, puisque s'opposer à une telle décision peut couter y compris la vie sans aucun jugement:  terroriste. Ce mot suffit, à lui seul, à justifier tous les manquements israéliens au Droit International et aux Droits Humains, les plus élémentaires. Depuis les États-Unis ou l'Europe, Hamas est une cellule terroriste. Le mot terrorisme concerne-t-il l'exercice de leurs activités?

Pourtant le Hamas a été élu démocratiquement dans des élections ne souffrant d'aucune irrégularité, Il ne peut lui être reproché aucun acte terroriste en dehors du fait de résister à une politique inique. Le seul tort du Hamas comme du Hezbollah, de l'Irak, de la Lybie, de la Syrie, de l'Iran, de l’Égypte de Mohamed Morsi, (je le rappelle élu démocratiquement, son renversement est, que l'on le veuille ou non, un coup d'état militaire patronné par l'Occident!) [...] est de ne pas agréer la politique occidentale à leur égard et de ne pas agréer la politique que mène Israël au Proche et Moyen-Orient.
Là et seulement là, se trouve la justification de la politique va-t-en-guerre de cet Occident qui se vaut démocratique et qui se révèle, par son soutien à d'Israël, le pire des potentats. Car il est évident que pour pérenniser l'Etat illégal qu'est Israël il n'y a que la force des armes. 

Dans l'absolu! Ce sont des manipulations les plus grossières dont je ne sais pas comment elles ont pu être acceptées, en particulier les pays de l'Union européenne. C'est sur, Aznar (Premier ministre espagnol) était un de ceux qui a inclus Hamas dans la liste. Je ne sais pas comme les sociétés comme les nôtres, qui ont une culture, l'admettent sans distinction, sans nuances. Je ne dis pas qu'il y a des secteurs... Parce que c'est drôle. Tout comme l'Autorité palestinienne avait l'action des Martyrs d'Al-Aqsa, avec Hamas on n'observe pas ce type de groupe organiquement intégré. Ce qui s'est passé, c'est qu'ils ont commencé à effrayer en remportant systématiquement les élections municipales, et pas seulement à Gaza, mais même en Cisjordanie, et comme ils pouvaient s'emparer du pouvoir... Et comme le Hamas était un groupe plus intègre, moins malléable, moins docile, que l'Autorité palestinienne, avec laquelle Israël en était arrivé presque au point mort, l'arrivé de Hamas à la tête de la Palestine, était impensable pour l'Occident et sa créature: produit du colonialisme occidental, Israël.

-Mots. Parole perverse habituellement utilisée pour définir la situation entre Israéliens et Palestiniens: conflit. Dans cette mesure définir la situation comme un conflit est une perversion du langage?

En effet. Dans les relations internationales, il y a des conflits interpersonnels, familiers, qui se perpétuent tout au long de la vie. Mais ont d'autres ramifications. Mais dans une confrontation entre les communautés, États, ou sociétés en conflit permanent, c'est une situation qui, en premier lieu il y a les protagonistes, mais d'autre part la communauté internationale doit aider à le désactiver. Surtout dans une zone où il pourrait se déclencher un conflit de plus grande dimension. Hier, j'ai cité le professeur (Antonio) Ramiro Brotons qui le qualifiait, beaucoup plus justement, de tragédie.
Paix. Les pourparlers sont définis comme des «pourparlers de paix». Quand je parle aux Palestiniens, la réaction de la majorité est: "Paix?" De quelle paix parlez-vous? D'abord, ils doivent mettre fin à l'occupation ". Il faudrait faire appel à un autre terme pour qualifier les ces pourparlers?

Le mot paix a des connotations historiques, c'est la fin d'un conflit armé dans lequel la paix à été signé. Mais une paix où les  hostilités ont cessé. Pourquoi la paix des consciences, pour autant que nous pouvons nous efforcer... Je suis convaincu que beaucoup d'Allemands n'admettent pas de porter le fardeau devant l'opinion publique mondiale d'être les auteurs de l'Holocauste. Il me semble que pour les Israéliens ou les Juifs de par le monde c'est pareil. Ils ne veulent pas admettre qu'ils peuvent être capables des mêmes crimes. Je remplace la paix pour la coexistence. C'est ce que nous devons faire, c'est chercher la coexistence.  
Faut-il encore quelle soit pacifique...

Conversations de coexistence, il est peut-être plus en phase avec la réalité.

C'est qu'en plus, les conférences d'Oslo 1, Oslo 2, la Conférence de Madrid... Et le plus important pour moi, la conférence de Camp David, qui à coûte la vie de Yitzhak Rabin. La chose paraissait être prise au sérieux et qui lui a coûté la vie. Parce que l'Etat d'Israël lui-même, ou les principales forces politiques de l'État d'Israël, ne l'on pas consenti.
Jeu de mots: Etat juif et démocratique. Israël n'appelle pas à la reconnaissance de son existence simplement comme Etat, mais comme  un Etat juif qui se prétend démocratique. Est-il possible d'être un Etat démocratique quand son seul objectif est  d'exclure un million et demi de Palestiniens citoyens d'israéliens et qui vivent dans l'Etat d'Israël?

Sans parler, bien entendu, de la politique despotique mené à l'encontre des palestiniens. Ces êtres qui les avaient accueillis en frères! 

Hier, quelqu'un est tombé à nouveau dans le piège, ou je ne sais pas comment le qualifier, de confondre la démocratie avec des statistiques. "Est-ce qu'ils gagnent et sont plus". Non, regardez pas comme cela, c'est la démocratie. Hitler est arrivé au pouvoir avec une majorité des voix et serait maintenu s'il n'avait pas eu l'ambition d'envahir l'Europe. La démocratie est un ensemble de valeurs. Selon la Constitution espagnole, la légitimité démocratique d'un parti qui a la majorité absolue n'est pas donnée par les votes, mais par le respect de la Constitution. Pourtant Israël, à cet égard, est en dessous du minimum. J'imagine que la plupart des citoyens d'Israël sont de droite ou d'extrême droite, mais la carence de valeurs démocratiques est absolue. Si c'est une démocratie parce de temps à autre la population vote alors oui. Et la qualifier ensuite de juive rompt l'autre règle d'or de la démocratie, qui est le pluralisme.

- Mots durs, parole avec des graves réminiscences: l'apartheid. Israël est un Etat pratiquant l'apartheid?

Je fais partie du Tribunal Russell et à la réunion nous avons eu dans la citée du Cap, traité de cette question. Je crois qu'il faut manipuler avec précaution les mots pour éviter les malversations, parce qu'hier, on est tombé dans le même piège: l'apartheid est égal du racisme. Je ne dis pas nécessairement que c'est une question de racisme. L'Apartheid peut être parfaitement exempt de racisme. Et je ne dis pas que c'est une question raciale. Il s'agit de la communauté qui veut en quelque sorte l'à maîtriser. Et je suis sûr que si un israélien ou une israélienne épouse un Palestinien vivant dans les territoires palestiniens seront soumis au même apartheid. Donc ce n'est pas une question raciale mais de l'appartenance à une communauté.
Cette précision faite, d'Israël la pratique avec les Palestiniens. Depuis l'Afrique du Sud elle-même, et pas seulement Desmond Tutu, mais d'autres élus politiques ont décrit le régime israélien comme une horreur encore plus grande  que ce qu'ils ont vécu en Afrique du Sud sous l'apartheid.
Bien, si nous nous référons à ce dont j'ai parlé plus tôt, la vie quotidienne, est en effet l'apartheid. Parce qu'il se consacre exclusivement aux palestiniens! Quand un policier exécute un contrôle de sécurité après un attentat à la sortie d'une ville comme Madrid, il arrête les voitures au hasard ou sans discernement. En Palestine non! Ici sont arrêtées seulement les Palestiniens.

Ce qu'explique, ici, José Antonio Martin  Pallin est d'une grande importance. En effet, ce qu'il tente d'expliquer est que le "problème" ne sont pas les Juifs, mais cette communauté issue d'elle -admettons-le, le sionisme. Le malheur réside moins dans le fait que le sionisme a, depuis toujours, instrumentalisé l'antisémitisme, que dans le fait qu'une majorité de Juifs le soutient en espérant être sauvé par eux. Or il est clair qu'ils succomberont à cause d'eux. Que les juifs veuillent trouver paix et sérénité en immigrant en Palestine, qui pourrait les blâmer ? Mais nom de Dieu qu'ils le fassent avec les êtres qui vivaient là et non à leur place.

- Ce qui manque aux palestiniens c'est un Mandela?

Assurément, il serait très utile. Plus qu'un Mandela, car il serait écrasé. Mandela a été soutenu par la communauté internationale et un chef palestinien serait écrasé et considérée comme une monstruosité que l'on devrait enfermer dans une geôle, de sorte qu'il serait difficile de trouver un tel chef, mais il faudrait le rechercher.
L'expérience de Yasser Arafat, qui a fait l'indicible pour apparaître entant que leader palestinien devant la communauté internationale a été écrasé et emprisonné par les israéliens sans que cette dernière ne s'y oppose. Il a rencontré par Suarez, a été l'une de ses premières décisions. Moi-même j'ai une photo avec Arafat. Je ne vais pas maintenant de regarder en arrière et juger d'Arafat, mais il a été démontré qu'il ne produisait aucun d'effet, que son autorité internationale était purement artificielle*¹. Alors qui pourrait être le personnage? Marwan Barghouti*² pourrait être ce leader d'après ce que je vois là-bas.
Yasser Arafat, n'a jamais eu l'opinion internationale en sa faveur, il était le faire valoir des pourparlers ou conférences de paix auxquelles il a assisté, organisées par les USA qui étaient juge et partie. Les israéliens ont toujours fixé leurs conditions par avance, condition que les USA, sous la pression du lobby juif, se faisaient un devoir d'exhausser. De la découle le "fiasco" palestinien. La communauté internationale à, soyons-en sur, failli à tous ses devoirs.       
Marwan Barghouti, était un des responsables charismatique de la Palestine, le sionisme a vu en lui le futur leader, bien plus "dangereux" pour le sionisme que ne pouvait l'être Arafat. Et c'est pour cela qu'il à été arrêté, sous le principe de l'arrestation administrative -c'est à dire  sans motif, sans accusation, sans jugement, en prison en point s'est tout, le très démocratique gouvernement israélien précise que ces arrestations le sont pour six mois, mais ajoute qu'elles peuvent être reconduites indéfiniment-. C'est à dire, comme s'est le cas pour Barghouti, il est en prison depuis plus de cinquante ans... Le sionisme est l'égal du nazisme, il n'y a que nos dirigeants cupides pour l'ignorer.
 
Compilé des quelques preuves concluantes sur Israël, que permet de faire les lois du Droit international et la façon dont elles sont mises en œuvre?
Pour plus de simplicité, par rapport à l'Union européenne, suspendre le traité préférentiel avec Israël. C'est aussi simple que cela. Et pour une bonne raison: parce qu'il viole les règles de base de ce que j'appelle la marque d'identité de l'Union européenne. Et j'oublierai les personnes, parce qu'il parait  qu'ils n'ont pas, mais les marchandises oui.

- ça est ce que permet la loi, mais ce n'est pas appliqué.

Ne s'applique, mais serait très simple, un vote serait suffisant, pas besoin d'unanimité sur ce point, pour simple violation des règles de fondatrices.
En fait, cet été l'Union européenne s'est entendu pour empêcher le commerce de produits provenant des colonies juives en Cisjordanie et les entreprises en relation avec elles. En réalité, la règle adoptée par l'Union européenne est une application libre par les différents Etats, de sorte que la force est perdue. C'est ça l'Europe soumise au sionisme...  

Oui, en effet. Et en plus sont utilisées de subterfuges. Et même, est très démoniaque et diabolique, parce que je comprends que les agriculteurs de Gaza eux-mêmes, si on leur permet d'exporter de cette façon leurs produits et obtenir un peu d'argent, ils ne vont pas en faire un tollé. Ils se soumettent à la nécessité. Hier, j'ai parlé, par exemple, de ceux qui vendent leurs maisons, comme à Hébron, qui ne peuvent pas vivre sous l'occupation. Et vient un homme, peut-être même généreusement, en offre un "bon" prix.

C'est ça ou "crever"..., le silence assourdissant de la communauté internationale, le permet.

Même les Palestiniens construisent le mur, car ils sont la main-d'œuvre pas cher. Bien sûr, les lois le permettent, l'application est telle quelle est... Sont-ils à court de mots traduits dans l'action avec la confiance des citoyens dans le droit international?
Je crois que oui. Tant qu'existera cette situation il y aura une crise profonde dans le monde des relations internationales régies par le droit international, qui est une aspiration que la société doit avoir. Je rappelle toujours aux gens de lire le préambule de la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui stipule, littéralement, que le manque de respect des droits de l'homme a été la cause de la tragédie que nous avons vécu. Cela fut dit en 1948, à la fin de la dernière guerre. Le manque de respect du droit international est la cause du drame vécu à un moment donné et peut exploser.

Sont analysées dans ce cours les «alternatives pour l'accomplissement de la légalité en Palestine." Les Palestiniens ont essayé toutes les types d'alternatives pour résoudre leur situation angoissante, ils l'on fait de manière: pacifique, violente, collaborationniste inclus dans le cas de l'actuelle Autorité Nationale Palestinienne (ANP) de Mahmoud Abbas, etc. Toutes ont conduit à une détérioration inexorable de leur situation.
Restent les alternatives pour assurer la conformité avec le droit international en Palestine en dehors de sa propre légalité?

En effet, cette phrase un peu absconse veut dire : que au moins la légalité internationale devrait être appliquée au Proche-Orient dans le conflit israélo/palestinien en dehors du fait qu'Israël est un État illégal. En effet, le 26 novembre 1948 l'ONU vota la résolution 181 sur la partition de la Palestine. (Sans entrer dans les détails) Personne pas plus l'ONU que quiconque n'avait le droit de décider de ce qui vous appartiens, à fortiori à la place d'un Peuple. Le premier commandement de la Déclaration des Droits de l'Homme ne précise-t-il: "Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes".
Les complots qui cernent la Palestine et les palestiniens sont si nombreux et si flagrants qu'il ne reste que la puissance des armes pour faire valoir un Droit que l'on s'accorde grâce à elles. C'est le cas d'Israël, c'est le cas de son principal mentor, les USA. Pour préserver la légalité israélienne, l'occident n'a, pas d'autre solution que de déstabiliser ou faire la guerre à quiconque s'y oppose...

La loi a tendance à chercher un peu la logique, la raison et la restitution ou reparation des situations. La réparation logique et rationnelle serait le retour aux frontières de 67. Il semble qu'il y ait un certain consensus international. Mais bien sûr, avec des colonies c'est déjà impossible. Etats-Unis devraient exiger d'Israël qu'il déclare enfin son objectif définitif. Parce qu'il semblerait qu'Israël lui-même n'est pas intéressé de la définir. Je veux dire géographiquement et en termes de centres de population. Et est-ce qu'Israël a, et vous venez de dire, la main-d'œuvre palestinienne. Alors, quel est le but d'Israël? L'annexion totale et avoir une main-d'œuvre de citoyens de seconde classe? Ou avoir de très petites poches géographiques où cette main d'œuvre doit vivre hors de tous les droits et -soyons réalistes- Je pense que la communauté internationale et les États-Unis devraient savoir quel est l'objectif définitif. "Regardez, nous allons arriver jusque-là. C'est notre objectif ultime: une annexion totale. Aucun État palestinien ne pourra plus exister, ce sera le nôtre, ce sera l’État d'Israël". La Judée et la Samarie, dont on à parlé hier (rires). Ou plus subtile: «Nous allons laisser une partie de l'État palestinien, mais en petits assemblages qui nous conviennent et facilement contrôlables pour que la main d'œuvre disponible ait un accès facile."

Il ya des ministres qui n'ont aucun problème à reconnaître que l'objectif a atteindre est de la  Méditerranée au Jourdain, même si le Premier ministre de l'époque a du faire des prouesses verbales correspondant à tout premier ministre. Car avec Lieberman, avec Naftali Bennett, etc, nous avons eu des cas d'expressions très claires de l'objectif final d'Israël. Inclus d'une certaine paranoïa. (rires)
C'est ce que l'on appelle le "Grand Israël" (Eretz-Israël), de la Méditerranée au Jourdain ; du Sinaï au Litani (fleuve du Sud Liban).
De cela le sionisme ne s'est jamais caché. Cela tous les escrocs qui nous ont gouverné et nous gouvernent y compris l'ONU le savaient, le savent.
Ce que José Antonio Martin Pallin veut dire c'est qu'Israël n'a pas au jour d'aujourd'hui fixé de frontières, c'est une évidence puisque l'objectif n'est pas atteint. Si Israël fixait des frontières il devrait s'y conformer et l'objectif sioniste serait sapé pour l'éternité. La deuxième raisons de cette non fixation des limites de l'Etat d'Israël a d'après moi, une raison bien plus pernicieuse que le Grand-Israël, et c'est que le sionisme ne s'arrêtera pas là et poursuivra, une fois la Palestine "morte" son expansion au Proche et Moyen-Orient et au-delà, rares sont les gouvernements occidentaux qui ne soient soumis à la loi sioniste. Regardez aux USA et en France où nous élisons des juifs qui prennent nos votes pour pérenniser l’État illégal qu'est Israël. L'exemple du va-t-en-guerre Laurent Fabius et son subalterne Hollande est plus que parlant. Sous prétexte de défendre notre mode d'existence occidental, nous combattons tous les ennemis d'Israël. Et c'est le contribuable occidental qui paie la note.

- Tu qualifiais inclusion de la Palestine comme membre de l'UNESCO, comme l'Etat observateur de l'ONU de fait très important. Comment est-il important? Surtout quand le vote en faveur de nombreux pays, ou l'abstention dans certains cas, a entraîné l'acceptation par la Palestine de ne pas prendre en compte les cas de violations des droits de l'homme commises par Israël à la Cour pénale internationale.

Je pense que c'est une étape importante, car elle se trouve être un sujet politique international, d'où la condition de ne pas porter ces cas devant la CPI. Précisément, son statut de sujet politique lui permettra de le faire. Et je doute fortement que cette condition soit une condition moralement acceptable. Pas besoin de la respecter. Elle irait à l'encontre des crimes moraux et éthiques de renoncer à la poursuite des crimes contre l'humanité. Il faut gardez à l'esprit que la Cour pénale internationale ne poursuit pas le vol de poules, qui aurait pu le permettre d'y renoncer. «Regardez, ils nous ont volé les oliviers et nous renoncerons à réclamer les oliviers." Ce, a quoi vous ne pouvez pas renoncer c'est de dénoncer les cas de crimes contre l'humanité.
Cela peut expliquer en grande partie la nature actuelle de l'Autorité nationale palestinienne. Ce collaborationnisme dont je parlais, qui permet même à accepter ce genre de conditions qui sont moralement et éthiquement inacceptable: renoncer à votre droit à la défense contre les violations des droits de l'homme.
C'est une clause nulle et immorale. Légalement aucun tribunal ne lui donnerait validité.

- Tu commentais d'hier que la solution doit venir de l'intérieur d'Israël, de sa population.

Eh bien, je tiens à préciser. Cela ne peut être une solution s'il se produit en Israël un mouvement, même s'il n'est pas unanime, mais majoritaire ou avec une certaine force, pour imposer une politique différente.

- D'une certaine manière, c'est la claudication (les atermoiements) de la communauté internationale, incapable d'imposer une certaine légalité. Attendre que la société change de l'intérieur ce que la communauté ne change pas de l'extérieur.
Effectivement.

-"Sans le droit de veto à l'ONU, la Palestine pourrait exister en tant qu’État."
Bien sûr!

- L'ONU est-il un organisme obsolète? Au moins dans ce domaine.
C'est arrivé avec la Société des Nations, qui est le précédent et a lamentablement échoué. L'ONU a en sa faveur une période de consolidation plus longue. Elle a de nombreuses années, c'est un mécanisme assez bureaucratique, mais cela fonctionne. Non comme beaucoup voudraient quelle fonctionne, mais elle est là. Maintenant, il est curieux qu'en Europe, en particulier dans le cas de la Libye, et maintenant la Syrie, qu'il y ait beaucoup de pays qui posent comme condition l'intervention en Syrie de l'OTAN. Non des Nations Unies, parce qu'ils savent qu'au Conseil de sécurité il y a la Russie et la Chine qui ne vont pas l'approuver. Avec une certaine légitimité, -parce que la guerre ne semble pas être en mesure de le légitimer-, que serait le Conseil de sécurité, comme vous le savez pas, ils disent ce que dit l'OTAN.

- Et l'OTAN a déclaré ne vouloir agir.
 Pour le moment.

Les mots signifient ce que disent ceux qui commandent. Un Coup d’état évident comme celui en Égypte ne l'est pas pour les États-Unis. Une action militaire contre la Syrie n'est pas la guerre, sinon qu'une «action limitée». En fait une "violation de la souveraineté syrienne" ne l'est pas quand Israël mène des raids aériens ou des actions militaires concrètes sur le Liban ou la Syrie. La légalité ne coïncide pas nécessairement avec la morale, mais l'utilisation de la légalité peut être certainement immorale.
Là, c'est peut-être du deuxième degré, mais j'avoue mon incompréhension. Comment un raid sur la Liban ou la Syrie peut être légal, mis à part le caractère immoral de l'action !
Israël est la 4é armée du monde, la seule puissance nucléaire du Proche et Moyen-Orient qui se sert de l'arme nucléaire non comme dissuasion mais menace de l'utiliser, pour exercer un chantage sur l'Occident, les USA en particulier, pour que sa politique agressive ne puisse être mise en cause. En ce sens nous occidentaux, en particulier nos dirigeants cupides, sommes aussi coupables. Car il serait aisé, sans armes ni bombes, de ramener Israël à la raison en le mettant au banc de nos sociétés. Au lieu de cela, l'Europe et nos escrocs de dirigeants concluent des accords de coopération militaire et économique, même les instances sportives se "couchent" devant ces criminels. Nous vivons une époque de rapine où les plus fourbes d'entre-nous s'en tirent le mieux. C'est triste à pleurer...
Je crois que nous devrons refaire la "Bastille" en remplaçant la noblesse par les politiques. Ces êtres qui au lieu de servir l'Etat se servent de lui, et ont l'indécence de réclamer des efforts aux populations.  

Un cas typique ... En outre, Israël utilise des noms du jargon et de la terminologie belliqueuse... L'Opération Plomb Durci à Gaza: Le Rapport Goldstone démolit l'argumentation israélienne.  Après, le pauvre homme a été soumis à une pression qui doit être intolérable et a dû faire quelques réserves. Richard Goldstone est un juif d'Afrique du Sud. Celui qui connaitre vraiment la vérité doit lire le rapport Goldstone. Plus personne ne parle de lui. Avec les opérations en Libye ont utilisé «la fermeture d'espace aérien»... Nous verrons ce qu'ils inventent pour la Syrie.
Dans le cas de la Syrie, au moins nominalement, ce qui est véhiculé est qu'il y avait une ligne rouge qui ne pouvait se traverser, c'est l'utilisation d'armes chimiques*, illégale. Toutefois, il est interdit d'utiliser le phosphore blanc et Israël a fait usage dans l'opération Plomb durci. L'Occident ne s'est pas mobilisé pour sanctionner Israël. Nous sommes comme toujours, dans ces cas-là, sur les doubles standards en usage à la convenance du droit international, interprété par l'Occident.
* L'inspection onusienne à conclu à l'utilisation d'armes chimiques en Syrie sans désigner de responsable. Dans ces conditions comment se fait-il que cet "Occident si démocratique" cherche à châtier Bachard el-Assad?
N'importe quelle puissance en possession des vecteurs nécessaires, aurait pu lancer les missiles chargés d'armes chimiques...
Nous savons que les dirigeants actuels de la Syrie n'agréent pas la politique sioniste israélienne. Il y a peut-être-là une cause à effet.

Oui, bien sûr. Ce qui me frappe, c'est que, ainsi que des armes de destruction massive étaient une invention... Ils ont dit: "En plus ils se déplaçaient dans des camions pour ne pas être détectés". Ce qui signifie qu'ils étaient des imbéciles qui se déplaçaient avec des armes de destruction massive sur la route comme s'ils transportaient des oranges (rires). Maintenant, en Syrie, où on n'a pas été en mesure de faire la démonstration de sa responsabilité... Je pense qu'avec une autopsie qui pourrait faire un étudiant en 5ème de médecine est très facile de prouver si un mort l'à été pour l'action d'un gaz ou non. Et il y a encore un doute... "C'est que nous ne le savons pas, nous devons faire d'autres tests." Non? Regardez, les morts sont là et c'est très facile à vérifier. Les armes (en Irak) étaient une invention et, par conséquent, il était très difficile de vérifier son existence. Mais s'il y avait 1.200 personnes, soit 200, par gaz -il n'est pas question de compter les morts, je pense qu'il n'y a aucun problème à le démontrer. Et qu'ils nous exposent les preuves.

- Les preuves nous ne les avons pas vues. Mais, demandent des actes de foi aux citoyens.

Oui, toujours. Pour toute guerre nécessite toujours un acte de foi, mais, heureusement ou malheureusement, les mobilisations comme celles de la Première Guerre mondiale, des millions de français, allemands et d'autres pays vont former des rangées de résignés et penauds, la société d'aujourd'hui ne l'admets plus. C'est un paradoxe, que de celui d'en terminer avec la conscription (le service militaire obligatoire) car, en effet cet Occident se rend bien compte que ce sont des mercenaires dont il a besoin. Aucune mère d'aucun pays occidental n'accepterait que les va-t-en-guerre gouvernementaux envoient leurs fils à la mort.

Dans le fond dans notre bavardage sonnent les Quatre-saisons-de-Vivaldi. Dans quelle saison se trouve le Droit international? Est-ce que l'hiver, au printemps, à l'automne, en été? Où se trouve le Droit international en ce moment?
Je pense qu'il hiberne. Mais l'hiver est la grande saison, où tout germe sous la terre pour que soudainement au printemps tout explose. L'hiver est une saison très excitante, dans laquelle il ya des forces vitales par ici... Mais elles sont en hibernation.



mardi 24 septembre 2013

Sephora



Eric Woerth, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, le sioniste, "monte au créneau" pour défendre l'enseigne  de cosmétiques SEPHORA, marque de LVMH, qui commercialise des produits en provenance -selon la publicité- de la mer Morte, au sujet des heures et jours d'ouverture des magasins.

La Mer Morte, lac salé entre la Palestine et la Jordanie. La rive occidentale sud du lac  à Israël depuis 1948. Toute la rive occidentale, après l'offensive et l'annexion par Israël de la quasi totalité de la Cisjordanie en 1967, date à laquelle fut crée l'enseigne SEPHORA.

Il ne s'agit nullement de contester l'opinion que peut avoir Eric Woerth à ce sujet. Non, il s'agit de se poser la question : "Pourquoi que ce monsieur se réveille tout à coup, un jour, pour la défense d'une marque plutôt qu'une autre. L'affaire des heures d'ouverture des magasins est dans l'air ambiant depuis..., ce n'est qu'après la décision du tribunal condamnant la marque, que: l'homme politique et que les médias nous rabâchent les plus et les moins d'une telle décision !"

Nous avons malheureusement des dirigeants politiques qui, n'on seulement gèrent le pays dans un système qui l'"étouffe" mais encore prennent des décisions favorisant des intérêts particuliers y compris contre nos propres intérêts.

En effet, sans parler de la mondialisation qui réduit inexorablement les populations à la misère, au moment de la Présidence française de l'Europe, Nicolas Sarkozy conjointement avec Bernard Kouchner (juif, ce qui ne regarde que lui souteneur du sionisme, ce qui nous regarde) ont obtenu au forceps le rehaussement des accords entre l'Europe et Israël. Accords de coopération militaire, (sécurité) et économique laissant entrer en Europe (France) -sans taxes- des marchandises manufacturés, mais aussi des produits  agricoles au détriment de nos propres agriculteurs, dont la majorité de ces produits entraient illégalement en France du fait même qu'ils n'entraient pas dans le cadre des accords, puisque fabriqués dans le colonies en territoire palestinien.
Qui plus est la plupart l'origine de ces produits, visant à contourner la défiance du consommateur,  est mal étiquetée..., ils viennent d'Afrique du Sud ; du Pérou ; de diable vauvert [...]

Nous voila donc des hommes que nous avons élus et qui œuvrent, par tous ceux qui leur son favorable, juifs ou non, pour une puissance étrangère, de manière économique mais aussi militaire.  
Ne pensez pas que voter pour la gauche  vous épargnera de cette réalité, nous vivons une époque où jamais la France ne s'était engage en faveur du sionisme, aussi ouvertement. 
Nous fomentons des guerres civiles, des révolutions, nous dénigrons les pays qui n’agréent pas le mode de vie Occidental, mais surtout  la politique sioniste de l’état illégal qu'est Israël et l'exemple du ministre des Affaires étrangères actuel, Laurent Fabius, (juif ce qui ne regarde que lui, défenseur du sionisme, ce qui nous regarde) qui dénigre et pousse au crime les occidentaux (USA) pour qu'ils fassent la guerre à tout gouvernement qui résistent à la politique sioniste de l’état d'Israël.

François Hollande, Président de la France est le "caniche" subalterne de Laurent Fabius et une cheville ouvrière du sionisme. M Hollande Président de la France, ferait mieux de repartir démocratiquement l'impôt récolté selon les besoins du pays au lieu de fomenter des guerres civiles chez tous ceux qui n’agréent pas la politique sioniste des gouvernements israéliens. Car il me parait évident qui si ce gouvernement favorise autant Israël, c'est parce que,  Juifs, ils se croient obligés de soutenir des criminels par communautarisme.     

Il n'y là aucune espèce de vision chimérique. Ouvrez les yeux et vous arriverez aux mêmes conclusions..., la Mondialisation ne nous veux pas du bien, c'est un fait. Le sionisme achète les consciences des dirigeants, non juifs, (la majorité des Juifs œuvrant de manière inconditionnelle pour Israël), c'est une réalité... 

Votez, droite, votez gauche, c'est bonnet et blanc bonnet. Ils ne roulent pas pour la France.
La gestion de nos États a été depuis plus 30 ans une hérésie, la mondialisation est une maisons close où les dirigeants sont les "mères maquerelles"  et les populations les "filles de joie"..., et ces escrocs osent faire payer aux populations les effets de leur prévarication.