samedi 3 décembre 2016

Pourquoi la résistance est le plus court chemin vers la justice mondiale



L'Europe et en premier lieu M Martin Schulz, devraient reconnaître la Résistance comme le moyen de libération des peuples et communautés oppressées.
L'ONU est incapable de faire respecter le Droit international, la puissance la mieux armée (50%) du monde est le principal soutient de l'oppression, Il ne reste plus que l'Europe, moins par ses dirigeants, criminels par procuration, mais par le peuple européen à qui il reste encore un peu d'honneur…  
Quel dommage que l'on ait des dirigeants ayant vendu leur âme au mensonge.     



Pourquoi la résistance est le plus court chemin vers la justice mondiale
18 11 2016 • 23 h 25 min

Par Alaa Tartir – Opendemocracy –
16 novembre 2016

Dans un contexte d’injustice croissante, reconquérir l’importance et le sens du mot résistance est plus urgent que jamais.
Une vue du mur de séparation, près du camp de réfugiés d’Aïda à Bethlehem.
Photo Richard Gray EMPICS entertainment.

Le (dés)ordre du monde continue de se développer et prend différentes dimensions et formes, et perpétue aussi l’injustice. Les normes démocratiques sont en crise et le fossé avec la représentation politique continue de s’élargir.


De nouveaux conflits n’arrêtent pas d’éclater dans ce monde hautement titrisé, et de nouvelles technologies pour l’oppression et l’agression ont été déployées. Les citoyens du monde se sentent de plus en plus dépossédés de leurs droits, et loin du cœur de leur système politique. La réponse à tout cela, c’est la résistance.

De nombreuses voix dans le monde œuvrent dur pour faire du mot résistance un « mot sale », arguant qu’il n’est pas compatible avec la paix mondiale et la justice. D’autres tentent même de criminaliser la résistance. Les institutions mondiales qui ont à charge d’assurer la justice, telles les Nations-Unies, ont été incapables à de nombreuses reprises d’inverser et de contester les conditions agressives.

Pourtant, la résistance, et de fait, la résistance populaire en particulier, devrait être la règle plutôt que l’exception sous une occupation, la colonisation, la répression et l’autoritarisme. Au lieu de criminaliser la résistance, les institutions mondiales chargées d’assurer la justice doivent défendre, célébrer, et adopter la résistance comme un moyen de vivre jusqu’à ce que la justice et l’égalité soient acquises.

Tout cela est compatible avec les résolutions des Nations-Unies qui donnent le droit aux peuples d’utiliser tous les moyens disponibles pour parvenir à leur autodétermination et se libérer d’une domination coloniale et étrangère. La preuve par l’histoire suggère une règle simple : quels que soient le moment ou le lieu où l’oppression existe, la résistance créative est la réponse.

L’acte de résistance est par conséquent fondamental pour assurer une autonomie, une véritable habilitation, et que le peuple soit au centre de son système politique et de ses luttes. La résistance signifie aussi que la probabilité d’atteindre une paix juste et durable est plus élevée, bien qu’il ne s’agisse aucunement d’une équation linéaire ou simple et directe.

Quel que soit l’adjectif qui précède le mot résistance (populaire, armée, pacifique, non violente), ce qui compte, c’est la façon dont l’idée et l’acte de résistance sont perçus en tant que valeur humaine fondamentale. Certains trouvent cela angoissant, d’autres trouvent cela beau. Mais entre ces deux points de vue, ce qui est certain c’est que cette résistance est un processus difficile qui exige persistance, éducation et sacrifice.

Résister, affronter, confronter, contester, refuser, ne pas coopérer avec les « maîtres », avoir des principes, tenir ferme, et persister, tous ces actes sont des actes de résistance qui ne doivent pas être ôtés aux opprimés. Dans un futur ordre mondial, personne ne devrait avoir le droit de demander au peuple opprimé de transiger avec ces droits basiques et fondamentaux. Ceux qui cherchent à le faire se mettent du côté de l’oppresseur et contribuent au maintien de l’injustice.

Cela peut sembler être une observation évidente, mais dans notre réalité présente, elle est à peine visible dans les pratiques de ceux qui se livrent à la mise en œuvre de l’ordre mondial actuel. Pour être plus explicite, de nombreux gouvernements occidentaux se félicitent des formes pacifiques de résistance, mais quand il s’agit du vrai test, ils ne collent pas à leurs paroles et à leurs déclarations flamboyantes ; ils échouent lamentablement.

Bien sûr que le monde d’aujourd’hui est différent du monde colonial, mais malheureusement l’oppression et l’agression prennent d’autres formes, et les néo-colonialistes disposent d’autres moyens pour exercer leur domination. Par conséquent, il existe deux variables constantes : l’absence de justice et le déni des droits, et l’expansion et la croissance des outils et de la créativité permettant au peuple de résister et de faire face à l’injustice.

Les principes de Gandhi sont toujours célébrés comme la voie à suivre, mais si Gandhi vivait dans le monde d’aujourd’hui, il aimerait être célébré de la bonne manière : en s’occupant des racines de l’injustice et en s’opposant à ce que les mêmes, si ce n’est des plus dures, pratiques coloniales se reproduisent.

Le monde célèbre les longs jeûnes de Gandhi, sa persévérance dans les prisons, et son boycott efficace contre les colonisateurs. Mais le monde d’aujourd’hui trahit aussi la pensée de Gandhi en abandonnant à leurs sorts les prisonniers palestiniens en grève de la faim dans les geôles israéliennes, en rejetant la douleur des milliers d’autres prisonniers palestiniens, tout en accusant les Palestiniens et ceux qui les soutiennent d’être des antisémites parce qu’ils défendent et œuvrent au boycott d’Israël pour ses violations constantes du droit international et des droits de l’homme.

La trahison de Gandhi atteint un niveau encore plus élevé dans ce nouvel ordre du monde, par la criminalisation des actes de résistance créative et populaire, sous l’égide de l’État de droit et de la démocratie. Ces exemples, illustratifs de la Palestine occupée, ne sont que quelques-uns des nombreux exemples s’inspirant du monde entier.

Par conséquent, la leçon clé qui peut être tirée de cela est simple : les différentes formes de désobéissance civile, de résistance, de confrontation, de coopération non violente et de boycott, doivent être maintenues au cœur des peuples pour conduire leurs actions.

En fin de compte, la résistance est le plus court chemin vers la justice mondiale parce qu’elle met la dignité humaine au cœur des actions. Quand la dignité est le principal point de référence pour toute lutte, alors les aspirations du peuple deviennent centrales, et leurs voix et exigences entraînent le système politique et la lutte.

Quand la dignité est la clé, la négociation avec le « maître » a un goût différent, et la paix a une signification différente. La dignité est un concept unificateur, et l’unité est la clé pour une résistance efficace.

Note : Une version de cet article a été présentée par l’auteur à une table ronde sur « la résistance pacifique pour une justice durable au niveau mondial » lors de la Semaine pour la Paix, à Genève, à l’Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID), le mardi 8 novembre 2016.

Traduction : JPP pour l’Agence Média Palestine
Source: OpenDemocracy

À propos de l’auteur
Alaa Tartir est le directeur de programme d’Al-Shabaka : le réseau politique palestinien, universitaire d’après-doctorat au Centre de Politique de sécurité à Genève (GCSP), et chargé de recherches invité au Centre sur les Conflits, le Développement et la Consolidation de la Paix (CCDP), à l’Institut de Hautes Études internationales et du Développement (IHEID), à Genève, Suisse. Suivez Alaa@alaatartir, et lisez sa publication sur www.alaatartir.com

vendredi 2 décembre 2016

Les objectifs d'Israël, légaliser les colonies



 Le monde s'est soulevé contre le nazisme ! Où est la différence?


De part l'expérience acquise le long des ces nombreuses années et compte tenu de la prévarication de nos dirigeants, leur cupidité et leur caractère poltron, qui surgit à chaque fois qu'une décision où la justice, la vraie, doit triompher, je crois que les criminels sionistes parviendront à leur fin… 

Les objectifs d'Israël, légaliser les colonies en Palestine occupée
Alwaght
23-11-2016


Le comité interministériel du régime israélien, a approuvé le 13 Novembre, 2016, deux projets de loi: l'un était l'interdiction de l'appel à la prière musulmane -l'Adhan- par haut-parleurs dans certains quartiers et la seconde était la légalisation de les colonies israéliennes construites sur des terres privées palestiniennes en Cisjordanie occupée.

Selon un rapport publié dans le quotidien israélien Haaretz, ce comité a approuvé un projet de loi planifié par Moti Yogev, d'extrême-droite du parti Foyer juif, conjointement avec des représentants de droite. Ce projet a été approuvé mercredi par le Parlement israélien (Knesset). Sur la base de ces lois, les colons juifs affirment souffrir du bruit que produit le son de Adhan et que s'est pour cela qu'ils ont été interdit. Selon cette loi, les policiers israéliens peuvent punir toute personne qui enfreint cette loi. En outre, Ayelet Shaked, un autre membre de Foyer juif, a introduit un projet de loi qui légalise les colonies illégales construites en Cisjordanie, alors que plus avant le procureur général d'Israël, Avichai Mendeblit, s'était opposé à ce projet.
Nous sommes là, non seulement dans le vol pur et simple de terres, mais aussi en opposition concrète des lois qui régissent la 4e. Convention de Genève. Et pourtant, ces criminels continuent d'être soutenus par les USA et L'Europe. Nous sommes gouvernées par des truands sans état de conscience. Les animaux non plus n'ont pas d'état de conscience…



Nature et objectifs pour légaliser les colonies
Les sionistes ont adopté ce nouveau projet de loi pour améliorer la situation des colonies illégales construites en Cisjordanie et dans les territoires palestiniens occupés. Ce projet ignore la propriété palestinienne de ces territoires et souligne que les colons ne doivent pas abandonner ces habitations illégales (vol de biens palestiniens) et pourront rester dans "leurs" maison payant une compensation aux Palestiniens.
Cette loi souligne également que si les Palestiniens parviennent à prouver la propriété de ces territoires occupés, pourront choisir parmi les options suivantes: recevoir une compensation de 125% de la valeur de leurs terres ou l'échanger, pour une parcelle de terrain ailleurs.

Mais en fait, les sionistes cherchent leurs intérêts et objectifs au travers de cette loi.
 
Bien que le régime sioniste prétende qu'il essaie de résoudre les différences qui existent en ce qui concerne la construction de colonies illégales, la vérité est que ce projet de loi ouvre simplement la voie à la progression en territoire palestinien par la légalisation de constructions illégales. Ainsi, les colons continuent de construire et faire en sorte que les Palestiniens s'affrontent avec les autorités israéliennes pour recevoir une compensation en échange pour leurs terres
.
Mais l'on sait, par l'expérience accumulée depuis plus de soixante années, ces compensations ne seront jamais payés…
Qu'ils (les sionistes) reprendront ensuite. Un sioniste engage sa parole, non pour la respecter, mais pour parvenir à ses fins. Une fois le but atteint, il renie ses engagements et vous reproche même votre manque de perspicacité pour lui avoir fait confiance… Pour un homme engager sa parole signifie engager son honneur, mais pour sioniste est simplement un moyen de vous berner.
Le projet de loi transmet aussi ce message aux Palestiniens, comme a l'opinion publique que les zones contestées ne sont plus considérés comme des «territoires occupés» et qu'il y a une possibilité de parvenir à un accord pour les donner aux sionistes. Ce message contredit totalement la version des Palestiniens et la communauté internationale sur l'illégalité de la construction de colonies en Cisjordanie.
 
On peut dire que cette nouvelle étape est une autre mesure vers la création de la "Nouvelle Jérusalem", qui vise à poursuivre la construction de colonies pour empêcher la formation d'un Etat palestinien indépendant.

Le nouvel acte du régime israélien, au moment où les États-Unis auront un nouveau président, montre que les sionistes ont commencé à saboter toute possibilité de reprendre les pourparlers de paix pour une solution à deux états.
 
De plus, on peut évaluer la mesure indiqué comme une tentative par Israël d'institutionnaliser le principe de «échange de terre», que ce régime reconnaît comme un Etat juif et élimine toute possibilité du Droit de Retour des Palestiniens déplacés. Dans le même temps, pourra profiter de cette opportunité pour déclarer la plupart des colonies comme étant son propre sol.

Enfin, l'adoption de ces nouvelles lois sont réalisées tandis qu'il va y avoir début 2017 une conférence internationale à Paris sur le conflit israélo-palestinien, ainsi le régime de Tel Aviv avec de telles mesures tente d'expliquer que dans cet événement n'est présenté aucune proposition viable pour résoudre le conflit historique dans cette région.



jeudi 1 décembre 2016

Sur C8 Eric Antoine



Sur C8 Eric Antoine, un humoriste de la petite illusion, on pourrait le croire du moins dans le spectacle de ce soir, où il y rigole plus que les spectateurs, met en exergue les religions sauf la sienne, il marque les endroits du monde où il y a des combats, sauf Israël. Vous avez dit bizarre? On est si stupides que ça? On le croirait tant des soi-disant humoristes dénigrent la religion catholique ou ses personnages, et où est le courage de nos chansonniers, quand ces sbires, soi-disant humoristes, savent qu'ils ne craignent rien a brocarder une communauté qui tend l'autre joué. 
L'arrogance des ces prétendus humoristes d'avantage prompts à signaler les imperfections des autres, mais à ignorer les siennes, devient la marque de fabrique des juifs pro-sionistes, nous le vivons tous les jours dans les médias et chez nos gouvernants, c'est dire si les manipulations exercées sont encrées dans nos habitudes, que le citoyen s'engourdit par tant de pharisaïsme stupide. On a toujours tort  a dénigrer les croyances des autres, cela  démontre l'arrogance de la bêtise personnelle, même si ici, au vu des atavismes communautaires, on peut pas la qualifier  ainsi...
D'autres personnes dénonçant la politique et crimes que les juifs-sionistes commettent au Proche-Orient sont condamnés par la vindicte populaire, et quand je dis vindicte je me réfère aux manipulations de cette intelligentsia malsaine, qu'a produit le sionisme.    

mercredi 30 novembre 2016

Usurpation, mais sacrée



M Le Président du Parlement Européen:
Martin Schulz
Allée du Printemps
67070 STRASBOURG CEDEX




Monsieur  le Président.
Il m'est impossible de croire que l'ignorance des élites européennes les mènerait à signer des traités ou conventions avec un État colonisateur qui phagocyte, apparemment, l'intellect de nos élus. Je ne vais pas là, faire la litanie de ses crimes, mais il semble utile M le Président que vous en preniez connaissance, non par moi, mais par des intellectuels ou Historiens tels que M Sabin Fernandez journaliste Uruguayen ou encore l'historien israélien Ilan Papé.
Je crois qu'il serait salutaire pour la démocratie, que nos élus européens, comme nationaux d'ailleurs, s'attachent enfin à la justice au lieu de l'ersatz qui nous est proposé par les États-Unis et l'Europe.
M le Président avez-vous peur du sionisme? 
Ci-dessous un article du journaliste Uruguayen qui apparemment est attaché à la vérité historique.
Veuillez agréer M le Président l'expression de mes respectueuses et sincères salutations.  
Domingo Rusinol
  

29 11 2016 • 0 h 11 min


On croirait des amis en libation

Usurpation, mais sacrée: L'atroce prétention  morale du sionisme

Luis E. Sabini Fernandez : Est un journaliste, rédacteur en chef, écologiste correcteur, traducteur et essayiste uruguayen, né à Montevideo en 1938, établie à Buenos Aires depuis 1973. Dans la période des dictatures Rioplatenses, exilé en Suède durant la période: de 1977 à 1986. Titulaire de la Chaire des droits de l'homme de la Faculté de Philosophie et Lettres (UBA) dans le domaine de l'écologie (1998 à 2013).

18/11/2016
La note procure un contrepoint avec la plus grande rigueur biologique et historique analysant respectivement la stratégie du coucou pour la reproduction, ou comment le sionisme fixe les bases afin de consolider son projet politique.

Nous distinguons la société humaine en rapport a la nature d'une série de caractéristiques qui nous rendent uniques du reste des espèces végétales et animales. Certes, cela ne nie pas notre racine biologique commune qui nous apparente si chèrement avec tous les êtres vivants.

Ainsi, la nature nous donne beaucoup d'exemples et référence matérielles, et il nous incombe de les reconnaître et les évaluer à partir de notre propre condition, humaine. Comme la façon de se reproduire des coucous.

"Le coucou femelle pond un œuf dans le nid d'autres oiseaux, généralement de petits oiseaux insectivores [...]". Le coucou emporte un œuf  de l'autre espèce et le remplace par un des siens. [...] Les nifs parasités, très souvent sont ceux qui sont à proximité des points d'observation. Le coucou adulte ressemble à un faucon, ce qui lui donne plus de temps pour parasiter les nids [parce que la population d'origine craint de revenir a la vue des faucons, un prédateur naturel de nombreux oiseaux]. -1-

«Lorsque les futurs hôtes [amphitryons, bien que involontaires] mettent leur œufs, il attend que l'adulte en phase d'incubation s'absente, assaille le nid étranger, mange ou jette des œufs et met un des siens. Lorsque l'adulte de l'autre espèce est de retours ne remarque rien et continue de couver "ses" poussins".
"Le poussin du coucou nait quelques jours avant les autres, parce que son temps d'incubation est inférieur aux espèces parasitées. Quelques heures après l'éclosion, le poussin, avec seulement 3 grammes et sans plumes, pousse hors du nid les autres œufs [...]. Ainsi, il devient le roi et seigneur du nid, et la mère adoptive s'efforce d'engraisser le poussin qui en quelques jours doublera sa taille. -2-

À la fin du XIXe siècle en plein colonialisme globalisé, souvenons-nous que la répartition européenne du carnage en Afrique date de 1885, les Juifs Ashkénazes, d'ethnie beaucoup plus caucasienne que syro-cananéen, décident, s'appuyant sur des commandements sacrés (de la Torah) de s'installer en Palestine, identifié comme étant la terre où les Juifs y ont vécu il-y-a des milliers d'années et où résidait une population juive très limitée, sans conflit avec les majorités du VII s.
 
Lors de la première aliyah (immigration en Terre-Sainte) le Fond National Juif a acheté les terres de riches propriétaires domiciliés au Liban, vivant des revenus de leur propriété et du travail des métayers et population locale. Chaque achat effectué avec le soutien (pots-de-vin) de la police turque (La Palestine faisant partie de l'Empire Ottoman) apportait les expulsions, parfois violentes des métayers et populations des territoires concernés et au fil du temps ces expulsions devenaient de plus en plus violentes, Les populations dépouillées de leur source de travail ... et de nourriture. N'avaient d'autre issue que d'abandonner la terre qui les faisait vivre depuis des générations. Cependant l'achat de terres n'a pas été la norme, la norme était l'établissement, par le fait accompli (donc le vol) par les sionistes érigés en établissements collectivistes, nommés kibboutz. Des hommes en armes, une palissade, un mirador et la terre devait "juive".


[Sortant les oisillons du nid pour y aposter des jeunes juifs, bien nourris  et bien armés.]

La Palestine était habitée depuis des temps immémoriaux. Avec les migrations qui se chevauchent, comme l'histoire générale de l'humanité. David Ben Gourion lui-même, qui a automatisé l'expulsion violente y compris par des méthodes terroristes la population arabe de Palestine, reconnaissait (au moins jusqu'à la fin des années 20) que les "Palestiniens" étaient les plus sûrs, ethniquement parlant, descendants du peuple juif. Attendu que, depuis le VI s. des juifs avaient été, sans aucun doute, musulmanisés et peut-être même avant, christianisés.
A ce stade, j'aimerais apporter une précision. En effet, personne ne conteste le séjour des tribus juives qu'Abraham puis Moïse ont amenée dans ce qui est aujourd'hui la Palestine Historique. Précisons cependant que cette terre était peuplée par des habitants qui n'étaient ni en vacances ni de passage, ils habitaient cette terre comme l'avaient fait leurs aïeuls depuis la nuit des temps.
Cette précision me semble importante pour délégitimer les prétentions sionistes déclarant que cette terre est la leur, puisque donné par Dieu. Normalement, cette simple déclaration devrait suffire pour déconsidérer le fanatisme et prétentions sionistes, qu'aucun homme en possession de ses facultés mentales ne peut pas accréditer. Dieu est un être spirituel, il peut vous donner la foi, il ne peut pas concéder un bien matériel.      

La prétention de «racheter la terre», la consigne par laquelle les Juifs sionistes font de la terre palestinienne par achat (initialement), par la conquête, l'occupation ou l'expulsion violente des autres propriétaires de cette terre, cherche à répondre à des préceptes religieux de l'orthodoxie juive. Mais un tel mandat, précisément parce qu'ils viennent d'une religion monothéiste -3 établit un absolutisme mental et un nombrilisme psychique qui aveugle les porteur de ces principes, ce qui explique (mais ne se justifie en rien) la série impressionnante d'actions abusives cruelles, que les sionistes ont perpétré au cours de ces décennies contre les résidents du pays qu'ils (les Juifs) considèrent comme la leur car donnée par Dieu pour une affectation permanente et exclusive.
Que de semblants abus aient été tolérés et même soutenus par les grandes puissances ne légitime pas, dans l'absolu de tels procédés.
Dès le départ l'homme c'est converti en Dieu, [déclaration Balfour] défiant, non seulement l'honnêteté intellectuelle, intrinsèque à chaque être humain, mais aussi trahissant le fondement des principes que lui même s'était édicté.    La résolution 181 voté par l'ONU, sur la partition de la Palestine est contraire au fondement même des motivations qui l'on crée. Décidant à la place des populations en présence, du sort de leur Terre.
Intellectuellement et en toute justice, on aurait pu admettre qu'un référendum organisé par l'ONU décide de sont sort, mais là l'ONU s'est comporté en parfait complice des mafieux colonisateurs européen. L'Europe aujourd'hui est devenue, un magma subalterne d'obéissance américano/sioniste absolvant le colonialisme et crimes israéliens.

L'ignorance, la (fausse) pensée basée sur des clichés, les médias de l'incommunication, (manipulations) nous ont induit à penser que le sionisme et ses excès comme une réponse aux vicissitudes vécues par les Juifs sous le nazisme. Mais dans les chemins de la pensée qu'avec innocence et ignorance que reconnaît Mazin Qumsiyeh avoir partagée "échappe complètement que les sionistes ont exercée des atrocités sur les Palestiniens avant que le nazisme commette ses crimes à l'encontre de tant de Juifs, mais avant même que nazisme ait vu le jour".
Naissance du sionisme 1896 avec l'ouvrage de Théodore Herzl " Der Judenstaat " (L’État des Juifs) qui à précédé la création du sionisme, lors du  Congrès sioniste international de Bâle en 1897.
Les actions sionistes ont exercée leur domination d'une main de fer. Contrairement aux Juifs vivant depuis toujours en Palestine, les sionistes visaient l'occupation de la terre palestinienne comme une entreprise absolue et exclusive, ne pas admettre des relations avec la population musulmane ou chrétienne.  Cette différence, radicale, entre les Juifs de l'ancien Yishouv et le nouveau Yishouv a conduit au premier assassinat politique du XX s en Palestine. Du quel était victime non un arabe, mais un Juif, dialoguiste. Qui refusait la politique d'apartheid sioniste; Jakob de Haan, poète et référent de la communauté juive «ancienne» se demandant pourquoi il devait rompre les liens sociaux qui avaient toujours été , lui et les hommes, juif ou non. L'organisation sioniste qui était l'embryon de la Haganah, devenu en 1948 l'Armée de Défense [sic] d'Israël, l'à assassiné de sang froid en 1924. -4-

Assassiné parce que Haan n'était pas un coucou.
En 1920, le sionisme a fondé la Histadrut, une sorte de syndicat exclusivement pour Juifs. Comme les patrons, généralement juifs, optaient pour las salariés  Palestiniens qu'ils pouvaient rémunérer au tiers du salaire versés aux travailleurs juifs, la tendance «spontanée» était d'embaucher des travailleurs palestiniens. La Histadrout obligea, entant que politique de l'État, à payer le même salaire aux Palestiniens et Juifs. Mais cette égalité était un rêve. Ce qu'a fait la Histadrout était d'obliger a payer le même salaire a tout le monde, mais alors que les travailleurs juifs recevant le salaire, les Palestiniens ont continué de recevoir la même misérable solde et le différentiel des deux tiers était payé a la centrale syndicale  afin d'améliorer les services ( de toutes sortes, de la santé, de l'éducation, de loisir) des travailleurs juifs ... "Infamie sacralisé par le sublime but de la proposition" ainsi qualifié Mazin Qumsiyeh cette politique.

Parce que cette politique a toujours été, depuis 1897 et accentuée depuis 1948, ne rien céder à la population palestinienne. C'est ainsi, que les Palestiniens ne peuvent pas agrandir leur maison et encore moins en construire, même pas réservoir d'eau, pour l'arrosage. Tout cela fait partie du" droit divin" pour les Juifs.

Pour accentuer la discrimination, lorsque les Palestiniens désespérés par manque d'eau, ont tenté de se doter de réservoirs, des chars passent généralement de manière «spontanée» qu'ils criblent de balles et les  percent ...

Ainsi est le coucou, syndical dans ce cas, en action, comme quand vous sortez du nid les habitants originaires ...

Les actions des mistarvim (membre des forces spéciales de l'armée) qu'analysera (et dénoncera) Ilan Pappe -5- qui a décimé la population palestinienne pénétré par des agents camouflés se faisant passer par exemple, pour un concitoyen en panne et laissait sa camionnette au mécanicien palestinien pour réparation. Bientôt, elle explosait tuant toutes les personnes présentes, laissant des ruines les ateliers et les maisons voisines, mais surtout altérant les liens sociaux.

Qumsiyeh donne une série d'exemples, historique, concrets, -6- indiscutables sur des faits "scandaleux" par le sionisme, les invoquer ou s'ils sont «vicieux» les termes qu'il utilisé, -7-  où la violence s'est déchainée initialement par les sionistes, en plus de ceux déjà indiqué:
-         Première attaque sur les navires (1940): le conflit entre les tendances sionistes, l'attentat du bateau à vapeur "Patria" a signifié la mort de 268 juifs à bord du navire, et l'effondrement d'une cargaison d'armes que Ben Gourion ne voulait pas quelles renforcent ses adversaires (juifs) dans sa volonté de création d'un Etat d'Israël à son image;
-         Première voiture piégée contre l'Hôtel King David, avec des dizaines de Britanniques tués, des étrangers (1946) Juifs et Arabes palestiniens;
-         Première lettre piégée  (1947); contre les politiciens britanniques de Jérusalem;-
-         Première attentat d'un bus (quelque fusse les civils) (1947);-
-         Première attentat de cafés (quelque fusse les civils) (1947);-
-         Première attentat de trains (de passagers, près d'une centaine de victimes) (1947);-
-         Premier détournement d'avions (1954).
-         Et :
-         […]

Le coucou en action. Eviction et / ou éjection des habitants du nid.

Moshe Sharett, Premier ministre de l’État d'Israël (1954-1956) et figure de haut niveau de la direction sioniste depuis 1933, dans son journal gardé secret pendant plus de 30 ans révéla la véritable politique israélienne, non officielle, montre comment l'agressivité arabe et la défense israélienne fut mise en scène, cependant dans les fait, l'origine de la violence était toujours ou presque toujours du côté sioniste, provoquant sournoisement, les pays pauvres récemment indépendantes, assujetties par des multiples liens aux centres mondiaux du pouvoir. Sharett a écrit un journal après son passage par le gouvernement israélien dans lequel livre ce qui vient d'être cité. Ce journal a pris environ 30 ans pour voir la lumière après la décision de son fils. Et il y avait une journaliste, fille d'un fonctionnaire proche de Sharett, qui en fit une lecture critique qu'elle publia dans un journal en anglais. 8-

Sharett soutient que la direction a créé "un état de site mental dans la société israélienne [pour] compléter le mythe préfabriqué de la menace Arabe [... y] obtenir une cohésion défensive de la société israélienne juive. Il cherchait principalement à éliminer les freins moraux de la société israélienne".

C'est ce que l'on voit avec des passants qui crachent sur un palestinien blessé, des conscrits  qui cassent (avec ce qui leur tombe sous la main) les bras d'enfants qui leur avaient jeté des pierres,  les "voisins" (colonies toujours placés en hauteur) qui dirigent les eaux usées vers les habitations et cultures palestiniennes visant à les rendre impropres à la consommation, la bande de Gaza n'échappé a ces atavismes sans oublier les détentions et enlèvement arbitraires, enfants palestiniens emprisonnés dans des geôles a l'air libre en plein hiver ... -9-



Tout juste quelques exemples des multiples atrocités reconnues par Sharett: début des années 50 se sont produit des attaques violentes sur les autobus israéliens dans le nord du pays nouvellement acquis. Avec des morts a chaque fois. Les assaillants habillés de talarés, vêtements de style arabe ... et se retirent rapidement vers la frontière ... tout nous conduit à penser que se sont des Arabes armés. Mais il y avait sur le site le colonel américain Hutcheson, un membre de la Commission mixte de l'armistice jordano-israélienne qui ne s'est contenté des apparences et annonçait officiellement que "dans les témoignages des survivants il y avait pas suffisamment de preuves pour affirmer que les meurtriers étaient Arabes". "Wow!, qui pourraient-ils être, des Indiens Sioux, des Coréens, des Basques? Dans un rapport confidentiel, il met de côté la diplomatie et en se référant à l'un de ces attentats attribue explicitement l'attaque du bus à des «terroristes qui cherchaient à accroître les tensions dans la région ainsi que de créer des problèmes au gouvernement actuel". Les «faucons» étaient furieux avec les «colombes» comme Sharett ... il était question, alors, des terroristes juifs qui commettaient des attentats y compris contre des bus transportant des juifs ... vous avez bien lu: des Juifs tuant des Juifs.
 


Il va sans dire que la supériorité israélienne a réussi à faire retirer l'envoyé des États-Unis de la commission presque immédiatement.
C'est cette influence, incontestablement malsaine, qui fait que nos dirigeants politiques/économiques, journalistes et élites intellectuelles des poltrons d'excellence, soit ils se taisent, soit ils apportent une caution morale et juridique au sionisme, des criminels par excellence. Avec cette intelligentsia là pendant la Seconde guerre mondiale nous serions des nazis, l'autre facette de la médaille.
Une autre des nombreuses atrocités que mentionnent Sharett: les «faucons» arasent un village palestinien, Lydda -10- (en 1947/1948 les sionistes ont balayé entre 400 et 500 villages palestiniens commettant de nombreux massacres). Après la destruction du village on a trouvé 69 cadavres, des hommes, des femmes, des enfants, il a été demandé à Ariel Sharon, le commandant de l'opération du massacre, qui dit, "le nombre de victimes était de 10 ou 12", "Nous comptons uniquement les morts militaires, les soldats de la garnison de la Légion jordanienne" (ibid.). L'expression de mépris les êtres humains (civils) est très significative. Vois de maître. Les enfants, les personnes âgées, les femmes ne comptent pas; Ils sont comme des «dommages collatéraux» Made-in USA. Du président le plus stupide de l'histoire Nord-Américaine, l'alcoolique G.W.Bush et laquais obéissant des faucons pro-sionistes.
Pour revenir à la définition du caractère infâme des politiques discriminatoires et particulièrement à la perspicace observation de Sharett que la sacralisation est basée sur "l'admirable fin proposée", mais rappelez-vous l'une des Pensées de Blaise Pascal: "L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui fait l'ange fasse la bête ".11


Et cerise amère de ce malheureux dessert: l'auteure du «travail propre de Rokach» disant d'Uri Avneri -12- qui étudiait le Journal de Sharett, à partir du quel nous avons extrait les derniers exemples; un palestinienne juive appartenant à l'Ancien Yishouv devenue journaliste en Italie, pour Israël Radio, à Rome et pour le journal palestinien Al Fajr, a été retrouvée morte en 1984. Auparavant, elle avait été harcelée par le ministère israélien des Affaires étrangères pour qu'elle ne publie pas son travail. A été retrouvé morte à l'âge -50 ans- [que les peuples nordiques, par exemple, considèrent comme le point optimal de la vie humaine, entre la force et l'ancienneté et la vigueur intellectuelle élevée. Sachant la contrariété de la direction sioniste et de ses réseaux de «sécurité» pour les «révélations» de leurs atrocités, souvent jusqu'aux meurtres et «confection de preuves» pour détourner l'opinion des véritables causes de la mort, sachant l'impunité dont ils bénéficient, on ne peut pas, nous ne pouvons qu'associer cette «main» avec l'apparition de Livia Rokach sans vie.

Luis E. Sabini Fernández
1 https://es.wikipedia.org/wiki/Cuculus-canorus.
2 coctel-de-ciencias.blogs.quo.es/2011/05/15/el-engano-de-los-cucos/.
3 Religion basée sur l'adoration d'un seul Dieu (Jean Soler).
4 Noam Chomsky, entre autres, sans voile idéologiques ou religieux, rappelle ces atrocités.
5 Le Nettoyage Ethnique de Palestine en 1948, Editorial Critique, Barcelona, 2008.
6 Partager la terre de Canaan, Editorial Canaan, Buenos Aires, 2007.
7 Aspects qu'invoque, par exemple, Steven Stotsky pour récuser Qumsiyeh (“Exposing Mazin Qumsiyeh’s Falsehoods”),
 http://www.camera.org/index.asp?x_context=6&x_article=1383.
8 Livia Rokach, Israel a Sacralisé le Terrorism. A Study based on Moshe Sharett’s Personal Diary and other Documents, AAAUG, Inc. Graduates, Mass., 1980.
9 Les premiers exemples son de notoriété publique; el último: file:///E:/palestino-israeli/brutalizacion%20y%20constricc.%20progr/I.%20tiene%20ni%C3%B1os%20pal.%20en%20jaulas%20en%20invierno%20%E2%80%93%2016%2001%2016.htm.
10 Il s'agissait, selon des estimations archéologiques, d'un village de quelque cinq millénaires d'existence…
11 Pensées, Balise Pascal 678.
12 à Hoalam Hazeh, 23/9/1980.

mardi 29 novembre 2016

Radicalisation!



Actuellement certains médias diffusent un spot publicitaire sur la radicalisation. Les populations subissent de plein fouet la manipulation que représente l'emploi de ce vocable pour désigner des futurs terroristes.

La définition du mot RADICAL est :
1.      Qualifie ou désigne une personne qui souhaite une reforme profonde de la société.
2.      Se dit d'une personne attachée au progrès et à la démocratie.
3.      Se dit d'une personne membre du parti républicain radical ou radical-socialiste.
4.      Fondamental. Qui s'attaque aux causes profondes.

Encore une fois les pouvoirs publics, les médias déforment la signification des mots avec l'arrière pensée de porter crédit à leurs agissements criminels. En effet, il est plus facile de dénigrer, corriger, sanctionner, qualifier de terroriste celui qui conteste nos décisions ou agissements.

Mais la vraie question est moins de les qualifier de terroriste, que de savoir pourquoi ils se radicalisent? Ils sont manipulés par les islamistes, sans doute. Mais qui a crée le terreau le permettant? C'est nous, c'est notre société. Il suffit de faire le constat de l'échec de notre politique, sociale, étrangère, nationale, ou notre propension à s'allier avec des criminels et faire la guerre ou fomenter la déstabilisation, pour des raisons apocryphes, à des États souverains. Interventions guidés par des intérêts géostratégiques ou/et économiques, loin de la justice qu'il faudrait pour que le monde s'apaise.

Quel plus bel exemple que celui de la Palestine, que cet Occident si démocratique qualifie de terroriste la population qui se révolté, se radicalise contre les crimes de l'occupant. 

Non la radicalisation n'est pas synonyme de terrorisme, mais un cri d'alarme contre l'injustice que représente, le chômage de ces jeunes, le racisme a leur encontre, le manque d'avenir dans un pays pour qui leur parents ont donné leur vie. Tous ces hypocrites racistes et manipulateurs savent-ils que les tirailleurs étaient Sénégalais, Marocains, Algériens, Tunisiens  […]?



Qu'espérait Nicolas Sarkozy, François Hollande en allant faire la guerre en Libye ; au Mali ; en Centre-Afrique ; Syrie […] Sans compter que l'EI ou Daesh a été crée par les USA et Israël avec d'anciens militaires de l'armée irakienne que la coalition (les vrais criminels) n'ont pas jugé utile de les réintégrer, pour des obscures raisons.

Et cet Occident si démocratique au lieu de mettre fin au conflit Israélo/Palestinien, à l'origine de la radicalisation de la Communauté musulmane, avec Justice et Honneur, c'est du coté du projet colonisateur, manipulateur et criminels que penchent nos instincts.


Autrement dit: si la France avait eu un véritable projet pour les populations qu'elle faisait venir en France, notre histoire coloniale nous le demande, je suis certain que Daesch aurait toujours pu endoctriner autant de jeunes qu'il aurait voulu, sans que cela soit.

Un exemple qui n'en est pas un, j'ai travaille un temps en Suisse, eh bien, tout avait été fait pour que je puisse aller à l'école apprendre la langue. Qu'a fait la France avec les immigrés …