Article de grande importance pour comprendre la réalité du
massacre israélien à Gaza. Si vous n’êtes pas raciste, s'il vous reste un peu d'humanité. Faites suivre SVP.
28-08-2014
Un principe de
Clausewitz, qu'Israël ne semble pas prendre en compte, affirme que la
guerre ne peut être initiée quand
les critères permettant de conclure que l'on a
obtenue la victoire sont clairs. Quels étaient ces critères
pour l'Etat juif de
l'agression en cours contre la
Palestine? Dans un article précédent j'ai affirmait
que consistait dans "la
solution finale", en allusion au nom donné à la politique des fours
crématoires nazis. Si cela est
vrai, nul doute que l'opération militaire israélienne,
comme dans le cas de l'invasion précédente, constitue un
échec. En effet, la résistance
du Hamas dans les combats corps à corps
a été plus efficace que prévu et Israël a retiré ses
troupes au sol, car il est plus rentable
d'assassiner des civils à distance, que de compromettre son infanterie dans une confrontation directe avec l'ennemi.
Qu'est-ce que Clausewitz
ne considérait pas dans son traité sur
la guerre, c'était que le pays qui n'a
pas gagnée, au cas où il n'a pas été totalement vaincu, pourrait transformer
son échec en triomphe par la propagande.
La machine de propagande occidentale
depuis des jours fonctionne dans trois directions:
- a) Accuser le Amas de provoquer le conflit, avec l'intention de présenter le génocide des Palestiniens comme une cause juste;
- b) Blâmer le Hamas de la mort de civils palestiniens pour les avoir utilisé comme boucliers humains;
- c) Proclament que les objectifs militaires d'Israël ont été atteints, de sorte que toute armistice qui pourrait conclue, sur l'avenir immédiat, ne pouvaient être considérés que par le triomphe de leurs armes;
- d) S'assurer à ce que l'attaque sur Gaza ne soit que la réponse, qu'Israël est contraint de donner aux tirs de roquettes palestiniennes sur son territoire, et que, sont les Palestiniens eux-mêmes qui violent toute nouvelle trêve, avec des tirs de roquettes.
Bien sûr, ces questions ne sont jamais
traités à la fois dans un même article de journal, mais se développent séparément, pour éviter que
les lecteurs découvrent les évidentes contradictions qui existent entre elles. La propagande, bien sûr, n'écrit pas pour lecteurs attentifs. Pour
cela il convient d'examiner l'ensemble les
points antérieurs, si ce n'est que
pour souligner ce qu'une personne qui se donnerait la peine d'être informé, lui semblerait
évident.
La culpabilité du Hamas
L'argument de l'attaque actuelle, selon Israël, est l'enlèvement et assassinat de trois jeunes juifs par
le groupe armé palestinien. Jusqu'à
présent, il n'a pas présenté de
preuve qui désigne le Hamas en
tant qu'auteur e l'assassinat, par ailleurs aucune enquête n'a été menée sur lui.
Un lecteur averti
n'a pas pu manquer d'apprendre que,
pendant les combats, le Hamas a réussi à
pénétrer derrière les lignes israéliennes dans les tunnels, mais n'ont pas utilisé l'opportunité, pour
d'attaquer les maisons des colons, mais s'est limité à des objectifs militaires. Le manque de volonté des militants islamistes
à faire des victimes parmi les colons, fait que
ce soit totalement improbable qu'ils soient les auteurs de l'assassinat
dont les accuse Israël. Mais il y a plus
encore y compris dans une situation exceptionnelle comme blocus de Gaza, Israël
aurait du demander aux autorités de Gaza une enquête sur
la question et, le cas échéant, l'arrestation des coupables. Cette position aurait été aussi cynique que celle des États-Unis demandant a l'Afghanistan
d'extrader Oussama Ben-Laden, mais aurait servi
la propagande sioniste comme en
son temps a servi a l'Américaine.
Au lieu de cela, l'Etat juif s'est converti, non seulement, en juge et partie, mais aussi le bourreau. Il a tué près de 2.000
civils dans la
bande de Gaza, en a blessé 10.000 et détruit les habitations de 400.000 personnes, tout
en empêchant l'entrée de tout type d'aide pour les victimes de Gaza. Cesare Beccaria
n'aurait pas trouvé un meilleur exemple
pour étudier la disproportion entre les (présumés) délits et les sanctions.
Quoi qu'il en soit, la seule base
pour accuser le Hamas de crimes qu'Israël
revendique comme casus
belli n'a pas plus
de soutien que "la parole de Netanyahu", ce qui rend inutile tout commentaire
ultérieur.
Les boucliers
humains
Accuser le Hamas d'utiliser la population
palestinienne pour se protéger derrière
elle est tout simplement ignoble.
Où les civils palestiniens pouvaient-ils
trouvé refuge pour ne pas se trouver sous le feu? Israël n'a pas bombardé
un front militaire, mais directement à la population; a détruit leurs maisons, leurs
quartiers, a anéanti des villes et, en
accord l'Égypte, scellé toute échappatoire
possible. Soutenir que les
Palestiniens ont été utilisés comme
boucliers humains par les milices
du Hamas est si insensé et
ignoble que d'affirmer que l'armée japonaise a utilisée comme bouclier humain les habitants d'Hiroshima.
Néanmoins, cette version a été l'un des points forts de la propagande des médias occidentaux: confiants
dans leur efficacité et pour s'assurer offrent
une explication: les militants du Hamas
se cachent dans les tunnels tandis que les
civils ne sont pas protégés, à la
merci bombardements israéliens. Supposons
que tel était le cas. Pourrions-nous justifier
alors le génocide auquel nous assistons ? En aucune façon. Massacres des civils pour forcer l'ennemi à se
rendre est un crime de guerre.
Justifier le gouvernement juif de cette manière est uniquement
un acte de racisme qui a tant
imprégné notre société que nous remarquons à peine le contenu raciste de nos pensées. Est-il préférable de tuer 10.000 civils ennemis que risquer
la vie de 100 de ses propres soldats?
A qui réponde affirmativement
à cette question, je lui laisserais le travail de
se juger lui même, si je n'étais pas
convaincu qu'il est dépourvu de toute
capacité jugement. Je dirai simplement que l'hypothèse nécessaire pour, aborder cette question,
est de considérer que les civils ennemis appartiennent à une race inférieure et il
vaut mieux les exterminer que répandre
une goutte de son propre sang.
L'armée israélienne, comme ses protecteurs américains, est chaque fois de moins en moins en mesure de subir des pertes dans leurs rangs devant l'ennemi, qui parle d'une dégénérescence morale d'une société qui vénère le rôle du bourreau, mais ne supporte pas celui de combattant. Pour pourvoir s'assurer du retrait sans
décevoir son opinion publique (qui exige l'annihilation
des Palestiniens à moindre coût),
Netanyahu s'est empressé d'annoncer
que le principal objectif de l'invasion militaire a déjà été accomplie, que les tunnels de Gaza
ont déjà été
en grande partie détruits. Où se cachent maintenant les miliciens laissant la population exposée?
Parce que les bombardements se sont
poursuivis après la désactivation
des tunnels annoncés par Netanyahou.
Tout porte à croire que la "réalisation" des objectifs militaires
israéliens n'est pas ainsi, mais l'excuse d'un
gouvernement et d'une armée
extrêmement lâche pour se retirer de la zone de combat,
tout en continuant le massacre a distance.
Las provocations du Hamas
Il est vrai que le Hamas
continue de tirer des roquettes sur Israël et jusqu'à
présent n'a accepté aucune trêve
permanente. Est-ce la preuve de son fanatisme sans tenir compte des conséquences que son attitude peut avoir sur civils dans la bande de Gaza? Cela pourrait se comparer avec l'idée insensée d'Hitler d'organiser la défense de Berlin recrutant des bataillons
d'adolescents? Vous pouvez répondre à cette question d'une manière simple
et raisonnable: les Palestiniens savent que les attaques d'Israël ne sont pas, en aucun cas, des représailles mais les étapes d'un plan parfaitement calculé qui a
comme fin leur extermination. Dans ces conditions,
comment s'étonner qu'ils utilisent les
pauvres armes dont ils disposent? N'est-il pas préférable de mourir en combattant que de se
laisser assassiner?
Les Palestiniens ont un seul espoir: qu'Israël considère
que le prix à payer pour le
génocide qu'il effectue soie trop élevé. D'où son attitude belliqueuse qui semble si difficile à comprendre par le public occidental qui réagit aux tirs de
roquettes artisanales sans considérer
que pour un citoyen israélien est
beaucoup plus probable de mourir à cause
d'une tuile tombé sur sa tête qui
d'être atteint par la "artillerie" du Hamas.
Ce que veulent les
citoyens européens est que les Palestiniens se résignent à leur sort et ne pas voir troublé son bureau par les images terribles qui nous arrivent de Gaza, tandis que le citoyen moyen Américain communie
avec les objectifs et les méthodes du sionisme, convaincu, comme il est, que, comme les Juifs, appartiennent
à un peuple élu.
Malheureusement, la société
occidentale consomme depuis des décennies des produits idéologiques du pays le plus raciste de
l'histoire, les Etats-Unis, qui
nous ont également infectées par son manichéisme:
les bons ont le droit de soumettre à toute sorte
de punition les méchants. Le
pire, c'est qu'il est accepté que soit le privilège des États-Unis de décider qui est de
chaque côté. (Qui est bon, qui est méchant)