vendredi 9 juin 2017

L'Etat d'urgence est-il réllement un Etat-de-Droit?





Un auditeur de RMC intervient sur l'antenne pour dire que l'état d'urgence ne doit être un état permanent, mais que la France étant un état-de-droit, ce dernier ne devrait durer qu'un temps limité. Un autre auditeur avocat de son état déclare: "que l'on est en état de guerre, que l'’État d'urgence protège les populations, et il fait régence à Israël qui vit en état de guerre permanent.

Cet avocat est, à coup sur juif, dire que la France est en état de guerre, que la population est en danger de mort et donc justifier par-là même les restrictions des libertés, mais surtout lui permet de justifier la politique criminelle de l’État israélien, faite de restrictions des libertés du Peuple autochtone, du vol de terres palestiniennes, d'emprisonnement abusivement de tout indigène qui ne serait pas d'accord avec les décisions de l'occupant et que l'armée de ce dernier poursuit, assassine, détruit sa maison […].

Et cet escroc sait très bien, que la création d'Israël rendue illégale par le chantage du lobby juif sur le gouvernement américain crée les conditions par lesquelles des musulmans se laissent enrôler dans le terrorisme, qui pour bon nombre d'entre eux, est de la résistance.

Pour qui connaît l'histoire, sait que l’État islamique est né (avec le concours de USA, John MC Caïn et le Mossad) d'ex militaires de l'armée irakienne que la "démocratique" coalition n'avait trouvé utile d'intégrer dans la nouvelle armée irakienne. Et je rappelle, ici, pour ceux à qui l'histoire intéresse, que l'agression de l'Irak n'avait comme motivation d'y amener la démocratie ni de punir Saddam Hussein d'avoir gazé son peuple (avec les armés que nui lui avions vendu), mais de le châtier pour l'aide qu'il apportait aux familles de kamikazes palestiniens, à qui il donnait "gite et couvert".   

Autrement dit éliminons Israël et nous éliminerons par là même la cause principale, qui justifie aux yeux de ces hommes le terroriste...
 

Ces juifs-là sont les vrais terroristes, qui jettent de l'huile sur le feu pour qu'il serve de contre-feu. Et  qui justifient, non seulement la naissance au terrorisme dit musulman, mais encore cautionnent et favorisent l'état nécrophage du monde. Car le seul moyen de pérenniser l'Etat illégal qu'est Israël  est de faire faire la guerre à tout concept qui s'oppose à sa domination.
 
Ce qui m'étonne, c'est qu'un tel manipulateur puisse s’exprimer sur un média, ce qui en dit long sur les manipulations que nous subissons de la part des Grands-Médias et plus généralement des élites économico/politiques...


Pour vous apporter la preuve de ce que je tente de vous faire comprendre je dirais que l'envolée lyrique du Président de reporters sans frontières, au sujet du journaliste emprisonné en Turquie, est sans doute légitime et sans doute avec raison décrie la politique turque de restriction imposé aux journalistes, voir l'interdiction de territoire.
Mais mon indignation concerne moins cette envolée que le silence qui à accompagné les mêmes mesures voir pire, puisque aucun journaliste n'a pu pénétrer dans la Bande de gaza lorsque Israël y bombardait les populations à majorité des civils innocents.
Dans ces conditions où étaient ces intellectuels pour grenouilles enceinte? 

Le conflit du Proche-Orient que je suis depuis plus de trente ans, m'a permis de constater le deux-poids/deux mesures de toutes ces élites mondiales qui ressemblent d'avantage à des escrocs de la pensée ou a des laquais soumis à l'idéologie dominante, qu'impose le sionisme et dont le Président de RSF, mais aussi ce genre d'avocaillons font partie…




Et comme l'affirmait Albert Einstein: 

  • L'esprit qui est à l'origine d'un problème ne peut être celui qui le résoudra.
  • La valeur d'un homme réside dans ce qu'il donne et non pas dans ce qu'il est capable de recevoir.
  • Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine.
  • Les grands esprits ont toujours rencontré l'opposition violente des esprits médiocres.
    • Albert Einstein ; Comment je vois le monde (1934)   

jeudi 8 juin 2017

Sur RMC/BFMTV, Jean.Jacques Bourdin déclare que Macron



Même les Chevaliers du Fiel, des pseudos comiques, qui crachent sur le Catholicisme, adorateur d'Israël chantent l'élégie, non à un rat de cave, mais à Macron.


 Ce miroir est le reflet que vous refusez de voir...

9/06/2017
Sur RMC/BFMTV, Jean.Jacques Bourdin déclare que Macron n'a pas demandé que l'on lui donne une majorité Parlementaire, qu'il ne souhaite pas se mêler…

Là une nouvelle fois JJ Bourdin et son intervenant se moquent du monde, en effet les médias, et particulièrement lui-même, n'ont cessé d'articuler l'avis: "si les français ont voté pour Macron, ils doivent maintenant lui donner une majorité"

Français nous sommes cocus, autant par volonté de nos dirigeants que l'imagination des médias. Il n'y a en France aucun Grand-Media qui soit indépendant, quand aux journalistes, rares sont les journalistes de légende, ils seraient plutôt des journalistes de brocante…

L’élection Présidentielle française révèle, à tous ceux qui suivent la politique internationale (depuis quelque temps) savent, que Macron, ou encore Jupé, (s'il avait gagné la primaire) comme par ailleurs l'on fait, principalement, Sarkozy et Hollande en leur temps, "roulent" pour une politique mondialiste et son gouvernement élu, bien entendu, par des grands électeur ( c'est-a-dire; par une coterie, arriviste, cupide et hypocrite). Français vous avez la mémoire courte (en tous cas, vous avez  les dirigeants que vous méritez). Georges Pompidou, issu comme Macron de la banque Rothschild, a mis la France sur le chemin de la DETTE, en faisant voter la loi, qui devait faire avancer la France, obligeant le Gouvernement  à emprunter sur le MARCHE les capitaux dont elle aurait besoin, pour ses investissement mais aussi pour son fonctionnement et c'est justement ce puits des danaïdes qu'est son fonctionnement qui a plongé les générations françaises qui ont suivies dans la pauvrette et la misère, en même temps que les plus aisées, inversement proportionnellement, s'enrichissaient.

Vous allez me demander mais quel est le lien de cette vision mondialiste de la politique?
Il y a une religion, qui n'est pas à proprement parler en cause, mais le népotisme de son fonctionnement et l'idéologie criminelle issue de ses rangs, sous prétexte de protection de cette dernière, fait, que comme une secte ses membres se soutiennent quelque soit le crime ou la réalisation en cause, ils en ont les moyens intellectuels et financiers pour corrompre les dirigeants les plus cupides et s'est ainsi que l'amalgame inter-nations ; inter-partis ; inter-sociétés peut se faire.

Pour déceler les intentions de ces escrocs, il suffit de les écouter et tout candidat qui fait allégeance à Israël, pour pouvez être sur qu'il roule pour cette idéologie que je tente de dénoncer…

Soyons intelligents et ne laissons pas les rênes de la Nation sous une seule influence…     






mardi 6 juin 2017

Sur RMC/BFMtv, J.J. Bourdin fait preuve de stupidité...



Sur RMC/BFMtv, J.J. Bourdin fait preuve de stupidité à moins qu'il le fasse exprès?
En effet, lorsque son interlocuteur dit qu'il faut mieux tenir compte des motivations des terroristes, JJ Bourdin s'exclame: "pour mieux les combattre", alors que la réponse aurait du être : pour mieux les comprendre. C'est en tous cas dans ce sens que son invité s'exprime.

Et concernant les peuples qui luttent pour leur survie:
Les juges, au lieu de juger les actes des jugés, devraient juger les raisons des jugés…

Et sans doute qu'une des raisons est:
« Nous devrons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédemptif. Et qu’à sa création et dans son expansion, nous, en tant que Juifs, avons crée ce dont ce dont nous avons historiquement souffert, une population de réfugiés en Diaspora. »
De Martin Buber, philosophe juif, s’adressant à Ben Gourion, mars 1949.

Bombardement de civils Gaza, avec l'assentiment de nos gouvernements. 

Qui est victime de qui ? 
Il n'y a que les escrocs de la pensée pour négliger la cause en jugeant ses effets.

Oscar Wilde: "je pense à la platitude intellectuelle et au convivialisme vulgaire qui règnent dons notre médiocratie, le mépris et l’indifférence semblent être de plus en plus la seule attitude de base possible".
Oscar Wilde emploi le mot « médiocratie » pour désigner une caricature de démocratie où la médiocre est la valeur de référence.
Ces réflexions il ne les adresse à des partisans mais a des individus qui, partagés entre dégoût et désir, recherchent une aire d’existence plus dense et plus ouverte.

Mais que peut-on attendre des journalistes qui manipulent la mentalité des français en favorisant l'avènement d'un système "rouleau compresseur" et qui, grâce à ces journaleux, l'on prend pour une bouée de sauvetage… 

«  La première panacée pour une nation mal gouvernée est l’inflation de sa monnaie ; la seconde est la guerre.
L’une et l’autre apportent une prospérité passagère ; l’une et l’autre créent des pertes durables.
Mais elles sont toutes deux le refuge des opportunistes de la politique et de l’économie. »
ERNEST  HEMINGWAY


Mes chères Grandes Gueules, le rattachement du terrorisme musulman à la religion n'est pas anodin. Ce la permet de stigmatiser toute une population qui n'est pas d'accord avec la politique israélienne.
Tant que vous n'aurez pas intégré cela, vous n’atteindrez pas les causes du terrorisme dit musulman. CQFD à bon entendeur.... 

lundi 5 juin 2017

Où est passé la Démocratie



Où est passé la Démocratie ou la République des copains

   
  • A-t-on réellement élu le Président ou est-ce par défaut qu'il a été élu.
  • Les sondages (interprétation du sondeur) ont-ils influencé la décision des français ?
  • Les candidats gênants ont-ils, oui ou non, été écartés, moins pour raisons de justice que pour questions morales ? (Questions morales qui concernent la quasi-totalité des élus)
Dans ces conditions où est la démocratie?

Ce post n'a pas d'autre ambition que de tenter de démontrer que les moyens mis en œuvre pour exprimer ce qui est appelé démocratie, n'est pas autre chose qu'une immense manipulation des mentalités.

Considérons cela d'un point de vue plus précis…

Parquet financier : Chronologie d'un piège
Une affaire d'Etat comme on n'en a encore jamais connue…

Acte 1 :
19 décembre 2013, Jean-Louis Nadal, ancien conseiller au cabinet de Robert Badinter, ex-inspecteur général des services judiciaires sous Elisabeth Guigou, qui à requis l'ouverture d'une enquête à l'encontre de Christine Lagarde devant la Cour de Justice de la République, qui en 2012 soutient le candidat François Hollande, est nommé par ce même François Hollande à la tête de la haute Autorité pour la transparence de la Vie Publique.

Acte 2 :
Le 1er février 2014 - Création du parquet national financier par Christiane Taubira.

Acte 3 :
Eliane Houlette est proposé par Christiane Taubira le 14 janvier 2014 comme procureur du parquet national financier.

Acte 4 :
Le 31 janvier Ariane Amson substitut du procureur du PNF.

Acte 5 :
A juillet 2014, Jean-Michel Hayat, membre du syndicat de la magistrature, conseiller du cabinet de Ségolène Royal  de 1997 à 2000, … et également mari d'Adeline Hasan, présidente du syndicat de la magistrature de 1986 à 1989, ex-eurodéputé et ancienne maire PS de Reims, est nommé président du TGI de Paris.

Acte 6 :
09 septembre 2014, Jean Michel Hayat crée la 32e chambre correctionnelle dédiée aux affaires traitées par le PNF.

Acte 7 :
01 septembre 2015, Peimane Ghaleh-Marzban, un très proche de François Hollande est nommé président de la 32e chambre correctionnelle du TGI de Paris.
Acte 8 :
10 septembre 2015, Jean Louis Nadal est chargé de signaler les cas suspects à la 32e chambre du TGI de Paris.

Acte 9 :
13 juin 2016, Jean-Pierre Jouyet embauche comme conseillère pour la justice à l’Élysée Ariane Amson qui quitte le PNF. Elle est la compagne de Pierre Heilbronn, qui lui devient directeur adjoint de cabinet de Michel Sapin.

Acte 10 :
novembre 2016, un dossier est constitué à l’Elysée sur la base des fiches de salaire et déclarations de revenus des époux Fillon transmises par Pierre Heilbronn et suivi par Boris Vallaud, le mari de Najat Vallaud Belkacem.

Acte 11 :
15 décembre 2016, Thomas Cazenave, ex Directeur de Cabinet d’Emmanuel Macron est nommé Secrétaire général adjoint de l’Elysée. Il remet le dossier à Jouyet.

Acte 12 :
François Hollande transmet le dossier à Gaspard Gantzer, son conseiller en communication et de la même promotion Senghor à l’ENA qu’Emmanuel Macron, en lui recommandant d’en faire «bon usage»

Acte 13 :
09 janvier 2016, le dossier est transmis simultanément par Gaspard Gantzer à Michel Gaillard, directeur de la Rédaction du Canard Enchaîné et à Eliane Houlette par Ariane Amson.

Acte 14 :
25 janvier 2017, soit le même jour où «l’enquête du Canard Enchaîné» est publié, une enquête préliminaire est ouverte par le parquet national financier pour des chefs de détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel de ces délits.

Acte 15 :
Le 5 février 2017, les copies des PV d’audition des époux Fillon sont récupérées auprès du PNF par Ariane Amson et transmises par Gantzer aux journalistes du Monde, Davet et Lhomme.

Acte 16 :
15 février 2017, Jean-Louis Nadal transmet au PNF un signalement concernant un soupçon de déclaration incomplète de François Fillon à la HATVP.

Acte 16 :
24 février le PNF ouvre une information judiciaire devant le risque de prescription encouru par le vote de la loi du 16 février 2017.

Acte 17 :
25 février 2017, Jean Michel Hayat, président du TGI désigne Serge Tournaire, le magistrat qui a mis en examen Nicolas Sarkozy, malgré l’avis contraire de van Ruynbeck dans l’affaire Bygmalion, comme premier juge d’instruction.

Acte 18 :
28 février 2017, le juge Tournaire signifie à Fillon une convocation pour le 15 mars 2017 en vue d’audition.

Jean-Yves Robert-Carteret
Avocat à la Cour, Spéciale en Procedured'Appel


Autrement dit. Hollande a sorti son carnet d'adresses et copinages pour ouvrit un boulevard au "poulain" qu'on lui a demandé de parrainer. Il l'a fait d'autan plus volontiers, qu'après l'échec de sa politique, cela se présente comme une revanche…, comme un pied de nez à ces français qui n'ont pas voulu de ses mystifications.

dimanche 4 juin 2017

Les négociations de Camp David pouvaient-elles réussir?



Israël-Palestine: avant la conférence de Paris, une longue histoire diplomatique

Par Pierre Magnan@GeopolisFTV 
Publié le 15/01/2017 à 09H28 



Un sourire de circonstance...


Le Premier ministre israélien Ehud Barak, le président américain Bill Clinton et le président Yasser Arafat à Camp David aux Etats-Unis pour des négociations qui échouèrent.  © STEPHEN JAFFE / AFP FILES / AFP


Une conférence sur le Proche-Orient se tient à Paris. Une de plus, pourrait-on dire tant le conflit israélo-palestinien a donné lieu à des rencontres plus ou moins utiles. Retour sur les grands rendez-vous diplomatiques visant à régler ce conflit vieux de plus de 60 ans (pour le moins).

L’optimisme ne règne pas à la veille de ce sommet international qui tombe quelques jours avant le changement d’administration à Washington, acteur essentiel au Proche-Orient. «Chacun est bien conscient des difficultés face à un conflit qui dure depuis plusieurs décennies. Mais il n’est pas possible de rester spectateur d’une situation bloquée qui crée désespoir et insécurité. Notre objectif reste de mobiliser l’ensemble de la communauté internationale pour qu’elle s’engage en faveur d’une relance du processus de paix», explique Paris.


Depuis la création de l’État d’Israël en mai 1948, la tension règne entre l’État hébreu et ses voisins. Créé par la volonté des Anglais (déclaration Balfour en 1917) puis celle de l’ONU (vote du partage de la Palestine en 1947), Israël a connu de nombreuses guerres avec les pays arabes voisins (1948, 1956…) et n’a toujours pas déterminé ses frontières extérieures.

C’est l’extension d’Israël après la guerre des Six-Jours qui a obligé les «grandes» puissances à s’impliquer plus fortement dans la région et à s’investir dans la question des Territoires occupés après 1967 (Sinaï – restitué depuis – Jérusalem-Est, Gaza, Cisjordanie et plateau du Golan).

Entre droit international, Guerre froide et poids de l'histoire, le conflit israélo-arabe a toujours eu une dimension symbolique qui rend difficile sa solution. Quelques tentatives internationales de règlement ont cependant eu lieu avec notamment la Conférence de Madrid et les sommets de Camp David, sans parler de tous les entretiens informels.

Photo:
George Bush (père) et Mikhael Gorbatchev à Madrid en 1991 pour la conférence sur le Proche-Orient. © PATRICK BAZ / AFP

La conférence de Madrid
1991. Cette conférence se tient en octobre, au lendemain de la guerre contre l’Irak, alors que l’Intifada bat son plein dans les Territoires occupés. Elle est la première tentative internationale pour engager un processus de paix au Proche-Orient.

Voulue par les Américains – à l’époque le président Bush père – et soutenue par les Russes, cette conférence a le mérite de réunir pour la première fois des Israéliens, des pays arabes et des Palestiniens. Officiellement, l’OLP (organisation de Libération de la Palestine, encore pestiférée) de Yasser Arafat n’est pas représentée, mais des Palestiniens des Territoires occupés sont à la conférence, avec l’accord de l’organisation palestinienne.


Reportage d'Antenne 2 du 1er novembre 1991: dans les Territoires, le Fatah appelle au calme.

Comment en était-on arrivé là? «Washington, forte de ses acquis durant la guerre du Golfe et soucieuse de ne pas être accusée de mener une politique de "deux poids deux mesures", veut inscrire son action dans la durée et s’attaquer à la principale menace d’instabilité dans la région. Moscou est favorable depuis des années à une telle conférence. L’OLP, affaiblie du fait de sa position pro-irakienne dans le récent conflit, préfère saisir sa chance même si la délégation jordano-palestinienne ne comprend ni représentant officiel de l’OLP, ni représentant des réfugiés. Le gouvernement israélien ne peut se permettre d’aller à l’encontre de la volonté de son allié américain», résume Le Monde Diplomatique.


Si la conférence ne donna rien de concret sur le moment, elle permit de nombreuses rencontres multilatérales et ouvrit la voie à ce qui finalement allait donner le processus d'Oslo.

PHOTO.
Yitzhak Rabin et Yasser Arafat en 1993. © J. DAVID AKE / AFP

L’accord d’Oslo signé à Washington
Après cette conférence, les réunions secrètes entre les deux parties, à Oslo notamment, finissent par déboucher sur un accord, celui signé à la Maison Blanche le 13 septembre 1993 entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, en présence de Bill Clinton. Les signataires engagent une reconnaissance mutuelle avec pour conséquence la création de l'Autorité palestinienne et le retour d'Arafat en Palestine. Les relations israélo-palestiniennes connurent après cette signature un climat d’optimisme qu'elles ne retrouvèrent jamais plus.

C’est à la suite de la Conférence de Madrid et d'Oslo que la Jordanie signe la paix avec Israël. Une paix qui succédait à celle négociée entre Israël et l’Egypte à Camp David en 1978 et signée par Begin et Sadate à Washington, en présence du président Carter, en 1979. 

Photo,
«Après vous, non je n'en ferai rien»... Moment de politesse entre Yasser Arafat et Ehud Barak à Camp David. Malgré cette image chaleureuse, le sommet se termina sur un échec. © STEPHEN JAFFE / AFP

Camp David avec Clinton
Depuis les accords d’Oslo, la situation entre Palestiniens et Israéliens ne cesse de se dégrader, après la mort de Rabin (en 1995) et le retour de la droite avec Netanyahu, qui a toujours été opposé à Oslo. Sur le terrain, l’application des accords a pris du retard.

C’est dans ce contexte que les Américains tentent d’arracher une solution entre les deux parties. Le 5 juillet 2000, Bill Clinton invite les dirigeants israéliens et palestiniens (Barak et Arafat), sur le lieu même des précédents accords de Camp David.


Le sommet se déroule du 11 au 25 juillet. Si la base des négociations est relativement partagée par les Israéliens et les Palestiniens (restitution de territoires occupés avec des aménagements de frontières sur la base de la résolutions 242 de 1967), le désaccord se fait justement sur les modifications territoriales et surtout sur le statut de Jérusalem, dont la partie prise par les Israéliens en 1967, a été depuis annexée unilatéralement par l'Etat hébreu. La question des réfugiés – les descendants des familles qui avaient quitté ou avaient été expulsées du territoire israélien de 1948 – se révèle tout aussi problématique. Après des heures de suspens, le sommet se termine sur un échec.


Quelques mois plus tard, une négociation, toujours parrainée par Bill Clinton, entre Ehud Barak et Yasser Arafat à Taba (Egypte) échoue de nouveau, semble-t-il, de peu. 

Vidéo;

Reportage de juin 2002 de Charles Enderlin sur la construction d'un mur entre la Cisjordanie et Israël.

Une situation bloquée
La tension sur le terrain, avec le début de la deuxième Intifada, et l’arrivée au pouvoir de Sharon met quasi fin aux contacts directs à haut niveau. Pourtant, des avancées symboliques ont lieu. Une résolution de l’ONU parle pour la première fois en 2002 (alors que Bush junior est au pouvoir) d’un Etat palestinien en évoquant «la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières reconnues et sûres».

Depuis, malgré la création d’un Quartet en 2002 regroupant les Etats-Unis, la Russie, l’Union européenne et l’ONU, peu d’initiatives ont émergé pour rapprocher les points de vue dans un contexte de violences et de colonisation. Les Etats-Unis, principal soutient d’Israël, ont souvent reçu les protagonistes ou tenté des médiations mais sans jamais imposer de solution.

En 2005, le Premier ministre israélien Ariel Sharon rencontre Mahmoud Abbas, qui a succédé à Arafat à la présidence de l’Autorité Palestinienne, en présence du président Egyptien Hosni Moubarak et du roi Abdallah II de Jordanie. Les négociations visent à une stabilisation de la situation et marquent la fin de la seconde Intifada. En 2005, les Israéliens se retirent unilatéralement de la bande de Gaza sans que les négociations de paix progressent.


Le rôle de l’ONU
L’ONU a toujours été un acteur assez impuissant du conflit israélo-palestinien. C’est néanmoins une résolution du conseil de sécurité qui sert de base à toutes les discussions. La 242 (adoptée en 1967 sur le retrait des Israéliens) tout comme la résolution 194 évoquant le droit au retour des réfugiés palestiniens servent de cadre légal aux pays impliqués dans les négociations sur la région (les principales résolutions).


Mais l’ONU n’est que le reflet de la volonté des cinq grands du conseil de sécurité de s’accorder, ou pas, sur ce dossier. Les Etats-Unis ont toujours bloqué les tentatives de résolutions trop négatives pour Israël.
Alors que toutes les négociations sont au point mort, les Palestiniens ont obtenu en 2012 de l’Assemblée générale de l’ONU que la Palestine devienne un «Etat observateur non-membre» de l’ONU. Un vote resté pour l’instant assez symbolique.

Photo:
François Hollande s'est dit «lucide» concernant la conférence sur la paix au Proche-Orient, soulignant que seules des négociations bilatérales pouvaient déboucher sur une solution au conflit israélo-palestinien. Il s'exprimait lors de ses voeux au corps diplimatique. © IAN LANGSDON / EPA / AFP

La solution à deux Etats: une idée mort-née?

Dernier événement en date, le Conseil de sécurité de l’ONU a voté en 2016 une résolution condamnant essentiellement la colonisation israélienne. Un vote qui s’est fait avec l’accord de l’administration Obama qui, malgré beaucoup de voyages et de rencontres, n’a jamais rien obtenu dans le dossier israélo-palestinien en huit ans. Cette résolution, venue bien tard dans le mandat d’Obama, ne fait que constater que le développement de la colonisation met en danger l’idée des grandes puissances en faveur des deux Etats. Une idée déjà morte pour de nombreux observateurs.

Dans ce contexte – situation bloquée sur le terrain, négociations au point mort, autorité palestinienne en mauvaise posture, droitisation israélienne et fin de l’administration Obama –, on voit mal le pourquoi cette réunion de Paris: «Parce que la situation en Israël et dans les Territoires palestiniens se dégrade en l’absence de perspective de négociations. Des menaces croissantes pèsent sur la solution des deux Etats, en particulier la poursuite de la colonisation», affirme Paris

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