samedi 19 mai 2018

La part non économique du LIBÉRALISME ACTUEL.


Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes.

L’idéalserait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées. Ensuite, l’on poursuivrait le conditionnement en réduisantde manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle.
  • Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limitée et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter.
  • Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste.
  • Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif.
  • Surtout pas de philosophie.
  • Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe :
    • on diffusera massivement, via la télévision, des informations et des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif.
    • On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique.
    • Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser.
    • On mettra la sexualité au premier rang des intérêts humains.
    •  Comme tranquillisant social, il n’y a rien de mieux.
    • En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté.

Extrait du livre "Sagesse et révolte" de Serge Carfantan.

L'expression affirmée de l'arrogance démontrée, assumer sa pensée, son action, sa décision en le claironnant, laisse croire une opposition a la pensée ou action contraire, alors qu'il s'agit moins d'une proposition démocratique, que d'imposer un diktat. 

vendredi 18 mai 2018

Arte, émission 28'




Pourquoi que les médias doivent trop souvent montrer "patte blanche" dès qu'il s'agit d'Israël ? Pourquoi doivent-ils accepter de diffuser de mensonges ou vérités tronquées ou détournées ?  

Arte, 28'. 
La Blondasse a, de nouveau, expectoré son "humanité". Sans franche opposition d'ailleurs à sa vision raciste et d'une éclatante ignorance sur la situation réelle dans la Bande de Gaza. Cette "dame" n'a pas une once de justice dans son raisonnement, mais voudrait justifier le massacre de l"armée israélienne par le fait que le Hamas serait aux commandes de la Bande de Gaza, quand Israël maintien un blocus où il n'entre, par sa volonté, dans cet espace moins du minimum vital à la survie de la population. L'ordre de grandeur est de 1 camion sur 10, peut passer le blocus, dans ces conditions il n'est pas difficile de comprendre, pour une personne saine, que les populations sont au bord de l'implosion.   

Que cette sociopathe crache son venin, cautionnant des crimes de guerre, (ce n'est aps moi qui le dit, c'est la conclusion du Conseil de Sécurité). Mais au-delà, un média qui se respecte doit, si j'ose dire: "mettre les pendules à l'heure". Et si l'on met les pendules à l'heure il n'y a pas d'autre réalité historique, que la réalité criminogène israélienne où l'à emmenée le projet sioniste et le colonialisme occidental.

Israël en cherchant querelle au Hamas et a l'Iran, en les accusant  de vouloir "détruire" Israël exploite une "ficelle" que l'Occident manifestement approuve. Dans les faits: Israël n'a pas besoin d'avoir quelque Etats qui veuille le détruire, il le fait très bien tout seul, sa politique en témoigne.

Mais ce genre de personnages qu'ils soient blond et gros, avec  ou sans mèche frontale, restent profondément de mentalité nazi. Comme ses copains Netanyahou et les "Pieds Nickelés.    

Comment un être en possession de ces facultés mentales, peut abonder dans le sens des criminels sionistes? L'irresponsable fait référence a une cinquantaine de photos, faut-il encore quelles soient loyales, où le Hamas défilerait avec ses F17 ; Hélicoptères Apache ; les Char Merkava, [...] Oh! pardon ça se sont des engins israéliens, mais alors Israël est aussi une armée ! 

L'alibi Hamas est maintenant une ficelle éculé, qu'elle devrait tester en string,  qui peut croire que le Hamas peut mettre en péril l'existence d'israélienne ?  Encore une idée de psychopathe soufrant d'altération événementielle et comme des criminels trouvent des responsables à leurs actes. 

Si Israël peut continuer sa funeste politique, c'est parce que dans les média, dans les gouvernements, dans les instances associatives et … des êtres écœurants du type blondasse cautionnent les massacres israéliens, comme le ferait une 5e colonne.  

Non seulement cette femme est une raciste viscérale, mais encore elle ignore tout de ce qu'est le Blocus de Gaza ; Le Droit au retour* ; les conditions existentielles des habitants de ce camp de concentration ; Et contrairement à ses obligation édictés par la 4e. Convention de Genève, non seulement Israël ne protège pas les populations civiles mais encore assassine une population sans armes et prise au piège.

* On entend ça et là des voix occidentales réclamant le Droit au retour des réfugies Syriens. Je ne sais pas mais il me semble que l'on nous prend pour matière négligeable. En effet: il y aurait un Droit au retour pour les Syriens et pas pour les palestiniens ! On est si cons que cela? Même mon chien sait qu'Israël est un Etat illégal et doit par conséquent user de la puissance pour asseoir une légalité qu'il n'aura jamais.  

La politique israélienne est aussi laide que les vociférations de sa représentante à l'eurovision. Ce mal qui comme la lèpre se répand  sur le monde. 

SVP, enlèverez-moi cette dame de l'image elle fait tache à l'écran.

Les dirigeants israéliens, non seulement sont des menteurs psychopathes, mais encore utilisent internet, comme si les média classiques ne suffisait pas,  pour répandre leur propagande mensongère.   

jeudi 17 mai 2018

70 ans après la Nakba, Israël est la plus grande entité terroriste du monde


Cet article est la quintessence de ce qui peut être reproché au sionisme, mais aussi de tous ces dirigeants occidentaux qui ont oublié le Droit international, les Droit de l'homme, au sens le plus large, et la Morale civique qui nous à permis, jusqu'à il n'y a pas si longtemps, de vivre malgré tout en une harmonie acceptable. Aujourd'hui les guerres ne sont pas combattues, elles sont fomentées puis provoquées au bénéfice des idéologies sioniste et libérale.  En d'autres termes nous avons élus des escrocs cupides et poltrons qui permettent à des véritables assassins de poursuivre leur œuvre. 






Hispan TV
17-05-2018

En ce quart du 21ème siècle, nous assistons, au niveau international, à la consolidation de l'impunité en tant que comportement, en termes de respect du droit international, par l'une des entités les plus terroristes qu'a donné l'histoire de l'humanité: Le Régime sioniste israélien. 

En effet, 70 ans après la Nakba (catastrophe en arabe), 51 ans après la guerre de juin 1967, un peu plus d'un quart de siècle derrière la fraude des Accords d'Oslo et 12 ans de la Blocus criminel contre la bande de Gaza, Israël s'avère être une machine criminelle. Un voisin hostile, un régime prédateur, qui ne cessera d'occuper le territoire palestinien que par la force de la raison et l'action de la Palestine et de son peuple. Comme aussi le travail de ceux qui croient en la justice, même si elle s'exerce avec toutes les formes de lutte contre le terrorisme institutionnalisé depuis la création de l'entité sioniste.

La terreur depuis ses origines
Un régime issu de déterminations arbitraires et le poids de la conscience d'une communauté internationale qui voulait, par la partition de la Palestine - Résolution N ° 181 de novembre 1947 - céder ce qui ne lui appartenait pas, pour tenter d'apaiser sa responsabilité face à la criminalité du national-socialisme, mais dans la dette c'est le peuple palestinien qui a payé les conséquences, sans avoir pris part dans l'intention ni dans l'exécution. Et, dans ce processus, avec un sionisme qui s'est considéré comme une victime s'est convertie en une  société victimaire.

A 70 ans de la Nakba a été établi que Israël ne manquera pas de prendre les territoires usurpés de la Cisjordanie, continuera à violer toutes et chacune des résolutions émanant d'organismes  aussi divers comme les Nations Unies, le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale, L'Unesco ou tout autre qui a exigé qu'Israël cesse sa politique criminelle contre le peuple palestinien. Un Israël qui restera impliqué dans sa politique colonialiste, raciste et criminelle et qui nous permet, avec juste raison, de paraphraser ses actions, le définissant comme un régime nationaliste.

Comment ne pas définir l'entité sioniste comme un régime terroriste, une imitation sinistre du régime nazi, si chacune de ses actions ainsi le reflète depuis  qu'à commencé son processus de colonisation en Palestine à la fin du XIXe siècle?  Preuves à l'appui: protège son processus de colonisation avant 1948 avec les actions des groupes armés comme la Hagana. Ce mouvement procéderait à des actions armées contre le peuple palestinien et plus tard avec le soutien britannique, régler une force de frappe composée de 50.000 miliciens matérialisent la naissance de l'entité sioniste en mai 1948. Un mouvement paramilitaire qui participait à des crimes de guerre, expulsant des centaines de milliers de Palestiniens de leurs terres ancestrales.


Une excision  de la Haganah, la nommée bande Irgün, fondée par le sioniste ukrainien Zeev Jebotinsky, deviendra l'une des organisations les plus violentes sur la terre de Palestine, assassinant à-la-fois les populations locales, que les fonctionnaires et soldats britanniques. De ce mouvement terroriste Irgun est sorti, la Stern Band, également connu sous le nom de Lehi, fondé par le sioniste polonais Abraham Stern, qui a été abattu alors qu'il se cachait de ses ravisseurs dans un placard. Stern a été remplacé par celui qui allait dévenir le Premier ministre israélien, le Biélorusse Yitzak Shamir. Toutes ces organisations, sans aucun repaire moral et sans récriminer les formes de lutte employées, usaient du terrorisme au quotidien. Ils étaient la base, l'ADN terroriste de l'actuelle armée d'occupation terroriste israélienne.

La conjonction de ces groupes, avec le soutien des conseilleurs britanniques, hommes et armes, ont permis ce jour-là, le 14 mai 1948, dans une action concertée entre le sionisme dirigé par le leader d'origine polonaise David Ben Gourion et les autorités britanniques - de conclure leur mandat le même jour - ils proclament la naissance d'une association de caractère criminel qui va naître contre les droits de la population palestinienne et avec le rejet clairement exprimé par la population. Les pays arabes voisins, comme il était logique d'attendre, sont allés à la guerre contre les forces israéliennes et cette entité qui est née du concert international.

L'entité surgie après sa proclamation comme preuve de cette naissance de faux droits mythologiques, comme ceux déguisés en légalité, découlant de la Déclaration Balfour et même victimaire et les crises de conscience émergées après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le 14 mai 1948, c'était aussi le point de départ d'un processus de nettoyage ethnique qui se poursuit encore aujourd'hui: La Nakba.

Une Nakba catalysée par l'action du terrorisme sioniste, pléthorique de rage meurtrière qui impliqua l'expulsion de leurs terres ancestrales 700 mille Palestiniens, aux mains des forces militaires, qui ont appliqué les politiques apprises des hordes nazies, arasant des maisons, des cultures, démolissant des bâtiments, brûlé, assassiné tous ceux qui ont croisé leur chemin. C'était l'expression brutale mais efficace des techniques apprises du Troisième Reich. Elèves exemplaires, satisfaisant leur soif meurtrière contre un peuple pacifique, dont son grand péché a été de ne pas avoir empêché avec force, dès le départ, la présence colonialiste des juifs sionistes européens qui arrivèrent en masse, avec des projets ambitieux pour les terres palestiniennes depuis la fin du XIXe siècle. 


Les étapes du terrorisme sioniste
Le 14 mai 1948 marque le point de départ, non seulement d'une année tragique, mais aussi d'une étape historique où le crime, la colonisation, l'occupation et la destruction ont été des concepts de volonté Divine dont de millions de palestiniens ont été les victimes. La Nakba représente une tragédie, pour les Arabes en général et le peuple palestinien en particulier, car elle consigne le début de l'usurpation des terres palestiniennes, l'expulsion de milliers de familles de leurs maisons, de leurs villages, de leurs villes, de leurs racines, où des millions d'entre eux survivent encore comme refugiés. La Nakba signifiait le recul démographique, moral et territorial, le début d'un processus basé sur la terreur, le racisme, le meurtre, la désarabisation et la judaïsation conséquente de la Palestine historique.

Une politique d'expansion sioniste, qui a comme un autre de ses jalons le développement du programme nucléaire israélien des années 50 du XXe siècle avec  le soutien français et le silence américain et britannique. Ce programme lui a permis d'avoir aujourd'hui au moins 300 artefacts nucléaires. Une autre marque importante a été la participation à la guerre du canal de Suez contre l'Egypte, avec Londres et Paris, où Israël, dans le cadre de l'opération terroriste Susannah et remplissant le rôle d'exécuteur, a effectué une série d'actes de sabotage sur le sol égyptien. Cela a charge des agents sionistes de l'unité 131, au bénéfice des Britanniques des tentatives américaines de s'emparer du canal vital et stratégique de Suez, dont la nationalisation avait été décidée par le leader égyptien Gamal Abdel Nasser en juillet 1956.

Une stratégie géopolitique pour étendre le territoire israélien au détriment de ses voisins et surtout de la Palestine, consolidée en 1967 avec l'occupation militaire de nouveaux territoires du Moyen-Orient en général - les hauteurs du Golan, la péninsule du Sinaï - et La Palestine en particulier avec l'occupation de la bande de Gaza et d'Al Qods Est (Jérusalem-Est) par les forces d'occupation israéliennes. Les forces de conquête, toujours en palce - à l'exception du Sinaï retourné en Egypte - et établies sous diverses formes de domination. En Cisjordanie, contrôlant une grande partie des 5 860 kilomètres carrés de la Cisjordanie et construisant des colonies habitées par 650.000 colons juifs sionistes armés et considérés comme les plus extrémistes d'Israël.

Prenons le cas de la bande de Gaza avec un blocus cruel, inhumain et criminel qui empêche le développement minimum de ce qui est le plus grand camp de concentration au monde. Un territoire en état de siège, qui, ces dernières semaines a dû subir l'attaque barbare contre son peuple mobilisées pour le Droit au retour, une population qui a servi de cible pour des centaines de francs-tireurs profitant de l'ignominie de leur action criminelle. Les crimes commis le lundi 14 mai 2018 a signifié la mort de 50 palestiniens et 3000 blessés par les forces terroristes de l'armée sioniste. Un massacre qui a eu lieu au même moment que les Etats-Unis inaugurait son siège diplomatique à Jérusalem, transféré depuis Tel-Aviv, causant l'indignation logique des palestiniens et l'allégresse déshonorante  du régime de Netanyahou.

Tout ce qui est décrit viole chacune des résolutions de l'ONU qui exigent le retrait israélien des territoires occupés. La fin de la construction des colonies, pour installer le plus violent du sionisme, dans les terres sous invasion militaire. La démolition du mur de la honte, la cessation de la démolition des maisons, le retour des réfugiés, la fin des meurtres de la population sans défense, entre autres demandes. Mais ... un Israël aveugle, sourd mais pas stupide reste imperturbable, vendant l'image d'être "la plus grande démocratie du Moyen-Orient". Une autre partie de la stratégie hasbara, (argumentaire) qui encourage les mensonges et les fantasmes du sionisme et tente de déguiser son essence meurtrière.

Chaque mot écrit contre l'occupation israélienne de la Palestine est aiguisé lorsque la juste colère et l'indignation face aux abus commis par le sionisme sont présentes. Quand il apparaît la débandade tous les 14 mai, la nécessité et en même temps représentation conceptuelle  de la Nakba et concrètement une catastrophe, nous conduit sur le chemin de la lutte du peuple palestinien pour leurs justes revendications, par le droit de revenir, de parvenir à l'expulsion de l'envahisseur, d'éliminer cette idéologie criminelle appelée sionisme.

Dans un ouvrage publié en 2017, affirmait que "l'histoire des violations de l'entité sioniste contre le peuple palestinien continue son cours dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et à Al Qods. (Jérusalem) Ceci, dans un cadre régional où le respect des droits de l'homme du peuple palestinien est resté, de façon intéressante, en arrière-plan contre une autre série d'événements. " En effet, l'occupation de la Palestine et la violation des droits de son peuple doivent être rendues invisibles, que ce soit en invoquant la guerre d'agression contre le peuple syrien et le Yémen, le supposé danger posé par l'Iran et son programme nucléaire malgré la signature du plan d'action global conjoint avec le G5 + 1 en juillet 2015 et le prétendu combat occidental contre les bandes terroristes Takfiri.
(Terrorisme islamiste)

Chacun de ces conflits a été exploité par le sionisme et ses alliés occidentaux, principalement la France et la Grande-Bretagne, en particulier lorsque les yeux de ces puissances européennes se concentrent sur leurs propres peurs contre le takfirisme, ses problèmes économiques et ce cauchemar cela signifie, pour l'Europe opulente, avoir des centaines de milliers de réfugiés à sa porte. Visualisé comme un ravageur qui doit être contrôlé, bien qu'une grande partie des réfugiés dans le monde se joignent à la Turquie, l'Iran, la Jordanie, le Liban, le Pakistan et un seul pays européen - l'Allemagne - parmi les dix pays avec le plus grand nombre de réfugiés a reçu depuis 2011 à ce jour.

C'est dans ce contexte, où l'intention est d'abandonner la Palestine et son rêve d'autodétermination. Cela rend impératif la défense des droits de l'homme de la population palestinienne dans leurs territoires occupés et de ces réfugiés. Dans cette composition politique régionale et internationale, Israël intensifie la violation des droits de l'homme de la population palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, viole le droit international, assassine les mourants avec des balles dans la tête, profane la mosquée Ibrahim Al Jalil, empêche l'entrée des pèlerins à l'esplanade des mosquées à Al Qods, arrête les enfants et les adolescents, confisque la terre, démolit les maisons, bannit des familles entières. Tue des manifestants dans la bande de Gaza. Usurpe, vole, assassine, viole et continue à considérer qu'il agit sous un mandat divin.

Nous sommes en présence d'un régime où le délire, la perversion, le caractère criminel d'une société doit être puni. Il est évident que, selon ce qui a été décrit, l'idée des deux États n'est qu'une farce. La judaïsation d'Al Qods, le mur, les colonies, les crimes quotidiens, exprime une politique de nettoyage ethnique, la consolidation d'une politique fondée sur la terreur menant à l'entité sioniste à le considérer comme l'un des régimes les plus criminels qu'a eu l'humanité, un régime qui spécifie ses crimes en toute impunité parce qu'il a la complicité des États-Unis et son régime belliciste.

C'est sur ce plan que tous les 14 mai nous devrions être encouragés à travailler encore plus dur pour réaliser la libération de la Palestine. Il ne suffit pas de pleurer. Les paroles enflammées, le discours commémoratif doivent être accompagnés, clairement, par la décision de combattre l'envahisseur, de l'expulser au-delà de la Méditerranée, de le faire succomber sous la juste lutte du peuple palestinien et de ceux qui le défendent et l'admirent. Cela est, un de plus, des objectifs que chaque 14 mai nous encourage à nous souvenir de la Nakba, qui n'a pas d'autre action que celle du cœur.


L’équipe d’Avaaz



Chères amies, chers amis,

Les militaires israéliens viennent de tuer 60 manifestants désarmés, et en ont blessé 1300 autres par balle. 1300. Et ils le font le sourire aux lèvres -- vous pouvez visionner une vidéo ici
(https://www.independent.co.uk/news/world/middle-east/israel-palestine-shoot-video-gaza-shooting-video-sniper-protests-a8298196.html).

C’est un massacre -- un de plus,  en 50 ans de répression militaire raciste et violente à l'encontre du peuple palestinien.

D’autres États se sont vus sanctionnés pour bien moins. Les sanctions contre l’Afrique du Sud ont contribué à libérer sa population noire: il est temps pour le monde de se rassembler derrière des sanctions contre Israël pour libérer les Palestiniens.

Israël s’est écarté du chemin de la raison et de la paix pour se rapprocher de l’extrême droite. Un député a demandé à ce qu’Ahed Tamimi soit battue - il s’agit de la jeune Palestinienne qui avait giflé un officier après que son petit cousin ait reçu une balle dans le visage - et le ministre de la Défense en personne a menacé de punir la famille entière!

L'armée israélienne prétend que les manifestations sont une invasion organisée par le Hamas et que quelques manifestants étaient armés. Ces affirmations sont contestées par les Palestiniens et la société civile internationale sachant qu'Israël a souvent menti pour justifier ses actions. Et même si c'était vrai, pourquoi avoir tiré sur 1300 personnes situées à des centaines de mètres de la bande de séparation? Et pourquoi à balles réelles?!

Les forces israéliennes contrôlent l'espace aérien et sont retranchées derrière des fortifications, avec souvent des kilomètres de désert derrière elles: quelle menace représente réellement la foule?! La peur et la victimisation hystériques du régime israélien ne connaissent pas de limites, et justifient les actes les plus cruels.

Gaza est en réalité la plus grande prison à ciel ouvert du monde, privée de produits de première nécessité depuis des années par Israël. Les personnes qui manifestent risquent leur vie par désespoir. Mais lorsque ces prisonniers osent s'approcher des murs de leur prison, leurs geôliers les abattent comme des animaux, bien en sécurité dans des miradors situés à des centaines de mètres.

Les soutiens inconditionnels d’Israël sauteront sur l’occasion pour accuser Avaaz, et les nombreux membres juifs de notre équipe, de haine des Juifs. Mais notre équipe et les membres d’Avaaz aiment l'humanité toute entière, sans distinction. L’Holocauste est une réalité, le peuple juif a souffert de terribles persécutions et est toujours victime d’antisémitisme dans le monde entier.

Beaucoup de ceux qui ont participé à la fondation d’Israël voulaient en faire le phare d’une voie meilleure. Mais leur vision a été trahie, et l'État d'Israël est désormais dirigé par un régime répressif et violemment raciste -- il mérite une condamnation internationale. Pas juste en paroles, mais en actes:

Signez la pétition: les vies palestiniennes comptent aussi!

Pendant des décennies, tous les options ont été explorées pour encourager le régime israélien à mieux traiter les Palestiniens, mais leur condition n'a fait que s'aggraver. Des sanctions ciblées, s’appliquant par exemple aux "diamants du sang" israéliens, un boycott sur les ventes d’armes (Israël vend des armes à certains des régimes les plus violents du monde) ou encore des sanctions technologiques ou culturelles (comme interdire à Israël de participer à des manifestations sportives ou à l’Eurovision) devraient pouvoir infléchir la voie choisie par le régime.

Donald Trump et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou sont deux des dirigeants les plus malhonnêtes et dangereux du monde actuel. Comme tous les extrémistes, ils rêvent d’un monde où les personnes raisonnables perdraient le nord et se déchireraient en deux camps en guerre, dont l’un serait sous leurs ordres. Montrons-leur que cela ne prendra pas -- les personnes ordinaires ne se laisseront pas toucher par leur rhétorique de haine et leur propagande. Nous verrons toujours le racisme et la violence pour ce qu’ils sont, et réagirons en conséquence. Ils ne peuvent pas nous voler notre humanité, et nous ne les laisserons pas priver les Palestiniens de leur liberté et de leur dignité.

Avec espoir et détermination, Ricken, Christoph, Emma, Fadi, Pascal, Rewan, Elana, Diego et toute l’équipe d’Avaaz. 


PS - Lors de nos phases de test, près de 75% des membres d’Avaaz ont voté pour cette campagne, et seulement 8% s’y sont opposés. Aussi incroyable que cela puisse paraître, il est illégal d’appeler à des sanctions ou à un boycott contre Israël dans plusieurs pays, depuis certains parties des États-Unis et de l'Allemagne, en passant par la France et Israël lui-même. C’est un signe de la puissance du lobby d’extrême droite israélien. Soutenu par un vote écrasant de ses membres, Avaaz, pour la première fois, refuse ouvertement et fièrement d’obéir à ces lois, qui violent nos droits humains élémentaires et constitutionnels à l’expression et à la démocratie. Nous les contesterons et serons victorieux devant les tribunaux.

Plus d'information:
Journée sanglante à Gaza lors de manifestations contre l’ambassade des États-Unis à Jérusalem (Le Monde)
http://www.lefigaro.fr/international/2018/05/14/01003-20180514ARTFIG00224-violences-a-gaza-la-france-condamne-et-desapprouve-la-decision-americaine.php

Israël: Les tirs mortels à Gaza ont été illégaux et planifiés (Human Rights Watch)
https://www.hrw.org/fr/news/2018/04/03/israel-les-tirs-mortels-gaza-ont-ete-illegaux-et-planifies

Violences à Gaza: l'Afrique du Sud rappelle son ambassadeur en Israël (France 24)
http://www.france24.com/fr/le-journal-afrique/20180514-2018-05-14-2144-le-journal-lafrique

Il ne s'agit pas d'une "manifestation du Hamas" à Gaza, mais de dizaines de milliers de personnes prêtes à mourir (Haaretz, en anglais)





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Israël continue de tuer les Palestiniens


Israël en cherchant querelle au Hamas et a l'Iran, en les accusant  de vouloir "détruire" Israël exploite une "ficelle" que l'Occident manifestement approuve, qui par leur médiocrité doivent se soumettre au Lobby juifs pro israélien. C'est l'hypocrisie la plus absolue pour des soi-disant démocraties, l'Occident n'est plus un espace démocratique, mais idéologique et peu importe les crimes commis par ceux qui adoptent cette idéologie, les "moutons" doivent cautionner… La "ficèle" qu'exploite ce mythe, est né d'une manipulation, qui atteste de la stupidité de nos dirigeants, suite à un message mal traduit, par Israël, du Président iranien Hamadinejad. 
Dans les faits: Israël n'a pas besoin d'avoir quelque Etats qui veuille le détruire, il le fait très bien tout seul, sa politique en témoigne. Comme pour le Vietnam les peuples gagneront la bataille. 
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Nous pouvons commencer en rappelant que l'État d'Israël a été fondé en 1948 grâce à un accord des grandes puissances et parrainé par les banques juives. À cette fin, 1,5 million de Palestiniens ont été expulsés de leurs terres et le reste a été libéré par deux zones distinctes de la Palestine: la Cisjordanie et Gaza.

Depuis le début, l'État d'Israël a survécu grâce au soutien économique et militaire des États-Unis qui l'ont utilisé comme garantie pour le domaine d'une vaste zone qui compte une partie importante des champs pétroliers et gaziers du monde.

Nous pouvons également nous souvenir qu'Hillary Clinton, avant d'opter pour la présidence américaine, a demandé le consentement du lobby juif.

La Cisjordanie et Gaza, appartenant toujours à l'Etat d'Israël, ont leur économie et leur mode de vie étranglés par le gouvernement juif qui, en plus de la guerre avec tous ses voisins, tente de se débarrasser des Palestiniens avec une stratégie de génocide lent, Israël n'est pas une démocratie, c'est un Etat militariste juif.

Ni l'ONU, ni d'autres organisations internationales ne font quoi que ce soit contre cet État terroriste parce que les États-Unis et la grande banque juive sont ses garants.

Beaucoup moins l'État sud-africain a souffert d'un blocus international pendant plusieurs années et plusieurs pays réclament le blocus économique d'Israël, imposent un traitement humain à la population palestinienne et parce que ce régime est un cancer pour la paix au Moyen-Orient.

Trump et Netanyahu ont quelque chose en commun. Les deux sont harcelés par les processus de corruption et tentent de détourner l'attention de leurs problèmes en créant des conflits internationaux.  Netanyahu massacre les Palestiniens et Trump, maintenant que le fantôme de la Corée du Nord est dégonflé, essaie de créer un conflit avec l'Iran. Le résultat: hausse du prix du pétrole et des titres sur la bourse des industries d'armement. La banque gagne et l'humanité perd.

J'espère que, après cela, je n'ai plus besoin de changer ce blog de serveur. En passant, le journal El País a pour actionnaire majoritaire un fonds d'investissement du lobby juif.

Cela je le crois volontiers, puisque je traduisais des articles du journal espagnol El Pais, dans les années 2000 et je me suis rendu compte que l'éditorial du journal avait changé, ses articles devenaient tendancieux, voir manipulateurs et la réalité occulté dès quelle était défavorable à Israël.
Blog de l'auteur: 

« Les Palestiniens n’ont pas oublié, ils n’ont pas disparu »


Des garçons palestiniens agitent le drapeau national.
(AP Photo / Hatem Moussa, File)

Soixante dix ans après la Nakba, Israël n’a pas réussi à effacer la Palestine —ni les Palestiniens.

Par Rashid Khalidi, le 10 mai 2018


Avec le remplacement de la Palestine par Israël et l’expulsion de la plupart de la population arabe en 1948, il semblait que le rêve sioniste était devenu réalité. Un état juif était né et il n’y avait pas d’état palestinien en compétition ; le nettoyage ethnique avait produit une transformation démographique massive et on pouvait s’approprier la terre de tous ces Arabes « absents ». Les sionistes espéraient et s’attendaient à ce que les réfugiés disparaissent tout simplement, et que la mémoire que cela avait été un pays à majorité arabe pendant plus d’un millénaire pourrait être effacée. Comme Golda Meir l’avait dit : « Il n’y avait pas de Palestiniens … ils n’existaient pas. » L’idéal du colonisateur semblait s’être réalisé : les autochtones étaient partis, il y avait plein d’espace, leurs belles maisons de pierre pourraient être adaptées et quant à leur « khummus », on pourrait lui donner une nouvelle étiquette et le prononcer de travers.

A long terme, cependant, les choses semblent bien différentes. Dans cette perspective, il est clair que malgré tout le pouvoir de l’armée israélienne et ses services de sécurité meurtriers, le dynamisme de l’économie israélienne et la puissance agressive du nationalisme israélien, il s’agit de bien de façons d’un projet colonial raté. Ainsi que l’a écrit l’historien Patrick Wolfe : «  Les colonies de peuplement reposaient (reposent) sur l’élimination des sociétés autochtones … Les colons sont venus pour rester : l’invasion est une structure, pas un événement » (C’est nous qui soulignons). En Palestine, cependant, la société autochtone n’a pas été éliminée. La Palestine n’est pas « juive comme l’Angleterre est anglaise », ainsi que Chaim Weizmann avait jadis exprimé franchement les objectifs sionistes.

Aujourd’hui au contraire, la population du pays entier, de la rivière à la mer, est au moins à moitié palestinienne et la proportion va croissant. Les autochtones sont toujours là, unifiés par des décennies d’occupation et de colonisation depuis 1967 et ils sont agités. Ces Palestiniens qui se sont arrangés pour rester dans la Palestine historique — malgré les efforts incessants pour les en déposséder — continuent à résister à l’effacement. Hors de Palestine, un nombre égal d’entre eux restent profondément attachés à leur pays natal et au droit au retour. Les Palestiniens n’ont pas oublié, ils n’ont pas disparu, et la mémoire de la Palestine et de son démembrement n’a pas été effacée. De fait, des publics internationaux de plus en plus grands sont de plus en plus conscients de ces réalités.

Néanmoins la situation en Palestine aujourd’hui semble sombre. Le mouvement national palestinien est dans un stade avancé de dilapidation, sans stratégie, et le peuple palestinien est physiquement fragmenté. L’occupation et son maléfique rejeton par alliance, la colonisation jamais arrêtée de la Palestine, avancent allègrement. Depuis des décennies maintenant, les bulldozers n’ont cessé un instant de travailler. Des Palestiniens sans armes sont abattus impunément, des milliers sont blessés et des dizaines tués à Gaza juste au cours des dernières semaines. Entre temps la connexion vitale d’Israël avec ses soutiens de longue date dans la métropole américaine est plus forte qu’elle ne l’a jamais été, à l’ère de Trump et de Bibi.

Cependant, deux nouveaux phénomènes ont des implications de mauvaise augure pour le projet de colonisation sioniste et pour le mouvement du Grand Israël qui domine le pays. Le premier s’est développé parmi les Palestiniens qui comprennent la futilité de l’approche des deux branches de leur mouvement national, à Ramallah et à Gaza. A la place d’une diplomatie futile et d’une vaine résistance armée (facilement exploitée), des mouvements populaires non violents se renforcent. Ils vont du mouvement pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions (BDS) aux manifestations que nous avons vues à Gaza dans les dernières semaines. En dépit de ce qu’on nous dit dans les médias, les Palestiniens ont longtemps employé des tactiques non violentes dans leur quête pour la libération. Comme la résistance de la grève générale de 1936, formée au niveau local à partir de zéro et largement non violente, et la première intifada, de 1987 jusqu’ au début des années 90, ceci implique une gamme féconde et inventive d’efforts. Une telle approche terrifie le système de sécurité israélien qui repose sur le fait de diaboliser toute résistance palestinienne à la domination absolue israélienne comme « terrorisme » et ensuite de l’écraser. Comme le Major-Général en retraite Amos Gilad l’a dit de la réponse d’Israël à la non violence palestinienne : « Nous ne faisons pas très bien Gandhi ».

L’autre développement nouveau a lieu aux Etats-Unis. La contestation croissante du consensus d’idiotie sur la Palestine qui contrôle la plus grande partie de la classe politique et médiatique américaine est un phénomène remarquable. La contestation inclut des universités et des collèges, le plus récent étant Barnard, où une résolution soutenant le désinvestissement des compagnies qui bénéficient de l’oppression de la Palestine a été votée massivement. Elle inclut le Mouvement pour les Vies noires, dont la plateforme comprend un rejet clair des pratiques d’apartheid israéliennes et des tactiques et idéologies imbriquées des Etats policiers israélien et américain. Elle inclut aussi le parti démocrate, où le fossé entre une base de plus en plus éclairée et une direction encore intoxiquée à la limonade empoisonnée de la promotion d’Israël se creuse de plus en plus rapidement. De façon encore plus frappante, elle affecte la communauté américaine juive, où il y a un dégoût croissant devant la tendance de plus en plus intolérante, antilibérale, fondamentaliste, raciste, de la politique et de la société israéliennes.

Rien de tout cela ne signifie que nous sommes sur le point de connaître une paix juste en Palestine, qui permettrait aux deux peuples de vivre en égaux sur le même territoire. Cependant, après sept décennies de tentatives pour remplacer un peuple par un autre, le sionisme est confronté à l’insoutenabilité de ce projet au 21e siècle. Edward Said a écrit que, dès le départ, le sionisme «  a gagné la bataille politique pour la Palestine dans le monde international où étaient en jeu les idées, les représentations, la rhétorique, et les images ». C’est la perte de cette bataille aujourd’hui qui est une cause d’optimisme pour ceux qui cherchent la paix et la justice pour les Palestiniens et les Israéliens.
Source : The Nation
Traduction : CG pour L’Agence Média Palestine

Rashid Khalidi est Professeur d’Etudes arabes à Columbia University, et l’auteur du récent ouvrage Brokers of Deceit: How the U.S. Has Undermined Peace in the Middle East.

mercredi 16 mai 2018

Ilan Pappe. La décolonisation, pas la paix


Israël et la Palestine en 2018 

Né en 1954 à Haïfa, est un historien israélien. Il fait partie des « nouveaux historiens » qui ont réexaminé d'après les archives de la Haganah, (future armée d'Israël) l'histoire de l'État d'Israël et du sionisme.

Aujourd'hui Enseignant à Université d'Exeter, Angleterre

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Soixante-dix ans après la création de l'Etat d'Israël, nous ne pouvons plus parler de conflit israélo-palestinien.

Les fondateurs de l'État d'Israël étaient principalement des gens qui se sont installés en Palestine au début du XXe siècle. Venues surtout d'Europe de l'Est, inspirés par des idéologies nationalistes romantiques en pleine ascension dans leurs pays d'origine, déçus par leur incapacité à s'assimiler à ces nouveaux mouvements nationalistes et excités par les perspectives du colonialisme moderne.

Quelques-uns étaient d'anciens membres de mouvements socialistes qui espéraient fusionner leur nationalisme romantique avec des expériences socialistes dans les nouvelles colonies. (Kibboutz) La Palestine n'était pas toujours leur seule option, mais elle devint la préférée quand devint patent qu'elle cadrait bien avec les stratégies de l'Empire britannique et la vision du monde des puissants chrétiens sionistes (Evangélistes) des deux côtés de l'Atlantique.

Depuis la déclaration Balfour de 1917 et tout au long de la période du mandat britannique de 1918-1948, les sionistes européens ont commencé à construire l'infrastructure pour un futur État avec l'aide de l'Empire britannique. Nous savons maintenant que les fondateurs de l'Etat juif moderne étaient conscients de la présence d'une population autochtone avec leurs propres aspirations et avec leur propre vision de l'avenir de leur patrie.

La solution à ce «problème» - en ce qui concerne les fondateurs du sionisme - était de désarabiser la Palestine pour faciliter le chemin vers l'émergence de l'Etat juif moderne. Qu'ils soient socialistes, nationalistes, religieux ou laïcs, les dirigeants sionistes ont planifié l'expulsion de la population palestinienne depuis les années 1930.

À la fin du mandat britannique, les dirigeants sionistes ont clairement indiqué que ce qu'ils imaginaient comme un État démocratique ne pouvait exister que sur la base d'une présence juive absolue sur leur territoire.

Soixante-dix ans de nettoyage ethnique soutenu 
Bien qu'officiellement ils ont accepté la partition par la résolution 181 du 29 Novembre 1947 (sachant qu'elle serait rejetée par les Palestiniens et le monde arabe), l'ont considéré comme une catastrophe parce elle prévoyait pour l'Etat juif 54% de la Palestine Historique à l'Etat juif qui ne représentait que 33% de la population, cependant ce dernier considérait également comme insuffisant le territoire que lui a accordé l'ONU.

La réponse sioniste à ce défi était de se lancer dans une opération de nettoyage ethnique qui a chassé la moitié de la population palestinienne et démoli la moitié de ses villages et la plupart de ses villes. (351 villages furent ainsi détruit, à la dynamité dans un premier temps, au bulldozer ensuite, c'est dire si se fut une drôle de guerre). La réponse panarabe, insuffisante tardive et non coordonnée, n'a pas empêché le sionisme de s'emparer de 78% des territoires palestiniens.

Cependant, ces "conquêtes" n'ont pas résolu le "problème palestinien" de l'Etat d'Israël nouvellement fondé. Au début, cela semblait gérable: la minorité palestinienne restée en Israël était soumise à un gouvernement militaire sévère et le monde ne s'inquiétait ni ne remettait en question la prétention israélienne d'être la seule démocratie au Moyen-Orient. En outre, l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) a été fondée en 1964 et tardait  a influencer la réalité sur le terrain.

Il semblait alors que les dirigeants du monde arabe comme Gamal Abdel Nasser iraient à la rescousse de la Palestine. Ce moment historique d'espoir, fut cependant bref. La défaite de l'armée égyptienne (l'armée israélienne aidée par la France et l'Angleterre) lors de la guerre de juin 1967 et son succès partiel dans la guerre d'octobre 1973 ont diminué l'engagement officiel de l'Égypte envers la Palestine. Depuis lors, aucun régime arabe ne s'est vraiment intéressé au sort de la Palestine, malgré le fait que les sociétés arabes l'aient pleinement adopté.

La guerre de juin 1967 a permis à Israël (aidée, cette fois, par la logistique militaire et d'intelligence satellitaire, double d'un pont aérien depuis la Tchécoslovaquie) prendre en charge toute la Palestine du mandat mais cela n'a fait qu'approfondir le problème de colonisation auquel il était déjà confronté: plus de territoire signifiait plus de population autochtone.

La guerre a également transformé le noyau de la direction de l'Etat juif: le parti travailliste pragmatique a été remplacé par les révisionnistes de droite et les nationalistes, moins soucieux de l'image extérieure d'Israël. Au lieu de cela, ils étaient déterminés à garder les territoires occupés dans le cadre de l'Etat d'Israël tout en maintenant le nettoyage ethnique de 1948 par d'autres moyens: transférant la population locale, la cloitrant et la dépouillant de tout droit fondamental civil et humain élémentaire et, en même temps, institutionnalisant un nouveau cadre juridique pour la minorité palestinienne à l'intérieur d'Israël qui perpétuerait son statut de citoyens de seconde zone.

La résistance palestinienne sous la forme de deux Intifada et les protestations civiles en Israël n'ont pas empêché l'Etat juif d'établir au début de ce siècle un état juif d'apartheid à travers toute la Palestine historique. La résistance palestinienne, ignorée par les pays arabes et par le reste du monde, a provoqué des actions barbares et extrêmes d'Israël qui ont sapé leur condition morale devant le monde.

Cependant, la «guerre contre le terrorisme» après les attentats du 11 septembre , les fruits amers de l'invasion anglo-américaine de l'Irak et le printemps arabe ont permis à Israël de maintenir ses alliances stratégiques avec les élites politiques et économiques de l'Occident et au-delà (avec la Chine et l'Inde, et même l'Arabie saoudite).

Jusqu'à présent, la situation internationale ambiguë n'a pas affaibli la réalité économique d'Israël. C'est un pays avec un développement technologique élevé et une économie néolibérale qui a bien géré la crise de 2008 mais qui présente l'un des plus grands écarts d'inégalité et de polarisation parmi les membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques. Cette réalité socioéconomique instable a provoqué un mouvement de protestation populaire en 2011, bien qu'elle se soit révélée plutôt inefficace. Cependant, les conditions sont encore latentes pour une autre grande vague de protestations qui pourrait être déclenchée par un autre soulèvement palestinien ou une guerre à la suite de l'imprudence de la politique du président américain Donald Trump et du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Tous-deux faisant leur possible pour trainer Israël vers une guerre avec l'Iran et le Hezbollah.

Pour sortir de l'impasse où s'est mis Israël, cherche querelle au Hamas et a l'Iran, en les accusant  de vouloir "détruire" Israël. Ce dernier exploite une "ficelle" grosse comme un camion tout neuf.
Le mythe de la destruction d'Israël par l'Iran vient d'une déclaration de Mahmoud Ahmadinejad, mal traduite par Israël. Il s'agissait de jeter le sionisme  à la mer. Qui a été traduit: "jeter les Juifs à la mer". Par erreur peut-être, à bon scient surement.  
Dans les faits:
Israël n'a pas besoin d'avoir peur que quelque Etats veuille le détruire, il le fait très bien tout seul, sa politique en témoigne.


De la décolonisation à la paix 
Soixante-dix ans après sa création, Israël est un Etat raciste et d'apartheid dont l'oppression structurelle des Palestiniens reste le principal obstacle à la paix et à la réconciliation.

Beaucoup de choses ont été accomplies fusionnant les communautés juives du monde entier dans une nouvelle culture hébraïque et créant l'armée la plus forte de la région. Cependant, toutes ces réalisations n'ont pas légitimé l'État devant le monde.

Paradoxalement, seuls les Palestiniens peuvent accorder une pleine légitimité ou accepter comme légitimes la présence de millions de colons juifs à travers la solution d'un seul Etat.

Le processus de paix reproduit et orchestré par les États-Unis depuis 1967 a complètement ignoré la question de la légitimité israélienne et de la perspective palestinienne du conflit. Cette indifférence ainsi que les initiatives diplomatiques qui n'ont pas remis en question l'idéologie sioniste qui façonne les attitudes de la majorité des juifs israéliens sont les principales raisons de leur échec.

En 2018, nous ne pouvons plus parler de conflit arabo-israélien. Les régimes arabes sont disposés à établir des relations stratégiques avec Israël malgré l'objection de leurs citoyens et, bien qu'il y ait toujours le risque d'une guerre israélienne avec l'Iran, pour le moment cela ne semble impliquer d'autres Etats arabes.

De notre point de vue, il semble également inutile de continuer à parler du conflit israélo-palestinien. La terminologie correcte pour décrire l'état actuel des choses est la continuation de la colonisation israélienne de la Palestine historique, ou comme les Palestiniens l'appellent "al Nakba al Mustamera" (la Nakba en développement).

Par conséquent, 70 ans plus tard, nous devons recourir à un terme qui peut paraître obsolète pour décrire ce qui peut vraiment apporter la paix et la réconciliation à Israël et à la Palestine: la décolonisation. Comment exactement c'est encore à voir. Cela nécessiterait, en premier lieu, une position palestinienne plus précise et plus unie sur le résultat politique ou la mise à jour du projet de libération.
Cela est sans doute vrai, les israéliens et les palestiniens (où il était clair que les USA poussaient Arafat, et plus tard tous es autres, à accepter les propositions léonines, sous peine de ne plus recevoir les subsides) Cela aussi est une réalité de l'échec. En deux mot: que pouvaient faire les palestiniens quand les 80% de l'armement mondial était du coté des criminels sionistes ?
Un tel projet sera pris en charge par des Israéliens progressistes et la communauté internationale devra également faire sa part. Il faut travailler pour créer une démocratie pour tout le monde de la rivière à la mer basée sur la restauration des droits niés aux Palestiniens au cours des 70 dernières années, dont le principal est le droit du retour des réfugiés dans leurs foyers.
Y compris si les villages et foyers n'existent plus …
Ce n'est pas un plan à court terme et nécessiterait une pression soutenue sur la société israélienne à renoncer à leurs privilèges et faire face à la vérité que c'est la seule façon d'apporter la paix et la réconciliation dans un pays déchiré à l'intérieur du pays. 

* Ilan Pappe, historien israélien, directeur du Centre européen d'études de Palestine à l'Université d'Exeter.

Jérôme Cahusac




Ce qui me dérange dans la condamnation de Jérôme Cahuzac, Ministre de l'Économie et des Finances (2012–2013), des Gouvernements Ayrault, c'est moins l'aspect juridique proprement, que l'aspect politique et financier.

En effet, cinq années d'interdiction de se présenter à une élection est une galéjade. Lorsqu'un élu est condamné dans le cadre de l'exercice de son mandant, ce n'est pas cinq années, mais l'interdiction devrait être à vie.  Nos élus sauraient que s'ils se rendent coupables de malversations ou quelque soit le motif condamné par la Justice, leur carrière est finie. Concernant l'amande il me semble, comme c'est souvent le cas pour un commerçant qui fraude, que le fautif doit payer les sommes qu'il a escroqué au FISC et payer une amande largement supérieure  au bénéfice qu'il a pu en extraire.

C'est à ces conditions que nous aurons, avec le temps,  des élus Honnêtes, qui de mon point de vue manque le plus aux Etats et à l'International. C'est parce que nous élisons des truands, à la cupidité infinie, que les conflits se multiplient avec leur cortège de victimes et les manquements au Droit international, mais surtout au Droit de vivre en harmonie.  

Nakba , 70 ans de nettoyage ethnique programmé





Hier, le 15 mai, il y a 70 ans, le mouvement sioniste a déclaré unilatéralement l'État d'Israël sur le territoire historique de la Palestine. Un projet d'Etat qui, sept décennies plus tard, suppose encore une anomalie sans précédent selon les normes internationales - il manque des frontières reconnues ou une constitution, et ne reconnaît que les pleins droits de citoyenneté aux personnes de confession juive. La fondation d'Israël a également impliqué le déplacement forcé d'une grande partie de la population locale, soit environ 800 000 Palestiniens; dans ce qu'Ilan Pappe, un historien israélien exilé en Grande-Bretagne, décrit comme un nettoyage ethnique programmé. Cette éphéméride fatidique est connue en arabe sous le nom de Nakba, ou jour du désastre; qui encore aujourd'hui continue d'être une date de revendications du droit de la population palestinienne réfugiée, actuellement près de six millions, au retour a ses foyers, comme le reconnaît la résolution 194 de l'ONU.

Il y a quelques semaines, dans une interview donnée à l'occasion de la publication de son dernier livre «Nakba. 48 histoires de la vie et de la résistance en Palestine», l'écrivain palestinien réfugié à Barcelone, Salah Jamal, a déclaré que, en réalité, les européens donnons plus d'importance à cet événement que les propres palestiniens, plongé dans une Nakba permanente dans lequelle chaque tragédie traîne à une autre tragédie depuis plus de 70 ans. Il serait encore plus exact de dire que la catastrophe palestinienne ne se termine ni commence par la Nakba, si l'on considère que le projet mis en œuvre en 1948  commence à prendre forme en 1917, lorsque la Déclaration Balfour ministre des Affaires étrangères britannique qui a paraphé le l'attribution du territoire de la Palestine au mouvement sioniste pour la construction du «foyer national juif».

Mais, indépendamment de la transcendance de la date, la Nakba ne nous est  pas aussi étrangère que cela puisse paraître. Ce n'est pas seulement un épisode à distance dans le temps et l'espace. Pour qu'une anomalie comme Israël, et la situation «transitoire» enracinée de six millions de réfugiés qui attendent de retourner chez eux, continue d'exister 70 ans après, la connivence et l'inaction est obligée et nécessaire de la part de toute la communauté internationale. 

Il aurait difficilement pu durer pendant sept longues décennies une irrégularité telle qu'Israël n'aurait pas existé sans la reconnaissance internationale des institutions du régime d'apartheid avec une légitimité démocratique qu'elles ne méritent pas; 
·         parce qu'on leur a autorisés, comme aucun autre, de violer plus de 88 résolutions de l'ONU sans aucun type de conséquence; 
·         parce qu'ils ont été soutenus économiquement; 
·         parce qu'on a alimenté sa machine de guerre, son principal moteur économique, pour un bénéfice mutuel; 
·         parce qu'ont  été constamment tolérés ses représentants sur les scènes de l'Eurovision, les cours de l'Euroligue, le Giro d'Italia, ou toute plate-forme sur laquelle ils peuvent donner une fausse image d'une société démocratique ou même moderne; 
·         et en définitive, parce que le monde a passé 70 ans à regarder dans l'autre sens. Ainsi, la Nakba, ce nettoyage ethnique programmé il y a un siècle et qui s'est perpétué jusqu'à nos jours, est beaucoup plus proche que nous le pensons, ou toute plate-forme sur laquelle ils peuvent donner une fausse image d'une société démocratique ou même moderne; 


Koldo Alzola Grupo de BDS de Gasteiz.

Palestine par les Cartes



Israël en cherchant querelle au Hamas et a l'Iran, en les accusant  de vouloir "détruire" Israël exploite une "ficelle" où les dirigeants cupides ou/et poltrons se vautrent avec délectation autant pour favoriser Israël, que la crainte de l'influence des sionistes (juifs ou non) ai sein de leurs Etats respectif.
Dans les faits: Israël n'a pas besoin d'avoir que quelque Etats veuille le détruire, il le fait très bien tout seul, sa politique en témoigne