Un responsable israélien favorable au choix de Hagel au
Pentagone
mardi 8 janvier 2013 08h58
JERUSALEM, 8 janvier (Reuters) - Danny Ayalon,
vice-ministre des Affaires étrangères israélien et ancien ambassadeur d'Israël
aux Etats-Unis, s'est déclaré mardi, dans les colonnes du quotidien Yedioth
Ahronoth, favorable au choix de Chuck Hagel comme nouveau secrétaire américain
à la Défense.
"Je l'ai rencontré à de nombreuses reprises, et il
considère assurément Israël comme un allié véritable et naturel des Etats-Unis",
a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères Danny Ayalon.
Barack Obama a confirmé lundi soir sa décision de nommer
l'ancien sénateur républicain du Nebraska Chuck Hagel pour remplacer l'actuel
secrétaire à la Défense, Leon Panetta, qui souhaite se retirer.
La ratification du choix présidentiel par le Congrès
risque cependant d'être difficile, ses détracteurs rappelant qu'il s'est opposé
aux sanctions contre l'Iran et qu'il a aussi un jour critiqué l'influence de ce
qu'il a appelé le "lobby juif" à Washington.
Un responsable du gouvernement israélien resté anonyme a
en revanche estimé dans les colonnes du quotidien pro-Netanyahu Israel Hayom
que le choix de Chuck Hagel était une "très mauvaise nouvelle",
ajoutant: "Clairement, cela ne sera pas facile avec lui".
Beaucoup d'analystes israéliens estiment que Barack Obama
entend continuer à donner le ton des relations entre les deux pays, et que le
choix de Hagel au Pentagone, s'il est confirmé par le Congrès, lui permettra de
"jouer au 'bon flic'" avec Netanyahu.
Donné favori pour les élections législatives du 22
janvier, le Premier ministre israélien n'a pas encore commenté cette
nomination.
Chuck Hagel a quant à lui cherché à faire taire les
critiques en expliquant lundi au Lincoln Journal Star que son bilan témoignait
de son "soutien sans équivoque, total envers Israël" et qu'il avait
"déclaré à de nombreuses reprises que l'Iran est un "Etat qui
soutient le terrorisme."
"Faire avancer le processus de paix au Proche-Orient
est dans l'intérêt d'Israël", a-t-il ajouté.
Moshe Arens, ancien ministre israélien de la Défense, a
relativisé l'impact d'une nomination de Chuck Hagel sur la stratégie d'Obama.
"Aux Etats-Unis, la politique est faite par le président, pas par les
membres du gouvernement", a-t-il déclaré à Reuters. (Dan Williams, Hélène
Duvigneau pour le service français)
C'est une évidence, les Américains
sont très mal placés, pour défendre une vision juste et durable de la paix au
Proche-Orient.
Si les USA avaient une volonté
réelle et véritable d'instaurer la paix, ils n'auraient pas cautionné des
entretiens où Israël s'est toujours taillé "la part du lion", sans
que les Palestiniens puissent s'y opposer.
Les raisons des traitrises américaines son
multiples et diverses, mais il y en a une qui prévaut les autres, c'est
l'influence que le lobby juif obtient grâce au financement des candidats à la
présidence.
Que les USA le veuillent ou non, ils
ne sont pas maitres de leur destin, pas plus que les européens le sont du leur.
Cependant, il faut reconnaitre, que
si en Amérique l'influence juive ou pro israélienne est due à ses lobbys, en
Europe nous élisons de hommes/femmes qui, juif ou non, sont favorables à Israël
et non seulement cautionnent les crimes que ces derniers commettent mais encore
ils les absolvent.
Il faut reconnaitre, ou alors il
faudrait admettre que nous n'avons pas encore atteint notre maturité intellectuelle,
que, aussi bien l'Amérique que l'Europe sont sous influence juive, qui se traduit
par l'aliénation des Etats aux actionnaires des banques privés, que nous savons
à 80% à capitaux juifs.
La Palestine est l'outil
indispensable au sionisme, mais surtout à l'influence juive pour imposer sa volonté.
Les uns menaçant d'utiliser l'arme nucléaire, s'ils ne peuvent mettre en
pratique leur politique inique, quelque fusse son degré d'illégalité, les
autres sachant que quelque soit l'escroquerie ou l'utilisation qu'ils font du
mandat que nous leur avons confié, trouveront toujours une terre d'accueil. Politique qu'il faut défendre ou accepter le risque se se voir "disqualifié" pour une réussite politique, professionnelle, sociale, économique [...].