vendredi 1 mars 2019

Edward Bernays, Fabrique du Consentement.



 Propagande fabrique du consentement.


EdwardBernays, père de la propagande moderne.



Dans les média en général à la télévision en particulier, même Hollywood, il y va de son accusation contre les ecclésiastiques pédophiles, que l'affaire soit jugée ou non n'a pas grande importance. On est là, dans la technique moderne de la Fabrique du Consentement.  Que l'on dénonce ces crimes (si crime il y a, jugé ou non) ne devrait déranger personne.  Cependant là ou bas blesse, c'est que les personnalités juives très médiatisées on pris la tête du "cortège", eux qui sont dans cette affaire: Juge et Partie.

Juge et Partie, disais-je ? Oui, ils ne s'engagent pas pour la Justice, mais poursuivent le double but de dénigrer, de diaboliser le Catholicisme (l'Islam c'est fait) pour des raisons apocryphes pendant la Deuxième guerre mondiale, mais surtout pour pérenniser l'Etat illégal et absoudre les crimes qu'Israël commet au nom du sionisme.

Soyons sérieux, qu'il y ait des prêtres pédophiles, je crois que au vu des jugements, cela ne peut être nié. Mais des hommes pédophiles il y en a dans d'autres établissements sans que les institutions soient mises en cause. Un exemple, il y a eu des enseignants pédophiles, sans que l’Éducation nationale soit mise en cause et pourtant comme les instances dirigeantes catholiques, les instances dirigeants  de l’Éducation nationale n'ont rien dit, ne les ont pas dénoncée et ont déplacé le fautif, avec ou sans jugement.

Donc, on peut en déduire aisément que la motivation de ces "aboyeurs" sont très éloignées de la Justice, puisqu'ils taisent les injustices et les crimes dont se rendent coupables leurs coreligionnaires en Palestine.

La JUSTICE, la vraie ne fait pas le tri entre les actes criminels.
On dit les Juifs intelligents, c'est une erreur lorsqu'on dit Juifs. Ils sont instruits et rusés, et pour parvenir à leur fin, la solidarité doit être sans faille, quelque soit l'acte commis. De là vient, sans doute,  la diabolisation de l'Islam, de l'antisionisme, de l'Institution Catholique, puisqu'ils sont le principal danger pour la pérennisation de l’État illégal qu'est Israël.

Claude Askolovitch dénonce les actes pédophiles des dignitaires catholiques, mais puisqu'il met l'institution en cause, pourquoi que cet hypocrite, fourbe convient aussi, ne de "dénonce"-t-il pas aussi l’œuvre caritative de l’Église de la Madeleine ? Ou encore le Secours Catholique ouvert, contrairement aux associations juives, à tous quelque soit la religion. 


pédophilie sur les réseaux sociaux...
Il y aurait-il une priorité dans les cimes à dénoncer?
   

 

Je ne le vivrais, sans doute pas, mais je crois que la Communauté Hébreu Fabrique le lit pour un consentement à d'autres crimes, y compris à leur encontre.


Docs ad Hoc: Guerre, mensonges et vidéo.

Collin Powel, Général d’État Major, qui devait convaincre l'ONU du bien-fondé de l'agression contre Saddam et l'Irak. Dans les faits: Il fallait punir Saddam Hussein pour l'aide qu'il apportait aux familles de Kamikazes palestiniens. Pour convaincre le président le plus stupide d l'Histoire des USA, les deuxièmes réserves de pétrole du monde a "pesée son poids", les royalties versées pour chaque bombe tombée en Irak a été l'élément déterminant. Mais les instigateurs de cette agression, les accusateurs du Catholicisme se gardent bien de la dénoncer.




 

mercredi 27 février 2019

Conflit de canard !!!


Le gouvernement augmente la CSG des retraités, augmentent les taxes en tous genres, diminuent les allocations des chômeurs, celle des plus fragiles mais participent à hauteur de 3 Millions à l'empoisonnement des populations. Ce Gouvernement plus que aucun autre a le "mérite" d'avoir fait de la France une République bananière. Mais qu'il se rassure il y aura toujours des êtres émerveillés pour croire en sa bonne-foi.



La marionnette du CRIF.

La demande a laquelle cet homme voudrait soumettre les esprits soucieux du Droit International, me rappelle le moyen âge où l'on brûlait les sorcières, des femmes appelées ainsi parce que leur savoir dépassait l'ignorance des puissants, elle me rappelle aussi l'inquisition, qui qualifiait d'hérésie, avec la ribambelle criminelle qui en suivait, toute personne pensant autrement. 
Le sionisme idéologie que le judaïsme a engendré a une attitude moyenâgeuse et voudrait se comporter comme l'inquisition.

La France n'a pas vocation a cautionner des criminels, ni a soutenir des dirigeants criminels par procuration. Avec un peu de perspicacité nous pouvons constater que ceux qui garantissent l'impunité israélienne, a contrario ils ne garantissent pas la prospérité en France. 

Au dîner du CRIF Emmanuel Macron fait, dans un enfumage douteux, l'amalgame entre antisémitisme et l'antisionisme, et déclare que: "l'antisionisme est l'antisémitisme moderne". Or la plupart des personnes qualifiées d'antisionistes, combattent d'avantage la politique que les sionistes pratiquent en Palestine, mai aussi, principalement aux USA au Royaume Uni et en France, que le principe d'un retour sur ce qui est appelé "Terre promise" par les Juifs suivant le Mythe éponyme.

La réflexion que je tente de mener est: Comment des êtres en possession de leurs facultés mentales peuvent abonder dans le sens de criminels ?
Ce que le sionisme tente de réaliser en Palestine, a le même objectif que le nazisme en Europe, faire disparaître un peuple.    

Dans ces conditions comment un homme a la tête d'un État, peut-il avaler autant d'approximations, peut-il croire des affirmations si éloignées de la réalité historique?
Un homme cupide à la morale aléatoire en un mot, un parvenu.

Et je crains que la politique que mène ce Président ressemble d'avantage (sous les aspects d'un progrès) à la destruction de la Nation.

Une Nation est composée des citoyens d'intelligence inégale, de situations disparates, d'intérêts quelquefois contradictoires … tout l'art du politique consiste, justement, à faire vivre tout ce monde en harmonie et non comme le fait cet homme, plus que aucun autre jusqu'à présent. De faire porter un effort pesant plus lourd sur les plus fragiles (cela est humainement parlant insoutenable) et tandis que les plus nantis ont les moyens de plus en plus élevées, les pauvres le deviennent d'avantage de jour en jour.

Et la sémantique utilisée ne devrait pas tromper le citoyen lambda, mais c'est l'intelligence, la morale humaine du dirigeant qui devrait lui interdire ces procédés. 

La devise de la France est: Liberté, Égalité, Fraternité.
Dans ces condition je voudrais que l'on m'explique:
  •  Où est la Liberté à se soumettre au dictat Nord américain et Israélien … ?
  •  Où est l'Égalité (devant la loi) à mener une politique dont elle y est de moins en moins présente. On pourrait même affirmer que sa déconstruction est en route.
  •  Où est la Fraternité, quand le racisme d’État ignore ces non français qui on donné leur vie pour que la France reste libre?
Pour que des parvenus cautionnant des criminels, s'en emparent ?  

mardi 26 février 2019

Se désoladiriser des casseurs...

Quel bel exemple. Avec sa présence au "dîner" du CRIF Macron soutien des criminels, puisqu'ils les fiancent.
Cet un dîner où les êtres sans morale vont prendre leur ordres. 



Ce soir sur France Info j'ai entendu le PRÉSIDENT, demandant aux Gilets jaunes "pacifiques":
  • De se désolidariser des casseurs,
  • que la démocratie de la contestation (si je me souviens bien) devait cesser,
  • que les Gilets jaunes s'abstiennent de participer à une manifestation où il risquait d'y avoir des casseurs, qu'ils seraient considérés comme tel,
  • qu'il fallait maintenant passer au dialogue et aux consultations.
  • Emmanuel Macron se félicitait qu'il n'y a pas eu à déplorer de victime, de la part des forces de l'ordre.
    • Et là je me dis, il n'est pas possible d'avoir à la tête d'une nation  un être aussi hypocrite que cela, car il a négligé de préciser les estropiés de son quinquennat, sans compter la progression de la pauvreté et l'enrichissement des plus nantis. Aucun homme qui se respecte n'oserait manipuler à ce point les citoyens dont il a, ne lui en déplaise, la charge et pas uniquement celle des millionnaires.      
Sommes nous, les petits français moyens (comme le disait si bien Sheila) en droit de nous demander si ce pouvoir ne nous prends pas pour des débiles mentaux ?
Quelle question est sortie des consultations?
  • Tout le monde doit payer des impôts, même 1 seul euro.
    • Belle conclusion de plus de trois mois de manifestations et d'un mois de consultations. 
    • Se moquerait-on du petit français moyen ?
  • Exit, une meilleure répartition des plus-values produites.
  • Exit, la révocation des élus dans son genre.
    • Menteurs, manipulateurs, criminel par procuration (…)
  • Exit, la diminution des parlementaires.
  • Exit, le Référendum d'Initiative Populaire.
Cet "homme" se plaint des casseurs, cependant si je me souviens bien, les forces de sécurité, n'ont-elles pas reçu l'ordre, venue d'en haut,  de ne pas provoquer les "Black block" de les laisser casser. Mais de qui se moque ce Gouvernement, provoquer les Gilets jaunes en vue de les tabasser légalement, seul un Gouvernement illégitime, comme le Gouvernement israélien, pleuvait le faire.

Il y a tant à dire sur les méfaits de ce Gouvernement, que la sémantique la plus sophistiquée ne suffit plus à tromper les citoyens, il n'y a que ceux qui pensent bénéficier des largesses de ce pouvoir parvenu, qui le soutiennent.

lundi 25 février 2019

Rony Brauman : les déclarations d’Emmanuel Macron « nourrissent et amplifient l’antisémitisme »

Rony Brauman : les déclarations d’Emmanuel Macron « nourrissent et amplifient l’antisémitisme »
25 02 2019 • 14 h 56 min

« En tant que juif et citoyen français, je suis extrêmement choqué ». L’ancien président de MSF explique l’extrême dangerosité de l’assimilation de l’antisionisme à l’antisémitisme annoncée par le président français.


Ce Président avec 24% (1/4) des français ayant voté pour lui au 1r tour (par défaut au second) s'arroge le droit de mépriser une part importante des français. Par ses déclaration il apporte la preuve d'une présidence partisane, remarquable par les injustices quelle sème. Cet "homme" ignorant du Droit International et de la Morale civique. C'est un simple arriviste, aussi méprisable qu'un représentant de commerce prêt à marcher sur des cadavres, pour réussir.

Quel être humains en possession de ses facultés assimilerait dans un même élan de justice l’antisémitisme et l'antisionisme ? 
Un ignorant de l'histoire présente de la Palestine.  
 


Le président français lors du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France, 
le 20 février à Paris (Reuters)


Par Hassina Mechai,
Vendredi 22 février 2019

« L’antisionisme est l’une des formes modernes de l’antisémitisme. Derrière la négation de l’existence d’Israël, se cache la haine des juifs ». C’est ainsi que le président français a commenté, lors dîner du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), la récente hausse d’actes antisémites en France.

Lors de ce discours, Emmanuel Macron a annoncé que la France suivrait désormais la dite « définition de l’antisémitisme de l’IHRA [International Holocaust Remembrance Alliance] ».
Il a également précisé qu’une loi serait proposée pour réduire la diffusion en ligne de discours de haine.

Selon la presse israélienne, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a exprimé, lors d’un appel téléphonique avec le dirigeant français précédent le discours, sa satisfaction devant l’adoption par la France d’une définition de l’antisémitisme incluant désormais l’antisionisme.

Selon cette définition de travail de l’antisémitisme, « non contraignante », de l’IHRA, « l’antisémitisme est une certaine perception des juifs qui pourrait s’exprimer à travers la haine envers les juifs. Les manifestations verbales et physiques d’antisémitisme peuvent être dirigées à l’encontre de juifs ou de non-juifs ainsi qu’envers leurs biens, envers des institutions de la communauté juive ou des bâtiments religieux ».

Si ce document de travail indique des exemples clairs d’antisémitisme – négation du génocide juif, complotisme à tout crin, exclusion des individus au nom de leur judaïsme –, deux points soulèvent des interrogations. Le document précise que « les manifestations [d’antisémitisme] pourraient inclure le ciblage de l’État d’Israël, conçu comme une collectivité juive. Cependant, des critiques d’Israël similaires à celles formulées à l’encontre de tout autre pays ne sauraient être considérées comme antisémites ».

Toutefois, dans les onze exemples d’antisémitisme que déploie le document, le point 6 pose qu’est considéré comme antisémite le fait de « refuser au peuple juif son droit à l’autodétermination », ajoutant « par exemple, en affirmant que l’existence d’un État d’Israël est un projet raciste ».

Toute la question repose sur ce « droit à l’autodétermination ». Est-il clos depuis la création d’Israël en 1948 ou s’accomplit-il à travers la colonisation continue des territoires palestiniens pratiquée depuis par l’État d’Israël ? Autrement dit, ce « refus » portera-t-il sur l’existence effective de l’État d’Israël ou sur cette politique d’expansion entendue comme un « droit à l’autodétermination » non encore abouti ?

Dans ce dernier cas, c’est alors le propre droit à l’autodétermination du peuple palestinien, tout autant reconnu par la résolution 181 de l’ONU du 21 novembre 1947, qui serait nié.

Toute critique de la politique coloniale israélienne, et de ses corollaires violents, sera-t-elle ramenée à « refuser au peuple juif son droit à l’autodétermination », donc à de l’antisémitisme ?

De glissement en glissement, la définition de l’IHRA pourrait aboutir à la délégitimation puis la pénalisation de toute critique de la politique israélienne envers les Palestiniens. Politique pourtant contraire au droit international.

Le discours d’Emmanuel Macron intervient dans un contexte français très particulier, entre tensions sociales sur fond de manifestations des Gilets jaunes et d’actes antisémites.
Rony Brauman, médecin, président de Médecins sans frontières (MSF) de 1982 à 1994, aujourd’hui directeur de recherche à la Fondation MSF et professeur à l’Université de Manchester (HCRI), alerte sur l’extrême dangerosité de la décision du président français.

Middle East Eye : Emmanuel Macron a déclaré au dîner du CRIF : « L’antisionisme est une des formes modernes de l’antisémitisme » et annoncé que la France le reconnaîtra comme tel ». Mais deux jours avant, il disait : « Je ne pense pas que pénaliser l’antisionisme soit une bonne solution ». Quelle est la portée politique de ces hésitations et pourquoi cette décision ?

Rony Brauman : Je constate mais ne peux expliquer les volte-face et hésitations successives d’Emmanuel Macron sur cette question de l’antisionisme désormais assimilé à l’antisémitisme. C’est là un sujet délicat qui se frotte à plusieurs possibilités. Ce sont probablement les hésitations du pouvoir qui se retrouvent dans ces atermoiements.

Emmanuel Macron n’a pas annoncé vouloir introduire l’antisionisme dans le code pénal. Mais sa décision de lier antisémitisme et antisionisme va fournir, de façon détournée, un cadre d’interprétation juridique et judiciaire applicable contre la campagne BDS [Boycott, Désinvestissement, Sanctions]. Cela pourrait servir aussi contre des gens qui soutiennent ce boycott, qui pourraient être alors inquiétés.

Par ce biais, il s’agit de criminaliser des positions critiques sans toutefois faire de l’antisionisme un délit d’opinion de façon claire. Mais in fine, cela reviendra au même, car ce délit d’opinion sera de toute façon mis en place de façon détournée, et il ne vaut que pour certains propos, ceux qui concernent les juifs. Ce faisant, on jette de l’huile sur le feu qu’on prétendait éteindre.
Car comment mieux suggérer implicitement que les juifs doivent bénéficier d’un statut particulier, que les sionistes seraient mis par le pouvoir à l’abri de la critique et qu’Israël serait ainsi sanctuarisé contre les critiques sévères ? Comment mieux nourrir les théories complotistes qu’en se livrant à ce genre de manœuvres ? Il y a là un cheminement intellectuel qui m’échappe. C’est désastreux.

MEE : Existe-t-il un seul antisionisme ? Le Bund polonais, certains juifs orthodoxes, certains mouvements du judaïsme libéral américain ont pu se qualifier ou se qualifient comme antisionistes par exemple…

RB : Il y a effectivement plusieurs formes d’antisionisme. À l’origine, l’antisionisme était l’opposition, d’ailleurs majoritairement juive, au mouvement national juif. Ce dernier était très minoritaire parmi les juifs européens. Ceux qui se vivaient comme assimilés y voyaient le risque d’être soupçonnés de double allégeance ; quant aux orthodoxes, ils y voyaient un détournement impie de la Bible, seul le messie étant habilité selon eux à rassembler le peuple d’Israël. Rappelons-nous au passage que les juifs établis depuis toujours en Palestine, eux, n’étaient pas en faveur d’un État juif.

Après la création d’Israël, l’antisionisme a pu être compris de deux façons. D’abord, comme la continuation d’un refus de l’existence même de l’État d’Israël en tant qu’État juif. Mais c’est là une opinion abstraite car après tout, cet État existe et se déclarer contre cet État n’a qu’une portée symbolique mais aucune portée pratique.

Cette opinion peut cependant exister et les gens qui étaient antisionistes jusqu’en 1948, de même que leurs héritiers intellectuels, ont le droit de persister dans cette conviction sans être taxés d’antisémites.

La seconde acception de cette notion d’antisionisme relève de l’opposition à la colonisation de la Cisjordanie, au blocus de Gaza, à la politique de l’État israélien, sans pour cela contester la réalité et l’existence de l’État d’Israël.

C’est ce que montrent des enquêtes, où l’on constate fréquemment que des gens se disent antisionistes tout en étant, ou plutôt, parce qu’ils sont en faveur de la solution à deux Etats : une partie de la Palestine mandataire revenant aux Palestiniens et l’autre, au demeurant la plus importante, aux Israéliens. Antisioniste veut alors dire favorable à l’évacuation des territoires occupés.

J’observe un mélange, voire une confusion de ces deux acceptions. À titre personnel, je ne me définis pas comme antisioniste mais comme post-sioniste, a-sioniste ou non-sioniste. Je veux dire par là que c’est dans une construction politique post-nationaliste que se trouve à mon sens la solution du conflit.

Les deux populations vivent de facto dans un seul État, sous une même autorité, mais l’une a tous les droits, l’autre n’en a aucun. Je pense que c’est le démantèlement de ce système d’apartheid qui est à l’ordre du jour.

MEE : Emmanuel Macron s’est référé à la définition de l’IHRA. C’est cette même définition en onze exemples qu’a fini par adopter le parti travailliste britannique en septembre dernier. Qu’est-ce que cet organisme ?

RB : À l’origine, l’International Holocaust Remembrance Alliance n’avait aucun rapport avec Israël. Son but était, notamment en Europe, d’entretenir la mémoire du génocide juif.

À l’instar d’autres ONG pro-israéliennes, l’IHRA a entrepris aussi de lutter contre l’antisémitisme. Cette lutte, dont je ne discute évidemment pas le bien-fondé, ne se fait cependant pas du point de vue de la négation du génocide juif mais du point de vue de la critique d’Israël.

Ce glissement et cette façon de faire, voulus par le lobby israélien en Europe, sont extrêmement pervers et cela ne peut que nourrir le complotisme et nuire à toute forme de critique politique d’Israël.

L’État d’Israël est cité à neuf reprises dans les exemples qui accompagnent la définition afin d’illustrer sa mise en application. C’est dans cet esprit qu’à l’occasion de la tenue à Paris, en 2017, d’une conférence sur l’étiquetage des produits en provenance des territoires occupés, que le CRIF a déclaré que cette réunion internationale était « pire que l’affaire Dreyfus ». Netanyahou, de son côté, l’a qualifiée d’antisémite !

MEE : Dans le contexte social français actuel, cette décision prise par Emmanuel Macron de lier sionisme et antisémitisme n’est-elle pas dangereuse d’abord pour les Français de confession juive ?

RB : Il y a là une instrumentalisation perverse de l’antisémitisme qui sert en l’occurrence à disqualifier un mouvement social, celui des Gilets jaunes. Cette instrumentalisation a pour effet pervers de placer les juifs dans le cercle fantasmé des puissants, des dominants, de ceux qui maîtrisent les discours et les médias. Ils seraient ceux qui imposent leur vérité et leur description des situations au détriment de tout le reste. C’est là un jeu extrêmement dangereux.

À titre personnel, en tant que juif comme en tant que citoyen français, je suis extrêmement choqué par les déclarations d’Emmanuel Macron.

MEE : En Israël, les élections d’avril se préparent à coup d’alliances entre, par exemple, Benjamin Netanyahou et le mouvement raciste kahaniste. Une autre alliance, contre lui cette fois, s’est faite entre ses principaux rivaux, dont Benny Gantz et Yaïr Lapid. Selon la presse israélienne, Emmanuel Macron a confirmé personnellement à Benyamin Netanyahou sa décision de lier antisémitisme et antisionisme, juste avant de faire son discours devant le CRIF. Est-ce là une ingérence dans la politique israélienne, et vice versa ?

RB : Ces circonstances aggravent encore plus l’indécence de cette situation. Benyamin Netanyahou avait déjà été invité à la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv l’an passé. Il l’avait auparavant été par Manuel Valls alors Premier ministre.

Or, il n’y avait pourtant aucune raison à cette invitation. Sinon à créer un amalgame dangereux entre juif, sioniste et politique israélienne. C’est là une confusion qui ne peut être que renforcée par ce genre de pratiques et de déclarations.

J’y vois même une sorte de « double blind » ou d’injonctions contradictoires constantes : il ne faut pas confondre les juifs et Israël, donc ne pas utiliser la politique israélienne contre les juifs. Mais d’un autre côté, les juifs et Israël sont constamment confondus puisque quand sont commémorées des atrocités commises contre les juifs, on le fait aux côtés du Premier ministre israélien.

MEE : Plutôt qu’antisionisme = antisémitisme, n’observe-t-on pas une autre équation qui poserait que désormais, de nombreux partis politiques ou dirigeants d’extrême droite ouvertement sionistes le sont sur la base d’une vision antisémite des juifs ?

RB : Benjamin Netanyahou s’est effectivement acoquiné avec la pire racaille d’extrême droite, du Brésilien Jair Bolsonaro à l’Autrichien Heinz-Christian Strache, du président philippin à d’autres dirigeants ouvertement racistes. Quand on observe les alliances internes que le Premier ministre noue avec des mouvements explicitement racistes et violents, cela ajoute à ce sentiment de dépit et d’outrage qu’on ne peut que ressentir après la déclaration d’Emmanuel Macron.

L’antisémitisme n’a attendu ni le sionisme ni la création d’Israël pour s’alimenter. Mais on ne peut que constater que de tels comportements et déclarations le nourrissent, l’amplifient, en élargissent la portée. Tout cela est très dangereux.


dimanche 24 février 2019

La manipulation.




La manipulation, le mensonge, l'absence de morale civique et humaine, a toujours existé entre les États y compris en Diplomatie

Depuis la Seconde guerre mondiale les USA forts du constat, que de la puissance militaire ne mène pas les Peuples à l'Obéissance (le Vietnam, par exemple) il fallait, pour les amener a adopter les décision prises par les dirigeants, adopter des techniques de communications très sophistiquées pour infléchir la réflexion des citoyens. En d'autres termes manipuler les citoyens sous une sémantique étudié visant à le tromper. 
  
Bien évidemment l'intérêt des dirigeants politiques et économiques s'imbriquent très souvent dans un même intérêt, puisque les uns financent les autres et en retour reçoivent ses "largesses".

Les USA suite à cette réflexion, la manipulation du citoyen s'est répandu comme les marrées d'équinoxe sur le monde Occidental, cooptant dans les partis politiques, les grandes écoles …, celui qui d'après leurs critères servira le mieux la cause. Et ne croyez  pas que ces jeunes "loups" aux dents longues agiront pour le bénéfice de la nation, non, ils agiront pour la pérennisation de la cause, c'est-à-dire pour une cause extra nationale qui bénéficie à une alliance de gens influents et argentés.  Et c'est ainsi que les nations, sont phagocytés en Occident. Celles qui pensent autrement sont déstabilisées pour mettre en place un fantoche qui servira, comme les jeunes loups, les intérêts exclusifs de la cause. 

Les nations qui résistent sont dénigrées, calomniées …, voire attaquées ou ruinées.

Ajout du 26/02/2019
Sur le plan National, le Gouvernement actuel pratique un système de manipulation mentale digne des plus grands escrocs. C'est ainsi que l'on a pu entendre dans les média un syndicaliste donner les raisons de l’échec de la réunion intersyndicale/gouvernement. Et aussi donner des solutions au déficit de l'assurance chômage.  Les propositions ce Gouvernement  consiste a réduire les indemnités au prétexte d'une comparaison avec d'autres pays, [cela dit, ces escrocs ne feront jamais de comparaison avec d'autres pays où les ministres ont un revenu inférieur et assument leur loyer, leur charges et n'ont pas d'indemnités] je disais donc, le syndicaliste proposait la taxation au taux normal de la totalité des salaires, ce qui rapporterait 4 fois plus que la diminution des indemnités de chômage. Et moi j'ajoute que tout le monde devrait payer les charges sociales sur la totalité des revenus. Ceci n'est qu'un exemple sur tant d'autres. 
Ce qui est sur c'est que nous sommes gouvernées par des escrocs, c'est vrai et cela depuis longtemps, mais je trouve que ce Président et ce Gouvernement dépassent tout ce qui peur être admis. La manipulation, les mensonges, le manque de loyauté, le caractère vil de ces élus dépasse l'entendement, ils n'ont même pas honte, au vu de l’arrogance témoigné, de se conduite comme des véritables truands.