jeudi 18 juillet 2013

De Balfour à Obama



De Balfour à Obama : une vision coloniale de la Palestine (Palestine Chronicle)
Un nouveau crime contre l'humanité est entrain de se produire sous nos yeux, et après les crimes ; de guerre ; les exactions de criminels qui se disent démocratiques (spoliation d'un peuple, destruction de son habitat, arrestations abusives,  cultures arasées, oliveraies brûlés...) parce qu'ils ont eu la capacité de corrompre la quasi totalité de nos dirigeants et phagocyté nos institutions, je trouve que cela fait beaucoup pour que l'on continue à faire semblant d'être sourds , aveugles et stupides.
   
Roger SHEETY
18/06/2013

1. Son horreur est difficile à justifier.
2. Sa brièveté sape la validité des arguments selon lesquels cette terre est "la nôtre". — Paul Woodward, American and Israeli Exceptionalism (WarInContext.org)
L’expression "mandat britannique de Palestine" est si courante chez les experts occidentaux et sionistes de la Palestine qu’elle en paraît inoffensive et par conséquent on ne l’approfondit pas. De fait, si l’on se livre sur Internet à une recherche sur ce terme apparemment sans problème on trouve deux millions de résultats de qualité et d’utilité extrêmement variées.
En réalité, il n’y a jamais eu de "mandat britannique" de Palestine ; cela a été et demeure une pure construction coloniale européo-occidentale, une abstraction aux conséquences, elles, aussi concrètes que désastreuses. En réalité, le peuple palestinien n’a jamais accepté d’être occupé par des colons britanniques, il n’a jamais accepté de voir sa terre ancestrale partagée pour être donnée à d’autres européens et il n’a jamais demandé à être "civilisé" par un gouvernement impérial complètement ignorant de sa langue, de sa culture et de son histoire. On peut dire la même chose du "Mandat français" en Syrie et au Liban et du "Mandat britannique" en Irak.
Le terme "Mandat britannique" a eu son utilité, cependant. Il a permis aux historiens coloniaux et autres partisans de la colonisation de croire que la Palestine était en somme destinée à la partition, ce qui l’a "légalisée" et partant sanctifiée. Vous comprenez, la Société des Nations a donné mandat à l’Angleterre en 1922 et donc l’Angleterre, la nation plus grande de la terre, la plus éclairée et la plus progressiste a été obligée de remplir sa mission —c’est du moins l’argumentaire qui a servi de justification. Et qu’en était-il du peuple autochtone de la Palestine ? Comme l’a résumé Lord Balfour en 1917, leurs aspirations, leurs droits et leur existence même n’avaient que peu d’importance :
"Le sionisme, qu’il ait tort ou raison, qu’il soit mauvais ou bon, est enraciné dans une longue tradition, dans des besoins actuels et des espoirs d’avenir d’une importance infiniment supérieure aux désirs des 700 000 Arabes qui habitent aujourd’hui cette terre ancienne et aux préjudices qu’ils subiront."
Il importait peu que les Palestiniens soient encore majoritaires en 1948 en dépit des décennies de soutien britannique à l’immigration des Juifs d’Europe et de Russie. Et il n’importait pas davantage que les Palestiniens possèdent encore la plus grande partie de la terre de Palestine en dépit du demi-siècle d’efforts acharnés du Fond National Juif fondé en 1901, à Bâle en Suisse, pour acheter de la terre en Palestine et construire des colonies réservées exclusivement aux colons juifs. Dans la vision coloniale en général et dans l’idéologie sioniste en particulier, la "tradition ancestrale" mythologique qui va de soi ainsi que les élans de rhétorique grandiloquente ont toujours plus de valeur que les faits et la réalité.
On retrouve toujours la même vision coloniale/raciste dans la plupart des discours sur la Palestine en Occident. On y assume, par exemple, que seuls les Etats-Unis peuvent résoudre le "problème" de la Palestine. Il va de soi que seule la dernière superpuissance mondiale a la capacité de jouer le rôle d’arbitre et de médiateur impartial entre deux camps (soi-disant) intransigeants. Pourquoi ? Parce que l’Amérique est exceptionnelle bien sûr, parce que l’Amérique est unique, une ville lumineuse dressée sur une colline, un modèle de démocratie —ou du moins c’est l’argumentaire utilisé. Peu importe que le gouvernement des Etats-Unis donne à Israël des milliards de dollars chaque année, lui fournisse les armes les plus avancées qu’on puisse se payer et couvre ses crimes répétés contre l’humanité par son soutien diplomatique et inconditionnel. Exactement comme dans les paroles de Balfour en 1917 les faits sont écartés au profit des discours incantatoires et magiques.
Mais comme pour le soi-disant Mandat Britannique et l’exception américaine, le langage et le discours coloniaux sont étroitement liées à des actes injustes, immoraux et violents. Prenez par exemple le dernier projet d’Israël qui prévoit le nettoyage ethnique de 30 000 Bédouins palestiniens de leurs terres ancestrales du Naqab (Negev). Voilà comment un grand titre de la seconde édition de juin de Haaretz, un journal israélien influent qui fait partie des médias dominants, présente la chose : "Un projet visant à améliorer les conditions de vie des Bédouins habitant actuellement dans des villages non reconnus dont le manque d’infrastructures de base cause des problèmes environnementaux et autres."
Un projet de dépossession et de nettoyage ethnique devient donc une "promotion" et une "relocalisation" pour de meilleures conditions de vie dans un plus grand souci de l’environnement. Mais ce qui se cache entre les lignes, c’est que les Bédouins sont les propriétaires de la terre sur laquelle ils vivent, un titre de propriété antérieur à la création de l’état d’Israël, mais même ce fait essentiel est qualifié ici de simple "revendication". Nulle part dans l’article on ne trouve un mot sur ce que sont vraiment les Bédouins, à savoir une composante du peuple autochtone de Palestine.
Puisque les Bédouins ne sont pas des Palestiniens pour Haaretz ni pour aucun média dominant, mais seulement des "Arabes" on peut donc les relocaliser (c’est du nettoyage ethnique) là où l’état d’Israël le désire ; en d’autres termes, ils n’ont pas d’histoire, ni de lien avec la terre, ni de relation avec les autres Palestiniens en Palestine historique ou dans la Diaspora. Grâce à ce seul mot "Arabes", on fait disparaître toutes ces réalités.
Ce déni constant de l’identité palestinienne et de l’histoire des Bédouins fait en réalité écho à l’affirmation raciste de Golda Meir selon laquelle "le peuple palestinien n’existe pas" et à la manière tout aussi odieuse dont Balfour a décrit les Palestiniens en 1917 comme étant seulement "les habitants actuels du pays". De la même manière les Bédouins du Naqab sont arrachés à leur contexte historique et séparés des autres Palestiniens. D’ailleurs en quoi l’expulsion et la dépossession des Bédouins palestiniens est-elle différente de l’expulsion de la majorité des Palestiniens de Haïfa, Saint Jean d’Acres, Jaffa, Safed, Jérusalem ou Beer Sheva (pour ne prendre que quelques exemples) en 1948 ? La réponse est simple : il n’y a pas de différence.
En fait l’ombre de la Nakba, l’expulsion originelle de 1947-48, n’a jamais cessé de planer.
Ecoutez par exemple, Yosef Weitz, un des architectes du plan Dalet, réfléchir en 1941 à la manière de "se débarrasser" du peuple autochtone de Palestine et de s’approprier des pans significatifs du Liban et de la Syrie :
"La terre d’Israël n’est pas du tout petite, à condition d’en faire partir tous les Arabes et d’élargir un peu les frontières ; au nord il faudrait aller jusqu’à la Litani [rivière libanaise] et à l’est inclure le plateau du Golan.... et il faudrait transférer les Arabes au nord de la Syrie et en Irak" (Nur Masalha, Expulsion of the Palestinians, 134).
Notez bien que, comme pour Balfour, les peuples de Palestine, du Liban et de Syrie ne comptent pas dans l’esprit de Weitz ; ce ne sont pas des personnes, ce sont des objets qu’on peut mettre ici ou là selon les caprices des dirigeants sionistes. Notez aussi la manière cavalière dont Weitz envisage de dessiner les frontières de son futur état sans aucune considération pour les peuples de la région, comme un enfant qui dessine au hasard des lignes sur une feuille de papier.
Maintenant écoutez Tzipi Livni (une des personnes qui est derrière l’opération Cast Lead), une voix soi-disant modérée et progressiste de la scène politique israélienne ; en 2008, elle a fait un discours à des étudiants du supérieur sur ce qui pourrait arriver aux citoyens palestiniens d’Israël au cas où la solution de deux-états serait mise en place :
"Ma solution pour maintenir un état d’Israël juif et démocratique est de constituer deux états-nations avec certaines concessions et des lignes rouges claires... Et entre autres, je veux pouvoir dire aux Palestiniens qui habitent en Israël, ceux que nous appelons les Arabes israéliens* que "leur solution nationale se trouve ailleurs". (Jerusalem Post, FM takes heat over Israeli Arab remark, December 11, 2008).
Il s’est écoulé plus de 70 ans et la vision coloniale sioniste est toujours la même —les Palestiniens sont considérés comme de simples pions qui peuvent être déplacés comme on veut pour maintenir "l’état juif et démocratique d’Israël". Il n’est évidemment jamais venu à l’idée de Livni qu’il n’y a rien de démocratique ni de juif dans le nettoyage ethnique, tellement elle est imbibée de sa propre propagande. Elle est peut-être plus subtile que Weitz ou Balfour dans le choix des mots mais le racisme est toujours le même.
De fait, toute la narrative historique d’Israël est fondée sur des constructions mythiques coloniales de ce type ainsi que sur l’oblitération des faits historiques, les euphémismes, les dérobades, le déni catégorique de la réalité ; la Palestine était "une terre sans peuple pour un peuple sans terre", "Les Israéliens ont fait fleurir le désert", "Israël est la seule démocratie du Moyen Orient", "L’armée israélienne est l’armée la plus morale du monde", "Israël est une lumière pour les nations", "Nous avons des voisins dangereux", "Nous n’avons pas de partenaire pour la paix", "Les Arabes ne comprennent que la force", et j’en passe.
Lorsqu’on aborde le sujet des attaques quasi quotidiennes contre les Palestiniens, à la fois dans les Territoires Occupés et en Israël même, et du vol continuel des terres et de la culture palestiniennes, c’est le plus souvent à coups de tours de passe-passe linguistiques ou de mensonges flagrants comme d’ailleurs quand on traite de toutes les guerres israéliennes depuis la création de l’état. Cela nous rappelle la maxime célèbre de Tacite : "Ils pillent, ils assassinent et ils volent : voilà ce qu’ils appellent à tort l’Empire, et quand il ne reste qu’un désert, ils appellent ça la paix."
Les colonisateurs et les conquérants se servent toujours du langage comme arme contre les colonisés et les occupés. Dans la vision coloniale/impériale, le langage est le plus souvent utilisé par ceux qui détiennent le pouvoir pour manipuler, troubler, déshumaniser et dominer. C’est un outil qui permet de justifier les crimes passés et d’excuser les crimes futurs. Lorsque le peuple colonisateur est installé dans le pays conquis, le langage sert tout particulièrement à dénigrer et même effacer l’histoire et la culture de la population autochtone qu’on dépossède.
Comme l’a récemment écrit le professeur israélien de langue et d’éducation, Nurit Peled-Elhanan : "l’apartheid [israélien] n’est pas seulement un ensemble de lois racistes, c’est un état d’esprit façonné par l’éducation. Les enfants israéliens sont élevés depuis leur plus jeune âge dans l’idée que les citoyens "arabes" et les "Arabes" en général sont un problème qu’il faut résoudre, éliminer d’une manière ou d’une autre... L’éducation israélienne réussit à construire des murs mentaux qui sont bien plus épais que le mur de béton qu’on construit pour emprisonner la nation palestinienne et cacher son existence à nos yeux... [Les Israéliens] ne considèrent pas les Palestiniens comme des êtres humains comme eux, mais comme une espèce inférieure qui ne mérite pas d’avoir ce qu’ils ont" (Independent Online/Daily News, How racist laws imprison a nation, November 3, 2011).
Si les Juifs israéliens désirent sincèrement une paix juste et durable, ils feraient bien de commencer par renoncer une fois pour toutes à la pernicieuse mentalité coloniale dont ils sont imbibés ainsi qu’au langage d’illusoire suprématie qui l’accompagne et par apprendre à voir les Palestiniens comme des égaux à part entière, rien de plus rien de moins. De toutes façons il ne faut pas s’attendre à ce que les Palestiniens finissent par accepter d’être dépossédés, d’être victimes de nettoyage ethnique, d’être occupés et d’être traités comme des citoyens de deuxième classe dans leur propre pays ; non seulement cela serait injuste et immoral mais, comme cela équivaudrait à s’avouer vaincu, cela ne risque absolument pas d’arriver.

Roger Sheety écrivain et chercheur
Note :
* Ces "Arabes israéliens" ont actuellement la nationalité israélienne pleine et entière.
On peut consulter l’original à :

Israël furieux contre une décision de l'UE



Bruxelles vient d'exclure les Territoires occupés  de ses partenariats avec l'État israélien.
Pour mieux comprendre cette décision, il me semble qu'il est nécessaire de préciser que: au moment de la Présidente française de l'Europe, Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner respectivement, Président de la France et Ministre des Affaires étrangères, ces personnages "immensément démocratiques" et pour qui le mot justice n'est pas synonyme de légalité mais d'arrangement, firent le forcing, au forceps, (pour les plus perspicaces d'entre nous) pour le rehaussement des accords de coopération économique et sécuritaire entre l'Europe  et Israël. Accords qui ne concernaient pas le produit des colonies fabriqués en territoire palestinien. Cependant les autorités européennes promptes à ponctionner les européens et garnir leur bas de laine avec leurs économies, comme le font d'ailleurs les élus nationaux, fermaient les yeux. Aujourd'hui il semblerait que sous la pression du droit elles respectent ces accords conclus, qu'ils plaisent ou non à M Netanyahou.
Cela dit, il faut réellement quel'Europe ait à sa tête un ramassis de voyous, pour conclure des accords avec des nazis. Ho pardon des sionistes, mais où est la différence ?
D'autre part il faut reconnaitre, aussi, qu'Israël est le seul pays au monde à ne pas avoir délimité ses frontières. Le cas contraire signifierait de s'y conformer. Et là la contradiction sioniste éclate au grand jour. Le sionisme voulait un foyer juif en Palestine, il avait caché le fait qu'il voulait un état a la place de la Palestine. Le sionisme à déclaré que les Juifs (Communauté Ethnique je le rappelle, mais passons) devaient avoir une patrie qu'ils devaient reconquérir ce qu'ils n'ont jamais eu, Eretz Israël (le Grand Israël) pour ce faire il faut "conquérir" le plus de territoires possible: de la Méditerranée au Jourdain ; du Sinaï au Litani. (Fleuve du Sud Liban)  Déclarer ses frontières, représente pour Israël de renoncer à Eretz Israël un des dogmes énoncées par Theodore Herzl. Il faut être un dirigeants occidental, c'est-a-dire un truand, pour l'ignorer ou feindre l'ignorer. 
   


17/07/2013
Les autorités israéliennes sont furieuses de la nouvelle directive de Bruxelles excluant les Territoires occupés des accords de coopération entre l'Union européenne et Israël. Selon cette décision de la Commission, les colonies israéliennes ne pourront dorénavant plus bénéficier des nouveaux projets de coopération économique, financements, bourses, programmes de recherches ou prix, émanant de l'Union ou de ses États membres.

Benyamin Nétanyahou a dénoncé cette mesure comme une ingérence étrangère visant à imposer par la force des frontières à Israël: «Nous n'acceptons aucun diktat extérieur sur nos frontières», a déclaré mardi le premier ministre israélien après une réunion d'urgence de son cabinet. «Cette question ne pourra être décidée que par des négociations directes.»

«Un mur de Berlin politique et économique»
Dans un entretien à paraître accordé au quotidien allemand Die Welt, Nétanyahou a comparé la mesure à «un mur de Berlin politique et économique au centre de Jérusalem», susceptible de faire «perdre la confiance d'Israël dans la neutralité de l'Europe». Le ministre de l'Économie, Naftali Bennett, a, quant à lui, qualifié la décision de l'Union européenne «d'attaque terroriste contre toutes les chances de paix».
Tzipi Livni, qui avait mis en garde à plusieurs reprises son gouvernement contre la probabilité de telles actions, a été la seule personnalité à rappeler que cette mesure était largement prévisible: «Cette décision sonne comme un rappel. Il est regrettable que nous en soyons arrivés à une telle situation, a déclaré le ministre de la Justice, mais j'espère à présent que tous ceux qui pensaient que nous pouvions continuer dans une voie sans issue, et qui disaient que la situation actuelle n'avait jamais été aussi bonne, vont réaliser que nous devons agir et entamer des négociations.»

Sortir de l'ambiguïté
La délégation de l'Union européenne à Jérusalem s'est étonnée de la surprise des Israéliens. En faisant le distinguo entre l'État d'Israël dans ses frontières de 1967 et les territoires occupés pendant la guerre des Six-Jours (Cisjordanie, Jérusalem-Est, bande de Gaza et plateau du Golan), la nouvelle directive est conforme à la politique officielle de l'Union et celle de ses États membres, qui ne reconnaissent pas l'annexion unilatérale israélienne de Jérusalem-Est et du Golan, et considèrent comme illégales les colonies de Cisjordanie.
L'Union européenne s'abstenait déjà tacitement de financer des projets de l'autre côté de la Ligne verte. Mais c'est la première fois que l'Union européenne prend une mesure aussi claire et introduit un distinguo entre Israël et les Territoires occupés en 1967. Politiquement, cela va obliger le gouvernement israélien à sortir de l'ambiguïté et à stipuler par écrit pour chaque accord passé avec l'UE ou un État membre que les colonies de Cisjordanie mais aussi Jérusalem-Est ne font pas partie d'Israël.

Les Israéliens craignent que cette mesure ne soit que le début d'un processus qui pourrait déboucher sur des sanctions économiques, portant notamment sur la production des colonies. Même si Nétanyahou est officiellement toujours en faveur de la solution à deux États, plusieurs de ses ministres n'ont pas hésité à multiplier ces derniers mois les déclarations provocatrices, jugeant que la création d'un État palestinien était dépassée.



mercredi 17 juillet 2013

B.D.S par Gidéon Lévy



Alors qu'Israël entre dans un nouveau cycle d'inaction diplomatique, l'appel à un boycott économique est devenu une exigence patriotique.
Le dernier refuge du patriote israélien: le boycott


Haaretz
16-07-2013


Toute personne qui craigne vraiment pour l'avenir du pays doit être en faveur du boycott économique.
Une contradiction dans les termes? Nous avons examiné les alternatives. Un boycott est le moindre de tous les maux et pourrait produire des bénéfices historiques. C'est l'option la moins violente et celle qui a le plus de chances de ne pas finir dans un bain de sang. Elle serait douloureuse, mais les autres seraient pires.
Partant de l'hypothèse que le statu quo actuel ne peut pas durer éternellement, c'est l'option la plus raisonnable pour convaincre Israël de changer. Son efficacité a été prouvée. De plus en plus d'Israéliens se sont récemment préoccupé de la menace du boycott. Quand ministre de la Justice Tzipi Livni signala son expansion et appelle par conséquent à sortir de l'impasse diplomatique, apporte la preuve de la nécessité d'un boycott. Alors, elle et d'autres s'additionnent au mouvement pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions. Bienvenue au club.
Le changement ne viendra pas de l'intérieur. Cela est clair depuis longtemps. Tant que les Israéliens ne paieront pas le prix de l'occupation, ou au moins ne fassent pas le lien entre la cause et l'effet, n'auront aucun intérêt à y mettre fin. Pourquoi le résident moyen de Tel-Aviv devrait s'inquiéter de ce qui se passe dans la ville de Jénine ou Rafa en Cisjordanie, dans la bande de Gaza? Ces sites sont loin et ne sont pas particulièrement intéressants. Alors que l'arrogance et la victimisation continuent dans le peuple élu, le plus élu du monde, toujours l'unique victime, la position explicite du monde ne changera pas dans l'absolu.
C'est antisémite, nous disons. Tout le monde contre nous et nous ne sommes pas responsables de leur attitude envers nous. Et a par ça, malgré tout, le chanteur britannique Cliff Richard est venu jouer ici. La majorité du public israélien est divorcé de la réalité, la réalité dans les territoires et à l'étranger. Et il ya ceux qui s'occupent à la poursuite de cette dangereuse déconnexion. Conjointement à la déshumanisation et la diabolisation des Palestiniens et des Arabes, les populations de ce pays (Israël*) a le cerveau trop lavé par le nationalisme à avoir raison.
(Israël*) Hajo Mayer, juif Allemand réfugie en Hollande et interné à Auschwitz par les nazis à l'âge de vingt ans nous à déclare, lors d'une conférence à Strasbourg que: "Les enfants israéliens subissent un endoctrinement bien plus aigu que celui que lui même à subi de la part des nazis..."
Le changement viendra seulement de l'extérieur. Personne, y compris l'auteur, bien sûr, ne veut un autre cycle d'effusions de sang. Un soulèvement populaire palestinien non-violente est une option, mais il est peu probable de se produire dans un proche avenir. Et puis, il ya la pression diplomatique américaine et le boycott économique européen. Mais les Etats-Unis n'appliqueront aucune pression. Si l'administration Obama ne l'a pas fait, aucun gouvernement américain ne le fera. Et puis il ya l'Europe. La Ministre de la Justice Tzipi Livni a déclaré que dans l'Europe le discours est devenu idéologique. Sachez de quoi vous parlez. Elle a dit qu'un boycott européen ne se limitera aux produits fabriqués dans les colonies de Cisjordanie.
Il n'y a aucune raison de limiter. La distinction entre les produits de l'occupation et des produits israéliens est une création artificielle. Les principaux coupables sont pas des colons, mais ceux qui fomentent leur existence. Tout Israël est engagé dans les affaires des colonies, ainsi tout Israël doit être responsable et payer le prix correspondant. Il n'y a personne en Israël dont l'activité n'ait pas d'incidence sur l'occupation, y compris ceux qui essayent de regarder de l'autre coté et prenant de la distance avec elle. Nous sommes tous des colons.
Le boycott économique s'est avéré efficace en Afrique du Sud. Lorsque la communauté des affaires du régime de l'apartheid a approché les dirigeants du pays et leur a dit que les circonstances existantes ne pouvaient pas continuer, le thème à été abordé. Le soulèvement, la stature des dirigeants comme Nelson Mandela et Frederik de Klerk, le boycott sportif sud-africain et l'isolement diplomatique du pays bien sûr ont également contribué à la chute du régime abject. Mais le ton a été donné par la communauté des affaires.
Et la même chose peut arriver ici. L'économie israélienne ne résistera pas à un boycott. Il est vrai que dans un premier temps va renforcer la victimisation, l'isolement et le nationalisme, mais pas à long terme. Cela pourrait conduire à un changement significatif dans l'attitude. Quand e la communauté des affaires aborde le gouvernement, le gouvernement sera à l'écoute et peut-être agira-t-il. Lorsque les dommages affectent le porte-monnaie de chaque citoyen, plus d'Israéliens se demanderont, peut-être pour la première fois, quel est le problème et pourquoi cela se produit.
Il est difficile et douloureux, presque au-delà du supportable, pour un Israélien qui a vécu toute sa vie dans ce pays, que jamais l'à boycotté, qui n'a jamais eu le projet d'immigrer et qui se sent relié à cette terre de tout son être, appeler a un tel boycott. Je ne l'ai jamais fait. J'ai compris ce qui a motivé le boycott et j'ai été en mesure de fournir la justification pour des raisons similaires. Mais je n'ai jamais prêché à d'autres de faire le premier pas. Toutefois, lorsqu'Israël se lance dans un nouveau cycle de profonde stagnation, diplomatique et idéologique, l'appel au boycott est nécessaire comme le dernier refuge d'un patriote.


Gideon Levy, né en 1953 à Tel-Aviv, est un journaliste et écrivain israélien, membre de la direction du quotidien Haaretz, est connu en grande partie pour s'être élevé dans des médias israéliens1 pour dénoncer la politique israélienne à propos des territoires disputés en Cisjordanie.

La CIA assassina l'ancien Premier ministre libanais



Selon un ex officiel des Etats-Unis
La CIA  assassina l'ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri

Hispan TV
16-07-2013

Un ex-officier américain a révélé que la Central Intelligence Agency (CIA, pour son sigle en anglais) assassina l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, a rapporté dimanche la station de télévision syrienne Al-Akhbariya.

L'ex officiel nord-américain Wayne Mattson a révélé que la CIA avait utilisé un plan d'opérations secrètes, développé après les attentats du 11 Septembre 2001 contre les tours jumelles de New York, pour poursuivre les groupes terroristes, dans le cadre des opérations mises en œuvre pour annihiler personnalités politiques, dont les objectifs ne sont pas compatibles avec les intérêts militaires et économiques des États-Unis.

Ce projet secret a ouvert la voie à l'agence de renseignement américaine pour mettre en terminer avec la vie de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, du premier vice-président soudanais John Garang et d'autres personnalités politiques asiatiques et africaines.

Mattson a dit qu'il est totalement sûr de l'exactitude de l'information publiée sur l'assassinat de Hariri et a souligné que cette information a été recueillie par la CIA, le Conseil de Sécurité National des Etats-Unis et le Département de la Défense des États-Unis (Pentagone).

Auteur/a: lmr/cl/msf
Source: hispantv.ir


Il y a cependant un point dont on ne parle jamais, c'estl'influence des sionistes au sein du département de la Défense US. Paul Wolfowitz, (juif d'origine Polonaise) avants d'être nommé sous sectaire d’État à la Défense de l'administration Bush, fut directeur de la CIA, par exemple.
Même si ses capacités à diriger une telle agence furent contestées, il a durant son mandat à l'agence, influé pour favoriser la politique israélienne. Car en effet, qui peut se douter qu'en "liquidant" Rafic Hariri, il n'y aurait l'avantage que les faits soient imputés au Hezbollah ou la Syrie, comme cela a été fait par ailleurs, et en prime favoriser la politique israélienne.
Un autre point que très souvent on oublie c'est qu'aux États-Unis, comme en Europe les Institutions que nous voulons démocratiques sont phagocytés et détournées au profit d'Israël, d'un point de vue politique, mais aussi économique.
Tant que les populations mondiales n'auront pas assimilé cette possibilité et  agissent en conséquence, c'est à dire: écarter tout dirigeants qui par ses déclaration ou par ses antécédents pourrait favoriser Israël, le sionisme a encore de beau jours devant lui.      

mardi 16 juillet 2013

Neguev, un nouveau nettoyage ethnique



Israël justifie le déplacement imminent de milliers de Bédouins palestiniens les qualifiants d'envahisseurs

Les envahisseurs originaires des terres, desquelles Israël veut les expulser. Et qui depuis 1948 sont des citoyens d'Israël. Citoyens, oui mais, de 4e zone, c'est tout à "l'honneur" d'un État qui se dit démocratique !  

Al Jazeera
12-07-2013


Le 24 Juin le "Plan Prawer pour le Règlement pour la communauté Bédouine d'origine palestinienne dans le Néguev" adopté en première lecture à la Knesset. Si elles sont appliquées, le plan sera «le plus grand acte de déplacement forcé de citoyens arabes d'Israël à depuis les années cinquante", expulsant environ 40.000 Palestiniens bédouins de son habitat actuel.
Le but ultime de ce plan est de judaïser le Néguev israélien. Pour y parvenir, cependant, doivent être transférés 70,000 (des 200,000) Bédouins vivant actuellement dans des villages classés «non reconnus» par le gouvernement israélien. Le gouvernement a interdit le raccordement au réseau électrique, à l'eau et les égouts.
La règlementation de la construction est également imposée énergiquement et en 2011 seuls quelque 1.000 maisons et étables bédouines, auxquels le gouvernement se réfère généralement comme étant de simples «structures», ont été démolis. Il n'y a pas de routes pavées et la signalisation des routes principales menant aux villages ont été retirées par les autorités gouvernementales. Les villages n'apparaissent pas sur les cartes, c'est une question de géographie officielle, les lieux habités par ces citoyens de seconde classe d'Israël n'existent pas.
La mutation des indigènes en envahisseurs ou en "colons palestiniens" est la clé pour comprendre non seulement le Plan Prawer, mais aussi la logique de l'Etat d'Israël.
Pendant des années, le gouvernement a fait valoir que le fait que ces gens vivent dans de petits villages, répartis sur une surface relativement importante, il ne peut pas leur fournir des services de base et donc l'objectif officiel a été de les concentrer sur quelques localités.

Par conséquent, en 2009, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a nommé son directeur de la politique de planification, Ehud Prawer, pour libérer la «terre juive». La tâche principale de Prawer consistait à déplacer 70.000 Bédouins qui ont refusé de céder leurs droits de propriété à l'Etat et ont continué à vivre dans leurs villages "non reconnus".
La logique du Plan s'exprime mieux dans "Il ya une solution", un rapport de 2010 publié par une ONG de colons juifs appelée Regavim (le National Land Trust Protection), qui a travaillé avec divers organismes gouvernementaux. Le rapport soutien que les habitants bédouins du Néguev "volent" au peuple juif "la terre d'Israël en silence, sans le fracas de la bataille et les cris de guerre".
"Dans ce champ de bataille", poursuit l'organisation, "les bétonnières ont remplacé les chars, les charrues aux canons, et les civils d'apparence innocente aux soldats en uniforme... Acre après acre, maison après maison, l'achat, l'usurpation, la culture illégale de terres qui ne sont pas les leur, parfois avec ruse, parfois avec violence, avec d'énormes sommes d'argent et fortement soutenu par les organisations antisionistes en Israël et à l'étranger, Israël est en train de perdre le contrôle des terres du peuple juif ».
Si le soutien à Israël, au sionisme, des Juifs dans le monde est un secret de polichinelle, ces illuminés pensent que le dire des Bédouins suffira pour qu'on les croie. C'est puéril, c'est enfantin, c'est criminel compte tenu des conséquences. Ces juifs-là sont à dix-mille lieux des hommes des "Lumières", dont des juifs faisaient partie, par lesquels le monde s'était mis à espérer. Les dirigeants actuels participent consciemment, le contraire serait grave,  aux crimes que commet Israël et tous ceux qui par cupidité, communautarisme ou par la stupidité d'un racisme inculqué, deviennent des moutons de Panurge, que seul leur intelligence étriqué pourrait justifier.
Regavim affirme en outre qu'Israël que jusqu’à maintenant Israël a "offert des carottes aux Bédouins, mais jamais une «batte» et affirme que, grâce à leur «activité criminelle» ces bédouins colonisent la terre et menacent donc de «mettre fin à l'avenir juif dans la région du sud ".
Citant la fameuse déclaration du Premier ministre David Ben Gourion que «Le Néguev est le test de la nation d'Israël", Regavim offre une solution en quatre étapes pour contrer cette menace, qui inclut de limiter "la construction illégale bédouine", préparer la population au déplacement, évacuer toutes les "populations illégales" et les transférer dans des colonies légales.
Finalement, le gouvernement doit se préparer pour "le jour d'après" et ne pas permettre que «les choses reviennent à leur état d'origine". «Etat d'origine» fait référence à la situation existante, que du point de vue de Regavim est caractérisé par l'invasion de l'espace juif par des "populations palestiniennes illégales». Selon cette déclaration l'espace est juif par définition et pour cela que la présence non juive est une forme de pollution et ce qui est en jeu dans le test de Ben-Gourion.
   
Ca c'est précisément le raisonnement qu'il y a derrière la batte de Prawer et de la façon que sont présentés et traités les Bédouins palestiniens dans la sphère publique durant des années. Répondant à une requête présentée à la Cour suprême contre l'évacuation des villages bédouins près de la ville méridionale de Arad, l'adjoint au maire a déclaré que les revendications des «envahisseurs insolents ne sont pas sincères".
Les Bédouins accusent Israël de planifier une nouvelle ville
De nombreux articles ont utilisé le terme «invasion» pour décrire l'activité Bédouine dans le Néguev. Inclus dans un article d'opinion de Haaretz, (journal israélien assez objectif) qui a soutenu la décision de la Cour suprême contre la pratique du gouvernement, pour la pulvérisation de poison sur "les champs agricoles des Bédouins», l'auteur se réfère à la population bédouine en utilisant le terme «envahisseurs».

La transformation des indigènes  en envahisseurs ou «colons palestiniens», pour reprendre l'expression utilisée récemment par le vice-ministre à la Défense Danny Danon, est cruciale pour la compréhension non seulement le Plan Prawer, mais de la logique même de l'Etat d'Israël. Dans un contexte où les Palestiniens ont été systématiquement aliénés ou supprimés de l'histoire et de la géographie, la représentation d'un Palestinien autochtone comme un sujet illégal ou un envahisseur étranger sert à la capacité de «judaïser» le pays.
Les principes par lesquels tout cela se produit sont basés sur le compromis ethnique d'Israël de déposséder les non-juifs, qui l'élève cyniquement à un acte de légitime défense et, en dernier recours, de justice.
Il faut être Juif, c'est à dire : tenter de tirer le meilleur profit possible d'une situation donnée, pour avancer de telles horreurs...

Neve Gordon de l'Institute for Advanced Study de Princeton et est l'auteur de Profession d'Israël. Vous pouvez le contacter sur son site web .
Nicolas Perugini est anthropologue et professeur à Al Qods Bard Honors College de Jérusalem. Son travail se concentre sur le colonialisme, l'espace et la loi. Il est actuellement chercheur invité à l'Institute for Advanced Study à Princeton.






Certains villages palestiniens deviennent des champs entraînement...



Certains villages palestiniens deviennent des champs entraînement de l'armée israélienne


10-07-2013


L'armée israélienne pourrait facilement construire une ville fictive dans certaines dunes miteuses dans le Néguev pour l'entrainement de ses soldats. Mais s'entrainer dans un village palestinien a un autre but (caché): montrer qui est le patron.
Les villageois d'Imatin ont été surpris fin mai 2013, quand une unité d'envergure de l'armée israélienne, a envahi son village la nuit, avec les troupes disséminées entre les maisons dans ce qui était apparemment un exercice pratique d'un combat sur un terrain peuplé.
Les soldats, bien sûr, armés jusqu'aux dents, se déplaçaient de cour en cour dans le village simulant un champ de bataille. Les manouvres ont été très stressantes pour les femmes, les personnes âgées et les enfants du village. Le lendemain, le spectacle s'est répété: un convoi de véhicules militaires israéliens s'est rassemblé dans le centre du village au coucher du soleil, et environ 100 soldats sont descendus, lourdement armés et ont commencé un simulacre de bataille.
Yesh Din a documenté plusieurs cas similaires. En 2007, un Palestinien de Tel Rumeida à Hébron s'est plaint que sa maison fut choisie comme lieu d'entrainement. Quand ils on dit aux soldats que l'entrainement pourrait effrayer les petits frères de l'homme on lui a répondu : «ce ne sont pas tes affaires." Et pourquoi devraient-elles l'être? C'est seulement ta maison.
Cette même année, l'armée israélienne s'est entrainée dans le village de Beit Lid, où les soldats ont pris les maisons d'assaut la nuit, tirant et criant. En 2012, dans le village de Deir Astia, les soldats qui prétendument s'entraient dans le village ont lancés (par malveillance ou accident) des grenades assourdissantes et des gaz lacrymogènes dans une maison habitée. A cette époque, l'armée a déclaré, en réponse à la plainte de Yesh Din, que m'armée n'avait pas mené un entrainement à proprement dit mais c'était plutôt un incident du fait d'avoir "agité le drapeau". En 2009, Yesh Din a été informé que l'avocat général militaire (MAG) examinerait l'incident, mais l'organisation n'a pas reçu de réponse et depuis lors cette pratique à clairement continué.
Parmi les injustices que documente quotidiennement Yesh Din, l'invasion d'Amatin à des fins d'entrainement, est certainement l'un des événements les moins dangereux. Personne n'a été blessé, les soldats n'ont eu recours à la violence contre les villageois et les maisons n'ont pas été saccagées, et même se sont abstenu d'entrer dans certaines. Par contre ils se sont occupés à intimider les résidents vaguaient à leurs occupations dans leur cour. Bien qu'il puisse être qualifié d'incident mineur entre villageois de Yesh Din, le terrorisme juif contre les agriculteurs, l'incendie provoqués de maisons et d'd'olivères, le vol des terres, le pillage, l'abus de d'arrestations injustifiées, l'intimidation [...], est aussi importante que le reste, pour la compréhension de l'essence même de ce qu'est l'occupation israélienne en Cisjordanie.
Son essence est de montrer aux Palestiniens que privés de leurs droits humains fondamentaux. Deviennent des participants involontaires dans le film de guerre que le commandant militaire produit. Selon leurs caprices, confisquent les cours sans préavis pour l'entrainement des soldats. Tant que je le désirerais, les gens devront s'enfermer dans leurs maisons, et trembler devant les cris de défi en langue étrangère lancés par des hommes armés et formés pour les voir comme des ennemis.
Une grande partie de ce que fait qu'Israël en Cisjordanie est due aux «besoins de sécurité». Ces besoins peuvent être notoirement flexibles, sortir les enfants palestiniens sur leur lit la nuit, parce qu'un jet de pierre est potentiellement mortel. Il n'y a pas d'un tel besoin, cependant, pour les juifs qui jettent aussi des pierres, ses pierres sont très pacifiques.
C'est ce que j'appelle : l'illumination. Le "bourrage de crâne" de ces êtres est si profond qu'ils sont incapables d'objectivité propre. 
 
Mais ce qui s'est passé dans Imatin ne peut pas être expliqué par des «besoins de sécurité», qui sont inexistants. L'armée israélienne contrôle, la quasi totalité, du Néguev, et une grande partie de l'habitat du pays. Si vous voulez pratiquer dans un quelconque endroit quelque chose qui ressemble à un village de Palestine, vous devez construire une réplique d'un des énormes camps d'entrainement qui existe. Et c'est là le but -ainsi fut réalisé le plan pour atterrir sur Junia, la banlieue, a l'échelle maximale, de Beyrouth, puisque que l'armée israélienne ne pouvait pas imaginer pratiquer l'entrainement à Césarea ou Savion. Et les villages palestiniens? Après tout, ses habitants ne sont pas vraiment humains. Comme la chanson (en hébreu)​​: "Ne sont pas des hommes ni des femmes, seulement des dates sinistres".
Au XVIIIe siècle, le Premier ministre britannique Pitt le Vieux, rugit au Parlement que "l'homme le plus pauvre peut, dans sa maison s'offrir le luxe de défier toutes les forces de la Couronne. Il peut être fragile, son toit peut trembler ; le vent peut souffler à travers ; la tempête peut entrer ; la pluie peut pénétrer ; mais le roi d'Angleterre ne peut pas entrer, vos forces ne sont pas suffisantes pour oser franchir le seuil de la maison en ruine du voisinage". Le paysan britannique du dix-huitième siècle avait plus de droits que l'agriculteur palestinien, le XXIe siècle, à condition, bien sûr, que se ne soit l'Irlande, berceau des lois qui allaient devenir des édits d'urgence.
Nous sommes d'accord et les Juifs eux-mêmes le disent : les Anglais l'avaient fait avants nous..., est-ce une raison pour avoir raison ?
On pourrait "gazer" les juifs favorables au sionisme prétextant qu'Hitler l'avait fait avants nous ! La disparition des ces êtres arrogants est la condition sine-qua-non pour un monde apaisé... 
L'entrainement à Imatin s'est terminé sans faire de victimes. Ce n'est pas toujours le cas. L'entrainement qu'a fait l'unité Duvdevan (ce qui signifie "cerise"), dont ses soldats étaient couverts de vêtements palestiniens du village de Ramoun en Avril 2012, a été un échec catastrophique (hébreu). Les villageois soupçonnent que les soldats déguisés qui parcouraient le village étaient des voleurs et se sont défendus. Un Palestinien a été tué et un autre, qui plus tard été battu et blessé par les soldats.

Le public fut informé de ce qui s'était passé, mais l'accent fut mis sur les maltraitances infligés aux prisonniers, mais non par le fait que l'entrainement de l'armée israélienne s'est soldé par tué palestinien, ni par le fait qu'elle s'entrainait dans des villages palestiniens habités. Parce que quand tout est dit et fait, ce qui inquiète l'armée israélienne, quand elle est prise en flagrant délit, c'est ce qui concerne ses «valeurs» plutôt que les résultats inattendus de leurs actes, tant que ceux-ci peuvent être justifiés comme une «nécessité militaire ".
Reste-t-il quelque chose à rajouter ? Finalement ce que voulait Hitler, c’était élimer la concurrence... 
Ce qui est-il arrivé à Ramoun aurait pu arriver tranquillement a Imatin. Si certains jeunes du village avaient tenté d'expulser les envahisseurs qui entrèrent dans leur cour la nuit et si les Israéliens avaient répondu a tir réel dans une zone densément peuplée, se serait terminée par un massacre. Apparemment, l'armée israélienne n'a pas envisagé la possibilité que les Palestiniens pourraient réagir voyant  leurs cours envahies de nuit. Après tout, ils ne sont pas vraiment humains.
Il ya une autre raison pour l'entrainement de l'armée dans les territoires palestiniens, que l'armée ne veut pas admettre. Israël pourrait facilement construire une ville fictive dans certaines dunes miteuses du Néguev. Mais la pratique dans un vrai village a un autre objectif (caché): montrer aux Palestiniens, qui est le chef, qui est le plus fort. Celui qui peut changer leur vie, juste parce qu'il en a envie et faire en sorte qu'ils s'enferment dans leurs maisons avec leur seule  présence. Même s'il n'est pas exprimé à haute voix à la fin de la journée, c'est le motif décisif de l'entrainement. Et ainsi, même si Yesh Din a déposé une plainte auprès du MAG, a exigé une enquête sur l'incident de Imatin et le fait que le MAG a passé en revue tranquillement la question depuis 2009, les choses ne s'améliorent pas. Intimider les habitants de la Rive occidentale du Jourdain est trop important pour que l'armée israélienne renonce simplement ce but.

dimanche 14 juillet 2013

La détention des enfants palestiniens.





Je crois que les hommes honnêtes sont les nouveaux révolutionnaires. Les  hommes prêts à trahir les convictions humaines pour de l'argent, pour un peu plus d'aisance, pour préserver ses intérêts, sont la norme. Il ne faut dons pas s'étonner si la plupart des nations ont à leur tête des êtres  "petits" pour qui la grandeur de l'homme se trouve dans le matérialisme. Leur importance réside ans l'apparence qu'ils donnent, plus exactement, dans l'étalage de leurs biens. Ce sont des hommes  qu'aucune bassesse ne répugne, pour eux la légalité se trouve dans l'illégalité non condamnée.

13-07-2013

Il faut un régime raciste pour produire de telles images. Rien de moins.

J'invite le lecteur à examiner de près les photos et vidéos publiées par Mairav Zonszein, montrant l'arrestation d'un enfant de à cinq ans à Hébron. Comme la note Mairav à juste titre, l'ensemble du processus est très calme. C'est la routine, c'est aussi une méthode, rester calme devant l'atrocité des actes commis a l'avantage d'exaspérer ceux qui les subissent. Je voudrais ajouter un adjectif: extrêmement raciste.

Regardez l'arrogance de ces soldats, ils n'hésitent pas une seconde devant l'idée d'arrêter un enfant de cinq ans. Comme s'il n'y avait pas d'autre alternative à l'armée la plus puissante de la région pour traiter un enfant qui a jeté une pierre.
Regardez-les, tournant, quatre ou cinq soldats armés jusqu'aux dents avec des armes d'assaut loin de ses parents. (C'est là que le folklore de l'"hasbara" (Propagande) qui veut justifier leur action:. "Eh bien, quel genre de parent permet à un enfant blah blah blah?" Allez-y, arrêtez-le, finissons-en).
Un de mes fils a le même âge. Je suis en train de penser à ce que ce type d'événement pourrait lui faire, et j'en frémis. (Hasbara: ". A moi, a toi cela ne se passerait pas ainsi, parce que tu es plus responsable que les parents palestiniens typiques" Taisez-vous, racistes, qu'ils ne sont pas sous occupation)
Il est nécessaire d'être sous un régime raciste pour produire ces démonstrations  de masculinité, de ne pas  se soucier le moins du monde de l'énorme stress que vit cet enfant. Il faut être dans un état d'extrême apathie envers cet enfant pour le traiter de cette façon. L'apathie peut être aussi uniquement le produit du racisme.
Il faut être homme sans honneur et limité, pour mettre un enfant si jeune dans une jeep de l'armée. Pour menotter et bander les yeux de son père, juste devant l'enfant. Et, pour aggraver les choses, il faut qu'un lieutenant-colonel raciste réprimande ses soldats de faire cela avec le père et le fils.
Nullement pour le mental de l'enfant ! Mais  pas parce que leurs actions étaient illégales dès le départ (seuls les enfants de 12 ans et plus peuvent être détenus en Cisjordanie, conformément à la loi militaire!) Dieu ne le veut, non! Non, cet officier était furieux (vous êtes assis?) Parce qu'ils portaient "atteinte à l'image de l'hasbara!" Glup. Il était en colère parce qu'il n'avait prêté attention aux cameras documentant toutes la détention.

Les pierres peuvent être dangereuses, certes. Surtout avec la vitesse incroyable d'un bras d'enfant de cinq ans. Je suis sûr que cela peut être comparé à une balle.
Mais si cet événement, une réalité quotidienne dans la bande de Gaza depuis 46 ans, ne montre pas que tout cela est une maladie, il ya encore de l'espoir.
Totalement, complètement désespéré.

Correction:
Le titre et le texte de cet article ont été corrigés pour tenir compte que le mineur a été détenu et non arrêté.




Israël a arrêté plus de 170 enfants palestiniens à Jérusalem depuis le début de l'année 2013
Palestine-info
12-07-2013

Un militant palestinien des droits de l'homme a accusé les autorités d'occupation d'avoir comme objectif l'arrestation d'enfants, étant donné que depuis le début de l'année 2013 plus de 170 enfants ont été arrêtés à Jérusalem.
Le Dr Hanna Issa, professeur de droit international, a déclaré dans un communiqué de presse le mardi: «La détention des enfants et l'assignation à résidence qui leur sont imposés représente le principe des plans israéliens de tuer l'enfance".
"Les arrestations d'enfants de Jérusalem est devenu l'objectif souhaité de priver les enfants de leurs droits à l'enfance et aux droits d'une patrie.
[Même les nazis n'y avaient pas pensée !]
L'enfant commence à souffrir de problèmes psychologiques, perte de cheveux et les traumatismes psychologiques causés par les circonstances de sa détention, au milieu de l'incapacité de ses parents à les protéger », a déclaré Issa.

Il a dit que dans les quartiers de Tur, Issawiyya, Silwan et la vieille ville ont été témoins de nombreux cas d'arrestations de mineurs et a déclaré que les arrestations sont toujours faites de nuit par les forces spéciales, qui délibérément font irruption dans la maison de l'enfant de manière brutale.
Issa a également déclaré que les forces israéliennes exposent les enfants à des tortures physiques et psychologiques durant l'enquête, afin de les forcer à avouer des jets de pierres. Il a ajouté que les autorités d'occupation imposent la détention à domicile pendant de longues périodes a des dizaines d'enfants palestiniens dans Jérusalem occupée, notant que cette procédure met l'enfant et sa famille dans une situation difficile et prive l'enfant d'aller à l'école.
Les Allemand y compris l'armée allemande, même tard, ont aidé les Alliés à combattre le nazisme. C'est une des raisons pur les quelles, aujourd'hui, nous nous efforçons à ne pas faire l'amalgame entre le peuple allemand et le nazisme. Mais quelle attitude devons nous avoir à l'avenir, quand 95% des Juifs, non seulement, soutiennent Israël et le sionisme, mais encore ils usent de leur influence, qu'ils soient élus ou non, pour corrompre, lorsqu'ils ne le sont pas eux-mêmes, nos dirigeants, grâce à leur cupidité, nous sommes d'accord. Et non seulement corrompent ces dirigeants indignes, mais encore ils œuvrent pour l'impunité d'un Etat criminel, qui, ni leurs citoyens, ni lui même, n'aurait du naitre. On ne donne pas leur chance à des criminels invétérés.
Jamais la Communauté Juive ne s'est posé la question de savoir si le sionisme, ou cette caste nauséabonde que de tous temps elle a abrité, n'était pas à l'origine des vicissitudes qui émaillent son parcours. Au lieu de dénigrer systématiquement les musulmansdans dans les médias et ailleurs, comme le fait l'intéligentsia juive, ou encore le Catholicisme en général et le Pape en particulier, Il y a assez d'ordures au pas de votre porte.   

La bêtise personnifié. Grâce à ces hommes Hitler s'est cru en droit de les assassiner.