mercredi 13 novembre 2013

La normalité fallacieuse de l'occupation israélienne au quotidien.





Santiago González Vallejo
04-11-2013








Lors d'une réunion à laquelle étaient présents différents représentants des Conseils économiques et sociaux des pays méditerranéens, le représentant israélien, homme d'affaires, ancien porte-parole des employeurs israéliens, s'est félicité et a salué toutes les personnes présentes, le porte-parole des entrepreneurs individuels et un autre qui était le porte-parole des handicapés, tous Israéliens "pieds noirs", rien pour les minorités, a l'occasion de la réunion d'Octobre 2013, personne n'a mis le conflit israélo/palestiniens à l'ordre du jour et tout le monde a trouvé plus urgent de donner la priorité aux problèmes du chômage, les jeunes, le statut des femmes, le développement de soi-disant «printemps arabe», etc. Il a ajouté que les deux sociétés, israélienne et palestinienne voulaient la paix et qu'il espérait que les politiques arrivassent à un accord final.

C'est cela la «normalisation» concéder comme "normal" l'occupation israélienne sur les palestiniens et ses dérivés, l'économie palestinienne sous occupation, le drame des refugiés palestiniens, les lois racistes israéliennes sur la citoyenneté, etc., ce que cherchent les sionistes est, de facto,  que l'injustice sioniste ne soit pas combattue.

Dans certains cas, aidées par les médias, [y compris en France] professionnels de la banalisation de l'occupation, il y a ceux qui abrutis par ce «conflit» (ne l'appellent pas occupation), ou estiment qu'il n'y a pas d'issue. C'est-a-dire, qu'ils admettent l'injustice, et entendent que la loi impose sa force et ne veulent pas se rebeller, par intérêt, ou par de commodité. D'autres sont les indifférents ou les «neutre» qui peuvent vivre sans rien faire ou pire encore, alimenter la puissance de l'hydre et le pouvoir de la force.
Il faut admettre qu'il n'y a pas qu'en Israël où l'injustice est admise. Dans nos États les élus -juifs ou non- favorables à Israël non seulement admettent l'injustice que représente la colonisation et le non respect du Droit International, mais encore la financent, l'absolvent, l'encouragent, par intérêt ou pour protéger leur carrière. Ce sont des apostats de la condition humaine, des gens qui n'auraient jamais du naitre... 
Contribuent également à cette stratégie israélienne, le Quartet ( Union européenne, États-Unis, la Russie et incompréhensiblement les Nations Unies), garants des «négociations» qui se révèlent être des farces, qui voudraient prétendre a la paix, mais laissent les occupants exercer l'occupation par la force ou la renforcer. D'avantage de kilomètres en territoire reconnu palestinien du Mur de l'Apartheid, plus de colonies , plus la dépendance économique, la continuité du blocus de Gaza ou les lois coloniales racistes qui touchent, entre autres, la répression et l'emprisonnement de milliers de Palestiniens a qui l'on peut ne pourrait rien reprocher dans une démocratie.
Le soutien du Quatuor et de l'ensemble de la pusillanime communauté internationale a ces négations sans fin des Droits humains et sans contrôle des résultats ainsi que le soutien tacite à l'affermissement de l'occupation, déjà commentée, sert d'anesthésie aux mesures irréversibles de la consolidation des bantoustans en Cisjordanie - îles déconnectées et contrôles par l'occupation - ainsi que l'appropriation, de fait, de la zone "C", décrite il y a  plus de 20 ans comme provisoires dans les accords d'Oslo entre l'OLP et le gouvernement israélien.
Mais comme toujours avec un juif sioniste, il prend des engagements qu'il renie dès que son objectif est atteint. Pour un homme honnête donner sa parole c'est s'engager à la respecter. Pour un juif, à fortiori s'il est sioniste, donner sa parole est un moyen de parvenir à ses fins, une fois son but atteint, l'engagement ne le regarde plus, il pense même et s'en vante auprès de ses coreligionnaires, de vous avoir possédé, que vous n'aviez qu'à être plus malin que lui. Or si l'intelligence permet de faire accepter un concept, la ruse berne celui qui accepte.
Quand ils "négocient", les autorités, européennes et internationales déclarent, qu'il ne faut pas faire pression sur Israël pousser ( par Israël, s'en tend, les Palestiniens et leur dirigeants reconnus puisqu'ils sont sous la pression de leur dépendance à l'aide internationale ) avec des mesures définies par les traités internationaux ou réclamer des indemnisations pour les dommages résultant de l'occupation et de la dépendance économique des Palestiniens, nous devons être des interlocuteurs et accompagner les parties. Seulement ainsi nous pouvons expliquer le respect minimal de la légalité internationale de la part l'Union Européenne (UE), le fait de délimiter les accords UE-Israël au territoire reconnu comme étant Israël et non ses colonies, a été critiqué par les israéliens et d'autres acteurs, comme certains politiciens américains, en appelant cette décision comme étant antisémite ou perturbant les négociations, sur les territoires contestés, (dans la terminologie inventée par les sionistes), dans sa façon la plus light.

Pour finir, cette normalisation de l'occupation, dans les consciences de l'opinion publique, d'après-moi, n'a pas été suffisamment combattue par les dirigeants palestiniens reconnus,  du a ses atermoiements, ses discours erronés ou ses silences. 
Un petit bémol, cependant, quelle possibilité de manœuvre avait Abbas? Le très "démocratique" Occident refusant le verdict du peuple de Palestine où le Hamas est sorti démocratiquement des urnes et en choisissant, plus exactement, en imposant Mahmoud Abbas, il est vrai plus consensuel, plus politiquement correct, mais aussi prisonnier des subsides occidentaux [c'est ce que l'on appelle communément: un fantoche] et isolé au plant international, n'avait pas, avouons-le, aucune possibilité d'empêcher, les êtres sournois que sont les dirigeants sionistes, de manipuler les dirigeants et peuple américain, garants du résultat, par la mainmise du lobby pro israélien sur les instances d'Etat.
Quant à l'Europe, à 65 ans, j'ai rarement constaté  des dirigeants plus déloyaux qu'en ce moment. Nous élisons des êtres, certainement instruits, mais, sans morale civique ou/et humaine. Ce sont  des êtres rudéraux, menteurs, voleurs, cupides et manipulateurs. La politique ainsi exercée, est un cloaque.
Maintenant, par le dictat américain, il y a une période de neuf mois de «négociations» discret, qui ont commencé avec la classique approbation des nouvelles colonies et la libération de prisonniers palestiniens par la porte tournante* - les convenues protestations verbales - dans laquelle l'OLP (et ses porte-parole se juxtaposent avec l'Autorité palestinienne) et le gouvernement israélien doivent s'entendre sur le statut final (comme il ya 20 ans), quel territoire pour un État palestinien, sa capitale, etc. L'équilibre du pouvoir est celui que nous connaissons tous. La légitimité de l'OLP, et par là même, de l'Autorité palestinienne provisoire, au-delà de la reconnaissance juridique internationale comme seul représentant du peuple palestinien est discutable.
* La libération des prisonniers palestiniens par les israéliens est un (excusez-moi pour ce terme cru) piège-a-cons, où seul les êtres malsains acquiescent. En effet, il y a dans les geôles israéliennes, bon an mal an, 6/8 000 prisonniers en permanence, [il n'y a pas si longtemps il y en avait 11 000] des prisonniers "coupables" d'actes de résistance mais aussi d'autres qui n'ont rien fait ou protestant contre l'injustice qui leur est imposée, ils sont soupçonnés d'avoir les moyens de commettre un acte contre l'occupant, c'est l'arrestation administrative sans motif, sans preuves, sans jugement en prison un point c'est tout. On peut dans ces conditions faire "œuvre de charité", (ce qu'un Juifs ignore) passer pour des dirigeants magnanimes et libérer des prisonniers en échange d'un quelconque avantage et refaire le "stock" quelques semaines après.
On est-là dans le délire le plus complet, a ce compte-là tous les palestiniens pourraient être emprisonnés. Ce qui me m'est incompréhensible c'est que les autorités internationales se laissent abuser par ces pièges enfantins. Je reconnais aussi, que si nous avions l'intelligence de admettre que nous ne pouvons pas laisser les Juifs qui ont des postes à responsabilité dans nos Etats, être juge et partie concernant ce conflit, c'est sur, mais aussi dans tout ce qui concerne la finance internationale, le monde s'emporterait bien mieux.
C'est vrai, je sais ce que nous devons aux Juifs, mais je n'ai plus confiance en eux. C'est trop facile d'imposer le point-de-vue sioniste, lorsqu'il est relayé - parce que les Juifs en ont les moyens - par les médias rudéraux, par ces philosophes fanatiques, par des dirigeants cupides... -, dans un monde qui pressure chaque jour d'avantage l'humain au profit de la fiance, on n'a pas besoin de sortir de la" cuisse de Jupiter" pour admettre que ce ne sont pas les Catholiques ou les Musulmans qui placent l'argent ou la possession au dessus de tout...  
Durant cette période, les autorités israéliennes, leurs coryphées et les aliés internationaux nommés peuvent consolider davantage cette «normalisation», qui inclut le non - combat à l'occupation. C'est de ça que réjouissaient ces représentants de la «société civile» israéliens mentionné au début.
Mais c'est aussi une période que nous pouvons utiliser, ceux d'entre-nous qui croyons qu'il est un devoir éthique, envers nous-mêmes et envers les gens qui souffrent d'injustice, pour renforcer la lutte contre l'apartheid et de l'occupation israélienne. Aussi pour révéler à beaucoup d'israéliens que l'on ne peut pas vivre dans la «paix» avec l'injustice et l'occupation. Tout est dit. Il est question de renforcer les initiatives déjà créés ou développés, poursuivre le travail en continu de sensibilisation et d'information, s'appuyant sur notre travail et le droit international et les pratiques de lutte anti- apartheid. Faire pression sur nos gouvernements et représentants, les entreprises et le monde de la culture et du tourisme de l'information pour ne pas se cacher derrière la neutralité ou dans une "excellente" neutralité apparente, abri de la complicité. Travailler avec les Palestiniens, les Israéliens ou qui que se soit d'autre, mais non pour être palestinien, ou bleu ou rouge, dans ce monde où il y a tant d'opinions plurielles et diverses, mais tissant un réseau de solidarité protégé par le Droit et la Justice.


Il ne m'a pas été permis de vivre la Seconde Guerre mondiale, il ne m'est donc pas possible d'affirmer, que j'aurais ou non participé à la résistance contre les nazis. Je pense, par rapport au caractère qui m'a habite, que je ne me serais pas soumis a un force nauséabonde. Cependant si j'avais participé à la résistance contre l'envahisseur, et fait ce qui était dans l'ordre de mes possibilités et sauvé des Juifs, aujourd'hui je le regretterais, car c'est une évidence : c'est au sein même de la communauté israélite qu'il y a l'hydre par lequel ses malheurs sont arrivés hier, celui des palestiniens aujourd'hui et les nôtres..., sont déjà là.
Dans la mondialisation qui broie les peuples, le sionisme par l'intermédiaire, pour ne citer que lui, il y a la banque Rothschild. Et parmi les banques qui nous ont précipités dans la crise il y a la banque Goldmann-Sachs. Nous le constatons à travers le monde que, dans les gouvernements qui soutiennent la politique sioniste il y des juifs, ou des êtres cupides, que leur influence à achète et financé.
En conséquence tant que les juifs n'auront pas compris qu'il n'est pas humainement acceptable de soutenir des truands, des criminels, y compris s'ils appartiennent à la même ethnie, la communauté israélite ne sera pas à l'abri -y compris si aujourd'hui, toutes les sûretés semblent verrouillés- d'un retour de fortune, et qui grâce sans doute à la communication d'aujourd'hui, on saura cette fois pourquoi on ne peut pas laisser le sionisme, cette secte que renferme le judaïsme, donner libre cour à ses chimères.    

Santiago González Vallejo. Comité de Solidarité avec la Cause Arabe

lundi 11 novembre 2013

Un génocide à Gaza



Un ami m'a fait parvenir cet e-mail:
Cher (e)s ami(e)s,

La population de Gaza, qui comprend 1,6 million de Palestiniens, est privée d’eau potable. La seule ressource d’eau à laquelle elle ait accès - l’aquifère souterrain - est sur-
​​utilisée et est maintenant très polluée par l’intrusion de l’eau de mer et des eaux usées. L’ONU avertit qu’à moins qu’une solution ne soit trouvée pour fournir la bande de Gaza en eau salubre et abordable, l’aquifère de Gaza deviendra inutilisable d’ici 2016, et sera endommagé de manière irréversible avant 2020. [1]

Aujourd’hui, seulement 5% de l’eau extraite de l’aquifère côtier est potable. La plupart des familles de Gaza sont obligées d’acheter de l’eau potable à des entreprises privées à un coût élevé, certaines payant jusqu’à un tiers de leurs revenus pour l’acheter.

La portion de l’aquifère côtier qui court sous la bande de Gaza ne représente qu’un faible pourcentage du total des ressources en eau douce disponibles aux Israéliens et aux Palestiniens. Israël continue d’exploiter 90% de l’eau douce disponible pour l’usage exclusif d’Israël - en particulier l’aquifère souterrain de la montagne de Cisjordanie occupée - alors que les Palestiniens ont accès à moins de 10% de cette ressource. Israël le fait en violation du droit international de l’eau, qui prévoit que ces ressources soient partagées « équitablement et rai­son­na­blement » entre Palestiniens et Israéliens. Il y a une solution, et elle commence par la mise en œuvre des droits des Palestiniens à l’eau. Si les Palestiniens avaient accès à leur part légitime des ressources en eau disponibles, et si Israël levait son blocus sur la bande de Gaza, qui restreint les importations d’eau ainsi que l’entrée des matériaux et produits nécessaires pour rénover et réparer ses infrastructures qui se détériorent, une grande part des problèmes de l’eau à Gaza seraient résolus.

La campagne "Soif de Justice", qui agit pour les droits des Palestiniens à l’eau, a besoin de votre aide ! Si cette pétition atteint les 100.000 signatures, les ambassadeurs de la campagne interviendront auprès des gou­ver­ne­ments européens pour leur présenter vos signatures, et leur demander qu’ils prennent des mesures concrètes. N’attendez pas que l’aquifère de Gaza soit irrémédiablement inutilisable, signez cette pétition maintenant
http://www.france-palestine.org/Petition-Gaza-a-court-d-eau, et aidez-​​nous à garantir les droits de Gaza à l’eau !

[1] Équipe locale des Nations Unies dans les territoires palestiniens occupés, Gaza en 2020, un endroit vivable ?, Août 2012, rapport en Anglais à l’adresse : http://www.unrwa.org/userfiles/file/publications/gaza/Gaza in 2020.pdf




Souvent je me suis demandé, comment se fait-il qu'il y a, ou qu'il y a eu des États dits: Catholiques, Anglicans, Orthodoxes, Musulmans, Bouddhistes, Laïcs et à part le royaume de David et de Salomon, qui dura environs un siècle, il n'y a pas eu d’État juif. Ho ! bien entendu les Romains sont passés par là. C'est du moins l'argument le plus souvent avancé pour justifier la politique sioniste à l'égard de la Palestine, comme si se venger sur ce peuple de Palestine serait légitime! Et il faut reconnaitre que seul un homme illuminé par le fanatisme pouvait avancer cet argument. Cependant  reconnaissons que les Romains n'ont pas envahi que le Proche-Orient, que dans l'historiographie romaine il n'y a pas d'exemple où ces derniers auraient expulsé les populations autochtones. Après leur passage les "ethnies originelles", y compris avec le brassage des populations, ont poursuivi leur "chemin" pour parvenir a des États-nations où le politique et spirituel s'entremêlaient avants leur séparation dans presque tous les pays. Il n'en reste pas moins que l'on fait encore très souvent référence à la religion la plus marquante.
La question que je me pose est : "comment se fait-il que la religion israélite n'a pas, ou n'a pas su conserver un État où la religion israélite serait la religion de référence, sans pour autant être exclusive?"  
Ce que je crois, c'est que les sionistes ou ceux qui le soutiennent, juifs ou non, sont comme le gui, ce parasite végétal qui vit aux dépens de son hôte. Le gui qui peut se confondre à la végétation naturelle, mais lorsque arrive l'automne, on le voit bien que ces deux entités sont différentes, qu'ils n'ont pas la même philosophie de vie, que l'un travaille à alimenter ses racines pour le bien de l'ensemble et que l'autre bénéficie de ce travail...



·      Comment que la Banque Goldmann Sachs, ferait pour vendre des actif viciés, s'il n'y avait pas des imbéciles pour les acheter ?
.    Comment vivraient tous ces artistes, au talent douteux, s'ils n'avaient de parrains influents ?
·     Comment ferait Maadof pour récolter des capitaux, s'il n'y avait des banques gérées par des sots ? [Au fait, Maadof est en prison, toutefois il n'y a qu'une infime partie des sommes escroquées qui a été retrouvé, où est le reste ?
·      Il y a aussi l'instigateur de la "cabale du Sentier" à Paris, aujourd'hui en Israël et dont j'ai oublié le nom.
·     Pompidou, Premier ministre puis Président de la France, ancien Directeur de la Banque Rothschild, membre du groupe Bilderberg et initiateur, en France, du système du financement des Etats actuel.
·       Dominique Strauss-Kahn, Ministre des finances de la France, qui fit exploser la Dette française au point d'hypothéquer l'avenir de nos enfants.
[...]
Comment pourrait-on vivre dans un monde où l'homme est remplace par l'argent ? Et où l'on fait de l'argent avec l'argent.
Le travail, qui crée la véritable plus value profitable à l'ensemble de la population. (D'un morceaux de bois vous créez un objet, vous avez crée de la plus-value et de la richesse pour l'ensemble des acteurs y compris la nation.) La spéculation, l'argent gagné avec l'argent c'est l'argent qu'un autre a perdu, vous n'avez  crée que votre propre richesse, cette plus-value ne bénéficie pas à l'ensemble des acteurs économiques. En occident la prévarication de nos dirigeants est criminelle. Ces apostats  appauvrissent les populations alléguant la crise (savamment programmée) ou le cout sociétal trop cher, que les caisses sont en déficit, dont acte. Pourtant il suffirait d'élargir l'assiette des cotisations à la spéculation financière ou immobilière, en les taxant socialement et fiscalement comme le sont les revenus du travail, pour que ces caisses retrouvent l'équilibre. Nos dirigeants sont si inconséquents (passons le fait qu'ils se soumettent aux ordres) qui au lieu de taxer la spéculation comme il-se-doit, taxent à nouveau le travail ou l'épargne qui en résulte.  
Cette manière de voir serait l'idéal dans l'absolu, mais il y a dans ce monde des gens argentés et influents  qui ne le souhaitent pas. Ils ont réussi à nous inculquer que l'argent est la valeur absolue, devant la morale et l'humain. 
Le groupe (Bilderberg) (dont le sionisme est partie prenante) fondé par la CIA ; Rockefeller ; Rothschild, entre autres, additionnés aux gens les plus riches de la planète, têtes couronnées y compris, décident de ce que doit être notre existence, avec la complicité - après recrutement- de nos dirigeants.
Quel rapport avec la Palestine ?
Les chantres de la mondialisation (le groupe Bilderberg) à fait et fait en Palestine son apprentissage de ce que doit être, à l'avenir, la société. Et Nous le voyons bien, qu'en plus de faire la guerre ou déstabiliser les États qui n'agréent pas la politique occidentale, nous pouvons remarquer qu'en Palestine on fait l'expérience grandeur nature de comment parquer les êtres humains, comment les contrôler, comment contrôler leurs déplacements, comment imposer par la force les sacrifices que normalement nous aurions refusés [...]  










    


Nettoyage ethnique et judaïsation d'Ayn Karim (Ein Karem) Palestine



01-11-2013

Un ami palestinien qui se nommé Abu Sultan, réfugié au camp de Wahadad à Amman, en Jordanie, m'a demandé une faveur: que j'aille jusqu'à Aïn Karim, son village natal, qu'il avait du abandonner au moment de la guerre israélo-arabe de 1948, quand il avait à peine deux ans, pour voir ce qui était arrivé à la maison qui appartenait à sa famille depuis des générations. Soigneusement enveloppé dans un vieux chiffon gardait la clé de la maison que son père lui a donné avant de mourir, confiant de que au moins son fils pourra la récupérer.


L'émouvante histoire d'Abu Sultan représente la tragédie des millions de réfugiés (désespérées?) Palestiniens en Jordanie, en Syrie, au Liban ou dispersés dans le monde qui n'ont pas renoncé à l'effort de retourner dans leur patrie bien-aimée.
Avant la Nakba Ayn Karim était un village de paysans humbles situé à environ 8 kilomètres de Jérusalem. Aujourd'hui, s'appelé Ein Karem et est l'un des quartiers les plus exclusifs du grand Yerusalaym. (Jérusalem)
Selon les statistiques du gouvernement israélien 3 millions de touristes visitent chaque année Ayn Karim. Ce paysage de rêve -comme font la promotion les agences de voyages- appartient à ce que les Hébreux appellent les montagnes de Judée, (Harei Yehuda) en arabe Jabal al Khalil qui met en évidence la grande forêt de Jérusalem et la Kirbart à Hamamah -Mont Herzl (Musée de l'Holocauste)*. Les randonneurs se promènent souvent sur les différents sentiers qui serpentent à travers le parc naturel de Ein Hemed, qui au temps passé était utilisé par les bergers ou les agriculteurs pour transporter leurs produits sur le dos de bêtes de somme à destination de Jérusalem et d'autres peuples de la région (Ein. Sataf à Qastal ; Suba ; Qalunya ; Deir Yassin ; Lifta ; al-Jora ; Kirbath al Lawz).
* Le sionisme qui a de tous temps instrumentalisé l'antisémitisme, se sert ici du crime contre l'humanité que représente l'Holocauste, afin de justifier le crime contre l'humanité, que représente aussi, la disparition de la Nation et la destruction du peuple de Palestine. Si en 1948, compte tenu du traumatisme qu'à représenté la Shoah, de l'ignorance que par la manipulation exercée, la majorité des Juifs soutenaient le sionisme et on aurait pu comprendre que les Juifs cautionnent le crime que représente la spoliation par la violence, le vol des biens et des terres d'un peuple, mais aujourd'hui l'argument employé part des intellectuels israéliens: "nous ne savions pas, comment aurions-nous pu le savoir?" ne peut plus être admis et tous ceux qui -juifs ou non- cautionnent, encore aujourd'hui, la politique criminelle des gouvernements israéliens, le font en connaissance de cause et aucune justification ne peut plus être permise, ils sont par conséquent: des criminels par procuration, peut-être, mais des criminels à coup sur. Car il n'est pas concevable qu'au nom d'un crime contre l'humanité on veuille justifier un autre crime contre l'humanité. Cependant, il y a d'après moi, plus criminel que ces criminels ? Ceux, qui juifs ou non, se font élire dans nos Etat, pour -parce qu'ils sont faibles ou/et cupides- favoriser, cautionner, exonérer les dirigeants israéliens de leurs responsabilité. Et qui fomentent des guerres contre tous ceux qui s'opposent à la politique occidentale, c'est une évidence, ou s'opposent à la politique hégémonique de l'Etat sioniste que cet Occident, on se demande pourquoi soutient sans restriction. Les prétexte évoqué est: la lutte contre le terrorisme, et fourberie la plus aigue, ces apostats de la condition humaine prétendent amener, ou soi-disant sauve garder, la démocratie, par la guerre et la violence ! Or nous savons, que cet Occident va-t-en-guerre, (la CIA) déstabilise, fait la guerre à tous les Etats qui n'agréent pas la politique occidentale et son bras armée, pour y installer un fantoche...

Que l'on le veuille ou non le conflit Israélo/Palestinien est le comburant, à tord ou raison, de la lutte du Peuple Musulman pour se libérer du joug occidental en général et israélien en particulier, appelé Djihad, que nous appelons terrorisme. Comment, il pourrait en être autrement quand nous occidentaux procédons systématiquement au pillage des richesses de leur sous-sol.  
  
Le chemin qui part de l'hôpital Hadassah (où fut hospitalisé Ariel Sharon) nous emmène à la belle Wadi Ahmad (rivière Soreq) d'où l'on peut distinguer clairement les anciennes terrasses agricoles de vignes, oliviers, figuiers, cyprès et des amandiers. En moins d'une demi-heure nous arrivons à la mosquée Makam (Omar Ibn Al Khattab) -maintenant fermé et boulonné- dont sous ses arcades se trouve la source miraculeuse d'Ayn Maryam (Vierge Marie). Sur la place centrale d'Al Haraja ou dans la rue principale Tareeq Al-Ein est très normal de croiser les groupes de pèlerins chrétiens qui effectuent le parcours classique de la Terre Sainte. Bien que les Juifs considérer Jésus (le roi des Juifs !) comme un faux messie n'ont aucun scrupule à exploiter son image, juste pour faire de plus grands bénéfices. Le Nouveau Testament dit que la Vierge Marie est venu ici depuis Nazareth rendre visite à sa cousine Elisabeth (la mère de Jean-Baptiste) pour confesser quelle portait le " fils de Dieu ". -C'est le discours que répètent de mémoire tous les guides des excursions- Le circuit mystique continue par l'église de la visitation, du Monastère de Saint Jean de la montagne, le monastère Notre-Dame de Sion et de l'Eglise orthodoxe russe Golden Dôme bulbiforme mieux connu sous Moscobiyya .

Le style architectural de Ein Karem est typique de l'Empire ottoman typique -rappelez-vous, les Turcs ont gouverné la région durant quatre siècles- les maisons aux formes cubique ou rectangulaires sont construites en pierre taillé de carrière et surmontées de toits ou plafonds ogivales. C'est un véritable miracle quelles se trouvent debout après la Nakba où les sionistes ont démoli au bulldozer la grande majorité des villes et villages palestiniens. 
 Au total 531 villages détruits, à la dynamite, dans un premier temps au bulldozer ensuite. C'est dire s'il y a eu guerre. Guerre où l'envahisseur à eu tout le temps de détruire les villages au bulldozer ! Beaucoup d'israéliens qui aujourd'hui récusent la politique sioniste des gouvernements israéliens, le font parce que la véritable histoire du conflit débuté en 1948 leur a été occultée.
Comme ils disent: "comment aurions-nous pu savoir ?" Cependant nous devons, enfin, (tous ceux qui cherchent à ce que le Droit international s'applique en Palestine) remercier tous ces israéliens qui aujourd'hui militent en faveur des palestiniens ou s'opposent à la politique hégémonique et criminelle des dirigeants sionistes. Je dois reconnaitre, qu'en pourcentage, il y a en Israël un plus grand nombre de Juifs soutenant le peuple palestinien, qu'en Europe ou en Amérique. 

Mais les spéculateurs immobiliers, qui ont le capital nécessaire et de l'influence politique, ont planifié de construire sur cette zone protégée une urbanisation de luxe et plusieurs hôtels haut de gamme. Le plus probable est que Ayn Karim subisse le même sort que les districts voisins de Kiryat Yovel et Kiryat Menahe où les grands blocs d'appartements de grande hauteur nécessaires pour accueillir le nombre croissant de familles orthodoxes et ultra-orthodoxes (haredi).

Lors de la guerre israélo-arabe de 1948, les forces paramilitaires sioniste de la Haganah et de l'Irgoun, mirent en pratique le plan "D" conçu par Ben Gourion, en se positionnant sur les collines de Khirbet Beit Mazmil et Khirbet al Hamama a l'aide de l'artillerie et les mortiers ont bombardé sans relâche les villages. Profitant de cet avantage stratégique les forces juives ont réussi à expulser les combattants de l'A.L.A. (Armée de libération Arabe) (formé par les combattants syriens, irakiens, bosniaques et égyptiens et les milices palestiniennes). Les 3500 habitants (musulmans et chrétiens) se voyant sans protection et informés du massacre de Deir Yassin, qui a eu lieu quelques semaines auparavant, le 18 Juillet 1948 ont fui dans la terreur vers Jérusalem-Est cherchant protection et l'asile.
Se furent les leaders arabes eux-mêmes qui ont promis que : les populations allaient bientôt rentrer dans leurs foyers, qu'ils préparaient une contre-attaque pour reprendre le territoire perdu. Mais, comme cella a été démontré postérieurement, c'était un mensonge flagrant devant l'humiliante défaite consommée d'avance. En effet l'Egypte, le Liban, la Jordanie et la Syrie, avaient signé, chacun de leur côté, un cessez-le feu correspondante (Rhodes 1949) avec l'Etat d'Israël naissant.
 Cette défaite fut humiliante devant l'amateurisme des armés arabes. Cependant, l'aide, du point de vue logistique aussi bien que du renseignement militaire, que les USA apportèrent au sionisme, par une noria aérienne depuis la Tchécoslovaquie, fut déterminante dans la déroute des armées Arabes.
En tout état-de-cause, les Juifs n'ont pas été, comme le sionisme l'à laissé entendre, en danger d'extermination. Ce stratagème visait exclusivement à soutirer de l'argent aux Juifs disséminés de part le monde. En effet, les USA fournissaient toute la logistique militaire et les capitaux dont Israël avait besoin. [C'est le cas encore aujourd'hui et que les américains assument. les américains ne veulent pas financer une couverture sociale généralisée, mais financent, par leur impôt, l’état le plus belliqueux de la planète.] Néanmoins une question reste en suspens: que sont devenus les capitaux que les Juifs envoyèrent aux dirigeants sionistes pour acheter des armes, qu'ils n'ont jamais payées ?       
Les réfugiés palestiniens et leurs descendants exigent depuis des décennies qu'Israël se plie aux exigences de la résolution 194 de l'ONU de 1948, du respect de la Déclaration des droits de l'homme et de la Quatrième Convention de Genève, qui défend le droit au retour des réfugiés. La vérité est, que toutes ces belles paroles, ne sont rien de plus qu'une lettre morte, lettre morte ne sert qu'à élever une moralité qui n'existe pas. Israël, en tant que puissance victorieuse, ignore leurs revendications et affirme que "ceux qui revendiquent le statut de réfugié, dont le nombre ne cesse de croître (principalement les descendants des réfugiés d'origine) et acquérir la résidence en Israël créerait une majorité arabe palestinienne dans un pays démocratique, qui mettrait fin à l'existence d'un Etat juif "
Excusez-moi, mais, comment un Etat peut-il faire valoir une démocratie, fusse-t-elle supposée, au motif qu'une communauté ethnique et religieuse ne serait pas majoritaire ! On est plus là dans une démocratie mais dans une théocratie au mieux ethnocratie. Dans ces conditions comment les dirigeants occidentaux peuvent-ils absoudre et cautionner cet État ? C'est parce qu'ils sont des apostats de la démocratie, des chemineaux, des êtres sans caractère ni morale.
Le gouvernement israélien depuis le début a appliqué dans cette zone une politique de purification ethnique et de judaïsation. La "Loi du retour"* - signé par Ben Gourion a encouragé l'émigration massive des juifs de la diaspora et interdit le retour des Palestiniens. Ayn Karim a été repeuplée par des Juifs originaires de Roumanie, du Maroc et du Yémen. Les terres furent confisquées aux Arabes palestiniens et contraints à l'exil dans les camps de réfugiés à Amman, en Jordanie, par exemple. Suite à la promulgation de la loi des Absents, vol légalisé de leur terres. Alors que les familles chrétiennes palestiniennes ont été expulsées vers Iqrit village près d'Acre, près de la frontière avec le Liban.
* C'est tout de même étrange que ces juifs qui se veulent si juste, j'ai même entendu un juif affirmer que les Droits de l'homme avaient été calqués sur la "loi juive ! Moi je veux bien, mais comment exiger pour soi ce que le l'on refuse aux autres, sans sentir au fond de soi une haine viscérale pour le genre humain ?

En 1949, Rachel Yanait, l'épouse du second président d'Israël, Yitzhak Ben Zvi, visita le village abandonné et à contempler ce paysage sublime - qu'elle décrit dans ses mémoires comme une vallée fleurie avec ses belles terrasses, ses sources, fossés, ses monastères et ses églises - décide d'y établir un orphelinat et une école d'agriculture. A partir de ce moment, les spécialistes du Talmud et la Torah ont commencé à réécrire l'histoire avec l'intention d'effacer le passé musulman. Ils ont rebaptisé le village comme Ein Karem, comme étant un ancien village juif dans les textes sacrés connus sous le nom de Beit Hakarem ou Hakkérem qui signifie "La source de la vigne". Cette nature mythique a inspiré le célèbre Cantique des Cantiques, le poème du triomphe de l'amour écrit par le roi Salomon.
C'est vrai, que cette nature mythique dont le sionisme se sert et que les colons fanatiques et intransigeants boivent jusqu’à la lie, est extraordinaire. Quelque soit la mythologie prise en compte, quelle soit romaine ; grecque ; scandinave y compris la mythologie chrétienne restent des mythes et ne viendrait à l'idée de qui conque de prétendre a une réalité palpable. Chez les juifs pro-sionistes se prévalent de la mythologie biblique pour en faire de l'histoire, ce n'est pas banal..., cependant l'inacceptable réside dans le fait  que au nom de cette mythologie des crimes sont commis. Il faut reconnaitre, aussi, qu'il faudrait être stupide pour ne pas admettre que cette philosophie, cet argumentaire,  sert à tenter de justifier les crimes commis en Palestine.     

De là, est Zachary prêtre du temple et descendant de la maison d'Aaron et de la tribu de Lévi et son épouse Elisabeth, la mère de Jean, (mieux connu par les chrétiens comme St Jean Baptiste et les Juifs par Yochanan) cousine de Maryam, la mère de Ieshu (Jésus). La communauté juive a construit sept synagogues (la Tikvanteinu est la principale) avec la claire intention de nous avertir que nous marchons sur la terre sacrée du grand Eretz Israël. 
Le mot est lâché: Eretz Israël (le Grand Israël) personne ne reproche aux Juifs de vouloir immigrer en Palestine, l'histoire israélite, y prend ses racines, même après la Mésopotamie, mais au nom de Dieu, pas comme vous l'avez fait..., des gens vivaient-là bien avant que vous y parveniez pour la première fois.   
Ayn Karim est le joyau de la couronne des agences immobilières, au point qu'elles ne cessent de promouvoir ses merveilles à travers la presse israélienne ou sur Internet. "Ce ne serait pas étonnant de posséder une villa ou une propriété de loisirs dans la terre promise?" "Votre famille mérite de respirer l'air frais loin de la circulation et du bruit de la grande ville" est un petit argumentaire de ces agences.

Vivre en paix et tranquillité est un privilège réservé à peu d'élus. Et de plus ces élus doivent faire preuve d'une solvabilité financière extraordinaire. [Quand il me semble évident, que le sionisme utilise les drames qu'a traversée la communauté israélite a des fins de reconquête, aujourd'hui désuète, il est clair que le sionisme se sert des craintes que ces drames on pu ou peuvent provoquer, pour leur soutirer de l'argent.] Par exemple, Lily Lewit Jérusalem Real State Immobilier propose des maisons palestiniennes 10.000.000 shekels, soit 2,7 millions de dollars, Yeshmakom immobilier: belle maison arabe avec des jardins: -1,6 millions $ ou, si vous voulez louer: 2200 $ par mois, Century 21 Real Estate vend un village de paradis pour 2,5 millions de dollars, le domaine Corrinne Davar: Charmante maison en forme de dôme arabe -1,6 millions $.
C'est honteux, inhumain, qu'un État s'abaissasse à voler les terres du peuple qui les occupe, sous des prétextes biblo/historique/mythiques, (qui, avouons-le, 2000 après deviennent inauthentiques) pour ensuite les revende à pris d'or aux plus argentées. Israël devient la terre de villégiature des juifs les plus riches. Les autres, nous le constatons dans ce témoignage, Israël n'est pas le refuge, ni la terre promise qui d'après Moïse il faisait bon y vivre.
Israël est devenu le symbole de l'injustice, des va-t-en-guerre, de la rapine, de la manipulation, du complot, de l'assassinat à distance...  
Les nouveaux locataires de Karim AYM sont des bourgeois exerçant des professions libérales pour qui la nature est un simple décor. Personne ne se consacre à travailler les champs et les racines de la culture populaire se sont complètement éteintes. Comme le dénoncent les poèmes du poète palestinien Darwish: "l'oliveraie était dans un autre temps vert / et le ciel / une forêt bleue, mon amour / qui l'a changé cette nuit ?"
La principale préoccupation des colons est la sécurité et s'efforcent à lever des murs et des clôtures pour protéger leur propriété. En toutes parts sont suspendues des Affiches  annonçant: propriété privée ; chiens-méchants ; le drapeau sioniste flotte fièrement sur ​​le seuil des fenêtres, sur les toits, sur les portails. Sans que, non plus, ne manque pas les symboles classiques de l'étoile de David, candélabres (menorah) ou cornes (shofar).
Ces symboles de la religion sont-ils "présentés" par dévotion ou par arrogance ? De mon point de vue il faut que les Juifs prennent garde à ne pas justifier, par leur attitude d'aujourd'hui, les souffrances endurées hier...
Dans cette oasis, sans pareil, ont cherché refuge des artistes réputés, peintres, poètes, écrivains, et, bien sûr, les millionnaires juifs européens ou américains. Ceux qui souhaitent profiter du meilleur des loisirs et du temps libre ont rendez-vous à: la brasserie Ein Karem, le restaurant Karma, spécialisé dans la cuisine internationale ou recettes diététiques kasher, l'Inbal café bohème avec des concerts de jazz ou piano classique, le café romantique Pundak Ein Karem,  le Sweet Ein Karem célèbre pour ses glaces et des chocolats. Ils comptent également à leur disposition boutiques d'artisanat des galeries d'art où vous pouvent acheter des cadeaux ou autres souvenir. Ceux qui préfèrent passer quelques jours de repos pourront profiter d'un séjour inoubliable à l'Hôtel Alegra SPA (ancien palais Ottoman), dont les coûts présidentielle Suite 400 $ par nuit- le Rosaire Sœur Guest House, le Kesem Hadafna ou maison rurale dans le Chirat Hbria.
Mais les archéologues juifs, ou payées par eux, trouveront des raisons de croire aux origines juives de ces maisons, villages, paysages, sites... !
Pour que tout fonctionne avec ordre et l'efficacité, il ya un grand nombre de travailleurs migrants, c'est à dire, main d'œuvre  pas cher pour remplir la liste des emplois les plus pénibles. Compte tenu du fort taux de chômage au sein des salariés du bâtiment palestiniens, du à l'emploi de servantes philippines ; nounous thaïlandaises ; jardiniers moldaves ou bulgares ou les ramasseurs de poubelle du Sud-Soudan.
Quel contraste avec ce qui se passe de l'autre côté du Jourdain, de retour dans le camp de réfugiés Wahadad à Amman, où des milliers de familles palestiniennes vivent mal, entassés dans un de ghetto infâme. Violemment expulsés de leur terre, gisant au milieu d'une plaine désertique et rocailleuse, sans un arbre, sans jardins fleuris, sans une rivière, à l'exception des latrines. Entièrement dépendante des agences humanitaires comme le Croissant-Rouge et l'UNRWA.

65 années, que ces refugiés sont condamnées à l'abandon et a l'oubli. En plus, la monarchie hachémite les accusé de déstabiliser le pays et renverser l'ordre établi. L'armée jordanienne a trahi ses propres frères les massacrant dans ce qui fut le " Septembre noir " sous les ordres d'Israël. Victimes d'une persécution implacable refusent de renoncer à l'une les plus remarquables épopées de la dignité humaine.
Selon la description que me fit Abu Sultan de sa maison ce n'a pas été difficile de la localiser. Précisément elle est située en face de l'Eglise orthodoxe russe et a côté de la route menant à l'hôpital Hadassah. La ferme dispose d'environ 500 mètres carrés avec des terrasses agricoles et un beau jardin. Les colons juifs qui l'occupent l'ont entièrement clos avec une clôture de fer. Sur le portail, en signe de bienvenue, pend une affiche de " chiens méchants " en hébreu. Trois voitures de marque restent garées dans le garage .
J'ai rapidement pris quelques photos pour les donner à Abu Sultan, comme promis. Mais quand je suis retourné à Wahadad pour lui rendre visite, je n'étais pas été capable de lui montrer la cruelle réalité. Je n'ai pas eu le courage et j'ai préféré lui dire: "que tout avait changé et je n'ai pu la trouver. Il est préférable qu'il garde, pour toujours, dans sa mémoire l'image idyllique de sa patrie bien-aimée avant de le soumettre une aussi répugnante humiliation.