samedi 19 mars 2016

Désigner une « cinquième colonne » sert à masquer les intérêts économiques




C'est vrai que la sémantique de cet article différè des déclarations partisanes de cette intelligentsia favorable au sionisme a qui la parole est si souvent offerte dan les media en France.   J'ai nommé: la mythomane Catherine Fourest ; le va-t-en-guerre Bernard Henri Lévy  ; le schizophrène Alain Finkielkraut ;  le névrosé Raphael Glucksmann ; [...]

Publié le
Interview
Alex Anfruns, Saïd Bouamama

De l’islamophobie à l’unité nationale, en passant par la surveillance de masse et la remise en cause du droit du travail…Le sociologue Saïd Bouamama passe en revue les nouveaux masques idéologiques de la domination dans la France de 2016. 

- Comment analysez-vous, dans une perspective de long terme, les mesures gouvernementales mises en œuvre depuis plus d’un an pour la prévention du radicalisme dans les écoles ?

-  Ces mesures sont essentiellement centrées sur l’idée d’un apprentissage des « valeurs de la République » et de la « laïcité » au sein de l’école. Elles sont donc avant tout de nature idéologique. Or se limiter à cet aspect est à la fois inefficace socialement et politiquement, et dangereux dans le rapport aux élèves.
Inefficace parce que le processus du devenir nihiliste (nous préférons ce terme à radicalisation) est toujours la rencontre entre un sentiment d’exclusion et/ou de négation et/ou de discrimination et/ou de stigmatisation et une offre explicative conduisant au nihilisme que les jeunes rencontrent auprès de « prédicateurs » ou sur le net. L’approche gouvernementale ne se préoccupe que de l’offre et néglige la demande (ces sentiments de négation, de stigmatisation, etc.). En niant l’existence de cette demande, il s’agit de ne pas s’attaquer aux réalités concrètes inégalitaires qui la produisent.
Comment sérieusement croire qu’affirmer que la République est la « liberté, l’égalité et la fraternité » quand l’expérience quotidienne de ces jeunes leur démontre que la liberté leur est refusée, que l’égalité est un mythe et que la fraternité n’est qu’un discours ? Rappelons-nous la demande la Ministre de l’Education Nationale de signaler les élèves refusant « d’être Charlie ».
Ce n’est pas sur la base de la peur ou de la menace ou à partir d’une injonction que l’on peut agir sur les grilles explicatives du monde qu’ont les élèves. Les seuls comportements que peut créer ce type d’approche sont dangereux : soit les élèves se conforment en taisant ce qu’ils pensent réellement aboutissant ainsi à « invisibiliser » la réalité, soit ils en rajoutent (comme fréquemment devant une injonction) accélérant ainsi la tentation sécuritaire de l’institution scolaire. Dans les deux cas, l’inefficacité est au rendez-vous.
Dangereuse dans le rapport aux élèves car elle pose les enseignants comme défenseurs de la version officielle de la réalité. Comment parler de la réalité actuelle et être crédible sans parler des guerres, des discriminations systémiques ou de l’islamophobie par exemple ? Les enseignants sont ainsi pris en otages. Ils doivent aborder une réalité complexe en ayant l’interdiction d’évoquer certaines de ses causes structurelles. Le processus du devenir nihiliste peut se décrire comme un processus de dévoiement d’une révolte légitime. Pour combattre le dévoiement, il faut commencer par reconnaître la légitimité de la colère afin de pouvoir montrer qu’elle se trompe de cibles.

-  Quelles conséquences ces mesures peuvent-elles avoir sur la notion du vivre ensemble en général et sur la population d’origine immigrée en particulier ?

-  Une des conséquences possible est le renforcement de l’approche culturaliste déjà fortement diffusée médiatiquement et politiquement. Cette approche n’explique pas les faits sociaux à partir de causes économiques, sociales et politiques mais à partir des caractéristiques culturelles et/ou religieuses d’un groupe.
En n’abordant pas toutes les causes matérielles du « devenir nihiliste », le culturalisme est inévitablement au rendez-vous. Les populations perçues ou se percevant comme musulmanes seront ainsi l’objet volontairement ou non d’un processus de stigmatisation. Cela d’autant plus que nous ne sommes pas dans un contexte anodin. On demande aux enseignants d’effectuer cette mission idéologique dans un contexte où il est question d’intervention en Lybie et de déchéance de la nationalité.
Pour ces deux aspects, les débats médiatiques et politiques diffusent à longueur d’antenne une approche culturaliste homogénéisant les musulmans réels ou supposées et présentant la violence comme liée spécifiquement à une religion. Ce faisant c’est l’idée d’une frontières entre un « Nous » et un « Eux » (les musulmans) que l’on renforce à longueur d’antenne. C'est invraisemblable le nombre d'intervenants dans le média qui fustigent les musulmans  et encensent les israéliens..., il n'y a pas là une sorte de manipulation, un bourrage de crane?
La question que se posent ces jeunes n’est pas celle du « vivre ensemble ». Celui-ci existe de fait dans leur quotidien : ils vont à l’école, prennent le métro, ont des amis ou des amours d’autres origines, etc. La question posée est tout autre : c’est celle du « vivre ensemble égalitaire » c’est-à-dire du refus d’assignation à une position subalterne et stigmatisée. De nouveau, pour être crédible le rapport aux élèves doit répondre à cette question c’est-à-dire aborder les faits qui créent cette inégalité : les discriminations, l’islamophobie, les contrôles au faciès, etc. Agir autrement est comparable à l’attitude consistant à demander à un esclave de débattre de la démocratie sans reconnaître et combattre le statut social qui l’opprime.


-  Pensez-vous que la prolongation de l’état d’urgence en France soit justifiée pour des raisons sécuritaires ? Quel projet de société se dessine à travers cette entrée dans une situation de danger permanent lié au phénomène du terrorisme ?

-  Par définition, l’état d’urgence n’est efficace que dans un laps de temps très court. Passé ce délai, les personnes que l’on est censé débusquer s’organisent, s’adaptent, sont plus vigilantes, etc. La réponse sécuritaire peut avoir une efficacité à court terme mais jamais en s’installant dans la durée. S’il en était autrement, les régimes qui se sont basés sur l’état d’urgence permanent (comme le colonialisme, l’apartheid ou le nazisme) seraient des réalités encore prégnantes.
Et j'ajoute sans peur de me tromper: le sionisme.
L’état d’urgence prolongé porte toujours la tentation à dépasser les frontières qui l’ont motivé initialement. Une des caractéristiques de l’état d’urgence actuel est qu’il a été utilisé bien au-delà du « terrorisme » c’est-à-dire contre des « écologistes », des opposants à la guerre, des squatteurs, des militants syndicaux, etc. Il s’agit ni plus ni moins que d’habituer la population au renoncement à ses droits fondamentaux. Prétendre que le prix de la sécurité est le renoncement aux libertés est un mécanisme classique de la dérive totalitaire. Nous faire accepter ce que normalement nous aurions refusé.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a plus aucun danger d’attentats en France mais que la réponse à ceux-ci ne peut être durablement la seule réponse sécuritaire. Si la question des causes n’est pas prise en charge, la réponse sécuritaire ne fait qu’écoper une barque trouée.

-  Quel regard portez-vous sur la loi de juillet 2015 relative au renseignement ?

-  La loi du 24 juillet 2015 diminue les libertés fondamentales, légalise des pratiques auparavant illégales et autorise une surveillance de masse. En fait, elle vient légaliser des pratiques existant déjà antérieurement mais qui étaient illégales. Il s’agit d’autoriser ce qui se faisait déjà et donc qui pouvait être contesté en justice. La loi autorise par exemple l’analyse automatique du trafic internet en vue de détecter « les comportements suspects ». L’émotion populaire liée aux attentats a été instrumentalisée pour faire passer cette surveillance de masse.
Un des articles de la loi étend quasi-explicitement le champ d’application de la loi aux mouvements sociaux. Il pose que la compétence des services de renseignement s’étend à la « prévention des violences collectives susceptibles de porter gravement atteinte à la paix publique ». Une telle formulation floue autorise l’utilisation de techniques exceptionnelles pour surveiller les mouvements sociaux.
Ces deux exemples parmi beaucoup d’autres suffisent à souligner les véritables objectifs de la loi : éliminer toutes les entraves juridiques à l’action gouvernementale en matière de renseignement. Sans le contexte des attentats, de telles mesures auraient soulevé une mobilisation massive. L’instrumentalisation de l’émotion permet de remettre en cause les libertés fondamentales conquises par les luttes sociales antérieures.
Le véritable sens de cette loi ne peut être perçu qu’en le situant dans le contexte global actuel. Celui-ci n’est pas seulement celui du terrorisme mais aussi celui d’un démantèlement accéléré des droits sociaux comme le démontre l’actuel projet concernant le droit du travail. Dans un tel contexte, le besoin de contrôler les colères sociales pousse à éliminer les entraves juridiques à la surveillance de masse. Ce projet est liberticide et constitue un outil de la dérégulation généralisée de l’ultralibéralisme.

-  Dans l’un de vos articles récents, vous avez parlé de la « Lepénisation des esprits ».
Comment analysez-vous ce processus et son impact sur la société ? Quels sont les principaux bénéficiaires d’une tendance à la banalisation de cet extrême de l’échiquier politique ?

-  La « Lepénisation des esprits » est le processus de diffusion à un éventail politique très large des mots, des logiques de raisonnement, des thèmes, des sujets, etc., qui étaient auparavant le propre de l’extrême-droite. Les thèmes de l’identité nationale qui serait menacée par nos concitoyens musulmans, celui de l’invasion par les réfugiés, celui d’une incompatibilité de l’Islam avec la « République », celui de la sécurité, etc., étaient auparavant le propre de l’extrême-droite et sont devenus des thèmes quasi-consensuels.
Un des seuils essentiels de la « Lepénisation des esprits » se trouve dans la phrase de Laurent Fabius en 1984 posant que « Le Pen pose de bonnes questions mais apporte de mauvaises réponses ». Un tel raisonnement occulte que l’acceptation d’une question ou d’une manière de poser une question entraîne inévitablement et logiquement un type de réponse.
La conséquence prévisible que nous avions déjà énoncée en 1984 est l’enclenchement d’un processus de droitisation de la société dont nous voyons aujourd’hui les résultats dans les urnes. Une seconde conséquence est la légitimation de la thèse de l’existence d’un « ennemi de l’intérieur » que constitueraient nos concitoyens musulmans et/ou issus de l’immigration réels ou supposés. La « Lepénisation des esprits » clivent notre société entre un « Nous » menacé et un « Eux » menaçant c’est-à-dire nous fait entrer dans le cœur de la pensée politique d’extrême-droite.
Ce processus a une base matérielle. Il s’agit de détourner les colères sociales que peuvent susciter les politiques libérales actuelles en produisant des débats-écrans, en proposant de fausses cibles, en masquant les enjeux réels. Ce détournement répond à des besoins de court-terme (faire passer une nouvelle mesure, éviter un mouvement social contre la guerre ou contre une nouvelle montée de l’austérité, etc.) mais a des effets de long terme sur la société en consolidant cette prétendue frontière entre un « Nous » et un « Eux ». De cette manière, on divise ceux qui devraient être unis et on unit ceux qui devraient être divisés.

-  Dans votre livre « Les discriminations racistes : une arme de division massive », vous vous montrez critique à l’égard du concept de « diversité », en décortiquant les aspects superficiels de ce modèle multiculturaliste qui célèbre l’entre soi et le cloisonnement. Il semblerait qu’une partie de ces critiques aient été assumées par le gouvernement français, lorsque le mot apartheid a été prononcé. Voyez-vous une évolution dans le traitement politique des quartiers populaires ?

-  La diversité fait diversion. Elle masque la question de l’égalité. Elle n’est que l’ouverture d’un système inégalitaire à l’égard de quelques-uns (quelques femmes, quelques personnes issus de l’immigration, quelques immigrés) pour mieux le reproduire pour les autres. L’image adéquate au concept de diversité est celle de la photo de famille. On prend une photo mettant en évidence la présence de noirs, d’arabes, de femmes, d’hommes, etc., sans préciser le nombre et la place de ces différentes catégories. Une telle image est bien différente de celle correspondant à l’égalité qui est celle de l’organigramme permettant de repérer la place de chaque catégorie sociale dans l’ensemble social.
Un autre avantage du discours de promotion de la diversité est de renvoyer l’échec de la majorité à sa propre responsabilité puisque certains minoritaires s’en sortent et réussissent. C’est loin d’être nouveau. Dans le passé, on mettait en avant des ouvriers étant devenus chef d’entreprises pour défendre le capitalisme ou quelques indigènes « évolués » pour défendre la colonisation.
La prononciation de l’expression « apartheid social » n’a rien changé à la situation. Elle n’a été suivie d’aucun effet concret ni d’aucune politique s’attaquant aux causes de l’inégalité. Pour cela, il aurait été nécessaire de mettre en œuvre une politique offensive de lutte contre les discriminations racistes qui sont massives et systémiques.
Par ailleurs, historiquement la société française s’est composée par le brassage de cultures. Quelles sont alors les étapes à franchir dans la reconnaissance et la participation réelle des populations aux identités multiples au sein d’une même société ?

-  Quels sont les principaux obstacles ?

-  Il convient en premier lieu de rompre avec toutes les approches essentialistes de la culture et de la nation. Les nations et leur culture ne sont pas des réalités figées dont les identités resteraient les mêmes tout au long de l’histoire. Elles évoluent en fonction des changements de contextes et en fonction de la composition de leurs populations. Il faut cesser de confondre l’unité politique d’une nation et l’unicité culturelle. L’égalité des droits et des devoirs n’a rien à voir avec l’homogénéité culturelle.
Une seconde étape est de combattre les discriminations systémiques massives qui assignent des catégories de citoyens à des places sociales inégalitaires. Ce sont ces discriminations qui fragilisent nos sociétés et non sa composition plurielle. Enfin, ces éléments ne sont pas dissociables des politiques étrangères des Etats européens. On ne peut pas diaboliser des cultures ou des religions pour justifier des guerres et éviter que cette diabolisation ne touche ici ceux qui apparaissent issus de ces cultures ou de ces religions.

-  Vous avez déconstruit le mythe sur les supposées origines récentes du terme islamophobie, en revendiquant sa légitimité. L’emploi de ce mot continue à être tabou, y compris au sein d’une certaine « gauche ».
Pouvez-vous revenir sur cette question ?

L’islamophobie est l’une des formes essentielle du racisme contemporain. Le racisme a une histoire. Il s’adapte pour continuer à être efficace. Il est apparu au début du capitalisme pour justifier la destruction des civilisations amérindiennes, puis l’esclavage et la colonisation. Avant, il y avait des guerres mais elles ne se justifiaient pas par une hiérarchisation de l’humanité en inférieurs et supérieurs.
Il a pris un premier visage dans le biologisme, c’est-à-dire dans la double affirmation de l’existence de race biologiquement différentes et d’une hiérarchisation de celles-ci. Le combat des « inférieurs », l’expérience du nazisme (qui est l’application du biologisme entre « supérieurs ») ont rendu illégitime le biologisme.
Un second visage est apparu : celui du culturalisme, c’est-à-dire une hiérarchisation des cultures en supérieures et inférieures. Le besoin de justifier les nouvelles guerres coloniales, dont un des enjeux est le gaz et le pétrole, a nécessité une mutation du culturalisme en le centrant sur la religion musulmane présente massivement dans les pays où se trouvent ces richesses.
Telles sont selon nous les causes matérielles du développement contemporain de l’islamophobie. Elle existait auparavant et en particulier à l’époque coloniale mais pour d’autres raisons : la justification de la colonisation. C’est pourquoi des Etats laïcs comme la France ont pu promouvoir une évangélisation à certains moments.
Il existe tout un débat sur la pertinence du terme islamophobie. Celui-ci n’est pas dénué d’intérêts. Certains préfèrent utiliser l’expression « racisme anti-musulman » par exemple. Je ne suis pas entièrement satisfait moi-même de l’expression islamophobie. Nous ne sommes pas simplement en présence d’une « phobie » ou d’une « peur » mais bien d’un racisme c’est-à-dire à la fois une idéologie, des préjugés et des actes racistes.
Cela étant dit, le débat est, pour moi, clos depuis que les premiers concernés, c’est-à-dire nos concitoyens musulmans réels ou supposés, ont choisi ce terme pour désigner l’oppression qu’ils subissent. Le reste n’est que de la coquetterie intellectuelle ayant comme conséquence de ne pas prendre la mesure réelle de ce nouveau visage du racisme.
Bien sûr, pour d’autres critiques du terme islamophobie, il s’agit de nier l’existence du phénomène en refusant de le nommer. C’est en particulier le cas des discours gouvernementaux qui ont besoin de l’islamophobie pour justifier leurs politiques intérieures et extérieures sans pouvoir le reconnaître ouvertement.

-  Des penseurs comme le regretté Ilan Halevi, ont souligné les parallélismes inquiétants entre l’islamophobie et la judéophobie. Partagez-vous ce constat ?

-  Oui, bien sûr, en soulignant que les débats sur la pertinence du terme « judéophobie » ont été beaucoup moins importants que pour l’islamophobie. Nous gagnerions beaucoup pourtant à une approche comparative. Plus grave encore est la hiérarchisation des racismes que construit le discours gouvernemental. Elle produit ainsi une hiérarchisation des racismes en en reconnaissant certains et pas d’autres. En réaction, se développe une contre-hiérarchisation que l’on pourra alors épingler.

-  Dans les sources de l’islamophobie moderne a surgi le mythe d’Eurabie. Pensez-vous que cette notion complotiste qui pointe le risque constant d’une cinquième colonne au sein des sociétés européennes soit devenue un outil incontournable des classes dominantes ?

-  La frontière entre la politique intérieure et la politique extérieure n’a jamais été entièrement étanche. Il faut légitimer les agissements à l’extérieur pour justifier ceux de l’intérieur. C’est encore plus vrai à l’époque de la mondialisation capitaliste. Dès lors, le besoin de légitimer les guerres à l’extérieur rend nécessaire de produire de « l’unité nationale » en construisant un ennemi apparaissant d’autant plus menaçant qu’il est de l’intérieur. Masquer les intérêts économiques qui suscitent des guerres à l’extérieur et paupérisent à l’intérieur rend nécessaire l’existence d’une « cinquième colonne ». Les colères sociales sont ainsi détournées vers de fausses cibles, d’une part, et la remise en cause des guerres est plus difficile, d’autre part.

-  Sur la question des réfugiés, nous assistons à des récupérations politiques et à une agitation médiatique tous azimuts. Ce cocktail conduit souvent à des réactions d’hystérie et de rejet de l’autre. Croyez-vous que notre prise de conscience sur ce problème soit à la hauteur ?
Quelle devrait être la réaction des mouvements et forces progressistes ?

-  Le
s forces progressistes ne sont pas du tout à la hauteur de la situation. On ne peut pas approuver des politiques économiques internationales qui produisent de la misère de masse dans les pays du tiers-monde, tolérer des guerres qui sapent les fondements matériels des nations agressées, et être à la hauteur de la question que posent les réfugiés.
Tant que les forces progressistes n’insisteront pas sur les causes qui poussent à la migration, elles seront en porte à faux sur la question des réfugiés. L’exode de masse ne cessera pas tant que les causes qui le suscitent n’auront pas disparu. Tel devrait être le point de départ de toute analyse sur les migrations contemporaines.



vendredi 18 mars 2016

Évidemment l'"affaire" des réfugiés...



Le MUR de Berlin est à l'origine de l'immigration actelle...


Évidemment l'"affaire" des réfugiés est dans tous les médias dans toutes les bouches, il y en a qui, de part leur connaissances (mais surtout par la loyauté de leur analyse), ont plus de légitimité  que d'autres. Il y a cependant un "vélum" qui n'est jamais levé et la lumière qui nous parvient est voilée et les déduction loyales de cette immigration, que l'on devrait faire, sont noyées dans des raisonnements apocryphes formant un rideau manipulateur que les laquais de cet Occident va-t-en-guerre s'empressent de garder fermée.

Immigration intitulée: climatique ; économique ; religieuse et quelquefois de guerre. Pourtant son origine ne devrait laisser derrière-elle, aucune ambigüité. En effet d'où nous parviennent ces immigrés? Ne généralisons pas et affirmons avec force que cette immigration nous parvient d'Afghanistan ;  Irak ; Syrie. Quel "tremblement-de-terre" s'est abattu sur ces pays? Une catastrophe appelé OCCIDENT où il y fait la guerre, pour étendre son influence,  "dégommer" le dirigeant et y placer un fantoche, marauder les richesses de son sous-sol [...]. Et je regrette que l'exacte raison soit escamoté, par cette caste, que s'ils préservent leurs acquis ils nous mènent (pour une grande partie de l'humanité) vers le moyen-âge.

Israël est un État illégal, l'influence de ses souteneurs n'est plus a démontrer, cet État doit son existence au chantage des USA sur les pays émergents, pour qu'ils votent la résolution 181 du 26 novembre 1947 à l'ONU, sur la partition de la Palestine, poussé au crime par le lobby juif nord-américain. 
Les USA est aujourd'hui le soutient indéfectible aux crimes que commet, encore aujourd'hui, le gouvernement nazisioniste depuis près de 70 longues années.

Les guerres soi-disant économiques dont cet Occident est à l'origine ont comme motivation les richesses du sous-sol, mais aussi  et surtout la défense de cet Etat. C'est logique on ne peut défendre une illégalité que par la brutalité. Le sionisme en Palestine, l'Occident contre tous ceux qui ont une vision contraire ou qui pourrait portent atteinte aux intérêts occidentaux mais aussi sionistes.

Je ne donnerais comme exemple que le cas de l'Irak:
Les néocons (faucons) américains favorables à Israël cherchaient a punir Saddam Hussein  pour l'aide qu'il apportait aux familles de kamikazes palestiniens (bien entendu aucune motivation logique n'étaye les attentas kamikazes, non les palestiniens se tuent et tuent des civils, comme-ça , pour rien). Il fallait, comme pour la Deuxième guerre mondiale,  un événement que le Congrès US ne puisse rejeter l'engagement décidé, Pearl Harbor permit à l'armée US d'entrer dans la guerre. Mais pour l'Irak? le W.T.C. vint tout arranger et l'Amérique prête pour la guerre.  Bien entendu, pour très sot que soit l'alcoolique de la Maison-Blanche il fallait donner des "garanties" à  G.W. Bush le pétrole, les royalties sur les armes ont convaincu ce démocrate et pour Israël  un opposant en moins.

La mauvaise presse de l'Iran, de la Russie, de la Syrie [...] n'obéit pas a d'autre concept, que celui de pérenniser un Etat illégal qui pour se maintenir a tiré touts les enseignements de la Deuxième guerre mondiale et son génocide le réalise pas à pas, il prend son temps (70 ans) et ce n'est pas fini, cette parcimonie des ses crimes permet à Israël, au sionisme d'en dormir une population à la perspicacité d'une moule, et à la secte d'intellectuels a qui on donne si souvent la parole, de minimiser  la responsabilité des crimes israéliens en les qualifiant de "droit à la défense" ou de  représailles a une résistance qu'ils (sionisme) n'ont bien évidemment pas exacerbée, ni provoquée, il y a des colons (et pas seulement) qui affirment que cette TERRE leur a été donné par Dieu. Nous prennent-il pour des pigeons?
Israël est financé par les USA et l'Europe. Car il est évident que les subventions de l'Europe vers l'Autorité palestinienne n'a d'autre but que de lui faire "fermer sa gueule" et quand le Hamas élu démocratiquement sans contestation possible le très démocratique Occident (Europe) arrêta les subsides qu'ils versaient pourtant au fantoche en place, accusant le Hamas de parti terroriste. Parti que s'il est un formation politico/religieuse  (comme le sionisme, d'ailleurs) il n'a jamais commis d'acte terroriste qu'il ne soit directement liée a une résistance légitime.

Enfin:  l'ONU pour se diriger vers son premier crime a renié un de ses principes fondateurs et le premier article des Droits de l'homme qui est : le Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes.

IL y a tout juste quelques semaines le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a passé des accords avec Youtube et Facebook pour interdire ou flouter toute  photographie qui ne conviendrai pas à l’establishment sioniste.  Mais je vient de remarquer que le lien du WTC (ci-dessus) avait été transformé et vous dirigeait sur la dernière page "posté". J'ai donc du,  rechercher l'adresse de la vidéo afin de l'intégrer à ce post. Cherchez l'erreur. 
Adoptez Windows 10 et faites-vous fliquer avec joie.


mercredi 16 mars 2016

Palestine. Freiner les chiens de guerre

Article, un peu long je vous l'accorde, mais on ne peut pas comprendre un conflit qui dure depuis si longtemps, par des raccourcis partisans, mais par une explication loyale et attesté par Uri Avnery, un écrivain et journaliste israélien, connu pour être un militant des Droits de l'Homme et pacifiste convaincu.
Aujourd'hui la politique d'extrême droite menée par les Gouvernements sionistes s'approche d'avantage de la politique menée par Hitler qu'a celle d'un pays habité par ses victimes.   


15-03-2016

Le conflit israélo-palestinien a une composante fondamentale, dans la compréhension du refus de l'entité sioniste d'avancer dans un processus qui permette l'autodétermination du Peuple palestinien: L'influence des colons juifs sur le sol palestinien.
Influence, relayée et soutenue par les associations juives en Occident, comme par exemple : le CRIF en France, l'AIPAC aux USA...

Les colons, avec leur présence dans les territoires occupés, son poids en termes de votes, son comportement belliqueux et raciste jouent un rôle majeur dans le conflit. Colons que l'activiste israélien Uri Avnery a décrit comme chiens de guerre. Colons qui empêchent, avec un fanatisme extrême, tout accord de paix ou même des négociations de paix significatives, qui permettent de mettre un point final a un conflit de 69 ans. Ces groupes exigent de plus en plus de terres, dans une politique officielle de pillage et de rapine. Groupes imprégnés d'une idéologie qui méprise la population indigène.

Des colons protégés par une armée d'occupation et d'extermination du style SS d'Hitlériens, qui violent le Droit international, occupent chaque pouce de la terre palestinienne les plus riches et les plus fertiles, dans des colonies qui ne respectent même pas les frontières établies, avec la complicité des organisations internationales et les alliés d'Israël. Les colons qui se confondent avec l'armée sans distinction précise puisque de nombreux colons sont des officiers ou membres de l'armée sioniste et des milliers vivent dans des colonies en territoire palestinien.

Colons et sionisme national
Et je ne parle pas de colonies illégales, parce qu'il n'existe pas de colonies qui puissent être considérés juridiquement légales, parce que cette occupation est basée sur les terres soustraites par la force à leurs propriétaires légitimes. Parler de colonisation illégale valide la politique du vol des terres, la destruction des villages et des cultures palestiniennes par l'entité sioniste et sa politique officielle de pillage et de violation des droits de l'homme du peuple palestinien. Les colons représentent le fer de lance de la politique d'expansion sioniste, ses milices paramilitaires depuis 2004 à ce jour ont commis 12 000 attaques terroristes, tuant les Palestiniens en toute impunité et consignés par les organisations palestiniennes de défense des droits de l'homme.

La plupart des colons sont des nationalistes religieux, des extrémistes radicaux qui votent pour le Likoud de Netanyahu comme les groupes terroristes tels que Yisrael Beitenou du sioniste et ex-ministre des Affaires étrangères - jusqu'en mai 2015 - Avigdor Lieberman (ancien videur de boite nuit a New-York) qui vit à Nokdim, une colonie situé en Cisjordanie. Lieberman est en faveur de la décapitation des «Arabes israéliens déloyaux a Israël», comme ne laisser aucune pierre non retournée et tout détruire. Bombarder l'Iran, ainsi que Beyrouth. Instigateur du plan appelé: "transfert", qui consiste à transférer en Jordanie ou vers d'autres pays arabes, tous les Arabes, vivant en Israël et dans les territoires occupés par le Israël. Un Lieberman avec des opinions telles que "Ce serait mieux de noyer les Palestiniens dans la Mer Morte, si possible, puisqu'il est le point le plus abs du monde". Idées et pratiques semblables à celles exprimées par les partisans du national-socialisme Hitlérien, qui mit en œuvre une politique d'extermination du peuple juif, comme le sionisme le concrétise avec le peuple palestinien. Un paradoxe cruel qui assimile le national-socialisme avec national-sionisme.

Les colons à Jérusalem-Est et en Cisjordanie sont de la même lignée irascible que Lieberman et entravent le progrès inclus dans l'idée de deux Etats, qui a été assumé comme humiliante par l'Autorité nationale palestinienne ANP, qui est passé de tombe en tombe (pourparler en pourparlers) depuis les Accords d'Oslo signés en 1993 - officiellement Déclarations en relation avec un Gouvernement Automne Provisoire, et qui n'a fait que céder, accord après accord, aux demandes du régime israélien. Cette politique contraste avec celle menée par d'autres entités politiques, en dépit de la répression, l'agression militaire, invasions et des milliers de morts résistent et soutiennent encore le drapeau de l'autodétermination dans le cadre politique et militaire qui signifie, comme c'est le cas du Hamas qui gouverne la bande de Gaza assiégée.

La relation privilégiée avec le régime israélien constitue clairement un double jeux de l'Occident dirigée par les Etats-Unis qui met en œuvre des sanctions contre certains pays, mais constitue un allié, financier et complice du régime totalitaires comme le sioniste à travers des créations telles que le soi-disant AIPAC (American Israël public Affaires Committe) soutien fondamental qui offre 4 milliards de soutien financier pour l'entité sioniste, avec la livraison de matériel de guerre, appui politique et diplomatique international qui empêche toute résolution condamnant la pratique génocidaire contre le peuple palestinien.

Le conflit israélo-palestinien a des répercussions sur l'ensemble du Moyen-Orient. Sa solution consiste à prendre des mesures efficaces pour atteindre la stabilité dont a besoin l'Est-Méditerranéen, ébranlée aujourd'hui par l'agression contre le peuple de Syrie aux mains des gangs terroristes, soutenus par les mêmes qui aujourd'hui ne veulent pas l'autodétermination du peuple palestinien et qui ont rejoint une alliance avec l'entité sioniste.

Les ennemis de la paix au Moyen-Orient, sont les amis dans l'oppression des peuples, dans le maintien de politiques hégémoniques visant à favoriser les intérêts de Washington, ses alliés européens et ceux qui se déplacent au rythme du fil géré par le grand marionnettiste. Dans ce scénario, il convient distinguer le comportement inacceptable des gouvernements occidentaux, menés par les Etats-Unis et la triade Turquie-Israël et l'Arabie Saoudite concernant scission, et balkaniser et fragmenter le Moyen-Orient en essayant d'y trouver le territoire a dominer et jouir de ses bienfaits.

Mettre fin à la guerre qui a secoué la Syrie et l'Irak, mettant fin à la politique d'occupation et de colonisation dans les territoires palestiniens, cesser de soutenir des groupes terroristes opérant dans la région,  favoriser le mouvement vers l'autodétermination du peuple palestinien, mettre fin à l'agression du peuple yéménite par la monarchie saoudienne est la condition sine-qua-non pour toute tentative de stabiliser la zone et de progresser vers la création d'Etats avec un maximum de justice sociale, la défense des droits de l'homme. Dans ce contexte, donner un terme à 69 ans de violation des droits du peuple palestinien, permettre aux palestiniens d'avoir un Etat est non seulement l'un des problèmes de la région à considérer, est l'un des principales questions de justice et de réparation historique.

Violations sans sanctions
Depuis la résolution n° 181/11 du 29 Novembre 1947 quia concrétisé la partition de la Palestine en deux territoires, passant par la résolution n° 242 de 1967 qui a exigé d' Israël le retrait des territoires occupés, jusqu'a la dernière résolution de septembre 2015, condamnant les attaques israéliennes sur la Bande de Gaza, émises par le Conseil de sécurité, près de 90 résolutions directement liées à l'occupation du territoire palestinien par Israël, aucune n'a été respectée et toutes ont été violés. Mardi dernier le Ministre  de Affaires Etrangères Palestinien Riyad al-Malki a sollicité le Conseil de sécurité des Nations Unies, a demandé une résolution qui rejette les colonies juives sur le territoire palestinien, illustrant qu'il est impossible d'attendre quoi que ce soit des organisations internationales lorsqu'-il est question l'entité sioniste.

Généralement depuis 1947 à ce jour, ont émis en moyenne 15 résolutions chaque année aussi diverses que démanteler le mur de la honte, arrêter les colonies juives, arrêter le contrôle de la population palestinienne dans les check-points, supprimer les déportations de Palestiniens, les arrestations administratives (sans motifs avérés) et la destruction de leurs maisons. Non conforme à la quatrième Convention de Genève, pour attaques des pays voisins, changer le statut juridique d'Al Qods (Jérusalem-Est), d'empêcher une inspection de l'AIEA (inspections des installations nucléaires) entre-autres. Cependant, aucun de ces résolutions n'a été accomplie, ni sanctionné !
Toutes ces résolution ont été "frappé" du VETO  des États-Unis au sein du Conseil de sécurité des Nations Unies, dans une politique de complicité honteuse et d'une double morale reliant les administrations américaines dans les crimes commis par Israël, qui grâce à l'appui américain est devenue une entité dotée de la cinquième appareil militaire du monde pour une population de 7,5 millions.

Devant cette conduite de la violation israélienne, une posture internationale claire et ferme est essentielle, en commençant par une mise en œuvre générale de la politique dite de Boycott, Désinvestissement, Sanction - BDS - faire appliquer chacune des résolutions émises par les Nations Unies, y compris de manière coercitive. Établir un blocus commercial, culturel, militaire, politique et sportif. Pour procéder à la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne pour empêcher l'aviation sioniste de bombarder le civils palestiniens, leurs voisins syriens et libanais. Démanteler son programme de développement nucléaire sous les mêmes paramètres qui ceux exigés pour d'autres pays. Faire progresser l'auto-détermination du peuple palestinien dans un processus politique encadrée et sous la protection des Nations Unies, comme cela est arrivé au Timor oriental.

Depuis la fin de l'agression israélienne avec l'opération "Bouclier Protecteur" entre le 8 Juillet et le 26 Août 2014, en actualité avec la série de provocations contre la société palestinienne en matière de violation de leurs lieux sacrés et les limitations les droits humains fondamentaux, 350 Palestiniens ont été tués, la plupart d'entre eux de moins de 30 ans, dans un bain de sang qui prétend réduire la rébellion de la jeunesse palestinienne, fatigué, non seulement des nombreuses années d'abus et de violations de l'occupant israélien, mais aussi de la politique de soumission imposée par les autorités politiques. Une jeunesse qui voit s'éloigner son rêve d'autodétermination s'ils ne prennent des mesures en Palestine et dans le monde obligeant Israël à se retirer des territoires occupés.

Tâche, qui à la lumière de la politique de Netanyahu et ses alliés en Israël et en Occident, sera difficile de réaliser, parce que l'idée de parvenir à la paix implique nécessairement d'abandonner les territoires occupés de Cisjordanie, Jérusalem-Est et libérer le siège de Gaza, le démantèlement des colonies, situés le long de la Cisjordanie, partageant  en deux l'Etat palestinien souhaité - et déplacer les 550 mille colons des colonies situées dans les meilleures et les plus productives terres  usurpées a  ses d'habitants, violant toutes et chacune des résolutions des Nations.

Comme le montre l'imagination en matière de méthodes de répression contre le peuple palestinien ne cesse pas, de la part des autorités sionistes, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il étudie expulsion à la Bande de Gaza les parents des combattants palestiniens, responsables des attaques de représailles contre les forces d'occupation israéliennes à Al Qods (Jérusalem-Est) et en Cisjordanie. Selon Netanyahu cela réduirait considérablement les attaques contre les intérêts et les colons israéliens sur le territoire palestinien. Une mesure destine a punir davantage les habitants de la bande de Gaza, sous réserve d'un siège impitoyable et criminel qui a des taux élevés de chômage, la pauvreté, une baisse inquiétante des indicateurs de développement humain et où n'entre que 10% des besoins à leur survie, Les enfants auront de séquelles leur vie durent.
Une étude publié en  2015 , après la fin de l'opération «bouclier protecteur» par le Centre palestinien pour les droits de l'homme (PCHR, son sigle en anglais) révèle que 21% des habitants de Gaza vivent dans une extrême pauvreté avec moins de 1,25 $ par jour. Avec un taux de chômage de 45%, l'industrie de Gaza, sa pêche, l'artisanat, le secteur de l'immobilier sont en ruine, soumis à de nombreuses restrictions et le blocus par l'occupant sioniste "L'isolement et le siège de Gaza par Israël a donné lieux à des graves violations, sociales et culturelles de 1,8 million de personnes".

Dans le contexte de la situation décrite pour la Palestine est difficile d'imaginer un changement dans la politique d'occupation israélienne, en particulier la domination exercée sur le gouvernement, le secteur militarisé et les colons qui refusent de céder un pouce de territoire occupé que selon l'idéologie sioniste "promis par Dieu". Donc, dit le critique et activiste israélien Uri Avnery qui soutient une opinion absolument actualisée, bien que prononcé il y a cinq ans que, dans ce cadre politico-idéologique et religieux, soutenu principalement par des colons - qualifiés par ce critique du sionisme comme Perros de guerra (chiens de guerre) "Les colons et leurs alliés qui dominent le gouvernement actuel de coalition israélien".
Uri Avnery affirme que «ce groupe de centaines de milliers de personnes, s'opposent, même livrer un pouce carré de territoire du le pays que Dieu nous a promis - (promis par Dieu, excusez du peu) même les colons qui ne croient pas en Dieu affirment: "il   nous a promis la terre" - C'est pour cela qu'il n'y a pas des négociations de paix, pas de gel de l'activité immobilière dans les colonies, aucun mouvement d'aucune sorte pour la paix". Pour Avnery en 2011 et en pleine actualité de 2016 les colons sont une sorte de chiens terrifiants "avec la tâche de protéger les colonies et attaquer les Palestiniens".
Sont des colons-chiens, ou plutôt chien-colons...«contrairement au chien des Baskerville, le chien des colonies aboie fort. C'est le bruit de la guerre ».
Uri Avnery dit à cette occasion une vérité incontestable, parfaitement actuelle «Les colons sont allés en Cisjordanie spécifiquement à cette fin: créer des «faits sur le terrain» qui empêcherait toute possibilité d'un Etat palestinien viable. Par conséquent, il est incohérent, si ce sont les colons qui empêchent le retour des territoires occupés, mais parfaitement cohérent si le gouvernement utilise les colons à cette fin. Ce qui revient au même: les colons bloquent toute tentative de paix. Pour eux la Palestine a adhéré au Statut de Rome ne veut rien dire, si son complice, États-Unis, continuent de donner son honteux veto à toute résolution condamnant la politique d'usurpation du territoire palestinien.

Face a cela, la seule politique possible, compte tenu de l'abandon des organisations internationales de la défense des droits des Palestiniens, est la résistance.
Résistance qui parle d'intégrité et de dignité, comme un moyen viable vers la victoire contre les occupants et les usurpateurs israéliens. La résistance politique et militaire, avec l'application d'une politique de Boycott, Désinvestissement, Sanction contre l'entité sioniste, les isoler, les convertir en parias internationaux comme s'est concrétisé un moment avec le régime d'apartheid sud-africain, qui a contribué à asphyxier  une armée qui était, jusqu'alors, paraissait invincible.

L'Intifada palestinienne, peu importe que ce soit la troisième ou une de plus des nombreuses qui a conduit l'héroïque peuple palestinien, depuis la Nakba en 1948, sa résistance et sa dignité sont un exemple, qui se dresse sur un pied d'égalité avec le la conduite du peuple sahraoui sous l'occupation marocaine, du peuple yéménite sous l'agression de la monarchie saoudienne, du peuple syrien et leur défense courageuse contre la guerre d'extermination déclenchée par les gangs terroristes et leurs partisans occidentaux et du Moyen-Orient. La résistance palestinienne est un phare contre cette obscurantisme et de l'indignité qui dure depuis 69 ans.


mardi 15 mars 2016

Manuel Valls l'idéologue.





Ce matin mardi 15 mars 2016 sur RMC. Manuel Vall dit avoir travaillé avec Michel Rocar et Lionel Jospin. Il oublie de préciser qu'il a aussi travaillé avec Dominique Strauss-Kahn, c'est même lui, DSK, qui la introduit au PS et présenté sa future femme.
Valls dit assumer la décoration du coupeur de tête saoudien. Que la France a des intérêts stratégiques avec l'Arabie Saoudite, que cela fait partie de la Diplomatie comme de recevoir le Président iranien  Hassan Rohani, qui est un adversaire de l'Arabie Saoudite.

Ce que Valls ne dit pas,  c'est que l'Arabie Saoudite est un partenaire d'Israël et que l'Iran est un opposant qui ne le reconnait pas.
Donc la politique française, c'est clair, est de favoriser l’État criminel israélien, puisqu'il noue des "amitiés" avec la dictature  Saoudienne qui reconnait Israël et demande que soient respectés les Droit de l'homme en Iran et passe par pertes et profits  les manquements à ces mêmes Droits de L'Arabie Saoudite mais surtout d'Israël.
  • Israël qui ne respecte pas le Droit International.
  • Qui n'a jamais respecté les Droit de l'Homme.
  • Qui vole les terres d'un autre Peuple.
  • Qui n'a jamais respecté, depuis sa création, les résolutions de l'ONU, qui pourtant lui a donné le jour.
  • Qui ne respecte pas la 4é. Convention de Genève, régissant les conflits armées.

Voila pourquoi cette France-là fait la guerre et s'accoquine avec des criminels, parce que nous avons au sein même de nos institutions des gens qui œuvrent, cautionnent, les crimes sionistes. Avec cette France-là, pendant la Seconde guerre mondiale, nous serions aujourd'hui tous allemands...

lundi 14 mars 2016

A qui donc appartient la Palestine




PARTAGE DE LA PALESTINE DU POINT DE VUE JURIDIQUE


Les principes qui régissent les résolutions de l'ONU


Causes de nullité de la résolution du partage de la Palestine


Violation du Pacte de la SDN et de la Charte de l'ONU

Injustice flagrante du partage

dimanche 13 mars 2016

Nous fliqués ? Mais noooooon !!!

Il me parait évident pour que la prophétie, d'Aldous Léonard Huxley, né le 26 juillet 1894 à Godalming, est un écrivain britannique plus particulièrement connu du grand public pour son roman Le Meilleur des mondes, se réalise il faille:
Donner, a tout en chacun, la pilule du bonheur qui lui convient. Qui sa "pâtisserie" préféré. Qui l'émission qui le rendra "intelligent". Mais un point, ralliera tout ce petit monde, savoir ce que vous mangez, ce que vous dites, ce que vous pensez...


Il a dit aussi: 
« La dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader, un système d’esclavage où, grâce à la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. » 


Ses prédictions on dépassé la réalité