vendredi 22 décembre 2017

Jérusalem capitale d'Israël !

Les USA menacent de représailles les Etats qui ont voté la résolution condamnant la décision unilatérale américaine reconnaissant Jérusalem comme capitale d'Israël.

C'est en quelque sorte, la répétition du vote de la Résolution 181, du 26 novembre 1947, sur la partition de la Palestine, où les USA se sont rendu coupables d'un  chantage sur les pays du tiers monde, aujourd'hui ce chantage s'exerce sur les pays qui reçoivent l'aide financière ou/et militaire des USA. Il n'y a rien de nouveau dans ces menaces. En 1947 les USA ont été poussés au crime par le lobby juif américain, sauf qu'en 1947 le chantage a fonctionné et le sionisme triompha de la démocratie. Par conséquent pouvons-nous affirmer que les USA sont des enfants capricieux ou qui se laissent "forcer la main" par une secte criminelle?  

Nous savions que la  Politique étrangère US était pilotée depuis Tel-Aviv, mais a ce point, c'était difficilement concevable. Un homme intelligent aurait deviné que cette déclaration risquait d'allumer une mèche  dont la démocratie ne pouvait se permettre. Dans ces condition comment faut-il qualifier le Dirigeant de la première puissance militaire du monde qui obéit à des criminels, un être stupide?  OUI.




mercredi 20 décembre 2017

Arte, La Catalogne au cœur.

Modifié: 21/12 
Ce que réclament les catalans est écrit en lettres d'or dans leur hymne national.
Quand aux "xarnegos" qui votent Rajoy et gagnent leur pain en Catalogne mais méprisent les catalans, peuvent, s'ils le veulent s'en retourner d'où ils viennent.   


Miquel Mas
Artiste contemporain et ami d'enfance.


L'excellent reportage sur la Catalogne qu'à diffusé hier soir Arté, ma rappelé l'ambiance qui existait entre les espagnols et les catalans, y compris au temps où les basques commettaient des attentats violents contre les espagnols.  

C'est un sentiment que nous, les enfants, on ressentait très clairement.  La République catalane existait au sein de la République espagnole avants le putsch militaire mené par Federico Franco contre elle. Il n'y a rien d'extravaguant à ce que la Catalogne réclame le Statut qui était le sien, puis que le nouveau franquisme s'incarne dans le Gouvernement Rajoy.   

Trop de gens parlent, donnent leur avis en toute ignorance. [Ma cousine, 20 ans arrêtée dans une manifestation d'étudiants, en 1964/65 (je ne sais plus exactement) fut arrêtée et fait 3 années de prison à Madrid pour avoir insulté un policier qui l'avait brutalisé. Et c'est grâce  à la bonne moralité de la famille qu'elle fut libérée. Cela était la réalité du franquisme, où est la différence aujourd'hui?]

La Catalogne avants 1936 avait un Gouvernement, un Parlement  et les instances d'un Etat. [La Catalogne avants Franco était une république, avec un Parlement "Généralitat" (nom que le nouveau Gouvernement a gardé), une Langue (non un dialecte) une Culture].  

Les unionistes catalans, majoritairement d'origine espagnole, sont courtisés par le reste de l'Espagne, il n'en reste pas moins que les conditions actuelles (celles d'avants le référendum) de l'autonomie sont défavorables à la Catalogne et inacceptables par rapport au statut d'autonomie d'autres régions. Dans ces conditions que cherchent ces unionistes? Si le statut de la Catalogne leurs convenait il fallait aller voter contre l'indépendance, rien ne leur en empêchait, sauf peut-être le gouvernement Rajoy, qu'ils défendent. Aujourd'hui, ne leur en déplaise la question n'est plus, pour ou contre l'indépendance, elle est dans l'acceptation ou non  du statut d'autonomie que Rajoy, le dictateur, accorde à la Catalogne. 
Ce ne sont pas des vrais catalans, puis qu'ils ne se soucient du sort de la Catalogne, mais de leurs origines.  

Ce reportage m'a fait comprendre une histoire, que je ressentais mais que j'ignorais. Au temps de Franco on ne parlait pas, dans les familles, de la Guerre civile.  Dans ma réponse a la Maire de Paris Mme Hidalgo, c'est le cœur qui s'exprimait sans référence historique et pourtant j'étais "dans le mille".

Lorsque l'occasion se présentait et que je rendais visite à mes amis: Artistes ; Chefs d'Entreprises ; Commençants ; Médecins […]  je remarquais bien la dégradation sociétale depuis une dizaine d'années, les difficultés qui s'accumulaient et je ne comprenais pas la morosité ambiante. Au vu des informations que nous avions en France. La tristesse était bien visible, même si je dois reconnaître que la fierté de l'Espagnol et du Catalan, en particulier, ne lui permet pas s'abandonner a des confidences, qui laisseraient croire qu'ils "baissent-les-bras".

En 1936 la Cataluyna était une république, que le coup d'État de Franco, le Putsch militaire qui renversa le Gouvernement Espagnol  par la violence, une guerre fratricide, fit de la Catalogne une simple région d'Espagne alors même que de par sa langue, sa culture, son histoire et son passé récent elle était un Peuple. 

Aujourd'hui je sais pourquoi, et si à la mort du dictateur Franco a permis à  Juan Carlos d'instaurer une certaine Démocratie et donné une large autonomie à la Catalogne et aussi à d'autres régions, l'apprenti Dictateur Rajoy membre du parti de droite le plus extrémiste avec des références franquistes, a dès son élection vidé l'autonomie de la Catalogne de sa substance.
Ce despote qui aurait du agir pour le bien de nation, toute la nation, et non se servir du sentiment espagnol vis-à-vis de la Catalogne, pour s'assurer de sa réélection, car c'est une évidence Rajoy, en s'opposant à la Catalogne, serait soutenu par la majorité des autres régions, lui assurant la réélection. Ce que veut cet ... c'est remettre le franquisme au cœur de l'Espagne avec ou sans la Catalogne. Car c'est une évidence la Catalogne ne peut plus s'épanouir dans l’état actuel de la politique. 

En résumé si la Catalogne obtient l'élargissement de son autonomie, avec les prorogatives d'une indépendance au sein de l'Espagne, les catalans reprendraient ce qui leur a été volé par Franco en 1936 et l'unité de l'Espagne serait préservé... 
Mais ce n'est pas ce que veut Mariano Rajoy.

Ce despote jouant sur le sentiment viscéral des espagnols à l'égard des catalans, et pensant exclusivement à sa réélection, au lieu de les écouter, de tenter de comprendre les aspirations catalanes, le petit Franco envoie la police militaire dont la brutalité rappelle celle du bon vieux temps où Franco faisait et défaisait la loi.  
Et cet homme, Rajoy, est viscéralement antidémocratique, dans ces gestes et dans sa mentalité et fait ce que aucune Démocratie digne de ce nom fait en emprisonnant des dirigeants politiques démocratiquement élus, pour délit d'opinion, sans qu'on leur puisse reprocher aucune violence de leur part.  Cela ne s'appelle pas démocratie, mais dictature.   

Et l'Europe dans tout cela? Nous dit: "nous ne pouvons pas intervenir dans les affaires intérieures des Etats".  Cependant cette Europe ne se rend pas compte,  principalement Jean-Claude Juncker  [dont son parcours politique est entaché de malversations et d'incompétence] que la Catalogne n'est que la partie émergé de l'Iceberg, n'entendons-nous pas, ça et là, depuis plus de vingt ans les populations européennes rejeter cette Europe?   

Il ne faut pas s'étonner dans ces conditions que tous les escrocs mondialistes affiliés aux Nouveaux Maitres du Monde membres du groupe Bilderberg, y compris a des différents stades, soutiennent le petit dictateur dans son entreprise de déconstruction de tout concept qui pourrait les contrarier. 

Je n'étais pas, forcement, pour l'indépendance, mais aujourd'hui je sais que les peuples doivent s'indigner si nous voulons que nos enfants (ou petits enfants) vivent dans un monde respirable.

Maintenant soyons positifs et réfléchissons avec la tête: Si le référendum a été  mal nommé comme cela a été dit dans le reportage, bien qu'un Gouvernement devrait avoir le droit de l'organiser, qu'il soit nommé Référendum ou Consultation populaire, ce qui dérange Rajoy n'est pas l'appel aux urnes, mais la question posé. Et déclarer que le Référendum illégal est l'argutie pour refuser le résultat quel qu'en fusse son issue. 

La Constitution espagnole prévoit  la mise sous tutelle d'une région qui voudrait se séparer des autres régions espagnoles. En aucun cas, tel que l'a fait le petit dictateur,  révoquer un gouvernement, un Parlement et mettre en prison des dirigeants démocratiquement élus. 
Cela n'est pas la Démocratie que pourtant cette Europe soutien...

Le despote a donc a outre-passé les droits que lui concède la Constitution, pour des raisons personnelles et idéologiques, (nous l'avions compris)  et au lieu d'entamer des pourparlers sur les conditions qui permettraient une large autonomie, une indépendance au sein de l'Espagne, le petit Franco et le Roitelet mettent de l'huile sur le feu.  

La Catalogne avait un statut d'autonomie moins avantageuse que d'autres régions, et pourtant c'est la région qui offre la participation la plus importante au sein de la solidarité du Pays.  Elle représente à elle seule plus de 20% du P.I.B.

Joan Miro


Modifié le Vendredi 22/12/2017

Une nouvelle fois le despote détourne la démocratie et impose sa loi. Refuse de rencontrer Carles Puigdemont et déclare qu'il consentirait éventuellement à rencontrer Mme Inés Arrimadas, leader du parti Cidadanos, parti sorti en tête de l'élection. Cette dame n'est pas encore Présidente et au vu de l'élection elle risque fort de passer à coté.
Il y a cependant une question que seul peut comprendre, un vrai catalan ou quelqu'un qui veut du bien à la Catalunya. En effet, le statut que Rajoy à imposé à la Catalunya est inacceptable, l'agressivité de sa politique et l'idéologie mise en œuvre est celle du franquisme et que l'on soit d'origine catalane ou né en Catalunya en acceptant la politique de Rajoy équivaut à de l'indignité.   Comment ces êtres que la Catalogne à accueilli comme ses enfants pourraient aujourd'hui accepter le dictât de Rajoy? Un extrémiste de droite!

Marioano Rajoi devra, qu'il le veuille ou non rencontrer le Président de la Catalogne, quel qu'il soit et non comme le ferait un dictateur celui qu'il veut. Le soufrage universel est la volonté du peuple et un peuple se respecte qu'il soit Premier ministre ou Roitelet.
Ce despote se rend-t-il compte qu'il est le premier ministre de la seule "démocratie" qui fait de ces élus des prisonniers politiques. Car il est évident que c'est son comportement a fait grossir les camp des indépendantistes qui finalement ne font que demander que ce qu'il leur est du. 

Je parle moins de la séparation que d'un statut digne de la Catalunya. 

Rajoy fait-il de la politique partisane ou gouverne-t-il un pays? S'il fait de la politique partisane, il peut en effet rencontrer arbitrairement qui il veut, mais s'il est guidé par la démocratie il devrait rencontrer son homologue de la région.

C'est incroyable, je me crois revenu au temps du franquisme, pour ce genre d'hommes le vote populaire c'est de la matière négligeable. Et dire qu'il sera soutenu par les truands européens!

C'est impensable, Rajoy est vaincu et comme un serpent il remue encore la queue... C'est ça la dictature, le refus de reconnaître le verdict des urnes.

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HIMNE NATIONAL DE CATALUNYA
     
«Paroles de l'hymne national catalan qui se réfère à la lutte d'indépendance des paysans catalans devant l'invasion de l'armée espagnole du roi Philippe IV, commandée par le comte duc d'Olivares qui vint soumettre la Catalogne»          

Catalunya, triomfant,
tornerà a ser rica i plena !
Enderrera aquesta gent
tant ufane i tan superba !

Bon cop de falç !
Bon cop de falç, quan vulguim moure brega !
Bon cop de falç

Ara és hora, segadors !
Ara és hora d’estar alerta !
Per quan vingui un altre juny
esmolem ben bé les eines !

Bon cop de falç !
Bon cop de falç , si el blat ens volem prendre !
Bon cop de falç !

Que tremoli l’enemic
en veien la nostre ensenya :
Com fem caure espigues d’or
quan convé seguem cadenes !

Bon cop de falç !
Bon cop de falç , defensors de la terra !

Bon cop de falç !

Hartmonització de Els Segadors par Joan Lamote de Grignon
(Col. Oriol Martorell).


TRADUCTION:

HIMNE NATIONAL DE CATALUNYA
Emili Guanyabéns i Jané (Adaptateur des paroles de la chanson populaire) 
[Barcelone, 1860 - 1941]

La Catalogne, triomphante,
sera à nouveau riche et pleine!
Derrière ces gens
tant vigoureuse et tant superbe!

Bon coup de faux!
Bon coup de faux, quand on nous cherche querelle!
Bon coup de faux!

Maintenant il est temps, moissonneurs!
Maintenant, il est temps d'être alerte!
Lorsqu'un autre Juin viendra
aiguisons très bien nos outils!

Bon coup de faux!
Bon coup de faux!, si le blé nous veulent prendre!
Bon coup de faux!

Que tremble l'ennemi 
en voyant notre enseigne:
Comme nous faisons tomber les épis d'or?
quand il le faut fauchons les chaines!

Bon coup de faux!
Bon coup de faux, défenseurs de la terre!
Bon coup de faux!



Arte, Claude Askolovitch





Dans l'émission 28' d'Arte sur le Yement d'hier, Claude Askolovitch, en demandant à l'ex ambassadeur de France au Yemen: "Est-ce que l'Arabie Saoudite a-t-elle le droit d'intervenir, au vu des missiles lancés contre Riad?" Et insistait sur ce droit, sans trop intervenir d'ailleurs dans le débat.


Ce que je crois, c'est que Claude Askolovitch joue-là le juif de service. Il parle de missile, mais est-ce réellement un missile ou, comme à Gaza, une roquette de courte portée et imprécise.  Gaza où l'armée israélienne s'autorise, avec ou sans droit, a bombarder la population de la Bande de Gaza, assassiner ses citoyens enfants, femmes, handicapés et vieillards compris, armés ou pas.

Il me parait évident que ce monsieur cherche à dédouaner ses coreligionnaires criminels  a temps plein en Cisjordanie et du Ghetto de Gaza, en apportant la preuve que d'autres Etats agissent comme le fait Israël, il n'y a pas lieu de condamner ce dernier.

Mais, ce que cet escroc ne dit pas, [car en effet, lorsqu'on jouit d'une position comme celle de journaliste qui se doit d'informer et non de suggérer.]  Sans compter que le conflit dans la péninsule saoudienne n'est pas le fait, du moins directement, de  l'Arabie Saoudite, qui subirait (admettons) les conséquences de la déstabilisation du Yémen. En Palestine comme à Gaza, Israël est la principale et unique cause de la déstabilisation. 

En effet les roquettes partant de la Bande de Gaza, imprécises et quasi inoffensives, sont aussi, nommes par ces journalistes, qui suggèrent: missiles. Et c'est-là qu'Israël aurait le droit de se permettre d'intervenir bombardant Gaza, faisant 6.000 victimes, 2.000 morts dont 500 enfants (…) CQFD.


mardi 19 décembre 2017

L'armée israélienne lui a d'abord arraché ses jambes, puis la vie

Vous, qui n'êtes pas uniquement un tube digestif, cet article vous fera comprendre que le sionisme [tout du moins, les atavismes de tous ceux qui ont fait du concept sioniste un mode existentiel] soit à l'origine, depuis la nuit des temps, des persécutions, pogroms ou génocide a l'encontre des Juifs…  


Haaretz

12-19-2017


Vendredi dernier, un tireur d'élite a abattu Ibrahim Abu Thuraya, un jeune homme de Gaza amputé des deux jambes, alors qu'il protestait dans son fauteuil près de la frontière israélienne.

Ibrahim Abu Thuraya, en fauteuil roulant manifestant palestinien, tué vendredi lors d'affrontements avec les troupes israéliennes près de la frontière avec Gaza, le 15 Décembre, 2017. 
REUTERS / Mohammed Salem


Le tireur d'élite de l'armée israélienne ne pouvait pas viser le bas du corps de sa victime parce qu'Ibrahim Abu Thuraya n'en avait pas. 
Le jeune de 29 ans qui travaillait en lavant des voitures et a vécu dans le camp de réfugiés de Shati à Gaza, a perdu les deux jambes dans une frappe aérienne israélienne pendant Opération Plomb Durci en 2008. Se déplaçait en fauteuil roulant. Vendredi, l'armée a terminé le travail: un tireur d'élite a pointé la tête et l'a tué d'un coup de feu.

Les images sont horribles: Abu Thuraya dans son fauteuil roulant, poussé par des amis, appelant à des manifestations contre la déclaration des États-Unis à reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, Abu Thuraya au sol rampait en direction de la barrière derrière laquelle Israël a enfermée la bande de Gaza, en agitant un drapeau palestinien, Abou Thuraya en levant les bras en signe de victoire.  Abou Thuraya porté par ses amis, est mort vidé de son sang, le corps d'Abou Thuraya présenté sur un brancard: la fin.



Le vendredi, le tireur d'élite de l'armée ne pouvait pas pointer vers le bas du corps de sa victime, alors il lui a tiré une balle dans la tête et l'a tué.

On peut supposer que le soldat a réalisé qu'il tirait sur une personne dans un fauteuil roulant, à moins qu'il n'ait tiré sans discrimination contre la foule de manifestants.

Abu Thuraya ne représentait un danger pour personne: quel danger pouvait représenter une personne doublement amputée dans un fauteuil roulant, emprisonnée derrière une clôture? De combien de méchanceté et d'insensibilité avez-vous besoin pour tirer sur une personne en fauteuil roulant? Abu Thuraya n'était pas le premier ou le dernier Palestinien handicapé qui a été tué par des soldats de l'armée israélienne, les soldats les plus moraux du monde, ou pas.

L'assassinat du jeune handicapé est passé quasiment inaperçu en Israël. Il était l'un des trois manifestants tués vendredi, juste une autre journée ennuyeuse. On peut facilement imaginer ce qui se passerait si les Palestiniens avaient tué un Israélien en fauteuil roulant. Quelle fureur aurait éclaté, avec une encre sans fin répandue sur sa cruauté et sa barbarie. Combien d'arrestations auraient résulté, combien de sang aurait coulé en représailles. Mais quand les soldats se comportent de manière barbare, Israël est silencieux et ne montre aucun intérêt. Pas d'impact, pas de honte, pas de pitié. Une excuse, une expression de regret ou de remords est pure fantaisie. L'idée d'accuser les responsables de ce meurtre criminel est également illusoire, il est palestinien…

La bande de Gaza a été fermée aux journalistes israéliens pendant 11 ans, alors on ne peut qu'imaginer la vie du laveur de voiture Shati avant sa mort, comment il a récupéré de ses blessures en l'absence de services de réhabilitation décents dans la bande de Gaza. Assiégé, où il n'y a aucune possibilité d'obtenir des prothèses; comment il a roulé dans un vieux fauteuil roulant, pas électrique, dans les allées de sable de son camp; comment il a continué à laver les voitures malgré son handicap, puisqu'il n'y a pas d'autres options à Shati, même pour les personnes handicapées. Et comment il a continué à se battre avec ses amis, malgré son handicap.

Aucun Israélien ne pouvait imaginer la vie dans cette geôle, la plus grande au monde, qui s'appelle la bande de Gaza. Cela fait partie d'une expérience sans fin sur les êtres humains.

[C'est dans ces cas, que je me demande: "Si l'holocauste devait se reproduire, est-ce que les populations auraient la même attitude envers les Juifs, que les sionistes ont envers les Palestiniens?]

On devrait avoir vu les jeunes désespérés qui se sont approchés de la clôture lors de la manifestation du vendredi, armés de pierres qui ne pouvaient aller nulle part, les jetant à travers les barreaux derrière lesquels ils sont pris au piège.

Ces jeunes n'ont aucun espoir dans leur vie, même quand ils ont deux jambes pour marcher. Abu Thuraya avait encore moins d'espoir.
Il y a quelque chose de pathétique mais digne dans la photo qui élève le drapeau palestinien, étant donné sa double détention, dans son fauteuil roulant et dans son pays assiégé.

L'histoire d'Abu Thuraya est un reflet précis des circonstances de son peuple. Peu après les photos, sa vie tourmentée prit fin. Quand les gens crient chaque semaine: "Netanyahu à Maasiyahu [prison]" quelqu'un devrait enfin aussi commencer à parler de La Haye.


Comment ne pas qualifier de criminels tous ces dirigeants qui reçoivent les criminels israéliens en grande pompe, quand il faudrait les incarcérer. Incarcérer l'invité et l'hôte… Tous deux les mêmes criminels, les mêmes vauriens.
Tout homme qui se respecte sait au fond de lui qu'Hitler s'est trompé il a gazé les Juifs, ce ne sont pas les juifs qu'il fallait exterminer, mais les sionistes et leurs soutiens.
Aujourd'hui le monde vivrait en une paix relative. Il est impossible d'être en paix avec des gens qui profitent du travail des autres ou qui volent les biens ou la terre des autres...

dimanche 17 décembre 2017

Sous l'illusion d'une occupation temporaire réside l'apartheid


972mag
Cet article démontre très clairement la responsabilité de la communauté internationale dans ce conflit qui a trop duré. Il est temps que les pseudo démocraties, cessent leur hypocrisie et le deviennent réellement.


Israël est capable de justifier un régime qui nie les droits politiques et civils d'un groupe en privilégiant un autre en affirmant que son contrôle sur les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza est temporaire, même s'il dure depuis plus longtemps que l'apartheid sud-africain, quelque soit la manière de le mesurer.  

Des policiers frontaliers font face à des Palestiniens attendant de traverser le checkpoint de Qalandiya, à la périphérie de Ramallah, en Cisjordanie, pour assister à la prière du vendredi à la mosquée Al-Aqsa, le 26 juillet 2013. Photo Yotam Ronen / Activestills. org

La soi-disant nature temporaire du contrôle exercé par Israël sur les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza a servi pendant trop longtemps de justification pour ne pas étendre tous les droits politiques et civils. 

Le processus de paix d'Oslo impliquait l'acceptation par les Palestiniens du «droit de l'État d'Israël à exister en paix et en sécurité», tandis qu'en retour, Israël reconnaissait seulement l'Organisation de libération de la Palestine comme «représentant du peuple palestinien». Israël n'a jamais reconnu la Palestine ou le droit des Palestiniens à un État indépendant dans les territoires occupés. À ce jour, Israël n'a jamais officiellement reconnu le droit du peuple palestinien à l'indépendance dans tout document international contraignant.  

À partir de la première moitié des années 1990, le Processus d'Oslo a permis à toutes les parties - y compris la communauté internationale, qui n'a jamais reconnu la souveraineté israélienne au-delà de la Ligne verte, y compris Jérusalem-Est - de soutenir l'idée de séparation, formelle entre Israël et les Palestiniens. Cependant, ce soutien n'a jamais formulé de limites strictes ou substantielles à l'expansionnisme israélien dans les territoires occupés. La croissance des colonies s'est poursuivie sans relâche même dans la période post-Oslo.  

De fait, Oslo a facilité le transfert de nombreuses fonctions que les autorités d'occupation israéliennes avaient pris en charge antérieurement à l'Autorité palestinienne nouvellement créée, principalement dans gestion civile des Palestiniens dans les grands centres de population en Cisjordanie. Pendant ce temps, tout développement dans les domaines de l'économie, les infrastructures, les services municipaux et des ressources naturelles sont soumis à l'autorisation de l'armée israélienne, qui agit comme une extension du gouvernement israélien et dont les considérations excèdent les questions de sécurité tel que l'ordonne le droit international.  

Israël continue de fonctionner aujourd'hui, au moins à l'extérieur, avec la même logique politique que celle qu'il a utilisée dans les années 90. L'équilibre interne, a cependant, a changé: s'en tenir à une idée vague de séparation, qui ne soit pas délimitée par la ligne verte comme une frontière internationalement reconnue, ni par la notion de pleine indépendance palestinienne. Selon ce point de vue, les frontières internationalement reconnues d'Israël ne sont pas définitives et donc sujettes à tout changement futur que les deux parties acceptent de mettre fin au conflit.  

C'est-à-dire qu'Israël n'a pas de constitution délimitant ses frontières et pour cause, le contraire les obligerait de s'y conformer. Finie la colonisation, finie l'expansion territoriale, finie la politique d'apartheid et s'en serait fini du "rève" sioniste du heretz-israël. (grand-israël).
Ce qui m'attriste profondément c'est l'incompétence des dirigeants occidentaux qui, comme à l'égard d'Hitler, font preuve d'une rare poltronnerie…, qui les mènera également à la guerre.    
C'est écrit noir sur blanc: si le sioniste doit un jour quitter le Proche-Orient, c'est une "terre brulé" à la place de la "terre promise" que l'on trouvera.

Ce point de vue, qui soumet tout aux futures négociations, permet à Israël de poursuivre sa politique expansionniste dans les territoires occupés tout en maintenant un compromis externe au paradigme d'Oslo. 
Les Palestiniens restent également attachés au même paradigme, bien qu'avec une vision différente de leurs problèmes fondamentaux, principalement en ce qui concerne les colonies, Jérusalem-Est, les réfugiés et le degré d'indépendance de l'intervention et du contrôle israélien. Les points de vue divergents sur ces questions entre Israéliens et Palestiniens sont incompatibles et ne permettent pas la réalisation d'une solution mutuellement convenue dans le cadre du paradigme d'Oslo. 


 Il est probable que l'engagement d'Israël au paradigme d'Oslo, au moins sur la scène internationale, ne soit pas sincère, mais seulement une stratégie de « gestion des conflits » comme un moyen d'assurer la légitimité internationale. Mais même si votre engagement est sincère, des visions divergentes et contradictoires quant à leur réalisation créent un obstacle insurmontable et consolident l'état actuel des choses comme un équilibre, qui ne peut être modifiée par des négociations pacifiques.

Quelle que soit la vérité sur l'engagement d'Israël, cet équilibre, souvent appelé: "statu quo", est assez stable. Et permet à Israël de maintenir l'état actuel des choses, tant quelles servent ses intérêts, et qu'il n'y ait pas d'exigences qui l'écarteraient du stat-quo actuel ou a faire des concessions significatives.

Travailleurs palestiniens au point de contrôle Sha'ar Ephraïm qui sépare la Cisjordanie et Israël, attendent de passer.
22 décembre 2014. (Oren Ziv / Activestills.org)


Ce qui est plus important, c'est que le statu quo permet à Israël d'expliquer et de justifier l'état actuel des choses en invoquant sa nature temporelle. Il ne devrait donc pas être surprenant que ceux qui rejettent la classification du contrôle israélien sur les Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza comme apartheid invoquent souvent cette composante de temporalité.  

D'une part, la Ligne verte agit comme une distinction qui justifie l'exclusion des Palestiniens qui résident au-delà des droits politiques et civils accordés à ceux qui résident dans les limites «légitimes» de l'État d'Israël. D'autre part, le statut de la citoyenneté formelle des Israéliens qui vivent au-delà de ces « légitime » dans les territoires occupés, les frontières agit comme un facteur légitime pour justifier la différence de traitement de la population palestinienne locale à la population des colons.  

Cependant, si nous examinons toute la zone qu'Israël contrôle, couvre tout le territoire de la mer Méditerranée au Jourdain, nous soustrayions l'élément de temporalité, il nous reste un régime d'apartheid qui accorde des droits et des protections différentes basées sur les identités ethniques  de ses résidents.  

En Cisjordanie et à Gaza, ce régime se manifeste dans les deux systèmes juridiques distincts appliqués aux personnes en fonction de leur origine ethnique, qui fonctionnent selon la «condition de citoyenneté» qui agit en tant que pouvoir. À l'intérieur des frontières reconnues d'Israël, elle s'exprime à travers un régime ethno-démocratique, constitué et maintenu à travers une «manipulation démographique» et des limitations substantielles à la mobilisation politique des citoyens palestiniens d'Israël.  

Cette situation temporaire permet à Israël de nier simultanément l'indépendance palestinienne et de justifier le privilège de la population juive dans chacun des territoires - au-delà de la ligne verte - sous leur contrôle effectif. Toutefois, si l'on considère que le régime d'apartheid sud-africain a duré 43 ans (1948 à 1991), il est clair que le soi-disant caractère temporaire du régime de l'apartheid à soumettre tous les Palestiniens est devenu permanent, ayant été établi en d'une manière ou d'une autre de 1948 à nos jours.  

Si les faits sur le terrain, créés par Israël, ont conduit le président Trump à reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël, sans étendre une reconnaissance similaire à Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine, il est peut-être temps de comprendre notre vision de l'avenir avec l'ensemble des faits sur le terrain. Peut-être est-il temps de transformer le paradigme de la division de l'espace indivisible en un si nous, les Palestiniens et les Juifs, le partageons de manière égale.  

Fady Khoury est avocate des droits de l'homme et candidate au doctorat à la Harvard Law School .