Le
procureur accuse Israël de Crime de guerre pour l'assaut de la Flottille de la Liberté.
PÚBLICO Madrid 14/01/2013 17:43 Actualisé : 14/01/2013
19:19
Et demande
au Tribunal Pénal International qu'il enquête sur les responsables de l'assaut
dans lequel 9 personnes ont été tués et 38 blessés
Le bureau
de la Cour nationale a qualifié de Crime de guerre et de lèse humanité l'asaaut
des forces spéciales israéliennes contre la Flottille de la Liberté en mai de
2010 cherchant à rompre le blocus de Gaza et y apporter de l'aide
humanitaire.
La requête
du Procureur Martinez Torrijos envoyée au Juge Pablo Ruiz considère que le massacre
est soumis à la compétence universelle et répond aux exigences prévues par la
loi, et malgré l'amendement effectué par le précédent Gouvernement socialiste
avec l'appui di PP, pour avoir violé la
IV Convention de Genève, dont l'Espagne et Israël sont signataires, et dont des
citoyens espagnols ont été emprisonnés et transférés par la force jusqu'au port
de Ashdot, en territoire, israélien.
"Les
faits dénoncés sont constitutifs de délits de Lèse Humanité et Crimes de Guerre
et répertoriés par le Tribunal Pénal International (TPI), ont été commis sous
l'effet de cette loi, les personnes prétendument responsables sont soumises à
la juridiction du TPI et enfin le lieu de la commission peut être situé dans un pays ayant ratifié la
Convention de Rome ce qui permet d'affirmer
la compétence du Tribunal Pénal International pour enquêter sur les événements intervenus
au large de Gaza", indique le texte.
Le procès
intenté par les trois activistes espagnols, Laura Arau, David Segarra et Manuel
Tapial, qui voyageaient accrédités entant que journalistes sur le Mavi Mármara, (où se sont produits les assassinats et
les faits les plus graves de l'assaut israélien) avec l'Association Culture et
Paix et le Comité de Solidarité avec la Cause Arabe, portent plainte contre le premier
israélien, Benjamin Netanyahu, six autres membres de son gouvernement, le Haut commandement
militaire pour "crimes, délit de lèse humanité, détention illégale
et torture"
Le chef
de la Cour centrale de l'Instruction à envoyé la commission rogatoire à la
Turquie et Israël et la demande de renseignements à la CPI pour leur demander qu'ils
étaient disposés d'enquêter sur ces incidents.
Il a
également demandé à l'ONU de lui envoyer un rapport de la commission
internationale chargée d'enquêter sur l'attaque contre le convoi transportant
de l'aide humanitaire à la bande de Gaza.
Comment se
fait-il que l'Espagne cherche à comprendre ce qui s'est passé au large de Gaza
et que la France, l'Angleterre, l'Allemagne, l'Italie... non seulement se sont tus, mais encore ont justifié ces crimes
?
Et enfin pour
ajouter un peu de "sel" : je ferais remarquer que la Grèce,
l'Irlande, pour ne citer queux, affichent ouvertement y compris l'Espagne, leur
désaccord avec la politique israélienne, sont ceux qui ont le plus de
difficultés économiques et que celui qui a fait exploser la dette française
soit DSK. Un français, comme tants d'autres, pro israélien.
PÚBLICO.ES
Istanbul 31/05/2010 08:30 Actualisé : 31/05/2010 20:06
, ainsi
que Manuel Espinar, président le l'ONG Culture, Paix et Solidarité.
Israël à
qualifié la Flottille comme faisant partie du terrorisme international et
dénonce les liens avec Al-Qaeda, Hamas et le Djihad islamique.
Ben voyons...
Le
vice-ministre des Affaires étrangères israélien, Danny Ayalon, dans une
locution arrogante à justifié le massacre, affirmant que les activistes avaient
des liens avec Al-Qaeda, les organisations Palestiniennes et avec le Djihad
islamique. Haussant le ton, il a souligné que l'initiative, centrée
uniquement dans le transport d'aide humanitaire, "était violente, ses
méthodes étaient violentes et le résultat, fut violent". "Les
organisateurs n'ont pas entendu les appels de nos forces pour une inspection
pacifique et permettre un final pacifique". Pour avoir prétendument ignoré
ces exigences, Israël a opté pour l'assassinat presque une vingtaine de
personnes.
La
version des activistes est diamétralement opposée. En contact direct avec les
bateaux, des membres du convoi humanitaire ont assuré que les commandos
israéliens ont abordé les bateaux turcs depuis les hélicoptères et ont tiré à
balles réelles pour suprimer l'équipage malgré les drapeaux blancs.
Les
médias turcs ont montré des images prises depuis le bateau turc le Mavi Marmara
où l'on voyait les soldats israéliens ouvrant le feu. Les témoins, depuis le
bateau, parlaient de soldats israéliens descendant couverts depuis les
hélicoptères ouvrant le feu, tandis que des images télévisés diffusaient
l'évacuation de quelque cadavre, une civière ensanglantée et des taches de sang
sur le pont et aussi les soldats israéliens à l'abordage.
Dans les
premières heures de la matinée l'armée israélienne a dénoncé dans un communiqué
: "que les activistes voyageaient à bord de la Flottille de la solidarité
ont tiré à balles réelles, couteaux et pierres sur les soldats. Selon le Magen
David Adom (l'équivalent israélien de la Croix Rouge), il y a eu 6 blessés
parmi les soldats hébreux.
"Les
bateaux seront dirigés au petit-matin vers le port d'Ashdod (au Nord de Gaza),
tandis que lmes forces navales effectuent des vérifications de sécurité pour
identifier les personnes à bord et leur équipement" a déclaré l'armée dans
un communiqué.
Rejet
généralisé :
L'assaut
a été à l'origine d'une très grande perplexité et indignation d'une majorité de
la communauté internationale. Plusieurs pays, dont la Turquie, l'Espagne, la
Grèce, ont convoqué les ambassadeurs d'Israël sur leur territoire pour leur
demander des explications.
Le
président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a décrété trois jours de
deuil, tandis que le premier ministre du Gouvernement de Gaza, Ismail Haniye, a
qualifié l'assaut de "brutal". La secrétaire général du groupe de
Damas assure qu'il s'agit de : "un crime contre l'humanité".
La Syrie
a demandé une réunion urgente de la Ligue Arabe et l'ONU à dénoncé l'assaut. Le
président du Gouvernement espagnol, José-Louis Rodriguez Zapatero l'à qualifié
de :"faits graves et préoccupants".
Le
ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, a convoqué ce matin une réunion à
Tel-Aviv, de son cabinet face au tôle qui déclara : "que l'assaut aurait
du se dérouler sans victimes".
Réponse
forte :
Les
autorités turques intentèrent de se mettre en contact avec le bateau Mavi
Marmara mais la communication fut impossible à établir a cause des
interférences.
Le
ministère des Affaires Extérieures turc tenta plusieurs fois de contacter
Israël depuis le départ de la flotte depuis la Turquie pour leur demander
de ne pas interférer dans objectif de la flottille.