samedi 2 juillet 2016

Israël achète les morts du Mavi Marmara pour un plat de lentilles.





La Flottille continuera navigant une et mille fois dénonçant el blocus de Gaza en exigeant  
sa fin totale et immédiate.

Barcelona.- Israël et Turquie ont décidé à Rome de reprendre les relacions diplomatiques, rompues depuis l'assaut de la marine israélienne de la la Flottille de la Liberté en mayo de 2010 dans laquelle a assassiné dix militants et en a blessé  plus de soixante.

Dans le document, signé entre les deux parties, il n'y est  pas exigé la responsabilité d'Israël pour crimes contre l'humanité, ni y est demandé l'arrêt du blocus, une punition collective qui affecte depuis dix années aux deux millions d'êtres humains qui vivent dans la bande de Gaza.   

Le gouvernement israélien déclare dans un communiqué que le premier point de l'accord est de protéger les combattants et militaires israéliens face aux demandes  civiles et pénales; en deuxième lieu la Turquie permet à Israël de poursuivre le blocus illégal de Gaza.
Mais le point fondamental de l'accord sont les bénéfices économiques (conséquents à l'extraction du gaz, au large de Gaza dans les eau territoriales palestiniennes) ce qu'Israël appelle "sécurité régionale".
A nouveau les êtres humains et les victimes de crimes se convertissent en simples chiffres et monnaies d'échange pour le lucre économique.  Comme, par exemple, le cas des réfugiés, où la Turquie monnaie leur sécurité dans sa position de caïd de quartier entre l'Europe et le Moyen-Orient.  
Tandis que les représentants gouvernementaux de quelques Etats continuent à parier avec les êtres humains dans une roulette d'accords économiques et de supposée sécurité régionale, la société civile continue dénonçant les crimes contre l'humanité commis par l'une ou l'autre partie.

“Cet accord es une tromperie et trahît  la population de Gaza, ainsi que toutes les personnes qui l'on payé de leurs vies, ont souffert et tentent de rompre la conspiration du silence du plus grand désastre perpétré par l'espèce humaine du siècle XXI. Cet accord ne met pas fin au blocus inhumain et illégal de Gaza, qui constitue un châtiment collectif, et un crime contre l'humanité contre la population de Gaza", a déclaré RajiSourani, du Centre Palestinien pour les Droits Humains.

Le prochain mois de septembre Çiğdem Topçuoğlu, dont le mari a été assassiné en 2010 par les soldats israéliens lors de l'assaut du Mavi Marmara, naviguera avec d'autres femmes du monde entier à l'occasion de la Women's Boat To Gaza, (Femmes en Route vers Gaza)  nouvelle action de la Flottille de la Liberté. Topçuoğlu symbolise la position de la Flottille contra el blocus israélien de la Bande de Gaza: il doit être levé  de manière complète et inconditionnelle.

Haneen Zoabi, parlementaire, palestinienne citoyenne israélienne, de la Knesset y passagère du Mavi Marmara en 2010, ha déclaré que cet accord est une claire “admission de l'assassinat” perpétré par la marine israélienne. Elle encourage les flottilles a continuer a naviguer pour “en finir avec le  criminel blocus de Gaza”.

Laura Arau, une des coordinatrices de Women's Boat To Gaza et passagère du Mavi Marmara, déclara en rapport à “la Flottille de la Liberté, qu'elle n'a pas d'affiliation avec aucun gouvernement ou parti politique”, et fait un appel à la société civile: "Rien  ne peut justifier la souffrance des familles des militants assassinés à bord du Mavi Marmara ni la violation quotidienne des droit humains en Palestine. Nous, les gens, devons prendre part lorsque nos gouvernements demeurent silencieux ou sont complices de crimes de guerre".   

Hüseyin Oruç, porte parole de Humanitarian Relief Foundation et aussi organisateur de la prochaine flottille déclare que "les participants, les familles et le passage du Mavi Marmara qu'il est clair que nus ne cherchons pas d'excuses, nous ne cherchons pas de compensations. Notre objectif a naviguer vers Gaza est de faire cesser le Blocus. Si l'accord n'inclut pas cela, est inacceptable". "On ne négocie pas avec des criminels, mais les juger et les tenir pour responsables. On ne se rendra pas; nous continuerons la lutte. Il n'y a pas le droit a nous demander d'être des  bonnes victimes dans cette occupation criminelle". a conclu Raji Sourani.


Moyens:
• Vídeo:
• Fotos:
• Memorias y otras fotos:

Plus d'information:
Laura Arau - 636003601
Nacho Prieto - 607659875

jeudi 30 juin 2016

La fausse et fallacieuse égalité de l'oppresseur et l'opprimé, a propos des sionistes et des palestiniens.



Article bien détaillé et bien argumenté, qui dénonce sans velléité ni amertume l'asymétrie du conflit au Proche-Orient. 


Luis E. Sabini Fernández

Luis E. Sabini Fernández est un journaliste, rédacteur en chef, correcteur, traducteur et essayiste uruguayen, né à Montevideo en 1938, réside à Buenos Aires depuis 1973. Dans la période des dictatures "rioplatenses" vivait en exil en Suède de 1977 à 1986. Membre de la Chère des droits de l'homme à la Faculté de Philosophie et Lettres (UBA) dans le domaine de l'écologie (1998-2013).


31 décembre, 2015

Analyse du traitement de la pseudo-égalité des médias entre Palestiniens et Israéliens, qui avec rigueur exprimé ou cache avec condescendance le colonialisme sioniste et méprise avec rigueur les opprimés et occupés.

 Qui peut encore douter de la dictature que le sionisme impose au monde ?


Une fois de plus, les média introduisent dans la pensée dominante sa version des événements comme si elle était l'unique version possible.  [...] 1

Le "dialogue entre palestiniens et israéliens" donne pour acquis une  équivalence, un équilibre, entre l'usurpateur et le spolié, entre l'assaillant et le résistant, entre le conquistador et le réfractaire qui n'aide pas dans l'absolu a comprendre la question  établie et moins encore, les comportements en jeu. 

Cette intéressante asymétrie persiste encore de nos jours, et avec la fluidité de l'information et l'amplification médiatique, nous permet de nous intéresser et visualiser de plus en plus de données. C'est une information dirigée qui ne restitue pas la réalité du terrain.

Dans l'exemple que nous avons pris: le travail de sape sioniste pour prendre possession de tout le territoire de Palestine, impose aux autochtones des conditions de vie absolument indignes, abusant, freinant leur développement, emprisonnant, offensant, volant les terres, assassinant, toujours d'avantage. Si quelqu'un compare le mode de vie du comportement sioniste  entre le début du XX siècle et celui du début du siècle XXI, la déviance médiatique s'es fait encore plus évidente, parce qu'à-la-fois le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui n'a pas été particulièrement attentif  à la "cause palestinienne" ou a celle des peuples asservis, que de par sa fonction de "médiateur" l'on suppose correspondre a un secrétaire de l'ONU a déclarée, simultanément a la "vague de violences palestiniennes": c'est le résultat de "presque cinq décennies d'occupation israélienne".  Le lecteur remarquera, de lui même,  que Ban Ki-moon est absolument partisan de l'établissement sioniste, qui est à la fois le fruit de la diplomatie de l'ONU, puisqu'en se référant à "presque cinq décennies", date ainsi l'occupation a partir de 1967, moment où l’État d'Israël s'est approprié  des territoires palestiniens qui n'avaient pas été fermement occupés jusqu'alors (Jérusalem-Est, Bande de Gaza et Cisjordanie). Ignorerait-t-il, comme bon bureaucrate au service des puissances occidentales, l'occupation du territoire de la Palestine avants 1967 et particulièrement l'agression par la terreur et le massacre des population indigènes, pour l'établissement de l’État d'Israël ? Sans doute d'avantage: il a été un défenseur de la cause sioniste, comme quand les militaires israéliens ont assassiné les passagers du Mavi Marmara, bateau enseigne turc  de la Flottille de la Liberté, qui a tenté de compenser, aussi bien que possible, le blocus illégal imposé par Israël à la Bande de Gaza, qui asphyxiait leur santé, la qualité de l'eau et du sol,  restreignait: l'entrée des aliments ou polluant les cultures et les matériaux pour la reconstruction de ce que l'armée israélienne avait dévasté de cet étroit territoire défini comme "la plus grande prison à ciel ouvert du monde actuel". Après l'incursion sioniste baptisée avec le sinistre nom de "Plomb fondu", en 2008-2009, Israël a crée l'opération d'interception des bateaux humanitaires solidaires en provenance de nombreux pays et organisations de défense des Droits humains et en 2010 s'est lancé a l'abordage violent de nuit du Mavi Marmara. Mais un groupe courageux de turcs, et sans armes résiste avec courage à l'assaut des pirates et réussissent même a en désarmer et neutraliser trois d'entre eux. Imaginons le risque pour toute l'opération si l'abordage échoue par cette résistance, que a amené le reste d'assaillants a balayer et assassiner ainsi a une dizaine de passagers, que a aucun moment ont fait usage des armes prises aux pirates, un signal clair du caractère non violent de la résistance a l'abordage.  Pour "comprendre" cet épisode, qui met à nu une fois de plus le caractère  belliqueux, oppresseur de l’État sioniste, Ban Ki-moon n'a rien de mieux à faire que désigner comme rapporteur un homme lié aux services israéliens et a quelques autres causes de calibre similaire ; Alvaro Uribe. Le rapport de Uribe, comme on pouvait s'y attendre, défend le blocus d'Israël de la Bande de Gaza, document que Norman Finkelstein qualifiera comme étant: "probablement le document le plus mensonger et corrompu jamais émis  sous l'égide de l'ONU". 2

Malgré de tels antécédents, Ban Ki-moon désigne comme responsable maintenant de la détérioration de la situation, a fin 2015, "la colonisation" juive en territoire palestinien. 3 Considère que les "jeunes palestiniens sont fatigués des promesses et ne voient pas la lumière de fin de tunnel". Et relevant qu'il connait la situation se réfère à la "peur, l'humiliation, la frustration, la méfiance,  qu' habite l'âme de la population palestinienne".

Comment subsister dans la scandaleuse situation actuelle pour que le protecteur des intérêts israéliens et de l'ONU en général, exprime au grand jour le caractère défensif et résistant des agression aux couteau !

L'asymétrie entre les abus israéliens et le désespoir palestinien est si évidente qu'il paraitrait comme un mensonge de contester qu'il n'y a pas de fausse égalité entre les deux "prétendants" sinon qu'en plus,  par le biais des média qui présentent, toujours ou presque, les palestiniens comme les agresseurs et les israéliens comme ceux qui se défendent:  "Attaques contre les forces israéliennes a Gaza et Cisjordanie".4  Le journal El Pais (c'est vrai aussi pour l'ensemble de grands média), en exemple, nous présente une photo avec des jeunes palestiniens jetant des pierres depuis une montagne de gravas (suite au bombardement de l'aviation israélienne) et l'épigraphe dit: " Chocs. Deux des palestiniens qui ont attaqué l'armée dans la Bande de Gaza".

C'est que le journaliste qui a gribouillé ces textes ne sait pas que la Bande de Gaza est un des rarissimes territoires palestiniens qui n'a pas été totalement dominée par Israël et qu'en termes de droit international le plus consacré les palestiniens de Gaza SE DEFENDEN et en tous cas, ceux qui agressent sont les israéliens ? Le droit international reconnait la droit a se défendre quelque soit le moyen utilisé face a une occupation. C'Est que les journalistes qui produisent de telles "informations" ne savent pas qu'un attaque au couteau est le produit du désespoir, de l'impuissance, de l'humiliation,  qui peut amener parfois à tuer un israélien et les attaques israéliens avec l'aviation et drones semant des dizaines de morts ; ceux de l'infanterie et engins motorisés qui par leur "action" et lors des invasions "périodiques" assassinent des milliers de palestiniens, femmes, enfants, hommes et parmi eux quelques combattants ?  Et par dessus l'agression militaire, la politique des tourniquets appliqué à toute la société palestinienne au travers des check-points, asphyxie, entrave, humilie ?  C'est que les journalistes ne sont pas informés qu'il ne s'agit pas de deux armées sinon d'un combat entre un Peuple que l'on spolie de sa terre de ses modes de vie, y compris de sa propre vie, et d'une entité occupante ? Finkelstein nous rappelle que Mary Robinson, l'irlandaise qui fut commissionné pour les Droits Humains de l'ONU, affirma; " Dans Gaza, on a détruit la civilisation et je n'exagère pas". 5  L'affirmation de l'ex-présidente irlandaise coïncide avec qui ose ouvrir les yeux; Sara Roy a écrit en 2007 dans  la London Review of Books: " Nous assistons a l'effondrement de toute une société". Roy ajoute quelque chose de décisif et explique l'impunité d'Israël : " Il n'y a eu que peu de réactions au niveau international". 6

C'est que les journalistes a l'origine de ces informations ne connaissent pas la cause de ces destructions, de cet effondrement de civilisation ? C'est que le contrôle qu'exerce le sionisme avec l'appui des communautés juives logées dans les colonies est si grande !
J'entends comme étant hautement significatif le rapport de Johannes Wahlström, un analyste juif suédois qui a ce propos,  présenta dans une étude, les nocions sur la liberté d'expression d'importantes personnalités très connotées d'organisations sionistes.7  Wahlström, passe en revue une série d'interventions ci-nommées. Voici une paire de "perles":
"Affirmer qu'il existe un lobby sioniste qui fait taire les journalistes, c'est de l'antisémitisme". A déclaré Henrik Bachner, du Comité Suédois contre l'Antisémitisme (SKMA, pour le sigle suédois) à l'Université de Jérusalem. 1993.

Wahlström entend que la palme de l'illogisme le plus élémentaire appartient à Kenneth Jakobson, membre de la Ligue contre la Diffamation (la plus grande organisation juive aux USA se dédié a faire pression dans les arcanes du pouvoir  -ADL pour sigle en anglais- comme le fait le C.R.I.F. en France) qui résume son "raisonnement" en trois phrases:
  • "L'unique superpuissance planétaire a une position très pro-israélienne, qui obéit et fait en sorte que les juifs aient une position particulièrement proéminente dans l'élite des médias. C'est quelque chose dont nous pouvons être fiers."  
  • Et ajoute: "l'antisémitisme parvient jusqu'aux USA,  qui se base justement dans l'affirmation que les juifs ont trop de pouvoir sur les média."
Après ce saut de la mort, la logique(hors réseau) devrait tuer le mensonge. Mais notre homme a du répondant:
  • " Il faut lutter contre cet antisémitisme par tous les moyens concevables: y compris au travers d'une activité de lobbying pour obtenir un meilleur contrôle sur ce que les médias émettent."

Bon, au moins la sincérité, ou l'impudence, n'a pas manquée à la citation. Et l'approche d'influentes références comme Jakobson pourrait expliquer l'intrépidité mondiale, quasi mondiale, devant les atrocités auxquelles sont soumis, depuis des décennies, les palestiniens. 

Ils veulent nous faire croire, tant les bons comme le Pape que tout ce journalisme larbin, a qui on fait croire que les belligérants sont de force égale. Et escamote systématiquement la nature même des "deux parties" du conflit.

Je ne veux ni même penser ce que dirait la presse bienpensante, occidentale et "progressiste" si dans la société palestinienne il y avait quelque référence d'un groupe qui postulerait pour la mort d'israéliens ou sionistes.
Comme en Israël où surgissent chaque fois plus, des groupes, ayant pignon sur rue, qui enhardies, par l'exemple gouvernemental, postulent pour l'annihilation pleine et entière des palestiniens, en trop dans le territoire sacré des écritures bibliques.   

On a du écouter (en vidéo) les chœurs de joyeux israéliens chantant, dans les rues et places, des strophes festives sur le fait qu'il n'y a plus d'écoles à Gaza, littéralement arasées, par les bombardements en engins blindées, mais après tout pourquoi des écoles puisqu'il n'y aura plus d'enfants. Puisque lors de la dernière incursion de l'armée la "plus morale du monde" assassina dans la Bande de Gaza (juillet - aout 2014) quelques 600 d'entre eux...
Ces chœurs sont tout juste  une manifestation d'une société de plus en plus hégémonique qui à mesure qu'elle se sent plus forte, a besoin d'occulter sa domination, une société de laquelle ressort de plus en plus le racisme et l'abus qui, comme le docteur Strangelove 8 qui lève "seul" le bras pour faire le salut nazi a chaque fois qu'il s'enthousiasme.

Voyons un autre exemple absolument récent: la journaliste mexicaine Yuriria Sierra (Excelsior TV, 24/12/2015) communique : "Des extrémistes juifs célèbrent la mort d'un bébé palestinien. Ils chantaient et dansaient et laceraient la photographie de l'enfant. Il s'agit du bébé brulé vif dans la maison de l'été dernier [conjointement avec ses parents assassinés aussi ; son petit frère ainé  a réussi a survivre, malgré d'atroces brulures ]." 9
L'"acte" résulte si atroce et fanatisant que jusqu'à Netanyahu, lui même, le chef actuel du gouvernement israélien, l'à commenté de manière critique. Mais, que peut valoir sa repentance quand lui même a constitué un cabinet,  cette même année 2015, avec des personnages arrogants et d'effrontés racistes, assassins et programmateurs de l'extrémisme palestinien?

Je ne vais relever que trois exemples: 10 (ma remarque complète):
"Sensibilité soudaine ou comment esquiver la responsabilité devant l'indéfendable", publication d'aout 2015). 
  • D'autre part, bien que Netanyahu critique cette "yapa" (geste d'amabilité du commerçant à son client. Geste commercial.) de moquerie a la victime assassiné, pose la question de savoir pourquoi la police israélienne, réputée comme une des plus efficaces, n'à pas pu arrêter les auteurs  de l'assassinat "familial". Question de rhétorique, bien entendu.  Pourquoi la société israélienne s'identifié de plus en plus avec l'extermination des Palestiniens. Avec un modus operandi  légèrement différencié de celui des nazi ou de celui du stalinisme. Mais ceux qui  "Brisent le silence", ex-soldats  qui n'acceptent  pas "l'obéissance due", l'expriment en toutes lettres : "On a ordonné aux soldats israéliens de tuer les civils lors des l'attaques qu'ils ont menées a Gaza l'été dernier" 11  "Dans des entrevues avec des militaires israéliens de rang moyen, qui mettent en évidence l'extrême cruauté démontrée durant les 51 jours d'offensive: ils pouvaient utiliser autant de munitions qu'ils le voulaient." (sic)  
  • Avraham Burg, hiérarque historique de la direction sioniste, regardant en arrière, confessait: il y a des décennies que le sionisme était perdu parce qu'il avait forgé une "société sans compassion".12
  • En octobre 2015 Khaled Hassan Manasra, un adolescent de 15 ans accusé d'avoir attaqué des passagers d'un bus, fut la cible de tir multiples, sans sommation, de la part de  la police et restant étendu ensanglanté dans la rue: la réaction et les commentaires des passant furent des insultes, lui souhaitant la mort alors qu'il souffrait et l'ont secoué comme un sac  de patates...13  

Je considère que le jugement Burg es pathétiquement juste.

En effet, des êtres sont sans compassion... [vilipendé sans enquête, sans jugement. Cela n'est pas une société, c'est une bande de psychopathes, poltrons schizophréniques.]


1 El País, Montevideo, 26/12/2015.
2 Méthode et folie. Histoire des attaques d'Israël a Gaza, Editorial Akal, Buenos Aires, 2014.
3 Reuters, Kim Hong-li, 26/12/2015, “Ban Ki-moon attribue la dernière vague de violences palestinienne a «la occupation israélienne».
4 El País, ob. cit.
5 Finkelstein, ob. cit., p. 78.
6 “Failing Peace: Gaza and the Palestinian-Israeli Conflict”, Londres, 2007. Cit. p. Finkelstein, ob. cit.
7 “Israels regim styr svenska medier” [Le régime israélien contrôle les média suédois], Ordfront, Stockholm, no 12/2005. Edité en espagnol sous le titre  “¿Libertad de expresión o de lobby?”, futuros, no 9, Río de la Plata, automne-hiver 2006.
8 Doctor Insólito, dirigida por Stanley Kubrick, con Peter Sellers en el personaje.
10 Moshe Yaalon, ministre de la Sécurité, a défini les palestiniens comme un cancer… Quelques-uns disent qu'il peut être nécessaire d'amputer… pour el moment j'applique une chimiothérapie.” Naftali Bennett, ministre d'Esports, ha déclaré: “J'ai tué beaucoup de palestiniens dans ma vie. Il n'y a pas de problème avec ça.” Ayelet Shaked, la blonde et lisse ministre de la Justice (sic!) préconise l'assassinat des mères palestiniennes pour quelles ne puissent pas enfanter “serpents qui attaquent” Israël…
11 Patrick Strickland, The Electronic Intifada, 4/05/2015.
12 “Le sionisme est mort”, Le Monde, 11/9/2003. Edité originairement en Israël, Yediot Aharonot. Traduction au castillan: futurs, no 8, Río de la Plata, hiver 2005.

mardi 28 juin 2016

Rapport de l’UNRWA : Le siège de Gaza est illégal



24 juin 2016
Rapport de l’UNRWA : Le siège de Gaza est illégal et viole le droit humanitaire

8 juin 2016 ,
Par IMEMC – Droits de l’Homme, nouvelles internationales



Un rapport émis par l’Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine au Proche Orient (UNRWA) a confirmé la grave détérioration sous divers aspects de la vie à Gaza, conséquence du siège continu imposé par Israël à la Bande durant les dix dernières années. Le rapport a fait la liste des impacts négatifs du siège sur les secteurs de la santé et de l’éducation, ainsi que sur la liberté de circulation et sur les conditions de vie des Gazaouis. Il a également mentionné la détérioration avancée des infrastructures médicales censées fournir les soins de santé nécessaires aux Gazaouis.
Déclin des conditions de santé
Le rapport a dit : « Des années de déclin socio-économique, de conflit et de blocus ont laissé le secteur de la santé dans la Bande de Gaza manquer d’infrastructures matérielles adéquates et d’opportunités suffisantes pour la formation médicale des personnels de santé. »
« Les installations sont surchargées et le service est souvent interrompu par des coupures de courant. Ces problèmes finissent par mettre en danger la santé de la population qui est déjà de plus en plus menacée.
Le rapport a mis en garde sur le fait que Gaza a besoin de 800 lits d’hôpital supplémentaires, de 1.000 médecins et 2.000 infirmières de plus d’ici 2020 pour maintenir le niveau actuel des services.
« Fin 2015, le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires notait une augmentation des demandes de sortie de Gaza pour raisons médicales, mais une baisse de délivrance des permis de sortie. »
Restrictions de circulation
Le rapport a aussi établi que « Israël ne fait pas qu’imposer des restrictions dans les voyages à l’étranger, mais aussi pour les Palestiniens qui circulent vers ou à l’intérieur de la Cisjordanie, empêchant sévèrement les gens, et spécialement les jeunes, de poursuivre leurs études ou d’essayer de trouver du travail, les familles de rendre visite à leurs parents et les patients de rechercher un traitement médical ».
« Ces restrictions ont réduit l’accès aux nécessités vitales, aux services essentiels et au logement, ont démembré la vie familiale, et sapé les espoirs de la population en un avenir sûr et prospère. »
On dit que le passage d’Erez, situé un nord de la Bande de Gaza, est maintenant le seul passage possible entre Israël et Gaza pour la circulation des gens. La politique israélienne autorise techniquement la circulation d’un nombre limité de voyageurs autorisés, dont les cas médicaux et humanitaires.
« Les résidents de la Bande de Gaza sont obligés d’obtenir individuellement les permis de sortie vers Israël. Le permis est délivré par les responsables de l’armée plutôt que par le ministère de l’Intérieur, et la politique d’Israël consiste à ne pas autoriser l’entrée des résidents de la Bande de Gaza, sauf pour des cas humanitaires extrêmes et exceptionnels », a ajouté le rapport.
Siège illégal
Le rapport de l’ONU a également déclaré que le conflit récurrent et le blocus illégal imposé par Israël, par la terre, l’air et la mer, qui entre dans sa dixième année en juin 2016, demeurent la cause principale de la crise socio-économique et psychologique à Gaza.
« Les restrictions de circulation pour les gens et les marchandises continuent de punir collectivement la population civile, affectant tous les aspects de la vie à Gaza », a expliqué le rapport.
Le siège « sape l’économie locale et menace la jouissance de la plupart des droits fondamentaux, violant de manière évidente les obligations juridiques d’Israël envers le droit humanitaire international ».
Archive IMEMC : 03/09/15 Nations Unies : Gaza risque d’être inhabitable d’ici 5 ans (http://imemc.org/article/72881/)

«Je suis juive, et je veux que les gens boycottent Israël»



«Je suis juive, et je veux que les gens boycottent Israël»
Il faut faire en sorte que cet Etat rendre des comptes pour ses violations des droits de l'homme.

Le récit de cette dame juive, démontre que la justice peut triompher au Proche Orient et pour cela, moins parce qu'elle est juive, que parce qu'elle est juste, tous ceux qui militent pour que le droit s'applique au Proche-Orient, la remercions. Merci encore à tous ces militants pour la paix...

Washington Post
27-06-2016

En 2009, je vivait à Tel-Aviv lors de l'opération Plomb durci. Dans cette offensive, Israël a tué environ 1.400 palestiniens a Gaza. Petits nous sortions dans les rues pour protester contre la guerre, souvent nous avons été attaqués avec des œufs par les passants. Quand je laissais mes filles dans le jardin d'enfants, les parents bavardaient comme si rien d'inhabituel se passait. Quand ils me demandaient ce qu'il y avait de mali, je leur disait que je suis profondément anxieuse pour ce qui se passait à seulement 40 miles de nous. Sa réponse était un silence inconfortable, ou une défense acharnée des actions d'Israël.

Je voulais faire quelque chose de concret pour que les Palestiniens parviennent à la liberté et aux droits humains à part entière. Alors, je suis entré dans le mouvement de Boycott, Boycott, Désinvestissement, Sanctions (BDS). Cet effort non-violent, commencé en 2005 par une large coalition de la société civile palestinienne, est un appel à l'action de solidarité internationale jusqu'à ce qu'Israël respecte le droit international et cesse de violer les droits humains des Palestiniens. Mais ce n'est pas facile ... Le gouverneur de mon pays d'origine, New York, a récemment condamné le BDS par un décret exécutif unilatéral.

Sept ans plus tard, il y a eu deux attaques plus horribles encore sur Gaza. Quelque 500 enfants palestiniens ont été tués en 2014. Et lorsque il n'y a pas de bombardements, la population palestinienne de Gaza vit sous le blocus. La population qui vit en Cisjordanie est sévèrement restreinte par la politique de contrôle israélien, qui inclue les points de contrôle (check-points), la détention administrative [sans inculpation ni jugement] les démolitions de leurs maisons ... En Israël, les Palestiniens avec la citoyenneté israélienne vivent sous un système d'inégalité dans les lois et les droits. En dehors d'Israël, le Droit au Retour des réfugiés leur est refusé par Israël et ne peuvent pas retourner dans leurs foyers.

Bien sûr, pendant ce temps, il y a eu aussi des attaques contre des civils israéliens. Sont un symptôme horrible de l'occupation prolongée et de la répression, comme l'à déclaré le  maire de Tel-Aviv, Ron Huldai, après une récente attaque dans la ville où quatre personnes juives sont mortes.

Je suis convaincue que Israël ne changera pas sa politique* jusqu'à ce que la pression extérieure devienne impossible d'ignorer. BDS est un moyen puissant pour le pousser à agir. Et pendant le temps que je faisais partie du mouvement, nous avons eu un succès croissant. Importantes églises Chrétiennes ont retiré leurs investissements d'entreprises qui font des profits avec l'occupation. Des dizaines d'universités américaines ont approuvé les résolutions de désinvestissement. Plus de 100 artistes refusent de se produire  en  Israël, et les sociétés multinationales telles que G4S et Veolia se retirent du marché israélien.

* Il faut être conscient qu'Israël, non seulement provoque cette violence mais encore elle lui permet de justifier sa politique.  


A cette époque, c'est également opéré un changement dans l'opinion publique.
  • En 2015, une enquête menée par la Brookings Institution a révélé que 49% des électeurs démocrates approuvent des sanctions contre Israël pour sa construction de colonies ilégales [dans le territoire palestinien].
  • Une enquête menée par l'entreprise Pew publié le mois dernier a montré que, pour la première fois les libéraux-démocrates ont plus de sympathie pour la Palestine que pour Israël.
  • En mai, la firme de sondages Ipsos a révélé qu'un tiers de la population des USA. soutient le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël jusqu'à ce qu'il respecte les droits des Palestiniens.

Mais nos efforts sont menacés ici aux États-Unis par une stratégie coordonnée au niveau national et bien financé par le gouvernement israélien et ses lobbyistes. Dans la dernière année, 22 Etats ont présenté ou adopté des lois anti-BDS. Bon nombre de ces mesures ont interdit les relations commerciales avec les entreprises qui soutiennent le BDS. Le gouverneur de New York Andrew Cuomo (Démocrate), a intensifié cette stratégie avec un décret exécutif draconien qui permettrait de créer une liste noire des entreprises et des organisations qui choisissent de ne pas investir en Israël ou argumenter en faveur du BDS. Le décret Cuomo a éludé la législature de l'État, où les partisans de l'opposition de ceux qui militent pour les droits des Palestiniens et la liberté d'expression, y compris de nombreux membres du Jewish Voice for Peace, avaient réussi à bloquer les propositions  législatives anti-BDS.

Ce qui n'est pas bien. Rendre un état responsable de ses violations du droit international et les droits de l'homme n'est pas de la discrimination. L'Etat d'Israël n'est pas le peuple juif.

Ces filles que j'emmenais au jardin d'enfants à Tel Aviv en 2009, sont maintenant des élèves du secondaire à Brooklyn. Si en tant que citoyennes israéliennes choisissent un jour vivre en Israël / Palestine, je espère, que se sera un lieu où toutes les personnes, juifs et palestiniens, peuvent vivre ensemble dans l'égalité et la liberté.
Je considère que le BDS est le meilleur outil dont nous disposons pour réaliser ce rêve. Dans l'avenir, nous nous souviendrons de ces efforts pour légiférer contre BDS que les dernières tentatives désespérées pour protéger Israël contre la pression si nécessaire pour changer ses politiques. Cuomo s'est arrêté sur le mauvais côté de l'histoire.


lundi 27 juin 2016

Un fonctionnaire de police, dénonce...





Un fonctionnaire de police dénonce le laxisme du pouvoir et déplore l'assassinat du couple de policiers à leur domicile, il ne comprends pas les manquements du pouvoir qui a supprimé un fonctionnaire sur deux partant à la retraite et qui ne sont toujours pas remplacés alors même que le terrorisme sévit et les tachés qui leur sont attribuées se multiplient.
J'aimerais répondre à ce fonctionnaire et lui dire que tout cela est voulu, que tout cela fait partie d'un plus vaste domaine, qui est celui de diaboliser les musulmans par l'assimilation de terrorisme = musulman. Et les médias y contribuent très largement. 

Pourquoi cette volonté ?
- Le terrorisme qui nous frappe a été crée (financé et armé) par les USA et Israël.
- Assimiler le terrorisme islamiste à l'ensemble des musulmans, permet de justifier la politique inique et arbitraire d'Israël en Palestine.

 En effet, une grande majorité de musulmans contestent l'existence d'Israël. Cet État étant le fer de lance du néo-colonialisme occidental au Proche et Moyen-Orient, un moyen d'annihiler les velléités contre le non respect du Droit international et des Droits de l'homme par Israël, est de nous faire croire que ces gens qui réclament, et à leur manière nous le font savoir, que leurs droits ne sont pas respectés ne sont enfin de compte que des terroristes n'ayant aucun droit à faire valoir...  

N'avez-vous pas remarqué que l'Occident déstabilise ou fait la guerre à tout dirigeant ou pays qui conteste la réalité d'Israël ou n'agrée pas sa politique. Irak ; Libye ; Syrie ... (Guerre) Iran ; Russie ; Grèce ; Espagne ;Norvège ; Venezuela ; Chili ... (déstabilisation) 


La soumission au sionisme de nos dirigeants.



Sur Youtube on peut visionner les déclaration de dirigeants français faisant allégeance à Israël.
Nous élisons donc des dirigeants soumis à une idéologie (et il n'est pas dificile de comprendre qu'elle est) contraire à la bonne séance qu'il devrait y avoir entre les hommes, comme l'à été le nazisme. Élisons-nous des nazis ?   
OUI, sans aucun doute, des nazis sans courage, fourbes au possible, hypocrites à coup sur. Par soumission pour les uns, (peur pour leur carrière, compte tenu de leur médiocrité) l'es autres par communautarisme ou cupidité. 
Nous sommes à un tournant de l'histoire humaine, si le sionisme parvient à ses fins, nous serons les futurs palestiniens.
Sommes-nous les moutons de Panurge qu'avait prédit Aldous Hauxley dans "Le meilleur des mondes" dès 1932 ?
OUI,sans aucun doute.





Vous devez vous dire: le terrorisme est musulman !
Cette réflexion démontre que vous êtes un parfait "mouton de Panurge". En effet Le terrorisme dit musulman, a, au moins, deux origines, deux matrices.
- Le conflit israélo/palestinien (le sionisme, qui vole la historiographie et la terre des palestiniens).
- Le néocolonialisme ( qui vole les ressources de leurs pays) 

Dans votre immense bêtise, avez-vous remarqué  que ce "démocratique Occident restabilise ou fait la guerre à tout ce qui n'est pas d'accord avec la politique israélienne ?




dimanche 26 juin 2016

Pourquoi Israël bloque l'accès à ses archives ?



Il est évident qu'Israël n'a jamais depuis sa création respecté le Droit International. Empêcher la consultation de ses archives est un impératif à la mesure de ses crimes. Jusqu'à présent cet État illégal y est arrivé par, au moins, deux moyens:
·        Achat des consciences des dirigeants cupides.
·        L'influence des sionistes et ses associations créées ad-hoc.


Al Jazeera
14-06-2016

Les chercheurs disent qu'Israël occulte des registres essentiels de l'histoire pour éviter que les périodes les plus sombres n'apparaissent au grand jour.

Malgré le montage historique pour garder le secret, les crimes de guerre d'Israël doivent sortir au grand jour. [Reuters]

Jérusalem. - Alors que les archives de l’État peuvent être accessibles sur Internet, les militants des droits civils et universitaires avertissent qu'Israël bloque l'accès à des millions de documents officiels pour éviter que les épisodes les plus sombres de son histoire viennent à la lumière.
Ils affirment que les responsables gouvernementaux cachent des documents essentiels nécessaires à la recherche de la vérité historique, dans le but d'éviter d'endommager l'image d'Israël.

L'armée israélienne a longtemps prétendu qu'elle est la plus «morale» du monde.
Israël est accusé de cacher de plus en plus les faits répréhensibles, tandis qu'il célèbre le 49e anniversaire de la guerre de 1967, quand il a pris et occupé la péninsule du Sinaï, la bande de Gaza, la Cisjordanie et les hauteurs du Golan.

Bon nombre des dossiers d'accès refusé se réfèrent à cette guerre et les premières années du régime militaire d'Israël sur les Palestiniens de Jérusalem, la Cisjordanie et Gaza.

Menachem Klein, professeur de politique à l'Université Bar Ilan près de Tel Aviv, a déclaré que les enquêteurs ont besoin de ces documents pour obtenir une image plus claire des événements d'il y a un demi-siècle, des objectifs politiques et des violations des droits de l'homme. "Nous avons été en mesure d'exposer progressivement une partie de ce qui est arrivé en 1948 [la guerre qu'a commencé Israël], mais il y a encore très peu de  documents disponibles qui peuvent nous aider à comprendre la guerre de 1967," a-t-il déclaré à Al-Jazeera.

"Toute l'histoire de la société israélienne et son conflit avec les Palestiniens sont dans ces fichiers. Il est impossible de comprendre et d'écrire sur l'histoire que vous n'avez pas accès. " (Yair Lavne, coauteur du rapport Akevot)

Dans le cadre des commémorations de cette semaine ont été publiés des archives de l’État avec le témoignage des commandants militaires de 1967. Cependant, la presse locale a signalé que des pages entières avaient été censurés pour des «raisons de sécurité».

Cependant, une partie des archives déclassifiés ont été révélateurs. Uzi Narkis, qui a dirigé le commandement central de l'armée à l'époque,  a suggéré que lui et d'autres commandants espéraient que les batailles aient comme conséquence un nettoyage ethnique de la plupart des territoires conquis. Entre autres [Le plan « Daleth »...]. Il a dit à ses collègues officiers: "Dans les 72 heures, nous allons expulser tous les Arabes de la Cisjordanie".

La campagne pour l'ouverture des archives israéliens est dirigé par l'Institut Akevot, un groupe de militants des Droits de l'Homme, des avocats et des chercheurs israéliens qui cherchent à documenter l'histoire du conflit entre Israël et la Palestine. Un nouveau rapport, informe, -Point of Access-, et prévient que seulement 1% des documents sur 400 millions ont été rendus publics.

La plupart des fichiers, à l'exception des plus secrets, auraient dû être accessible après 15 ans. Akevot dit que, dans de nombreux cas, le secret des documents classifiés a expiré, mais n'a pas encore été rendu public. Les raisons du refus  est rarement donné.

Dans d'autres cas, les documents ont été déclassifiés, cependant certains d'entre eux ont été refermés depuis des décennies et sont plus disponibles.
Malgré le secret, les documents sur les crimes de guerre historiques continuent de sortir au grand-jour.

En Mars, le plus grand massacre connu de Palestiniens par l'armée israélienne pendant la guerre de 1948 qui a fondé Israël, ce que les Palestiniens appellent Nakba, a été exposé, en dépit des efforts officiels pour garder le secret de l'atrocité pendant près de sept décennies.

Le "bâillon" fut levé  à la publication de la lettre d'un soldat dans le quotidien Haaretz, détaillant l'exécution de centaines de Palestiniens, hommes, femmes et enfants dans le village de Dawaymeh, près d'Hébron. «Toute l'histoire de la société israélienne et son conflit avec les Palestiniens est dans ces dossiers», a déclaré Yair Lavne, co-auteur du rapport, Al-Jazeera. "Il est impossible de comprendre et d'écrire sur l'histoire sans l'accès à ces documents". Il a ajouté: "Dans la pratique, la plupart des archives d'Israël sont fermés en permanence."

Selon Akevot, Israël a exploité un nouveau programme pour copier numériquement les fichiers sur papier existants pour détourner la réalité historique.
Actuellement les archivistes scannent et téléchargent des documents pour créer une base de données complète, un projet susceptible de prendre plus de 25 ans. Le Site Web du fichier a été lancé en Avril.

Cependant le caractère public de la base de données signifie que des centaines de milliers de fichiers de la sécurité nationale ont été présentés pour la première fois à un organisme officiel connu comme le censeur militaire. Jusqu'à présent, ses pouvoirs ont été limités en grande partie par la surveillance des médias israéliens, a dit Yavne.
Ils ont signalé que le censeur refuse de libérer un grand nombre de documents, en réécrit d'autres, et reclasse d'autres fichiers comme "secret d'Etat" des documents qui étaient auparavant accessibles aux chercheurs.  Selon Akevot, une réserve accumulée de dizaines de milliers de fichiers qui doivent être vérifiés a également bloqué l'accès aux chercheurs.

Les demandes d'accès aux documents peuvent être refusées si elles portent préjudice à la sécurité nationale ou étrangère ou violent la vie privée. Yavne dit l'accès aux fichiers après que les restrictions d'accès avaient expiré a été régulièrement refusé sans base légale. Il semblerait que les fichiers sont retenus si les fonctionnaires craignent qu'ils pourraient "mettre en lumière les violations des droits de l'homme ou de faire la lumière sur les affaires sordides".
Le rapport signale que les dossiers de prise de décision gouvernementale appartiennent au public, mais sont traités comme "un secret qui doit être gardé loin de lui".
La tendance actuelle est d'occulter les archives qui  contraste avec les années 1980, lorsque furent ouverts les fichiers de la guerre de 1948.

Une poignée d'historiens israéliens, notamment Benny Morris, Ilan Pappe et Avi Shlaim, ont révélé qu'une grande partie de l'histoire officielle de la fondation de l'Etat d'Israël était fondée sur une information mensongère.
Ces «nouveaux historiens» ont déterré des preuves formelles de massacres de Palestiniens à grande échelle, les viols et les expulsions forcées. Ils ont également démontré que les suppositions communes au sujet de la guerre, que les Palestiniens avaient reçu de leurs dirigeants de fuir, étaient des inventions faites ultérieurement par Israël pour minimiser les critiques internationales.

Un universitaire israélien, Shay Hazkani, a estimé que jusqu'à un tiers des documents relatifs à la guerre de 1948 qui ont été déclassifiés ont été à nouveau soumis au blocage. Étant donné le grand nombre de documents, beaucoup n'avaient pas encore été examinés par les enquêteurs.

Nur Masalha, un historien palestinien installé au Royaume-Uni, qui a mis en évidence dans les archives la politique d'Israël d'expulsion ou «transfert forcé» des Palestiniens entre 1948 et 1967, a déclaré à Al Jazeera que le refus d'accès aux documents faisait partie de le répression interne en Israël.
Il a ajouté qu'elle reflète la préoccupation croissante d'Israël, par les connexions des atrocités d'Israël dans le passé et le présent. "Israël a du faire face la croissante condamnation internationale pour ses crimes de guerre à Gaza et en même temps les Palestiniens, y compris les palestiniens d'Israël, sont d'avantage déterminés à concentrer leur attention sur la Nakba".

Quelques-uns des dossiers les plus hautement classifiés, qui ont été soumis à un blocus depuis 70 ans, devraient être rendus public en moins de deux ans. Cela représente d'attirer l'attention sur les événements les plus controversés de la fondation d'Israël. Toutefois, selon Akevot, aucun des organismes de sécurité les plus secrets d'Israël, le service de renseignement du Shin Bet et de l'agence d'espionnage du Mossad, ont organisé les préparatifs pour masquer les fichiers concernés.

Le rapport indique que "l'on espérait qu'il soit refusé". Yavne, a déclaré le Shin Bet avait déjà ignoré un engagement pris pour mettre en œuvre des sections des fichiers disponibles après 50 ans. 
Ces documents, pourraient faire la lumière sur les politiques du Shin Bet dans les premières années de l'Etat, où un cinquième de la population d'Israël appartient à la minorité palestinienne et a été placée sous gouvernance militaire.
Les détails de cette période seraient embarrassants, tant en raison du mauvais traitement des Palestiniens pendant le régime militaire et parce que la structure du gouvernement militaire qui fut exporté, ensuite, vers les territoires occupés, a déclaré M. Klein. 
Les documents d'archives démontrent les pratiques de détention et de torture du Shin Bet, l'utilisation de chantage et le recrutement d'informateurs et le harcèlement des dirigeants palestiniens. "Le Shin Bet a toujours eu un fonctionnement au-delà de la loi", a-t-il dit.
Le bureau du Premier ministre israélien, qui supervise les fichiers come le Shin Bet, a refusé tout commentaire.
Yavne a dit que Akevot a été créé il y a 18 mois pour assister la plupart des universitaires et chercheurs qui avaient peur de parler contre les restrictions croissantes. "Ils craignent que toute critique de la politique des archives pourraient rencontrer de plus grandes restrictions pour leur accès," a-t-il ajouté.
Il a ajouté, aussi, que Akevot a créée une base de données alternative en ligne pour aider les chercheurs à comprendre l'histoire du conflit entre Israël et la Palestine.
Parmi les documents les plus secrets récemment mis au jour par le groupe de chercheurs, qu'un des derniers documents révèle un ordre du gouvernement, immédiatement après la guerre de 1967, afin d'éliminer toutes les cartes utilisées dans les écoles israéliennes de la Ligne verte, qui marque les frontières internationalement reconnues d'Israël .
J'aimerais ajuter qu'Israël na pas de constitution, [seul pays au monde sans constitution, ce qui lui permet de pas fixer ses limites.] et par conséquent ses frontières n'ont pas délimités fixes. Donc, les frontières sont admises internationalement, mais le vocable reconnues ne convient pas. Et si Israël a des frontières à géométrie variable s'est qu'il n'a pas encore atteint ses objectifs géographiques que lui impose le Grand-Israël que le sionisme ambitionne.   
Klein a déclaré que le but était "d'enraciner dans l'esprit des Israéliens l'idée que les territoires palestiniens occupés font partie d'Israël" pour empêcher le retour du peuple indigène.
D'autres documents  de l'époque classifiés montrent que le principal conseiller du gouvernement israélien chargé de contrer le droit international, Theodor Meron, a averti que les Conventions de Genève s'appliquent à la conduite d'Israël dans les territoires occupés. Publiquement, Israël a toujours nié qu'il est lié par ces conventions. Il y a eu une avalanche de révélations similaires au sujet de la guerre de 1948.
En matière d'occupation d'un territoire la 4e. Convention de Genève dit entre-autres: qu'un occupant ne peut pas tirer bénéfice d'un territoire occupé ; qu'il a la responsabilité des population occupées.
1° -Dans les fait Israël tire profit du territoire occupé comme par exemple en Cisjordanie, puisque qu'il retient des taxes sur exportations palestiniennes et des entreprises juives fabriquent des produits dans les colonies en territoire palestinien.
2° - Le blocus de Gaza, par l'étanchéité que maintient Israël, ce dernier est considéré comme un occupant. Et au lieux de veiller à leur besoin comme le lui demande la 4e. Convention de Genève, ces criminels ne laissent entrer dans la Bande de Gaza que la 10e de leurs besoins vitaux. C'est à dire que les 1.700.000 habitant de Gaza souffrent de malnutrition, les enfants auront des séquelles leur vie durant [par la rareté des produit ; par les cultures arasées qu'opère l'armée ; par l'épandage de produits qui empoisonnent les cultures (...)]       
En janvier Haaretz a signalé que l'accès, est toujours refusé, aux fichiers de la transcription d'une réunion du cabinet en 1949 où les ministres ont discuté de la profanation généralisée des églises.

Cependant, la discussion a pourrait avoir été reconstruite à partir d'autres sources.

Il y a un régistre du ministre des Affaires étrangères de l'époque, Moshe Sharett, disant que les soldats israéliens s'étaient comporté de manière "digne de sauvages" pour avoir déféqué dans les églises et le saccage d'icônes. Sharett a suggéré d'indemniser le Vatican pour "acheter son silence".
Le correspondant militaire israélien Amir Oren, a écrit récemment qu'il y a des preuves montrant que la vague actuelle de l'exécution de Palestiniens par des soldats israéliens était pas un phénomène nouveau.

Il a écrit, aussi, que la guerre de 1948 avait "mis en marche le catalogue de meurtres, de viols, de pillages et de mépris pour la vie humaine" de l'armée israélienne.