vendredi 21 avril 2023

La sagesse s'hérite. La stupidité s'acquiert.

 



Pour un homme prendre les autres pour des imbéciles n'a jamais été un signe d'intelligence.
Le pervers narcissique déclara lors de sa 1e élection qu'il allait priver les français de la Démocratie sans qu'ils s'en rendent compte ! Il est entrain de nous priver de notre Démocratie, c'est une certitude, mais on s'en rend compte.
Cette mini carotte n'a pour lui que la capacité à ne trahir que ceux qui lui ont fait confiance, ce qui entre nous, est à la porte du premier imbécile venu. Il faut cependant n'avoir pas d'état de conscience, être en quelque sorte qu'un animal à la recherche de sa pitance. Aidé il faut le reconnaitre par les media propriété (entre-autres) de ses commanditaires.





A BFMTV malheureusement pas uniquement 

Palestine 8


Je crois que toute précision est inutile 
Cependant une question reste posé : Comment une organisation privé a pu commettre autant de crimes y compris contre l'humanité sans que jamais ses crimes soient jugés et condamnés. 
La Shoah ne peut pas tout expliquer. Le sionisme a été crée en 1897 et ses crimes a commettre étaient inscrits dans le marbre. 






En 1925, la population juive monte à 17% de la population de la Palestine.


En août 1929 éclate la première grande révolte arabe contre les juifs. Elle est déclenchée par une raison futile,

Une modification de l’accès des juifs au Mur des Lamentations.

Mais elle traduit très largement l’exaspération des citoyens palestiniens.

Les émeutes se propagent à toute la Palestine,

Causant 249 morts, 133 Juifs et 116 Arabes, ceux-ci tuées par les britanniques la plupart.


Les conclusions de la commission Shaw, du rapport

Hope-Simpson, puis du second livre Blanc britannique, connu comme étant celui de Lord Passfield, et qui mettent l’accent sur les méfaits de la colonisation. Sont enterrés par les britanniques, devant le tollé et la réaction virulente du Yishouv et des institutions sionistes mondiales, dès 1931.

En effet :

Le gouvernement britannique remet à Chaïm Weizmann, le décret d’annulation du second livre blanc, le 13 février 1931.


(La commission d’enquête Shaw de 1929, citée par Walid Khalidi. Dans la Revue d’études palestiniennes n° 28 ) Concluait que :

« Les Arabes en sont venus à voir dans l’immigrant juif non seulement un danger pour leurs moyens d’existence mais, en puissance, le tyran à venir « .

Conformément à l’idéologie sioniste et aux statuts du Fonds national Juif, tout est fait pour écarter les Palestiniens non-juifs du développement économique. 


Ce refus d’employer les Palestiniens est le début de l’Apartheid et érigé en principe « socialiste » afin de créer une société juive homogène. 


Apartheid, il faut le reconnaître, qui ne s’est jamais réellement démenti depuis.


David Ha Cohen, leader du Mapaï, dans « In Nur Masalha »

(L’expulsion des Palestiniens) p.25. Déclare :

« [En Palestine] j’ai du combattre mes amis sur la question du socialisme juif, défendre le fait que je n’accepterais pas d’Arabes dans mon syndicat, la Histadrout, defendre la propagande auprès des ménagères pour qu’elles n’achètent pas aux boutiques arabes [palestiniennes], empêcher les travailleurs Arabes d’avoir du travail ici […] Verser du Kérosène sur les tomates arabes, attaquer les ménagères juives sur les marchés et écraser les œufs arabes quelles avaient achetés, prier les cieux pour que le Fonds national Juif envoie Hankin à Beyrouth acheter des terres aux propriétaires absentéistes et expulser les fellahs de la terre, acheter des douzaines de dunums d’un Arabe est permis, mais vendre -Dieu l’interdit- un seul dunam juifs à un Arabe est interdit.


La référence à Dieu, est ici utilisée, pour attirer une population qui aurait, sans doute, une vision plus humainement acceptable.


Mais c’est là toute l’ambiguïté du sionisme, asservir l’être humain tout en ayant l’air de le faire pour son bien, ou du moins chercher des arguments justifiant les actes à commettre. Les Juifs en ont été victimes, aujourd’hui les Palestiniens, victimes expiatoires des crimes commis à l’encontre des juifs, c’est du moins, l’argument par lequel le sionisme voudrait s’affranchir de ses crimes.


De l’implantation de sortes de phalanstères agricoles exclusivement juives, les « Kibboutz » naît la volonté d’exclure la main d’œuvre palestinienne et en même temps occuper l’espace comme des terres gagnées sur les palestiniens devant servir à faire valoir les droits juifs dans les règlements futurs.

Mais les « Kibboutz » qui ont connu leur maximum de croissance entre 1930 et 1950, n’ont jamais absorbé plus de 7% de l’immigration juive.


« 55 Colonies, soit 68% du total des implantations fondées sous le mandat, verront le jour entre 1936 et 1939.

Principale expression de la présence juive dans des zones très peu peuplées de juifs, les nouveaux points de peuplement surgissaient dans le paysage selon un scénario invariable :


« Une palissade doublée d’une barrière de fils barbelées et une tour surmonté d’un projecteur. Ainsi, en l’espace de quelques heures et grâce aux effectifs importants, dont peu de membres demeuraient sur le site, une colonie entière était établie. »

Citée par Elias Sanbar, dans Figures du Palestinien (2005) p.120


L’établissement, y compris encore aujourd’hui, des avant-postes de colonisation en Cisjordanie suit un scénario semblable. Prise d’une colline y compris avec trois « Mobil-home », trois jours après, la « colonie » est équipé de tous les fluides domestiques. La protection de l’armée en plus.


La prochaine fois Nous verrons

les négociations entre sionisme et Hitler


 

mardi 18 avril 2023

Palestine 7

 



La conférence de San-Remo de 1920 instaure dans différentes régions du Proche-Orient des « mandats » 

censés préparer les peuples à l’autodétermination démocratiquement.

La « déclaration Balfour » est incluse dans le mandat que la SDN (Société des Nations) attribue à l’Angleterre, au mépris de l’article 22 qui l’oblige à avoir l’accord de la population palestinienne…

L’article 4 du mandat stipule « qu’une agence juive approprié serait reconnue comme organisme officiel et apporterait à l’administration de la Palestine ses conseils et son aide sur toutes les questions économiques, sociales ou autres ayant rapport à l’établissement du Foyer National Juif et aux intérêts de la population… L’organisation sioniste sera reconnue comme étant cette Agence »

Là, a nouveau une question se pose à nous.

En effet : 

Comment imaginer qu’une organisation, ait pu imposer en 1920 sa vision et les circonstances dans lesquelles allait se dérouler le processus d’installation, si j’ose dire, pour ne pas dire d’appropriation, a un Etat comme l’Angleterre mandatée -elle même- par une organisation internationale, comme la Société des Nations. (SDN) ?

Devant la prévarication de nos élus, de nos dirigeants, il me parait évident que la société civile doit prendre la destinée de nos sociétés en main. Nos élus, on le voit bien, ne sont pas à la hauteur des espérances que nous plaçons en eux. Et je ne parle pas d’un point de vue économique, dont la maîtrise n’est pas toujours évidente, non je parle d’un point de vue moral, d’un point de vue humain.

Elire des hommes, intellectuellement honnêtes, me semble être à l’urgence de la planète.

Indépendamment d’ailleurs de toute l’idéologie.

Sans cela on va à la catastrophe, pour nos descendants pour leurs enfants, au profit d’une caste qui se dit élite parce que dénué de scrupules.

Bon revenons à l’Agence juive.

Les disposition de cet article ont permis a l’Agence Juive d’être un Etat dans l’Etat. En effet, elle dirigeait tous les secteurs juifs de l’économie du pays ; elle avait ses hôpitaux, ses services sociaux, ses écoles et son service de renseignements.

-excusez du peu-

Je me trompe peut-être, mais il me semble que la meilleure intégration, possible, aurait été de ne faire aucune différence entre les populations résidant en Palestine.

Non ?

De plus d’après Koestler : « tous les fonctionnaires juifs du gouvernement servaient d’indicateurs bénévoles, l’Agence juive dirigeait une organisation militaire indépendante, la Haganah, noyau de la future armée israélienne ».

Quel Etat aurait permis à une organisation de diriger une force militaire indépendante, sur son sol ?

Il y a là, une nouvelle fois, un comportement qui ne se conçoit, que par l’achat des consciences.

Le premier Haut commissaire du Mandant Herbert Samuel, ancien ministre de l’intérieur du gouvernement britannique, est juif. Il est donc aisé d’imaginer que l’Agence juive se nourrissait quotidiennement de la complicité de l’administration mandataire.

Dans ces condition, pouvons nous faire confiance a une organisation mondiale, ou ses dérivés comme le CRIF, qui phagocyte les intérêt de la nation qui l’abrite ?

En 1921 éclatent des émeutes sanglantes. Churchill, alors secrétaire aux colonies, publie un livre « Blanc » où il restreint le territoire destine au foyer juif, il réaffirme cependant, le droit au retour du peuple juif sur sa terre ancestrale. Il précise également que la Palestine ne peut être conçue comme étant une entité politique exclusivement juive.


Ce livre Blanc, met en évidence, le drame de cette terre. Car en effet : que les juif veuillent le droit au retour sur leur terre ancestrale, personne ne le leur reproche.

Sans omettre que les Palestiniens son aussi, eux, sur leur terre ancestrale.

Mais une question se pose, aujourd’hui, les juifs réclamaient le droit au retour, mais ces mêmes juifs, sionistes nous sommes d’accord, refusent obstinément le droit au retour, des palestiniens qu’ils ont, eux, expulsés (par la violence) en 1948, dont nous reviendrons, bien entendu, dessus.

Dès 1923 la colonisation s’accélère, et la population arabe n’est pas dupe des assurances que lui donnent la majorité des sionistes socialisants « modérés ».

Vladimir Jabotinsky, ancien commandant d’un bataillon muletier ayant combattu à cote des Anglais contre les Turcs, grand admirateur de Mussolini, fonde le mouvement « révisionniste » du type Italien.

Celui-ci dit tout haut son inspiration à un sionisme violent comme seul moyen de parvenir à l’Etat Juif.

Militairement, le « révisionnisme » sera incorporé dans l’armée d’Israël pendant les années 40.

Politiquement, il fondera les partis de droite israéliens, le Hérout, puis le Likoud actuellement au pouvoir.

Jabotinsky déclare : « la colonisation sioniste, même la plus restreinte, doit être terminée, soit, être menée avec la défiance de la population native»

Il disait aussi : « Cette colonisation ne peut, par conséquent, continuer à se développer que sous la protection d’une force indépendante de la population locale, un mur de fer infranchissable par la population indigène. Voici, in toto, notre politique pour les arabes… »

Jabonsky ajoutait : « En premier lieu, si quelqu’un objecte que ce point de vue est immoral, je réponds : C’est faux ; soit le sionisme est moral et juste, soit il est immoral et injuste. Mais c’est une question que nous aurions dû résoudre avants de devenir sionistes.

En fait nous avons résolu cette question, et par l’affirmative. Nous prétendons que le sionisme est moral et juste. Et comme il est moral et juste, la justice doit être rendue.

Peu importe que Joseph ou Simon ou Ivan ou Ahmed soient d’accord ou non. Il n’y a pas d’autre moralité. »

Mur de fer ! Mais souterrain, cette fois. C’est très exactement ce qu’est entrain de construire en 2010 le fantoche Egyptien, sous ordre de Tel-Aviv, dans sa frontière avec Gaza, pour enterrer vivants les Palestiniens de ce territoire. Mur, je le rappelle, financé par les USA et la France.

La France met nos chômeurs en fin de droit, les caisses sont humainement vides.

Mais nos dirigeants financent un Mur souterrain, enterrant vivants, un million et demi d’êtres humains.


La prochaine fois

Nous verrons La révolte arabe de 1929


dimanche 16 avril 2023

PALESTINE 6

 




En 1914 : la population de Palestine est estimée à 720 000 habitants dont 60 000 juifs, ce qui représente (8%) de la population.

Le lobbying mené par le président du congrès sioniste mondial, Chaïm Weizmann finit par payer et Lord Balfour, secrétaire au Foreign Office fait parvenir, en 1917, à lord Rotschild du Comité politique de l’organisation sioniste, une lettre annonçant que le « gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un Foyer pour le peuple juif ».


Déclaration Balfour : 

« Le gouvernement de Sa Majesté envisage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif, et emploiera tous ses efforts pour faciliter la réalisation de cet objectif, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte ni aux droit civils et religieux des collectivités non juives existant en Palestine, ni aux droits et au statut politique dont les juifs jouissent dans tout autre pays ».


Inutile de dire que la seule option qui n’a pas été réalisée effectivement est celle qui incluait la Palestine dans un grand royaume arabe, (qu’il soit gouverné par l’Hachémite Chérif Hussein ou le Wahhabite Ibn Séoud).

-tel que Londres l’avait laissé entendre en 1916-


Au sujet de cette déclaration deux remarques s’imposent :

  1. Primo, l’article 22 du mandat, obligeant l’Angleterre à consulter les populations de Palestine, ne fut respectée. Les recommandations de Sa Majesté sur les droits civils et religieux des populations non juives ne le fut d’avantage.

  2. Secundo, le souhait de Sa Majesté, concernant le statut politique des juifs dans les autres pays, « LUI » fut belle et bien respecté. 

En effet ; En 1945 lorsque l’ONU remplaça la SDN, l’article 22 (faisant obligation au Mandat de consulter les populations, qu’il devait mener à l’autodétermination) C’était elle, Perdu dans la trappe des oubliettes de la démocratie.

Que c’est-il passé ?

Pouvons nous imaginer que si la SDN avait l’obligation de faire respecter les termes du mandat. L’ONU, nouvelle entité pouvait-elle se dispenser de cette obligation ?

Car jamais au grand jamais les populations palestiniennes ne furent consultées, sur la partition de leur pays que l’ONU vota en novembre 1947.

Une bonne question pour les juristes.

Il est à noter également les termes employés par le président américain Woodrow Wilson en 1919 « foyer national juif », un euphémisme pour « Etat juif ».

La commission « King-Crane » menant une enquête sur le souhait de la population palestinienne, conclut contre la colonisation juive en Palestine. 

Mais à peine ses conclusions publiées, les Etats s’entendent pour n’en tenir aucun compte.

Nous sommes en 1919. On ne peut donc pas prétendre, que l’entente de ces Etats ait été favorisée, par le remords qu’a pu engendrer la Shoah.

L’achat des consciences est ici évident.  Qui sont ces dirigeants occidentaux pour, décider de la destinée d’un Etat, en lieu et place du peuple concerné ?

Disons le mot : complot à l’encontre des populations non juives de Palestine qui à cette époque représentaient 90% de la population totale.

On peut effectivement chercher des responsabilités, mais Israël est largement un produit du colonialisme occidental et anglais en particulier et de ses dirigeants qui se sont laissé acheter.

Le rapport King-Crane, en résumé :

« Si le principe doit commander, et si les souhaits de la population doivent décider de ce qui doit être fait en Palestine, alors il faut se souvenir que la population non-juive, les 9/10 de la population totale, est contre tout programme sioniste. Les tableaux montrent que c’est le point sur lequel la population de Palestine est la plus unanime.

Soumettre un peuple qui pense ainsi à une immigration illimitée et a une pression continue, financière, sociale pour abandonner ses terres, serait une violation grossière des principes cités plus haut, et des droits des peuples à : « disposer d’eux-mêmes », y compris si c’est présenté sous une forme légale… « Aucun officier Britannique consulté par les commissaires ne croyait que le programme sioniste pourrait être conduit sans la force des armes. Les officiers pensaient en général qu’il faudrait au moins 50.000 soldats rien que pour commencer le programme. »


Comment peut-on appeler cela : un programme ?

Cependant : 

Lord Balfour, dans un mémorandum privé au Cabinet Britannique, le 11 août 1919, déclare :

« La contradiction entre l’autodétermination sensu-stricto et la politique des Alliés est encore plus flagrante dans le cas de la nation indépendante de Palestine que pour la nation indépendante de Syrie.

Parce qu’en Palestine, nous n’avons même pas l’intention de faire semblant de consulter les vœux des habitants actuels du pays, même si la commission [King-Crane] a fait semblant de demander ce qu’ils sont.

Les quatre grandes puissances se sont engagées résolument pour le sionisme…

En bref, en ce qui concerne la Palestine ; les puissances n’ont annoncé aucun fait, qui ne soit faux, de l’avis général, ni aucune déclaration politique, qu’au moins à la lettre, elles n’aient pas voulu toujours violer. »

Je rappelle que c’est Lord Balfour, qui parle.

Autrement dit : tous savaient à l’avance qu’ils allaient trahir le Peuple palestinien.