Avez-vous deviné de qui il s'agit ?
Je rappelle : on a donné des millions à MacKinsey, des milliard à Big-Pharma des millions pour l'achat de consciences de traitres français et étrangers ... On fournit des armes pour faire plaisir au camp Anglo-Saxon ...
COMMUNIQUE DE PRESSE
Retraites : quand « plus » égale « moins » ! Ou l’algèbre selon Bercy.
Des
camarades nous signalent régulièrement que leurs pensions ont diminué
au début de l’année alors qu’elles étaient censées être revalorisées de
1,1 % comme annoncé par les pouvoirs publics.
Sans
avoir les éléments sous les yeux, il était difficile de se prononcer.
Mais les éléments de réponse ont fini par être révélés et on en reste
stupéfait.
Au 1er
janvier 2022, les pensions de base ont bien été revalorisées de 1,1 %
entraînant donc une hausse, certes plus que modérée, des pensions. Mais
dans le même temps, le Revenu Fiscal de Référence (RFR) qui sert de base
au calcul de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) n’a été
revalorisé, lui, que de … 0,2 %. Donc bien moins que les pensions
elles-mêmes. D’où ce que l’on pourrait appeler un effet de ciseaux :
tous ceux qui étaient en-dessous du niveau de seuil de la CSG se
retrouvent d’un seul coup au-dessus.
Ainsi, les pensions diminuent de :
- 3,4
% pour les retraités qui passent de 0 % de taux de CSG au taux réduit
de 3,8 % + 0,5 % de Remboursement de la Dette Sociale (RDS),
- 2,1%
pour les retraités qui passent du taux réduit au taux médian de 6,6 % +
0,3 % de Contribution additionnelle de solidarité (CASA),
- 0,8 % pour les retraités qui passent du taux médian au taux normal de 8,3 %.
En montant net, les prélèvements sont inversement proportionnels au montant de la retraite perçue ! Pour ceux qui étaient :
- Juste sous le seuil de la CSG zéro : perte de 360 € par an !
- Juste sous le seuil de la CSG médiane : perte de 300 € par an !
- Juste sous le seuil de la CSG normale : perte de 140 € par an !
Pourquoi
ne pas avoir augmenté le RFR dans la même proportion ? Le Ministère des
Finances ne pouvait pas ignorer les effets secondaires de cette
manipulation des « effets de seuil ». Mais le temps que l’on réalise la
manœuvre, certaines échéances électorales seront passées. Pour le
« maintien du pouvoir d’achat » promis en 2017, on sait à quoi s’en
tenir !