samedi 25 mai 2013

Un jeune palestinien violé



Cisjordanie - 20 mai 2013
Un Israélien en tenue de policier viole deux jeunes palestiniens
Par Defence for children international


Un viol n'a pas d'excuses, quel que soit le motif. Le coupable ne fait qu'apporter la preuve de son appartenance au genre animal.  



18.05.2013 - Defence for Children International Palestine est profondément choqué par l’abus sexuel dont ont été victimes deux enfants palestiniens, par un assaillant israélien armé portant un uniforme de policier, en avril dernier, dans la Vallée du Jourdain. L’auteur de cet acte, qui conduisait une voiture blanche portant des plaques d’immatriculation israéliennes jaunes, s’est approché des garçons, tous deux âgés de 14 ans, alors qu’ils faisaient paître leurs chèvres dans un champ, au nord de la ville de Jéricho située en Cisjordanie, d’après leurs témoignages sous serment.

18.05.2013 - Defence for Children International Palestine est profondément choqué par l’abus sexuel dont ont été victimes deux enfants palestiniens, par un assaillant israélien armé portant un uniforme de policier, en avril dernier, dans la Vallée du Jourdain. L’auteur de cet acte, qui conduisait une voiture blanche portant des plaques d’immatriculation israéliennes jaunes, s’est approché des garçons, tous deux âgés de 14 ans, alors qu’ils faisaient paître leurs chèvres dans un champ, au nord de la ville de Jéricho située en Cisjordanie, d’après leurs témoignages sous serment.


Portant son arme à feu de façon visible, il leur a ordonné de baisser leurs habits depuis la taille et les a sexuellement agressés, l’un après l’autre, ont-ils déclaré. Les garçons ont décrit leur assaillant comme étant de taille moyenne et costaud, la trentaine, ayant des cheveux noirs et une tache pigmentée sur la joue gauche. Leur grand-père a indiqué que le Bureau palestinien de liaison a déposé une plainte auprès du Département des enquêtes internes de la police israélienne.

« Trois semaines se sont écoulées depuis que ces enfants ont été sexuellement agressés ; depuis, ils vivent dans la peur, avec leur assaillant qui court toujours, » a déclaré Ayed Abu Eqtaish, Directeur du programme de Responsabilisation à DCI Palestine. « Nous exhortons les autorités israéliennes à mener une enquête dans les meilleurs délais et à appréhender le suspect avant qu’il ne commette une nouvelle attaque. »

Les enquêteurs israéliens ont rencontré les enfants et pris leurs déclarations. Les garçons ont indiqué pouvoir identifier leur agresseur lors d’une séance d’identification. Ils l’ont à nouveau aperçu quelques jours après qu’il les ait agressés, dans la même zone, conduisant dans leur direction en compagnie de deux autres passagers. Ils ont immédiatement pris la fuite, abandonnant sur place leur troupeau de chèvres sans surveillance, et se sont cachés jusqu’à ce qu’il s’éloigne au volant de son véhicule.

Il s’agit du premier cas recensé par DCI Palestine dans lequel des enfants palestiniens ont été sexuellement agressés par un auteur israélien en uniforme de police, en dehors d’une garde à vue ou d’un interrogatoire. Depuis 2009, il y a eu au moins 20 cas d’enfants invoquant des abus et des menaces à caractère sexuel de la part d’enquêteurs israéliens.

En février, DCI Palestine a déposé une plainte auprès du Département des enquêtes internes de la police israélienne en vue d’une enquête sur des allégations de mauvais traitement lors de l’interrogatoire séparé de deux adolescents palestiniens au poste de police d’Ariel, incluant des abus verbaux à caractère sexuel contre l’un d’entre eux. Les responsables doivent encore rendre des comptes ou être traduits en justice.

Une des victimes près d'une citerne d'eau pour le bétail, 
dans le secteur de l'agression

Les rescapés des camps de la mort européens cautionnent la destruction de l'habitat palestinien



Jérusalem - 24 mai 2013

11 appartements détruits à Jérusalem occupée et une centaine de personnes sans abris dans la seule journée du 21 mai 2013
Par Wadi Hilweh Information Center

Nous pensons que cela est un acte isolé, qu'il n'est pas possible que les descendants des victimes d'un crime contre l'humanité puissent agir aussi bassement, que cela est une manipulation. 
Pour une personne égoïste ou éloigné des choses de ce monde, ignorant ou feignant ignorer les crimes que commet le sionisme, serait coupable d'un laisser faire, criminel. Mais que des personnes parfaitement informées qui, parce que l'honnêteté nuirait à leur carrière ou que parce que juif, ont un penchant pour le sionisme, sont, sans conteste, les nouveaux "COLLABOS", ces êtres répugnants que la morale reprouve. Se sont ces mêmes êtres qui dénonçaient les juif ou laissaient faire. Que l'on soit Juif n'est pas exempt du qualificatif "COLLABO", en effet pendant la Secondé guerre mondiale, des Juifs -les kapos- dénonçaient d'autres Juifs aux nazis. C'est dire, que le silence assourdissant de la communauté internationale, principalement de la "nomenclature régnante" est un crime contre l'humanité, qu'un jour il faudra juger.   

Les caméras du Centre d'information Wadi Hilweh ont filmé les démolitions qui ont eu lieu à Jérusalem le mardi 21 mai : 7 appartements à Al-Tur et 4 à Jabal Al-Mukabber, jetant à la rue au moins 100 personnes. Le prétexte avancé par la municipalité israélienne d'occupation est toujours le même, celui de construction sans permis, mais il ne trompe personne : les immeubles démolies se trouvent sur des terres que l'occupant a prévu de voler à leurs propriétaires palestiniens au profit de l'établissement de "parcs nationaux" autour de Jérusalem.


Le Centre Wadi Hilweh a documenté la démolition de l'immeuble résidentiel appartenant à la famille Abu Al-Dab'at, dans le quartier Al-Farouq de Jabal Al-Mukabber, sous le prétexte qu'il était construit sans permis.

L'immeuble de 2 étages avait 4 appartements et avait été construit en 1973. Raed Abu Al-Dab'at a déclaré au Centre d'information Wadi Hilweh qu'il avait été bâti sur une terre de 2000 m² appartenant à sa famille, au-dessus d'un vieux bâtiment qui était là depuis 1930.

La surface totale habitable était de 480 m² (chaque appartement ayant 3 pièces + le sanitaire) et 48 personnes y vivaient, pour la plupart des enfants.

Il a également souligné que sa famille a essayé d'obtenir tous les permis requis depuis la construction du bâtiment auprès des autorités compétentes, et a embauché des ingénieurs et des avocats, en vain, au prétexte que la terre allait être "confisquée" pour y créer un "parc national", ajoutant : "En 1982, mon père a été emprisonné pendant 2 ans pour construction illégale, et en 2007, ils nous ont imposé des taxes pour infraction à la construction qui se sont élevées à 160.000 NIS (33.000€). Lors de la dernière audience juridique en 2009, ils ont décidé de démolir la maison, mais l'ordre de démolition a été stoppé par l'avocat. Fin 2012, les équipes municipales ont surgi dans notre maison pour nous informer qu'un ordre de démolition avait été émis et qu'il allait être exécuté."

"Nous avons été surpris aujourd'hui lorsqu'ils ont attaqué l'immeuble et nous ont fait sortir avec tous les meubles. Nous sommes allés au tribunal de district qui a reporté la démolition jusqu'à 15h, heure à laquelle la Cour suprême devait prendre sa décision finale, mais les équipes municipales et la police ont précédé la décision et ont commencé la démolition à 14h05."

Pendant la démolition, les jeunes et les forces spéciales de l'occupation en sont venus aux mains. Les soldats ont attaqué et frappé Samer et Mohammad Abu Al-Dab'at et Mohammad Shweiki, et les ont arrêtés.
 

Raed Abu Al-Dab’at a réitéré sa détermination à rester sur sa terre malgré la démolition, soulignant que les Israéliens ont essayé pendant des années d'acheter sa terre pour mettre en oeuvre leurs projets dans le secteur, mais la famille a toujours refusé et maintiendra sa décision malgré toutes les difficultés.


Histoires et photos du nettoyage ethnique en cours et au grand jour à Al-Quds occupée sur le site Silwanic.

Source : Silwanic

Pourquoi la Réserve fédérale manipule le marché de l'or



Washington fait preuve d'une profonde préoccupation pour le dollar



Les "crises" sont comme le démontre ce "post" largement orchestrées et programmées, pour permettre aux aigrefins de fomenter les guerres (au nom de la démocratie !) ; priver les peuples de leur souveraineté ; crises où les riches s'enrichissent et où le revenus du travail se délitent ;  rendre à la condition d'esclaves des hommes et des femmes, par la perte de leurs acquis sociaux et sociétaux, est le but de ces chemineaux de la finance. Nous le voyons bien il n'y a pas de morale en politique, ni en économie quelque soit l'homme, élu ou nommé.

Georges W. Busch créa "Guantanamo" et il y enferma des hommes, dont leur appartenance à un groupe terroriste n'avait pas été prouvée. (Crédibilité politique oblige) Barak Obama promettait d'y mettre fin. (Crédibilité politique oblige) Non seulement il s'est parjuré et n'a pas fermée "Guantanamo" mais il a fait assassiner sans preuves  des hommes qui y étaient enfermés.

M Obama, l'assassin, fait éliminer via des "Drones" -sans jugement et sans preuves- des soi-disant terroristes dont les services de la CIA  ne savent pas si c'est la bonne personne. Des centaines d'innocents sont ainsi éliminés, pour rien. Pour que le Roi des cons (Georges Brassens) puisse montrer ses dents blanches dans les médias. Ne croyez pas que nos dirigeants soient des honnêtes  hommes, ce sont les mêmes êtres cupides, déloyaux et hypocrites de droite ou de gauche.
La France, pour faire plaisir à la CIA, (organisme où le sionisme il y fait la pluie et le beau temps) entre en guerre au Mali (un pays riche, 1er. producteur d'or au monde) et aujourd'hui, les détrousseurs de la planète -à l'aune du néocolonialisme- vont le financer, pour y amener, soi-disant, la démocratie, comme si cette démarche ait porté ses fruits ne serais-ce qu'une seule fois. L'histoire nous a démontrée que les pays ainsi "colonisés" ont fait les frais de la gourmandise de dirigeants qui n'avaient de démocrates, que le costume. Une fois de plus, les maliens vont engraisser les truands de la politique et de la finance internationale.

Peuples du monde réveillez-vous. Une piste..., les dirigeants politiques ou économiques qui défendent la globalisation ; qui cautionnent les crimes israéliens et font partie de l'internationale sioniste ; qui clament que les USA sont la plus grande démocratie ; rejetez leur proposition, ne les élisez pas. Ils mènent en catimini une politique innommable, ils doivent pour y arriver nous mentir, nous manipuler.   


Au cours du dernier mois, il ya eu une coïncidence statistiquement improbable d'événements qui ne peut être expliqué que comme un complot visant à protéger le dollar face à la politique d'Assouplissement Quantitative (FC).

Quantitative Easing est le terme donné à la politique de la Réserve fédérale de l'impression de 1 milliard de dollars par an pour financer le déficit budgétaire américain en achetant des bons du Trésor américain et pour maintenir les prix élevés des dérivés liés à la dette sur les bilans des banques «too big to fail banques" (BDNF) par l'achat de produits dérivés adossés à des hypothèques. Sans FC, ​​les taux d'intérêt seraient beaucoup plus élevés et les valeurs dans les bilans des banques seraient beaucoup plus faibles.
L'assouplissement quantitatif est utilisé depuis Décembre 2008. Au cours de ces 54 mois, la Réserve fédérale a imprimé plusieurs milliards [billion de dollars] avec laquelle la Réserve Fédérale a monétisé le même montant de la dette.
Un résultat de cette politique est que la majorité des taux d'intérêt réels américains sont négatifs. Un autre résultat est que l'offre de dollars a dépassé la demande en dollars dans le monde entier.

Ces conséquences sont la raison pour laquelle la politique de la Réserve fédérale d'imprimer de l'argent pour acheter des obligations du Trésor et des dérivés adossés à des hypothèques menace la valeur du dollar et, par conséquent, le rôle du dollar comme monnaie de réserve mondiale.
Le fait d'être la monnaie de réserve mondiale signifie que le dollar peut être utilisé pour payer les factures de pétrole d'un pays, et son déficit commercial. Le dollar est la monnaie de paiement international. Ceci est très utile pour les Etats-Unis et le fondement de la puissance américaine. Comme le dollar est la monnaie de réserve, les États-Unis peuvent couvrir les coûts d'importation et de payer le coût de l'opération, simplement en créant leur propre papier-monnaie.


Si le dollar n'était pas la monnaie de réserve, Washington ne pouvait pas financer ses guerres et continuer à maintenir d'importants déficits commerciaux et budgétaires. Par conséquent, la protection de la valeur du dollar est la principale préoccupation de Washington, s'il veut rester une superpuissance.
Les menaces pour le dollar sont les monnaies alternatives, les devises créées en petite quantités, l'or et d'argent et les Bitcoins (monnaie numérique).
La menace des bitcoins fut écartée le 17 mai lorsque le "Department Gestapo of Security interior" a confisqué les comptes de Bitcoin. L'excuse était que Bitcoin n'a pas été enregistrée selon les lois contre le blanchiment d'argent du Trésor américain.
Washington a supprimé la menace d'autres monnaies après avoir convaincu les autres grandes devises d'imprimer encore plus que le dollar. Le Japon et la Banque centrale européenne, bien que quelque peu limitée par l'Allemagne, a commencé l'impression pour renflouer les banques privées menacées par la «crise de la dette souveraine".
Cela délaisse l'or et l'argent. L'énorme augmentation des prix de l'or et de l'argent dans la dernière décennie à convaincu Washington qu'il y a beaucoup de "voyous" qui n'ont pas confiance dans le dollar et qu'il ne faut pas permettre son nombre d'augmenter.
La réticence de la BCE à faire face au rôle de soupape, qui devrait être le sien, s'explique un peu mieux, elle est aux ordres de la finance internationale et néglige le rôle qui lui avait été attribué par les pères de l'Europe.
Le prix de l'or est passé de 272 $ l'once en Décembre 2000 à 1,917.50 $ le 23 Août 2011. Les gangsters financiers qui possèdent et dirigent les États-Unis ont paniqué. Avec l'effondrement du dollar par rapport à la vraie monnaie historique, quel serait le taux de change du dollar par rapport aux autres devises ? Si le taux de change du dollar était attaqué, la Réserve fédérale devrait cesser l'impression de la monnaie et perdrait le contrôle des taux d'intérêt.
Les bulles des marchés à revenu fixe et les marchés boursiers explosaient et les paiements d'intérêts de la dette fédérale exploseraient, laissant Washington encore plus endetté et incapable de financer ses guerres, son état policier et le sauvetage des bánksteres. Et il faudrait faire quelque chose au sujet de la hausse du prix de l'or et de l'argent.

Il y a deux marchés en lingots :
L'un est un marché de papier à New York, Comex, où se commercialisent les droits de propriété en papier de l'or.
L'autre est le marché physique où l'on prend possession personnellement dans les négoces de monnaies en métal, les négociants en lingots et les bijouteries.
La façon dont nous avons établi le prix du lingot bánksteres n'est pas fixée dans les marchés où les gens entrent en possession réelle des métaux. Le prix est fixé dans le marché du papier dans lequel opèrent les spéculateurs.
Ce marché biaisé a donné à la Réserve fédérale la possibilité de protéger le dollar qui sort de ses machines d'imprimerie.

Le vendredi 12 Avril 2013, les ventes à découvert d'or sur  le marché à New York ont atteint  un montant estimé entre 124 et 400 tonnes. Cette vente énorme sans précédent implique une conspiration illégale des revendeurs qui tentent de manipuler le marché ou une action de la Réserve fédérale à travers ses agents, BDGF que sont les banques de négociation de l'or et de l'argent en lingots.

Les énormes ventes à découvert ont réduit le prix de l'or, provoquant ordres stop-loss et modifié les paramètres de marge. L'attaque s'est poursuivie le lundi 15 Avril et se perpétue depuis.

Avant de poursuivre, notez qu'il existe des limites de positions imposées, sur le nombre de contrats que les commerçants peuvent vendre à la fois. Le chiffre de 124 tonnes parait improbable, il aurait fallu que 14 commerçants, non concernés par l'intérêt ouvert dans le marché, vendent tous ensemble en quelques minutes 40.000 contrats à terme. La probabilité que de nombreux commerçants décident simultanément de vendre à découvert le maximum autorisé n'est pas crédible. C'était une attaque ordonnée par la Réserve fédérale, il n'y a pas eu d'enquête sur l'illégalité de la manœuvre.

Notez aussi que aucun vendeur qui voudrait se défaire d'une commande ne fixerait un prix aussi bas pour vendre en une seule fois une telle quantité, à moins que l'objectif ne soit pas le profit, mais de tenter d'écraser le prix du lingot d'or.

Depuis l'attaque du 12-15 avril au prix de l'or, il y a eu deux attaques consécutives à 2 p.m. heure de Hong Kong et à 2 m.p. heures de New York. A ces heures l'activité est ralentie, en attendant que Londres débute ses activités. Comme l'a souligné William S. Kaye aucune entité voulant faire des bénéfices n'aurait choisi une de ces heures pour vendre entre 20.000 à 30.000 contrats à terme, mais c'est pourtant ce qui s'est passé. A qui cette façon de perdre de l'argent, ne dérangerait pas ?
Seul à une banque centrale, qui peut imprimer la monnaie à volonté.


Nous arrivons maintenant au marché physique dans lequel les gens prennent possession de lingots au lieu de parier sur des instruments de papier.
Ce que démontre le graphique de ZeroHedge.
La demande d'achat physique est élevée, malgré l'attaque contre l'or qui a commencé en 2011, mais comme le prix est fixé sur le marché fictif du papier, les ventes orchestrées à terme, comme au cours de l'actuel trimestre de 2013, peuvent faire baisser le prix indépendamment du fait que la demande réelle d'or et d'argent ne puisse être satisfaite.
Alors que la corrompue presse financière occidentale exhorte les gens à abandonner les lingots d'or, tout le monde essaie d'en acheter d'avantage, et les primes sur le prix au comptant ont augmenté. Dans le monde entier il y a une pénurie d'or et d'argent en formes, comme des pièces d'une once et barres de dix onces que demandent les particuliers.
Le fait que la baisse des prix de l'or et de l'argent est quelque chose d'orchestrée est évident parce que la demande de lingots sur le marché physique a augmenté, tandis que les ventes à découvert sur ​​le marché du papier impliquent le vol des lingots.

Que nous dit cette manipulation illégale des marchés de la part de la Réserve Fédérale ?

Elle nous dit que la Réserve Fédérale n'entrevoit pas d'autre solution que l'impression de monnaie pour soutenir le déficit fédéral et les banques insolvables.
Si le dollar est attaqué et si la Réserve fédérale devait s'arrêter d'imprimer des dollars, les taux d'intérêt augmenteraient.
Les marchés obligataires et les marchés boursiers s'effondreraient.
Le dollar serait abandonné comme monnaie de réserve.
Washington ne pouvait plus payer ses factures et perdrait son hégémonie.
Le monde de l'arrogant Washington s'effondrerait.

Reste à voir si Washington peut faire face à la demande mondiale d'or et d'argent.

La suprématie du dollar peut-elle se maintenir lorsque la Réserve Fédérale crée 1.000 millions de millions chaque année, tandis que le BRICS, -la Chine et le Japon, la Chine et l'Australie, et la Chine et la Russie- prennent des dispositions pour régler leur balance commerciales sans utiliser le dollar?

Si l'économie basée sur la consommation américaine, privée des revenus des consommateurs par la délocalisation des emplois, retombe sur le troisième ou le quatrième trimestre -une baisse qui ne peut pas être occulté par le moyen de trompeuses publications statistiques- le déficit fédéral augmentera.
Quel sera l'effet sur le dollar si la Réserve Fédérale doit augmenter sa Flexibilité Quantitative ?

Il c'est préparé une tempête parfaite pour les USA. Les taux d'intérêt réels sont négatifs, mais ils créent des dettes et d'e l'argent de façon alarmante.
[Ben oui, les Etats super endettés se targuent d'emprunter à un taux négatif et non seulement ils s'en vantent mais encore ils se prennent pour des supers financiers ! Ce qu'ils ne nous disent pas, c'est qu'au lieu de résorber la dette ils continuent de la creuser. Ils ont touché le fond mais continuent de creuser.] 
La chute du dollar est en attente de la décision du monde pour trouver une solution.
La Réserve Fédérale peut imprimer des dollars pour maintenir élevés les marchés obligataires et les marchés boursiers, mais la Réserve Fédérale ne peut pas imprimer des devises étrangères pour maintenir à flot le dollar.
Si le dollar baisse, le pouvoir de Washington tombe, et c'est pour cela qu'est manipulé le marché de l'or en lingots. Protéger le pouvoir. C'est l'ordre du jour. Il s'agit d'une autre ambition exagéré de Washington ?

Remarque sur Bitcoin (argent virtuel): Le 16 mai PCWorld a rapporté : "la confiscation de fonds du plus grand  marché de Bitcoin, Mt Gox, a été provoqué parce que, supposément, la société ne répondait pas à la réglementation financière américaine, selon un document émanent d'un tribunal fédéral. La Cour de district américaine du Maryland a ordonné mardi la confiscation de fonds de Mt Gox, en compte dans Dwolla, qui est une société de paiements, qui transfère l'argent des citoyens américains à Mt Gox pour acheter et vendre la monnaie virtuelle Bitcoin".
Des rapports postérieurs à cet article suggèrent qu'au lieu de confisquer les fonds, le mécanisme de transfert d'argent fut fermé. Quoi qu'il en soit, le gouvernement a fait la démonstration qu'il peut désactiver ou détruire Bitcoin à volonté. Bitcoin pourrait être tolérée s'il n'était pas aussi largement utilisé. Si le gouvernement considère Bitcoin comme un refuge du dollar, il peut simplement faire que ses agents achètent des bitcoins, provoquant une hausse exorbitante du prix, puis les vendre toutes à la fois, tel que se fut le cas dans les tonnes de vente a découvert d'or, qui ont été lancés au marché de l'or.  

Bitcoin à montré sa vulnérabilité en Avril alors que, selon des informations de presse, quelqu'un a cédé 13.617 $ de bitcoins et les valeurs de 265 à 105.000 dollars se sont effondrées. Certaines personnes qui observent le marché ont conclu que l'opération était un test d'effort déguisée de la banque centrale.

Le fait que j'ai informé sur  Bitcoin ne signifie pas que je m'oppose à cela. Ce que je veux dans mon article est démontrer que le gouvernement prendra toutes les mesures qu'il jugera nécessaires pour protéger le dollar contre la Flexibilité Quantitative.

Paul Craig Roberts a été rédacteur en chef du The Wall Street Journal et secrétaire adjoint du Secrétaire américain au Trésor. Est l'auteur de HOW THE ECONOMY WAS LOST Publié par CounterPunch / AK Press. Économies dans son livre Collapse: "The Failure of Globalism" (l'échec de la mondialisation), est sorti en Europe en Juin 2012. Son dernier livre est "The Failure of Laissez-Faire Capitalism" (l'échec du laissez-faire Capitaliste) laissez-faire.

Source:


C'est parce qu'il n'avait aucune estime pour les escrocs de la finance, 
qu'il s'asseyait sur leur séant.

jeudi 23 mai 2013

Naplouse -En prélude au vol de terres



Naplouse - 22 mai 2013
En prélude au vol de terre, le saccage des moyens de subsistance à Aqraba
Par ISM
Témoignage de l'équipe Naplouse d'ISM

Ce "post" jette à la face du monde le caractère abjecte et individuel de sa pusillanimité, la même qui caractérisa les ; "laissons-faire" ou les "collabos" de la Seconde guerre mondiale, heureusement pour la race humaine des hommes courageux et loyaux résistèrent à la barbarie nazie. Leur combat vainquit l'idéologie infâme qui voulait qu'une race fut supérieure à une autre, grâce à des jeunes soldats venus d'Amérique, ces GI's fiers et joyeux qui dansaient le Rock-and-roll la veille d'aller se faire tuer. Les dirigeants de ces mêmes jeunes gens, qu'ils soient américains ou européens, sont devenus des êtres semblables à ces COLLABOS, laissant le sionisme répandre sa haine et sa supériorité, idéologie en tous points égale au nazisme.   
 

21.05.2012 - Sept cent oliviers ont été déracinés au matin du 16 mai, pendant qu'un bulldozer entreprenait de détruire le bassin de stockage d'eau en béton du fermier et les murs de pierres sèches et les clôtures qui l'entouraient à Aqraba, à 18km au sud-est de Naplouse. L'armée israélienne, qui a participé aux démolitions avec les ouvriers spécialement embauchés, est revenue depuis pour vérifier qu'aucun arbre n'avait été replanté.

Le bulldozer est arrivé très tôt pour ne pas attirer l'attention 
(photo de la municipalité d'Aqraba)

Vers 6h du matin, l'armée est arrivé, sans préavis, avec ses jeeps, un bulldozer et des ouvriers ; ils ont commencé par défoncer la clôture entourant le secteur et ont arraché les arbres à la main.
Le maire est venu protester sur les lieux vers 8h, disant que des démolitions ne pouvaient avoir lieu sans que le propriétaire soit averti et qu'il signe une confirmation qu'il est informé ; citant même quelques manières simples par lesquelles le propriétaire, ou au moins la municipalité, auraient pu être informés. Réponse : un ordre a été remis et placé "sur un rocher", "là", "il y a deux ans".

Arriver "là" aurait été difficile pour lui et les autres membres du conseil, puisque des troupes avaient été placées pour bloquer l'accès au site, soit une vingtaine de soldats plus deux officiers.

La citerne d'eau, réduite maintenant à un trou plein de gravas (photo ci-dessous de la municipalité d'Aqraba), pouvait contenir 300m3 d'eau. Autour d'elle, les gros rochers qui constituaient avant des murets ont été disposés de manière telle sur la terre vandalisée qu'il soit difficile de replanter ou de reconstruire à cet endroit.

Destruction de la citerne par l'armée

Le propriétaire avait planté les jeunes oliviers en 2011 après un déménagement depuis Dubai, et une clôture les entourant indiquait que c'était une terre privée. Le site est à cheval sur la limite entre les zones B et C, divisions arbitraires en secteurs où le contrôle palestinien est soit nominal (B) ou sous administration de l'armée israélienne (C). Des pans entiers de la zone C les populations palestiniennes bédouines sont menacées de démolition de maisons et de propriétés et une grande partie des terres restantes sont confiquées pour des entraînements militaires. Il est notoire qu'en zone C, les Palestiniens sont dans l'incapacité d'obtenir le moindre permis de construire, et toute construction sans permis est détruite dès que les occupants la découvrent.

"Toutes les terres arables d'Aqraba sont situées à l'est, jusqu'au Jourdain," dit le maire. "Si nous pouvions les cultiver, Aqraba serait riche, mais c'est interdit en zone C. Les fermiers ont interdiction d'aller sur ces terres et les Israéliens font venir des soldats et des colons pour cultiver la terre, ce qui montre bien que l'ordre militaire n'est qu'une combine pour exploiter la terre." "Même lorsqu'un tribunal gèle les démolitions, il n'autorise pas la réhabilitation de la terre".

L'armée d'occupation, toujours prompte à aider les colons 
lorsqu'il s'agit de déposséder les Palestiniens indigènes  de leurs terres
(photo municipalité d'Aqraba)


La terre est située au sud-ouest d'Aqraba. Plus loin, dans la même direction, se trouve le hameau de al-Taweel, où trente familles ont l'électricité grâce à un réseau électrique construit avec des fonds d'aide belges, ainsi qu'une école et une mosquée. Ces lignes électriques, en service depuis 2004, vont être détruites et la décision finale est imminente. Une petite maison et une bergerie ont déjà été démolies ; ensuite l'abri a été reconstruit en signe de protestation et le propriétaire a été traîné devant les tribunaux en février dernier. Et à chaque exercice militaire de l'armée d'occupation, les familles sont expulsées

Source : Palsolidarity

mercredi 22 mai 2013

LE NETTOYAGE ETHNIQUE DE LA PALESTINE L’ALA dans le Marj Ibn Amir



Sur une population largement sans défense

L’ALA dans le Marj Ibn Amir :


A l’ouest de Sirin, dans le Marj Ibn Amir (la vallée Izrael aujourd'hui), Fawzi al-Qawuqji faisait ce qu’il pouvait pour limiter la conquête juive, et lança quelques attaques avortées contre le principal Kibboutz de la région, Mishmar Ha-Emek. Au cours d’un des bombardements de ce kibboutz avec l’unique canon dont il disposait, une frappe directe tua trois enfants. Cette horrible tragédie est le seul acte hostile que mentionnent les livres d’histoire officiels israéliens pour cette région.
Les villages voisins n’ont guerre contribué aux efforts de l’ALA popur mener à la Ligue arabe de bonnes nouvelles du front. Beaucoup, en fait, avaient signé des pactes de non-agression avec les kibboutzim voisins. Mais quand l’attaque de l’ALA contre Mishmar Ha-Emek déclencha la fureur vengeresse des kibboutzim, ces villages ne furent plus à l’abri des agressions, en plein essor dans la vallée. Les kibboutzim incitèrent les soldats à poursuivre le nettoyage ethnique qu’ils avaient entamé à l’est de cette région. Dans la partie de la Galilée, beaucoup de kibboutzim appartenaient au parti sioniste-socialiste Hachomer Hatzaïr, dont certains membres tentaient d’adopter une position plus humaine. En juillet, des membres en vue du Mapam  – formation politique située à la gauche du parti dominant d’Israël, le Mappai – étaient allés se plaindre à Ben Gourion  de l’expansion des opérations de nettoyage, qui à leur avis n’était « pas nécessaire ». Ben Gourion rappela vite à ces kibboutznik objecteurs de conscience qu’ils avaient eux-mêmes été fort satisfaits du lancement de la première phase dans la région  au mois d’avril. De fait être un juifs sioniste en 1948 signifiait nécessairement soutenir pleinement la désarabisation de la Palestine. 
L’attaque d’al-Qwuqji contre le kibboutz Mishmae Ha-Emek, le 4 avril, était une riposte aux expulsions massives que les forces juives avaient commencé à mettre en œuvre vers le 15 mars. Les premiers villages à partir, ce jour-là, avaient été Ghubaiya al-Tahta et Ghubaiya al-Fauqa, dont chacun  comptait plus d’un millier d’habitants. Puis, dans la même journée, ce fut le tour du village plus petit de Khirbat al-Ras. Là aussi, l’occupation eut les caractéristiques désormais familières du nettoyage ethnique : expulsion de la population et destruction des maisons.
Après l’attaque ded Mishmar Ha-Emek, le plus gros village furent visés : Abou Shusha, Kafrin, Abou Zureiq, Mansi et Naghnaghiya (prononcer Narnaria). Les routes de l’est de Djénine furent vite couvertes de milliers de Palestiniens que les soldats juifs avaient expulsés, non loin du bastion des kibboutzim du sionisme socialiste. Le petit village de Wadi Ara, 250 habitants, fut le dernier à être rayé de la carte en avril.
Dans cette région aussi, l’Irgoun apporta sa contribution à la destruction en cours des campagnes palestiniennes. Elle acheva, alors que les soldats du Mandat britannique étaient encore là, l’assaut vengeur contre les villages restants du     marj Ibn Amir : Sabbarin, Sinduyana, Barieka, Khubbeiza et Umm al-Shouf. Cetains habitants de ces villages s’enfuirent sous le feu des mortiers lourds des assaillants, tandis que d’autres, qui agitaient des drapeaux blancs pour indiquer qu’ils capitulaient, furent aussitôt exilés. A Sabbarin, les bandits de l’Irgoun, furieux de s’être heurtés à une certaine résistance armée, décidèrent à titre de punition d’enfermer pendant quelques jours les femmes, les vieux et les enfants entre des fils barbelés  – très proches des cages dans lesquelles les Palestiniens sont aujourd’hui gardés pendant des heures aux chekpoints de Cisjordanie quand ils ne présentant pas le bon laissez-passer. Sept jeunes Palestiniens trouvés ne possession d’armes furent exécutés sur place par les soldats juifs, qui expulsèrent ensuite les autres villageois vers Umm al-Fahm, localité qui n’était pas encore entre leurs mains.


Chaque phase de l’opération dans les diverses situations géographiques créait de nouveaux modèles de comportement qui étaient ensuite adoptés par les futures forces militaires. Quelques jours après l’occupation du village de kafrin et l’expulsion de ses habitants, l’armée exerça ses talents sur le village désormais vide et l’effaça totalement de la surface de la terre. Ce type de manœuvres a été reproduit de multiples fois, longtemps après la fin de la guerre de 1948, jusque tard dans les années 1950.


L’Opération dans l’arrière-pays de Safed devait déjà moins à la rage qu’a une planification efficace, et elle avait reçu un nom de code lourd de sens : « Balai » (matatch).  Elle comença par le nettoyage des villages le long de la route Tibériade-Safed. Le premier à disparaître fut Ghuweir. Après la chute de Tibériade, le mukhtar avait immédiatement compris ce qui attendait son village, puisqu’il était le plus proche de la ville. Il demanda à Adib Chichakli, le commandant des volontaires de l’ALA, de lui venir en aide, et il lui suggéra de distribuer des armes aux villageois, mais Chichakli refusa. La nouvelle démoralisa les habitants de Ghuweir , et les femmes et les enfants commencèrent à fuir vers Rama, sur la route d’Acre, de l’autre côté des montagnes de Galilée. Le mukhtar recruta cinquante paysans qui, armés de leurs hartooush (vieux fusils de chasse de la Première Guerre mondiale), attendirent l’attaque juive. Le 22 avril, les juifs, comme ils en avaient pris l’habitude, envoyèrent une délégation pour proposer une évacuation collective  des hommes sans combat. Cette fois-ci, cependant, le délégation sortait de l’ordinaire : elle se composait de gens qui avaient eu autrefois des liens d’amitié avec le village, et les Palestiniens présents lors de cette rencontre se souviendraient plus tard du ton désolé sur lequel ces délégués leur avaient expliqué que tous les villages situés sur la route Tibériade-Safed étaient voués à l’expulsion. Le mukhtar ne leur révéla pas que Ghuweir était presque désert et leur dit que les habitants « défendraient leurs maisons ».

ILAN PAPPE        Historien Israélien                   (FAYARD)

lundi 20 mai 2013

Ellen Brown



Quel est le rapport de ce "post" avec la Palestine, le sionisme ?
Il me parait évident, c'est vrai que j'étudie le sionisme, depuis plus de dix ans, à partir  du premier Congres  sioniste mondial qui eut lieu à Bâle en 1897. 



Les exemples étayant les accointances entre le sionisme et la finance internationale ne manquent pas, je vais donc donner un seul exemple : 
" M Georges Pompidou, élu président de la République française en 1969, ancien Directeur général de la Banque Rothschild, c'est lui qui décida du changement de financement de la France, désormais l'Etat français ne serait plus financé par sa Banque centrale -Banque de France- mais par la finance privé. C'est Dominique Strauss-Kahn, sous la présidence de François Mitterrand, qui fit exploser la dette en finançant la politique de l’État en faisant appel à la finance privé.
La branche anglaise des Rothschild, établie aux USA, qui négocia avec lord Balfour la déclaration du même nom pour le compte de l'organisation sioniste internationale, est un des membres éminents du groupe Bilderberg et un des principaux chantres de la globalisation qui opprime les peuples et fait partie intégrante de la finance internationale, a laquelle les États versent des intérêts pharaoniques que les populations pour y faire face abandonnent leur acquis sociaux les uns après les autres ainsi que les fondements qui ont construits et régi nos sociétés, la déconstruction sociétale est un des dogmes sionistes pour parvenir à son but.

Nous sommes à l'aune de l'esclavage moderne, il n'y a plus de fouet, de droit de cuissage..., il y a l'obligation de verser des intérêts pour que ces êtres improductifs aient plus que le nécessaire.    


Canada:
Une histoire de deux systèmes monétaires par Ellen Brown,
Présidente du Public Banking Institute, Etats-Unis
le 5 avril 2012

Traduit et publié le 11 mai 2013


Même le pays le plus riche au monde en ressources est tombé dans le piège de la dette. Ses programmes gouvernementaux qui faisaient autrefois sa fierté sont sujets à des coupes budgétaires drastiques -des coupes qui auraient pu être évitées si le gouvernement n'avait pas abandonné la possibilité d'emprunter à sa propre banque centrale dans les années 70.
La semaine dernière à Ottawa, la Chambre des Communes du Canada a voté la dernière vague de coupes budgétaires et de mesures d'austérité. Pour l'essentiel elle consiste en la perte de 19.200 emplois du secteur public, une réduction du budget des programmes fédéraux de 5,2 milliards de $ par an, et le recul de l'âge de la retraite de 65 à 67 ans. Ceci au nom d'une dette qui se monte à présent à plus de 581 milliards de dollar canadiens, soit 84% du PIB.
Rappel:
Un jeu en ligne publié par le journal local "the Globe and Mail" donnait aux lecteurs la possibilité de faire eux-mêmes des simulations d'équilibre budgétaire. Les paramètres incluaient la réduction drastique des versements aux fonds d'aide aux personnes âgées, aux caisses de retraite, aux frais de santé, et à l'éducation, aux transports, à la défense, à l'aide aux pays en voie de développement et aux aides internationales plus généralement. Et bien sûr la hausse des impôts. Un article publié sur la même page titrait:"Le gouvernement n'a en fait pas beaucoup de leviers à sa disposition pour boucler un déficit budgétaire abyssal. Il peut soit augmenter les impôts, soit réduire les dépenses ministérielles."
Il semble qu'aucun participant à ce jeu, ni les concepteurs ni qui que ce soit n'ait été en mesure de jouer sur le paramètre principal du budget: les intérêts versés aux détenteurs de la dette. Un graphique sur le site web du ministère des finances canadien intitulé "Où vont vos impôts" indique que le paiement de ces intérêts se montent à 15% du budget -plus que la santé, la sécurité sociale et les autres formes de salaire différé réunies. La page date de 2006 et a été mise à jour en 2008, mais les montants sont vraisemblablement peut différents aujourd'hui.
Futé pour un penny, idiot pour une livre
Parmi les autres coupes en 2012 le gouvernement a annoncé qu'il pourrait cesser la production de penny canadiens, qui coûte aujourd'hui plus cher à frapper que leur valeur propre. Le gouvernement se concentre sur les penny et ignore les livres -la part massive de la dette qui aurait pu être épargnée en empruntant directement à la Banque du Canada.
Entre 1939 et 1974, le gouvernement empruntait en effet à sa banque centrale. Ce qui, en fait, rendait sa dette dépourvue d'intérêt, dès lors que le gouvernement possédait la banque et en percevait les intérêts. D'après des chiffres fournis par Jack Biddell, ancien inspecteur des finances du gouvernement, la dette fédéral restait à un niveau peu élevé, n'évoluait quasiment pas et était parfaitement supportable durant ces années (voir graphique plus bas). Le gouvernement a pu ainsi financer simplement sur le crédit de la nation et avec succès plusieurs projets publics d'envergure, y compris la production d'avions de combat durant et après la seconde guerre mondiale, des aides à l'éducation pour les soldats de retour, les allocations familiales, les retraites pour les personnes agées, l'autoroute transcanadienne, le projet de route de navigation sur le St. Laurent et une couverture maladie universelle pour tous les canadiens.
(cliquez sur l'image pour agrandir)

La dette a explosé à partir de 1974, lorsque le Comité de Bâle fut mis en place par les gouverneurs des banques centrales des 10 pays membres de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), dont le Canada. Un objectif clef du comité était de "maintenir la stabilité monétaire et financière". Pour atteindre ce but, le Comité déconseilla le financement direct d'une nation auprès de sa propre banque centrale sans intérêts, et encouragea à la place le financement auprès des créanciers privés, tout cela au nom "du maintien de la stabilité de la monnaie":
Le présupposé était que le fait d'emprunter à une banque centrale ayant le pouvoir de créer de l'argent sur ses livres conduirait à l'augmentation de la masse monétaire et des prix. Emprunter à des créanciers privés par ailleurs était considéré comme ne favorisant pas de tendance inflationnaire, puisque cela revenait à recycler de l'argent existant déjà. Ce que les banquiers se sont bien gardés de révéler, bien qu'ils le savaient eux-mêmes de longue date, c'était que les banques privées créent l'argent qu'elles prêtent, exactement de la même que les banques publiques. La différence restant qu'une banque publique restitue les intérêts au gouvernement et à la communauté nationale, tandis qu'une banque privée transfert les intérêts dans son capital, pour être ensuite réinvesti, de nouveau avec intérêts, attirant progressivement l'argent hors de l'économie productive.
La courbe de la dette, qui commença son ascension exponentielle en 1974, évolua jusqu'à la verticale en 1981, date à laquelle les taux d'intérêts de la réserve fédérale US furent portés à 20%. Aggravée de 20% chaque année, la dette double sous les quatre ans. Les taux canadiens ont grimpé jusqu'à 22% durant cette période. Le Canada a maintenant réglé plus de 1000 milliards de dollar canadiens pour sa dette -près de deux fois le montant de la dette elle-même. S'il avait emprunté auprès de sa propre banque tout au long, il serait non seulement libéré de la dette mais disposerait même d'un surplus conséquent aujourd'hui. C'est vrai aussi pour les autres pays.
Le coup en douce des banquiers
Pourquoi les gouvernements paient-ils des financiers privés pour générer une créance qu'ils auraient pu eux-mêmes émettre, et ce sans intérêts? D'après le professeur Carroll Quigley, le mentor de Bill Clinton à l'université de Georgetown, tout cela faisait partie d'un plan concerté et mis au point par une clique de financiers internationaux. Il écrivit en 1964 dans "Tragédie et Espoir":
Le pouvoirs du capitalisme financier ont un autre but à long terme, rien moins que de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie de l'ensemble du monde. Ce système devait être contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets fruits de nombreuses réunions privées et conférences. Le sommet de système devait être la Banque des Règlements Internationaux à Bâle en Suisse, une banque privée détenue et contrôlée par les banques centrales mondiales qui étaient elles-mêmes des sociétés privées.
Chaque banque centrale...cherchait à dominer son gouvernement par sa capacité à contrôler les prêts du Trésor, à manipuler les taux de changes, à influencer le niveau de l'activité économique dans le pays, et à influencer des politiciens coopératifs au travers de récompenses sous forme économique dans le monde des affaires.
En décembre 2011, cette accusation a été répercutée dans un recours porté auprès de la Cour Fédérale Canadienne par deux citoyens et un think tank en économie canadiens. Le juge constitutionnel Rocco Galati a mené une action pour le compte de William Krehm, Ann Emmett, et COMER (le Comité pour une Réforme Monétaire et Economique) afin de revenir au rôle original de la Banque du Canada, y compris concéder des prêts sans intérêts aux structures municipales, régionales et fédérales pour des dépenses liées au "capital humain" (èducation, santé, et autres services sociaux) et aux infrastructures. La plainte stipule que, depuis 1974, la Banque du Canada et les politiques financières et monétaires du Canada ont été dictées par des banques privées étrangères et des intérêts financiers menés par la BRI, le Forum pour la Stabilité Financière (FSF) et le Fond Monétaire International (FMI), outrepassant la souverainité du Canada représentée par son parlement.
Aujourd'hui ce coup en douce a été si bien dissimulé que les gouvernements et les joueurs eux-mêmes sont convaincus que les seules alternatives pour résoudre la crise de la dette sont lever d'impôts, réduire drastiquement les services publics, ou bien vendre les biens publics. Nous avons oublier qu'il reste encore une autre option: réduire la dette en empruntant directement à la banque du gouvernement lui-même, qui rend ses profits aux caisses publiques. Supprimer les intérêts s'est avéré réduire le coût moyen des projets publics d'environ 40%.

Ellen Brown est avocate et présidente du Public Banking Institute, http://publicbankinginstitute.org. Dans "Toile de Dettes" (Web of Debt) le dernier de ses onze livres, elle démontre comment un cartel privé a usurpé le pouvoir de créer l'argent au peuple et comment nous, le peuple. pouvons reprendre ce pouvoir. Elle a deux sites web http://www.webofdebt.com et http://ellenbrown.com.
copyright: Courtesy Ellen Brown




LE NETTOYAGE ETHNIQUE DE LA PALESTINE Le Village de Serin



Sur une population largement sans défense



Le Village de Serin :
Ne cherchez pas des photos, elles n'existent plus...

Sirin à été occupé le 12 mai 1948, C'est un village pastoral qui se trouve près de Baysan, sur l’une des terres du Jiftiliq : historiquement, ces terres, parfois appelées terres « mudawar », appartenaient  nominalement au sultan ottoman, mais elles étaient cultivées par les paysans palestiniens. Sirin  avait grandi jusqu'a devenir un village prospère autour de la sépulture (maqam) d’un saint homme musulman nommé cheik Ibn Sirin.
Dans cette région de Palestine, le sol est rude et, l’été, la chaleur est insupportable. Pourtant, l’habitat qui s’y était développé autour du maqam ey de sources voisines, à trois kilomètres, ressemblait à celui de villages dotés d’un bien meilleur climat et d’une eau coulant en permanence. Les animaux apportaient l’eau des puits, et des paysans diligents s’en servaient pour transformer une terre âpre en un jardin d’Eden. Sirin était un village isolé car on ne pouvait y accéder en voiture, mais les étrangers qui s’y rendaient avaient remarqué le style particulier des bâtiments : ses maisons étaient construites en pierres volcaniques noires mêlées d’argile, et leur toits étaient recouverts de couches entrecroisées de bois et de bambou. Qirin était connu pour être un bel exemple du système collectif de partage des terres, auquel tenaient les villageois et qui remontait à la période ottomane. Dans ce village, il avait survécu tant à la capitalisation de l’agriculture locale qu’aux efforts sionistes d’acquisition foncière. Sirin s’enorgueillissait de trois riches boustans (vergers)  et d’oliveraies qui occupaient 9 000 dounoums cultivés (sur 17 000). La terre appartenait collectivement au village, et la taille de chaque famille déterminait se part des récoltes et du territoire. Sirin était aussi un village qui avait les relations qu’il fallait. La principale famille, les Zu’bi, s’était vu promettre l’immunité par l’Agence juive parce qu’elle appartenait à un camp collaborateur. Moubarak al-Hadj al-Zu’bi, le mukhtar, keune homme instruit qui avait des liens étroits avec les partis d’opposition, était un ami du maire juif de Haïfa, Shabtai Lévi, depuis l’époque où ils travaillaient ensemble dans la compagnie du baron Rothshild. Il était certain que les sept cents habitants de son village se verraient épargner le sort de leurs voisins. Mais il y avait un autre clan dans le village, la hamulla d’Abou al-Hija, plus fidèle à l’ex-mufti al-Hadj Amin al-Husseini et à son parti national. Selon le dossier de village réalisé par la Haganah en 1943 sur Sirin, c’était la présence de ce clan qui condamnait le village. Le dossier notait que dix membres du clan d’Abou al-Hija avaient participé à la révolte de 1936, qu’ « aucun d’entre eux n’avait été arrêté ou tué et qu’ils avaient gardé leurs dix fusils ».
Le village souffrait de temps à autre de l’animosité qui régnait entre les deux grandes hamullas, mais comme partout en Palestine, la situation s’était améliorée après la Grande Révolte, et, à la fin du Mandat, Sirin avait laissé derrière lui la scission qui l’avait déchiré dans le climat tumultueux des années 1930.
Le mukhtar de Sirin espérait que l’immunité serait encore plus assurée grâce à la présence d’un petit clan chrétien qui avait d’excellentes relations avec le reste de la population. L’un de ses membres était l’enseignant du village, et, dans sa classe de quarante élèves, il éduquait la génération suivante hors de tout préjugé politique ou affiliation de clan. Son meilleur ami était le Cheikh Muhammad al-Mustafa, imam de la mosquée locale et gardien de l’église et du monastère chrétiens qui se trouvaient aussi dans le village.
En quelques heures, ce microcosme de coexistence religieuse et d’harmonie à été ravagé. Les villageois ne se sont pas battus. Les soldats juifs ont réuni les musulmans – des deux clans  ̶  et chrétiens et leur ont ordonné de traverser le Jourdain. Puis ils ont démoli la mosquée, l’église et le monastère, ainsi que toutes les maisons. Bientôt, tous les arbres des boustans ont dépéri et sont morts. Aujourd’hui, une haie de cactus entoure les gravats qui ont été Sirin, Les juifs n’ont jamais réussi, comme l’avaient fait les Palestiniens, à exploiter les terres ingrates de la vallée, mais les sources des alentours sont encore là – étrange spectacle puisqu’elles ne servent à personne –

ILAN PAPPE -Historien Israélien- (FAYARD)

dimanche 19 mai 2013

Le complexe Samson israélien



La crainte apparemment viscérale des dirigeants israéliens, quand à la survie de l’État juif, l'est d'avantage pour apeurer la population israélienne et les communautés juives pro-sionistes à travers le monde, qu'une crainte réelle et justifiée. Ce stratagème est motivé par le soutient à l'idéologie sioniste qu'il procure.

Si vous lisez le compte rendu du 1r. Congrès sioniste qui eut lieu à Bâle en 1897, vous comprendrez, que, aucun dirigeant sioniste ne peut accepter une paix où le but sioniste ne fût atteint.
L'un d'entre eux est Eretz Israël (Grand Israël), l'histoire récente en a apporté la preuve avec Yitzack Rabin assassiné par un membre du Mossad soi-disant "étudiant en religion". Il déclarait : "avec qui voulez-vous faire la paix, si ce n'est avec votre ennemi". Si le monde croit à la sincérité des dirigeants sionistes c'est uniquement grâce à la capacité de ces derniers à acheter la conscience de nos dirigeants cupides et à fomenter des complots que le "modernisme" appelle lobbying !

Netanyahu a de nouveau rejeté la paix avec le monde arabe
Le complexe Samson israélien

13-05-2013

La réputation d'être un «intermédiaire honnête» dans le conflit israélo-palestinien de Washington est brisé après quatre années de consensus à l'intransigeance du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. L'administration Obama a désespérément besoin de ressusciter un processus de paix crédible.

Le secrétaire d'Etat John Kerry, qui fait face à une impasse diplomatique entre Israël et l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, a profité de l'opportunité de cette semaine. A obtenu de la Ligue arabe un accord pour dépoussiérer le plan régional d'il y a une dizaine d'années à l'Initiative de paix Arabe, et a qualifié cette décision de «grand pas en avant".
Le plan, qui a été annoncé par l'Arabie saoudite en 2002, promet à Israël des relations normales avec tout le monde arabe en échange de l'acceptation d'un Etat palestinien basé sur les frontières antérieures à 1967, ou 22% de la Palestine historique.
Comme son prédécesseur, la nouvelle tentative arabe a suscité peu d'intérêt en Israël. Come on pouvait s'y attendre, Tzipi Livni, le seul allié de Washington dans le gouvernement Netanyahu, n'a pas perdu de temps en faisant l'éloge du plan. Mais le premier ministre a pris soin de mentionner et laissa ses conseillers la tâche de la disqualifier l'appelant de "truc" destiné à piéger Israël dans des préjudiciables négociations de paix.

Sa réponse indirecte sert de réplique à l'un des mythes les plus persistants du conflit. Même avant Israël ait occupé la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza en 1967, se présentait à lui-même comme désireux d'obtenir l'acceptation des États arabes. Cette fiction, qui domine encore, aujourd'hui, la perception occidentale est basée sur deux piliers.
  • La première suppose la volonté israélienne d'entrer en relations diplomatiques avec le monde arabe. Ou, comme l'affirmait dans la célèbre déclaration à BBC le ministre de la Défense Moshe Dayan quelques jours avant la fin de la guerre des Six Jours: "Nous sommes en attente de l'appel téléphonique des Arabes."
  • Le second, qu'a clairement exprimé Abba Eban quand il était ministre des Affaires étrangères [d'Israël] au début des années 1970, "ne jamais manquer une occasion de rater une opportunité" de  faire la paix avec Israël.
Et pourtant, les antécédents historiques suggèrent exactement le contraire. Après leur humiliation en 1967, les États Arabes ont rapidement reconnu (du moins en privé) qu'Israël est là pour rester et a commencé à examiner les moyens de s'y adapter.
Comme l'a observé par Shlomo Ben-Ami, un historien israélien qui était ministre des Affaires étrangères lors des négociations de paix de Camp David en 2000, lorsque les Etats Arabes appelèrent par téléphone "la ligne d'Israël était occupée ou il n'y avait personne du côté israélien pour décrocher le combiné ".

La révélation par WikiLeaks le mois dernier de câbles diplomatiques classifiés américains à cette période, ont confirmé cet entêtement. Fin 1973, quelques semaines après la fin de la guerre de Yom Kippour, la Ligue Arabe offrit discrètement à Israël un accord de paix régional qui reconnaissait les frontières antérieures à 1967. Mais la proposition a été rejetée.
Selon un câble de Janvier 1975, les diplomates américains qui travaillaient au Proche-Orient sont arrivés à la conclusion que les dirigeants israéliens ont démontré "un extraordinaire manque de compréhension" des intentions arabes et la place préféraient "se préparer à entreprendre la cinquième, sixième et septième guerre israélo-arabe ». Selon la description des câbles, Israël s'obstinait dans sa propre autodestruction et  souffrait de ce que les hauts responsables américains ont appelé le "complexe de Massada ou de Samson".

Il faudrait prendre en compte ce contexte, quand l'opposition israélienne actuelle dans les négociations de paix est attribuée uniquement à l'intransigeance du gouvernement Netanyahu. A dire vrai, il s'agit d'un modèle de comportement qu'Israël a exhibé pendant de nombreuses décennies ou ce que l'ancien Premier ministre Salam Fayyad semaine dernière appelé "le gène de l'occupation" d'Israël.

L'initiative de paix saoudienne de 2002 est venue à un moment, au début de la deuxième Intifada, dans laquelle les Israéliens étaient terrifiés par une vague d'attentats-suicides et économie israélienne semblait être près de l'effondrement. Cependant, à l'époque chef d'état-major et maintenant ministre de la Défense Moshe Yaalon a conseillé que la principale priorité d'Israël n'étaient pas des négociations, mais une campagne militaire pour "marquer profondément la défaite dans la conscience palestinienne."

L'Initiative de paix arabe récemment relancé au moins l'avantage d'avoir le soutien enthousiaste de la Maison Blanche, contrairement à ses prédécesseurs.

Une autre différence, sans doute dû aux pressions de Kerry, est la concession de la part des Etats Arabes qu'un accord sur l'État de Palestine n'exigera à Israël de revenir aux frontières de 1967. L'approbation des échanges territoriaux "mineures" et "comparable" situe la Ligue Arabe sur la même ligne que les postures diplomatiques d'Abbas, le président américain Barack Obama et, au moins en apparence, plusieurs premiers ministres israéliens précédents.
Mais Netanyahu semble s'opposer inclus à tester la sincérité de l'initiative arabe. Selon les témoignages, au-delà de son aversion générale à toute proposition d'un Etat palestinien, sa principale objection est que les échanges «mineur» de territoire ne seront pas assez généreux pour faire en sorte qu'Israël conserve toutes ses colonies.
Il se préserve, ici, l'inflexibilité de Netanyahu même s'il insiste qu'il n'y aura pas de conditions préalables aux négociations et prévient que sans un accord de paix Israël fait face à un avenir comme un état binational.
Un Etat colonial est responsable, d'après la 4e. Convention de Genève,  des populations colonisées. Considérer la Palestine comme un Etat permet de se dérober à ces responsabilités. De deux choses l'une : soit les dirigeants internationaux sont stupides, ou ils y trouvent un intérêt...
Pendant ce temps Kerry a fait son propre avertissement: il ya une période de deux ans pour trouver une solution au conflit. Commencera alors la période des derniers mois du mandat du gouvernement Obama. Ce qui adviendra ensuite n'a pas été exprimé, mais sans doute qu'une fois que les Etats-Unis auront abandonné officiellement le processus de paix, l'actuel statu quo va s'intensifier: un seul Etat dirigé par la politique semblable à l'apartheid israélien actuel et une Autorité palestinienne relégué aux oubliettes ou à être non pertinente.

Rien de tout ce qui est dit n'inquiète trop Netanyahu. Après tout, c'est un gouvernement qui la semaine dernière a trouvé des arguments pour protester contre la décision de Google de conférer le statut de "Palestine" à un nom de recherche.
La réalité, c'est qu'une autre série de tentatives infructueuses pour parvenir à la paix fera beaucoup plus de mal aux Palestiniens et à la réputation de Washington qu'un Israël qui n'a jamais eu l'intention de prendre le téléphone en premier.

Faire croire à une éventuelle disparition d'Israël, est l'argutie sioniste visant à émouvoir le monde et inciter leur mansuétude à l'égard des crimes que commettent, journellement, les dirigeants des gouvernements israéliens. Pourtant la politique développé par Israël mériterait la sévérité la plus extrême.
Quel meilleur exemple que la collaboration américano/israélienne sur les nouvelles technologies guerrières. Qui permettront d'attaquer tout homme ou état sans risque. Les "drones" sont les armes des anti-soldats, de la politique du cataclysme..., la politique des conards, qui pourront désormais s’en prendre sans risque à un homme, à un État.     


Jonathan Cook a obtenu le Prix Spécial du Journalisme. Ses derniers ouvrages sont Israel and the Clash of Civilisations: Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) y Disappearing Palestine: Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books). Sa page web: www.jonathan-cook.net .
Une  version de cet article a été  publiée en premier dans, The National, Abu Dhabi.