vendredi 26 avril 2019

Contre le Nouvel ordre Mondial.


Contre le Nouvel ordre Mondial boycottons les multinationales, consommons français, consommons local.



mercredi 24 avril 2019

On entend ça et là : Les Gilets Jaunes se sont discrédités

Bercy le nid de profiteurs, que ce pouvoir cautionne
 en faisant payer la « note » aux citoyens les plus fragiles.



On entend ça et là : « Les Gilets Jaunes se sont discrédités ».  (Comprenons : leur violence les discrédite).  Ce pouvoir n’est pas armé pour répondre démocratiquement aux demandes de ses citoyens fussent-elles légitimes, et  comme les dictatures il ne sait répliquer qu’en employant la force ou user d'une législation créée ad hoc. 
Cependant l’usage de la force doit être dulcifié par une légitimité, fusse-t-elle mensongère ou provoqué. Diaboliser, discréditer  sa future victime auprès de l’opinion est une nécessitée absolue et utilisée par tous les despotes, et qu’elle soit basée sur une vérité apocryphe ne dérange aucun dictateur. Nous en avons des exemples  pas très loin de nos frontières et soutenus ou combattus par l’Occident en fonction de critères qui ne sont ni démocratiques ni loyaux. Quel plus bel exemple que les pays musulmans ou encore Israël. 


Maintenant si vous le voulez bien, examinons les événements.

Les Gilets jaunes sont un mouvement populaire, qui n’a pas d’obédience idéologique, dont la base des revendications sont les difficultés existentielles que ce pouvoir a exacerbée au-delà du supportable. C’est greffé à cette action un  mouvement  idéologique comme les Black-Block ou des opportunistes désireux d’en découdre  ou de piller après avoir cassé.

Le danger pour ces Gouvernement est moins la violence ou la casse que la légitimité d'une opposition a son despotisme. Il faut donc discréditer cette légitimité et la confiner dans un carcan à l'apparence légale, quelle soit antidémocratique voir illégale ne dérange pas les despotes, à cela il faut y ajouter des question sans importance pour le despote, mais donc les imbéciles se disputent l'"os". 

Avec Macron nous sommes parvenus à la soumission absolue a l'exigence des maitres du monde perpétué en France depuis  Nicolas Sarkozy, initié cependant par Georges Pompidou et l'exigence de recourir aux capitaux privés pour financer les États.  Et ce qui me parait a haut degré de stupide, c'est qu'il y ait des populations qui vivent bien, aujourd'hui, mais ne se rendent compte qu'ils seront, aussi de trop dans l'avenir.         

Ce pouvoir, au lieu de protéger les Gilets jaunes*, de respecter le droit de manifester inscrit dans la constitution, utilise la force la plus brutale, avec des armes prohibées estropiant certains d'entre-eux (pour la vie) non contre les Black-Blocs ou les casseurs mais contre les Gilet jaunes, parce que ce pouvoir comme les dictateur répond moins à la violence des casseurs qu'aux demandes des Gilets jaunes. 

* Gilets jaunes, mouvement citoyen non structuré, ni politisé demandant : une meilleur répartition des richesses produites et une meilleur démocratie, entre autres celle de pouvoir révoquer un élu qui ne respecterait ses engagements ou qui agirait contre les intérêts de sa charge. Il fallait donc les protéger plutôt que les estropier. Mais nous savons tous que ce Gouvernement est composé pour des intérêts particuliers et contre la Nation, en ce sens on comprend sa réaction.     

Les premières manifestations des Gilet jaunes se sont déroulées pacifiquement  consistant à occuper un espace. Les Black-Block qui cherchent à en découdre avec les forces de l’ordre, ces dernières ont été sommées de laisser faire, donc de laisser casser, laisser piller pour avoir un argument  légitime d’utiliser la force brutale et cette violence n’a pas été employée contre les Black-Block ou les casseurs, mais contre les Gilets jaunes, les estropient (pour certains d’entre eux, pour la vie).  Comment s’étonner dans ces conditions que des Gilets jaunes n’aient pas sombré dans la violence à leur tour ?

Les média servant de porte-voix à la manipulation gouvernementale de deux façons, la première désignant systématiquement les Gilets jaunes comme étant les responsables de la casse, le deuxième minimisant, là aussi, systématiquement leur participation visant a diminuer leur importance, au point que ces médias se sont sentis obligées de préciser qu'ils utilisaient les chiffrés fournis par le Gouvernement. Il faut préciser aussi, que seul en des rares occasions ces médias se sont attardés sur les violences policières. En tout état de cause, beaucoup moins que sur les violences des Gilets jaunes ou des groupes qui se sont greffés aux manifestations. 
 
La politique répressive, la violence inouïe de la France à l'encontre des Gilets jaunes a été condamnée la l’Europe, par l’ONU, même certaines démocraties lui ont signifié leur incompréhension.  Une République démocratique n’est pas cela. Une État démocratique  répond aux revendications populaires de ses citoyens, de manière positive, surtout lorsqu’elles sont légitimes. Principalement lorsque ceux chargés de mener la politique du pays s’octroient des revenus dépassant l’entendement d’un point de vue des montants et du point de vue légal, laissant une partie des populations dans l’impossibilité de mener une vie décente.  Aujourd’hui, plus exactement depuis un certain temps, ce pays, la France, n’est pas gouverné en : bon pères de famille, c'est-à-dire avec loyauté. Et n’est soutenue que par des élites qui ne conçoivent l’existence que pour leur bénéfice personnel. Autrement dit : des tubes digestifs qui ne reculent devant aucune bassesse…, et par des citoyens qui n’ont pas compris que leur tour viendra. 

Ce sont les dictatures  qui passent outre les aspirations des populations.