samedi 20 novembre 2021

John Shipton, père de Julian Assange

 

John Shipton, père de Julian Assange, compte sur une France "honorable et exemplaire"

 Publié le 15/11/2021 à 18:32
John Shipton, père de Julian Assange, était à FranceSoir le 12 novembre 2021.
F.Froger / D6, pour FranceSoir
Auteur(s): FranceSoir


Il est en France afin de promouvoir la demande d'asile de son fils Julian Assange ; John Shipton a fait à FranceSoir l’honneur d’un entretien, le vendredi 12 novembre.

Ses premiers mots sont pour décrire la mission de son fils. Selon lui, c'est celle de Prométhée déchaîné : voler le feu aux Dieux pour le donner aux Hommes. Ici, les flammes sont celles de l'information, du savoir. Déjà en 2005, alors que son fils créait Wikileaks, John Shipton réalisait que mettre des informations cruciales entre les mains des citoyens les motiverait à agir sur un éventail de problèmes, plus vaste encore que le purement politique.

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Julian Assange souhaitait voir émerger une conscience citoyenne débouchant sur un mouvement de masse. Ce mouvement existe désormais ; des milliards d’Hommes s’opposant à la « politique anglo-saxonne de guerre sans fin ».

Les informations révélées par son fils Julian et son équipe ont été diffusées par plus de cent publications de par le monde, dont The Guardian, El Pais, Der Spiegel ou Libération. Conscients des désastres humains provoqués par ces guerres étrangères, la population occidentale n’en veut plus. Grâce aux grandes mesures qui ont fait suite aux actions d'Assange, aujourd'hui, il n’y a plus que 80 prisonniers à Guantanamo, au lieu de 800. Parallèlement à cela, les États-Unis quittaient l’Afghanistan et bientôt, le Moyen-Orient.

Par ailleurs, l’un des traits saillants de la conduite des autorités anglo-saxonnes envers le fils de John Shipton a été sa "malveillance, voire sa cruauté caractérisée : diffamation, calomnie, remarques méprisantes dites en pleine Cour, méconnaissance flagrante des traités internationaux", dont la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 et des conclusions du rapporteur spécial de l’ONU pour la torture de Nils Melzer... Tout ceci témoigne de l’effondrement moral du monde occidental depuis 20 ans, dont les événements récents en Australie servent d'exemple.

Depuis 2005, Julian Assange entretient avec la France des liens étroits ; il vivait alors dans le Marais, y a fondé et incorporé WikiLeaks, y a connu ses premiers procès, y a fondé une famille. Quelques années plus tard, alors qu'il prévoyait de rentrer en France, il a été arrêté en Angleterre. La devise de la Révolution – Liberté Égalité Fraternité – et son symbolisme, n’est pas moins puissante que la Révolution elle-même. Pour John Shipton, les Gilets jaunes en sont l’expression et ils ont déjà gagné, car ils font le ferment d’un mouvement qui se propage dans toute la société.

La France a elle-même bénéficié de Wikileaks, dévoilant le rôle des États-Unis dans les écoutes téléphoniques des autorités françaises et dans l’espionnage industriel, qui a coûté des dizaines de milliards au pays. M. Shipton explique que sa mission « est celle de défendre les intérêts de Julian, raison pour laquelle je ne rencontre aucun homme politique. Je ne fais que définir le cadre des circonstances dans lequel les hommes politiques sauront agir ». Il souhaite que la France propose – comme viennent de le faire 38 députés français - l’asile politique à son fils, et à cette fin il parlera demain mardi à l’Assemblée nationale.

M. Shipton a saisi l’occasion pour affirmer son respect pour l’ancienne analyste de renseignement des armées américaine, Chelsea Manning, qu’il décrit comme une nouvelle Jeanne d’Arc : en résistant aux pressions officielles pendant une décennie et non un ou deux ans, l’analyste fait montre de qualités d’acier. Il a également salué l’ami et soutien de Julian qu’est l’ambassadeur Craig Murray, actuellement en prison en Ecosse. La semaine dernière, il s’est rendu là-bas et a visité la famille de l’ambassadeur, qui sera libéré fin novembre.

Quoiqu’âgé de 78 ans, M. Shipton ne cesse de faire le tour du monde afin d’obtenir la libération de son fils. Ces tournées ont été possibles grâce au soutien de dizaines de milliers de citoyens auxquels il envoie ici et maintenant « mille mercis ».

Doublage : Jeanne Traduction

Auteur(s): FranceSoir

"Le gouvernement autrichien manipule les mots

 "Le gouvernement autrichien manipule les mots pour reconfiner" Dr Christian Fiala

 Publié le 19/11/2021 à 14:08
Dr Christian Fiala, médecin obstétricien en Autriche, explique la manipulation des mots de son gouvernement.
Christian Fiala / FS
Auteur(s): FranceSoir

Au moment même où se déroulait une manifestation devant l'ambassade d'Autriche à Paris, jeudi 18 novembre, notre invité était le Dr Christian Fiala, vice-président de MFG-Österreich (Menschen Freiheit Grundrechte). Ce nouveau parti politique autrichien vient d’obtenir plus de 6 % des voix et de faire élire des représentants au Parlement régional en Haute-Autriche.

Médecin généraliste et obstétricien, Christian Fiala détient un doctorat de la Karolinska en Suède, en méthodologie de travaux scientifiques dans le domaine médical. Pour lui, il n'existe aucune justification médicale ou scientifique pour les mesures prises par les différents gouvernements occidentaux, telles que le confinement des non-vaccinés ou le premier confinement. Tout ce qui a été fait – masques, distanciation sociale, campagnes de vaccination – est délétère et il faut y mettre fin tout de suite.

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Le but inavoué serait de diviser la société : "la monarchie, les dictatures doivent nécessairement diviser la société. La "crise" est un prétexte pour soumettre la population à une vie digitalisée", dont les livreurs à bicyclette des plateformes digitales, les nouveaux esclaves, sont l'emblème.

Diplômé en médecine tropicale de l'IFRSS Houphouët Boigny Marseille, il a 30 ans d'expérience clinique, et a exercé en Guadeloupe, en Afrique et en Asie avant d'ouvrir son cabinet à Vienne. Selon Christian Fiala, il n'y a plus de "crise sanitaire" et tout ce dispositif liberticide n'a rien à voir avec la santé publique. C'est par la seule propagande que l’on a créé de toutes pièces une "crise”.

Qui plus est, le Covid-19 est désormais une maladie rare en Autriche. La prévalence de tests positifs est désormais dix fois moindre qu'il y a un an. Pour arriver à faire peur, on pratique en novembre 2021 un nombre inouï de tests (jusqu'à 440 000 par jour pour une population d'environ 9 millions d'habitants), entre 10 et 20 plus de tests qu'en novembre 2020, ce qui permet de présenter des chiffres absolus et d'arriver à 10 à 15 000 tests "positifs".

Quant aux unités de soins intensifs, elles sont tout sauf surchargées – entre 30 et 36 % des lits sont libres ; pour voiler cette réalité, le gouvernement ne souhaite plus publier les statistiques journalières de l'AGES (Agence pour la sécurité sanitaire et alimentaire).

Pour le Dr Fiala, les gouvernements devraient arrêter de s'immiscer dans une affaire aussi personnelle que la santé. Si la santé publique était vraiment leur souci, il y a belle lurette que l'on aurait interdit la cigarette. Or, dans l’affaire Covid-19, il y a des arrière-pensées que l’on comprendra mieux en suivant les flux d'argent. Pourquoi ces mesures telles le confinement, qui ne peuvent que ruiner les PME et qui sont de fait une campagne en faveur des GAFAM ? Pourquoi les autorités ne parlent-ils que d'un virus depuis 18 mois plutôt que de l'intérêt fondamental des populations, de leurs besoins ?

Manifestations devant l'ambassade d'Autriche, en France, jeudi 18 novembre 2021

Au sujet des nouvelles injections, le Dr Fiala revient sur son article publié dans France Soir « Friendly Fire ». Dès qu’il a entendu parler de ces produits, il s’est posé les mêmes questions qu'il se poserait concernant tout traitement ou acte médical qu'il pourrait proposer à ses patients. Il est arrivé à la conclusion que la nouvelle plateforme technologique utilisée par les fabricants pour ces injections est programmée pour déclencher un processus d'autodestruction de nos cellules qui, porteuses désormais de la protéine Spike, seront attaquées comme corps étranger.

Voir aussi Vaccination anti-covid et système immunitaire : un "friendly fire" dangereux pour notre santé ?

"Ce n'est pas compatible avec la vie", dit-il, en donnant l'exemple de l'impact de la troisième dose en Israël, où la mortalité des anciens repart en flèche depuis le mois d'août. Il faut s'attendre au même phénomène partout et à une explosion d'effets secondaires.

Allant plus loin, le Dr Fiala considère qu’il est permis de s’interroger sur les motifs qui ont poussé les autorités politiques à sciemment choisir d’imposer une technologie "vaccinale" dont l’effet primaire – et il souligne que c’est bien l’effet primaire et non secondaire – est l’autodestruction des cellules du corps, plutôt que d’opter pour une ancienne technologie de virus désactivé. "C’est comme si à l’armée, pour s’entraîner, on s’amusait à tirer sur nos propres soldats" pour voir si nous savons faire.

Christian Fiala s’interroge aussi sur l’état d’esprit des peuples européens face à leur intégrité physique : si les autorités avaient cherché à vendre des voitures utilisant les méthodes coercitives mises en œuvre actuellement pour "vendre" ces injections, personne n'en aurait acheté, car ils auraient compris qu'il y a anguille sous roche.

Florian Philippot, président des Patriotes, intervenant devant l'ambassade d'Autriche, jeudi 18 novembre

Avec près de 6 % des voix le 25 septembre en Haute-Autriche, le phénomène électoral qu'est devenu MFG-Österreich en quelques petites semaines est indépendant, dit-il, de questions de financement : il estime que MFG aurait obtenu 10% des voix s'ils avaient eu quelques semaines de plus pour faire campagne. L’exemple des Gilets jaunes en France a été une inspiration pour nombre d’électeurs MFG, qui disent "jamais je n’aurais pensé faire de la politique" ; ces gens paient le prix très lourd de toutes ces mesures et ont compris qu’il faut un changement profond dans la société. Il espère qu’il y aura très rapidement des élections anticipées, ce qui est tout à fait possible, car le gouvernement de Von Schallenberg est très faible.

Quant à la transformation temporaire, cet été, de la Cathédrale Saint-Etienne à Vienne, symbole de l’Autriche, en vaccinodrome, avec la bénédiction des hauts dignitaires ecclésiastiques, le Dr Fiala regrette que l’Église catholique en Autriche se soit toujours rangée du côté de la monarchie pour laquelle elle a bien voulu contrôler la population. Elle a su s’arranger plus ou moins avec le NSDAP après l’annexion de l’Autriche par Hitler – quoique certains religieux se distinguent en ce moment par leur opposition aux mesures liberticides.

Ce n’est donc pas là qu’il faille chercher le salut. Pour le Dr Fiala, la "crise" est un prétexte pour soumettre la population à une vie digitalisée qui sera une vie d’esclave. Il nous faut revenir à une vie analogue ; l’homme est une créature de l’analogue. Il lui faut parler avec les autres, les toucher, les voir dans la vraie vie. Pour l’instant, les gens s’imaginent encore que le digital est positif.

Parole d’obstétricien dans la mission est de mettre au monde nos semblables : "arrêtons d’imaginer que c’est en jouant avec des gadgets électroniques que l’on arrêtera le fascisme et revenons à la vie réelle."

Auteur(s): FranceSoir

vendredi 19 novembre 2021

Pr Luc Montagnier

 

Pr Luc Montagnier : des cas de Creutzfeldt-Jakob liés au vaccin contre le Covid ?

 Publié le 19/11/2021 à 21:00 - Mise à jour à 21:02
Luc Montagnier, sur le plateau de FranceSoir.
Neyer Valeriano / FranceSoir

Auteur(s): FranceSoir

C’est à nouveau pour endosser le costume de « lanceur d’alerte » que le professeur Luc Montagnier est de retour chez FranceSoir. La première fois que le prix Nobel de médecine 2008 s’était rendu sur notre plateau, il avait expliqué que le virus du Covid-19 était issu d’une manipulation en laboratoire. La seconde, il avait averti que les vaccins contre le Covid-19 auraient de graves effets secondaires. Deux hypothèses balayées d’un revers de main par l’intelligentsia à l’époque. Depuis, le temps, l’analyse et l’information ont donné du crédit à ces analyses.

Cette fois, le professeur de médecine, âgé de 89 ans mais « toujours actif intellectuellement » et prompt à donner son avis, surtout « s’il y a des vies humaines en jeu », alerte sur les liens entre les vaccins et des cas de maladies à prions.

« Mortelles et non curables »

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De quoi s’agit-il exactement ? « Une maladie à prions est une protéine qui change de conformation. […] La pathologie [intervient] quand la protéine prend une forme anormale. C’est une sorte d’aplatissement de la structure, ce qu’on appelle des Beta sheets. À ce moment-là, cette structure devient insoluble dans les cellules et ne fonctionnent plus », détaille Luc Montagnier. Pour le dire plus simplement, les maladies à prions se caractérisent par une dégénérescence du système nerveux central. « Elles sont mortelles et non curables ».

La plus connue d’entre elles est celle de Creutzfeldt-Jakob, qui est attachée à un scandale sanitaire survenu en France au début des années 1980. « 120 enfants sont morts de cette maladie. Pourquoi ? Parce qu’ils avaient reçu une injection d’hypophyses prélevées chez des personnes âgées dans une maison de retraite. »

Mais quel est le lien avec les vaccins Covid-19 ?  L’ancien chef du service Sida et rétrovirus à l’Institut Pasteur explique : « Grâce à une étude en Espagne, on a montré que l’aluminium présent dans les vaccins pouvait, par lui-même, induire des maladies à prions. » Or, il est fort probable qu’il y ait de l’aluminium dans les vaccins Covid. Au même titre que dans les vaccins contre la grippe. « Je me demande si les maladies à prions développées par certaines personnes âgées sont liées aux injections répétées contre la grippe, car on se vaccine contre la grippe tous les ans. » Accumulant ainsi de l’aluminium dans le cerveau.

« Il faut cesser le vaccin. Le plus tôt sera le mieux »

À l’heure actuelle, le professeur Montagnier affirme avoir détecté de façon formelle cinq cas de maladies à prions chez des personnes jeunes et en bonne santé, quelques semaines après avoir reçu des injections Pfizer. Et selon lui, il pourrait y en avoir « des dizaines et des dizaines ». « Il y a des gens qui décrivent le même phénomène que moi, mais ils disent : "Cela ne peut pas être le vaccin." C’est une folie. C’est le vaccin. Il faut le cesser. Le plus tôt sera le mieux. On sauvera des vies. Surtout à l’heure où l'on parle de vacciner des enfants. »

Pourtant, Luc Montagnier est loin d’être un "anti-vax". Pour lutter contre le Covid-19, il conseille d’utiliser le vaccin BCG (contre la tuberculose) - lequel n’est plus obligatoire en France depuis 2007 - car il stimule l’immunité cellulaire. « À Mayotte, où le BCG est toujours obligatoire, il y avait très peu de cas de Covid-19 jusqu’au moment où les autorités françaises ont décrété qu’il fallait utiliser les vaccins ARNm. À partir de ce moment-là, il y a eu un pic du nombre de cas. »

Le professeur compte envoyer le résultat de ses recherches à l'éditeur (rédacteur en chef) du BMJ (British Medical Journal), à travers une lettre cosignée avec un groupe de chercheurs. Seront-ils entendus, cette fois ?

Auteur(s): FranceSoir

Un pervers narcissique est par essence : arrogant

 


Le pervers narcissique élyséen a déployé sa manipulation comme jamais cela n’a été en France. Les médias complices en sont le vecteur et son récompensés pour services rendus. C’est ainsi que les mensonges gouvernementaux sont sèmes et je crois que jamais dans l’histoire de la 5e République nous avons eu à faire à autant de perfidie, d’hypocrisie que depuis que cet « homme » est à l’Elysée.

Nous nous sommes fait manipuler lors de son élection, ce qui a prouvé notre immaturité politique, mais continuer à y croire constitue une ignorance et une incapacité navrante de voir la réalité en face. Français, « écoutez bien » "je ne connais aucun autre pays contemporain dans le monde, sauf peut-être Israël, qui subisse une manipulation tel que nous pouvons la constater en France". 




Et ce n'est rien de le dire. 

    


Les nanoparticules dans l'industrie et ...

Le pôle de recherches scientifique israélien est situé dans le Néguev, les nanoparticules sont une des orientations de leurs études. (Néguev, désert où les bergers palestiniens faisaient paitre leurs moutons).

Avec la 5G – 6G …  permet a la technologie d'aujourd'hui une utilisation-pratique quasiment illimitée de ces nanoparticules dont cette vidéo vous montre un échantillon. 

Lorsque le présentateur parle de pigments intelligents, il aurait pu dire : "que cette peinture possède des nanoparticules autorisant l'avancée technologique".  


De là, à imaginer que l’on puisse les intégrer dans le corps humain, ce serait de la pure science-fiction ? Pourtant, le citoyen lambda ne connait pas la limite de cette technologie.  Et je ne pense pas que le croire relèverait de l’utopie. Dans ces conditions peut imaginer que les vaccins anticovid19 puisent être les vecteurs de cette technologie et qu’elles puissent influencer le physique et le psychisme des porteurs ?

Et là, on comprend beaucoup mieux de choses et en particulier la vaccination obligatoire que ces escrocs voudraient imposer. Et les déclarations de certains scientifiques qui annoncent : "décès et maladies ou encore les difficultés existentielles des vaccinés dans 10 ou 15 ans". Etant conscient que les premières doses étaient des essais pour tester la soumission des populations. 

Avec Nicolas Sarkozy et François Hollande on avait "touché" le fond, mais avec le pervers narcissique élyséen on a creusé si profond que l'on se noie. Réfléchissez bien à ce que j'ai tenté de dire.     

 

jeudi 18 novembre 2021

Déclaration de campagne !!!

  Déclarations de principe :  d'une portée symbolique, essentiellement politique.

êtes-vous des marionnettes ?  

Les élections approchent, dans les média ad hoc payées via des publicités y compris inutiles, nous abreuvent d’annonces tous azimuts que l’ersatz élyséen incarne. Or comme à son habitude il dit ce que les gens veulent entendre et comme d’habitude oubliera.

Lorsque dans un Etat les média sont à ce point aux ordres, la dictature n’est pas loin. Cet ersatz a eu cinq années pour mette en place toutes le mesures qu’il jugeât utile pour la France et les français, mais c'est maintenant qu'il juge utile d'en faire la déclaration. Vous avez dit bizarre ? Comme c'est bizarre. 

 

Traduction : « L'acceptation de l'oppression de la part de l'opprimé finit par être de la complicité ; la couardise est un consentement ; il existe une solidarité et une participation honteuse entre le Gouvernement qui fait le mal et le Peuple qui le laisse faire »


Qu’a t’il fait, qu’a-t-il réalisé ? Accroitre de manière exponentielle la DETTE, confiner les français, enrichir les laboratoires et ses copains, réduire la capacité des hôpitaux, faire applaudir le personnel hospitalier, le licencier ensuite, étrangler d'avantage des chômeurs comme si le manque de travail était de leur fait [...] réduire les libertés individuelles,  comme cela n'a jamais été fait dans la 5e. République, au prétexte d’un virus qui a fait des « ravages » chez les personnes fragilisées, que n’importe quelle infection aurait été fatale.

Les mensonges à l’Hôpital

Jacques Chirac disait « les promesses électorales ne concernent que ceux qui y croient ». Et c’est exclusivement ce que nous devons retenir des déclarations épisodiques de l’ersatz élyséen.

En faisant ces déclarations maintenant, il se moque des français une fois de plus. L’unique question que nous devons nous poser est de savoir pourquoi ?

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Vidéo : France Soir "Le débriefing" et l’article de Pierre Lecot où il démontre la réalité actuelle de la situation sanitaire en France.



La sémantique employée par ce Gouvernement et son ersatz sans état de conscience, des êtres perfides et hypocrites, il ne tient qu’a nous de faire la part des choses et refuser ce qui nous est proposé, puisque leur idéologie est répressive et inefficace et va à l’encontre de : 

·        Serment d’Hippocrate ;

·        Code de déontologie médicale ;

·        Article R.41.27.36  du code de la santé publique ;

·        Constitution Européenne ;

·        Code de Nuremberg de 1947 ;

·        Convention de Genève de 1948 ;

·        Déclaration d’Helsinki de 19996, article 25 ;

·        Conventions d’Oviedo de 1997 ; article 5 ;

·        Loi Kouchner de 4 mars 2002, article 1111-4 ;

·        Arrêt Salveti de 202 ;

·        Code Civil Français, article 16-1 ;

·        Résolution 2361 du Conseil de l’Europe ;

·        Article 55 de la Constitution Française.   

[Ce que fait là l’Ersatz élyséen, c’est de la propagande et de l’intimidation. IL ne faut surtout pas avoir peur, ils sont hors la loi et ne peuvent RIEN faire.]

mercredi 17 novembre 2021

La mortalité hivernale est-elle vraiment un phénomène de propagation virale ?

Cet article de Pierre Lecot, démontre principalement  que la Pandémie du Covid19 si épouvantable, selon le Gouvernement et naturellement  eux qui se sont laissés prendre, ressemble aux autres années. 

Les variations constatées  ne méritaient pas l'attention qu'on leur a porté, ni la gestion économique catastrophique qu'elle a entrainée,  pas plus que l'enrichissement les escrocs laborantins, ni le tyran élyséen compris. 

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 La mortalité hivernale est-elle vraiment un phénomène de propagation virale ?

Publié le 17/11/2021 à 16:21


Pierre, de la chaîne "Décoder l'éco", le 14 novembre 2021.
FS
Auteur(s): Pierre Lecot, pour FranceSoir

TRIBUNE — Deuxième partie du dossier de Pierre Lecot, intitulé "Covid-19 : Virus mortel ou mauvaises décisions ?" Retrouvez la première ici.

Comme pour la première partie, nous vous proposons une vidéo "débriefing" dans laquelle Pierre nous explique de vive voix son raisonnement, suivie d'un texte explicatif complet.

1. L’importance de standardiser les décès pour prendre en compte l’augmentation et le vieillissement de la population

La France vieillit. Par conséquent, le nombre de morts chaque année augmente naturellement depuis 2010 (Figure 1). Cette hausse du nombre de décès n’est pas le signe que la santé des Français se dégrade, mais uniquement le résultat de l’augmentation du nombre de personnes âgées. En effet, à force de vieillir, tous les humains finissent par mourir.

Figure 1 : Décès annuels en France

Le vieillissement français s’illustre par l’évolution de la pyramide des âges de la France entre 2000 et 2020, réalisée avec les données disponibles sur Eurostat (Figure 2). En 20 ans, la génération des baby-boomers est, logiquement, passée de la tranche des moins de 55 ans à celle des plus de 65 ans. Dès lors, il est tout à fait normal que le nombre de décès en France augmente chaque année, et cela va continuer à augmenter pendant encore au moins 20 ans, jusqu’à ce que le gros de cette génération ait décédé.

Figure 2 : Pyramide des âges de la France en 2000 et 2020

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Ainsi, il ne faut jamais commenter des nombres de décès bruts qui augmentent ou baissent non pas selon l’arrivée des maladies, mais toujours selon la taille de la population et selon l’âge des personnes. En effet, s’il y a plus de décès en France qu’au Luxembourg, c’est parce que les Français sont 100 fois plus nombreux que les Luxembourgeois. S’il y a plus de décès dans un EHPAD de 200 personnes que dans une école maternelle de 200 enfants, ce n’est pas parce que l’EHPAD est plus dangereux que l’école maternelle, mais uniquement parce que les résidents d’un EHPAD sont beaucoup plus vieux que les élèves d’une école maternelle. Ainsi, comparer des nombres de décès entre 2 populations ne peut pas se faire avec les seuls chiffres bruts, mais toujours en corrigeant de la taille de la population, et aussi en corrigeant de l’âge des gens. Il s’agit de standardiser les décès pour mettre la même population partout (Figure 3). Standardiser les populations pour comparer les décès est le calcul reconnu par Eurostat ou l’OMS. L’office statistique Ecossais en a détaillé les intérêts et compare les résultats des mortalités au regard des standardisations de 1976 et de 2013.

Figure 3 : Formule de la standardisation des décès

Pour comparer le nombre de décès en France de ces dernières années avec l’année 2020, nous avons standardisé les décès, en appliquant la population par âge de 2020 à toutes les années du passé. Il en est ressorti que l’année 2020 n’est pas du tout une année de record de mortalité (Figure 4).

Figure 4 : Décès standardisés en France selon l'année 2020

L’année 2020 est au niveau de l’année 2015. Il s’agit de la 6e année la moins mortelle de toute l’histoire de la France. Cette situation est la même quel que soit le pays en Européen considéré. Pour certains pays, comme la Norvège ou l’Islande, l’année 2020 est un record absolu de sous-mortalité. Au pire l’année 2020 présente une mortalité haute relativement à la décennie, mais plus basse que n’importe quelle année précédente comme pour la Belgique ou l’Espagne (Figure 5).

Figure 5 : Typologie des pays européens selon le rang dans l'histoire des décès standardisés de l'année 2020

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2. Des cycles annuels de hausse et baisse de mortalité

L’étude des décès hebdomadaires standardisés en France depuis 2013 nous permet de visualiser les cycles de mortalité (Figure 6). Chaque année, le nombre de décès augmente en hiver et diminue en été. Cette augmentation de décès l’hiver est concomitante des maladies hivernales. Parmi elles, les infections respiratoires aiguës peuvent être attribuées à des virus comme les grippes, les rhinovirus ou les coronavirus, ou à des bactéries comme les pneumocoques, les staphylocoques, Haemophilus influenzae ou d’autres.

Figure 6 : Décès hebdomadaires en France standardisés selon 2020

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Il est important de faire la distinction entre l’origine et le symptôme. Jusqu’en 2019, les déclarations d’infections respiratoires hivernales faisaient mention d’un « état grippal » du patient. Ainsi, jusqu’à récemment, la surmortalité hivernale était comptabilisée comme étant causée par les virus de la grippe, justifiant notamment la politique vaccinale.

Certains hivers présentent des pics de mortalité nettement supérieurs à d’autres. L’hiver 2013-2014 a connu des pics de mortalité bien moins élevés que l’hiver 2014-2015. Cette différence fait partie des éléments expliquant les différences de décès d’une année sur l’autre. Nous avons déjà détaillé ce phénomène dans d’autres communications. Une explication serait le principe des années moissons. Les hivers doux et peu mortels laisseraient en vie les plus fragiles de la population et ces derniers décéderaient pendant les hivers plus rudes. L’année suivante compterait mécaniquement moins de décès faute de personnes fragiles.

Une théorie concernant la hausse de mortalité hivernale est la propagation virale. Il s’agit de dire que l’hiver les virus arriveraient de l’extérieur et circuleraient dans la population. Cette théorie a été modélisée au début de 20e siècle avec les premiers modèles de propagation épidémique. Le fameux modèle SIR a été construit en traduisant mathématiquement cette théorie. Il contient plusieurs paramètres qui définissent les fameux R0, Rt et Reff. Cette hypothèse de propagation virale sert de socle à un certain nombre des politiques de santé publique. Elle permet notamment de justifier la politique vaccinale antigrippe et est donc naturellement défendue par les industriels pharmaceutiques qui en sont les bénéficiaires directs. Il existe aujourd’hui bien d’autres modèles de propagation épidémique. Cependant, le seul modèle médiatisé et utilisé par les gouvernements (retrouvé dans des documents fournis au Sénat ou au sein des discussions de l’Assemblée) pour justifier les politiques coercitives est celui de la propagation exponentielle. Cette propagation exponentielle entraînera alors une augmentation exponentielle de recours à l’hôpital (la part des contaminations qui dégénère) et une augmentation exponentielle des décès (la part des formes graves qui sont fatales).

Dans tout l’éventail imaginable des principes de propagation, une démarche simple de confirmation ou d’infirmation de la théorie extrême utilisée actuellement est de la confronter à son autre extrême. La vérité n’est certainement pas contenue dans un de ces 2 points trop simplistes, mais les statistiques peuvent nous permettre d’avoir une idée duquel de ces 2 points la réalité se rapproche.

Si nous récapitulons nous avons donc l’hypothèse A suivante :

Les hausses de mortalité, notamment hivernales, sont dues à la propagation exponentielle de maladies (notamment virales) au sein de la population.

Cette hypothèse a des implications très forte sur la politique de santé :

  • Les humains sont tenus responsables de l’état de santé de leurs voisins (contaminations) et légitime les pratiques de quarantaine, isolement, port du masque etc.
  • Elle légitime la stratégie de lutte préventive contre les pathogènes circulant (vaccination antigrippale)

Nous allons la confronter à l’hypothèse B :

Les hausses de mortalité, notamment hivernales, sont dues aux conditions extérieures et à la dégradation de l’état de santé général.

Cette hypothèse change les priorités de la politique de santé :

  • Les humains ne sont pas tenus responsables de l’état de santé de leurs voisins. Il n’y a alors aucune raison de mettre en place des politiques restrictives
  • La stratégie préventive devient une stratégie de santé générale (sport, alimentation, sorties, éventuellement apports vitaminés, qualité de l’air)

On note que l’hypothèse A sert de justification aux mesures coercitives gouvernementales et légitime la privatisation de la santé par des industriels qui vendent (ou forcent l’achat par l’intermédiaires des gouvernements) des vaccins et autres produits préventifs.

L’hypothèse B ne permet pas de politiques de coercition de masse. Elle soutiendrait des politiques préventives peu onéreuses, individualisées, sans promesse de vie éternelle, mais avec des améliorations de qualité de vie.

3. Les indices à notre disposition

3.1. Les indices à notre disposition : l’absence d’exponentielle

Si on suppose que l’hypothèse A est vraie, alors des phénomènes de vagues de propagation devraient être visibles à l’échelle européenne ou au sein d’un même pays. Cependant on observe l’inverse.

Ce phénomène de hausse de mortalité hivernale est complètement simultané sur toute l’Europe (Figure 7). La standardisation des décès nous permet de représenter les différents pays et années sur un même graphique. Ici toutes les populations sont ramenées à la population française de 2020.

Figure 7 : Décès standardisés France, Portugal, Suède, selon 2020

De la Suède jusqu’au Portugal, les hausses de mortalité sont naturellement simultanées tous les hivers, et même les étés lors des épisodes caniculaires. La mortalité hivernale des pays européens n’est donc pas en lien avec un phénomène de diffusion de maladies l’hiver en Europe. Le Portugal et la Suède sont séparés par 3 000 km. Si la diffusion entre individus de maladies l’hiver était responsable de l’augmentation de la mortalité, des décalages temporels devraient être visibles, ce qui n’est pas le cas. L’augmentation des décès ne représente pas le déplacement des maladies, mais leur apparition partout à la fois. Il s’agit d’une manifestation de la dégradation cyclique de l’état de santé. Cette dégradation simultanée partout en Europe se traduit par l’apparition de symptômes attribués à des maladies hivernales et par l’augmentation des décès. Le phénomène de courbe en cloche concernant la mortalité n’est pas le résultat d’un phénomène de propagation, mais d’un phénomène d’apparition. Il est évident que les Portugais ne contaminent pas les Suédois, ni inversement.

Le même résultat se constate à des niveaux plus fins que les pays. En France, pour lequel nous avons des résultats départementaux, les pics de mortalité sont synchronisés. Ils sont plus ou moins visibles selon l’âge et la taille de la population.

On a ici un fort indice de rejet de l’hypothèse A. Il nous manque un élément explicatif pour nous diriger vers l’hypothèse B.

3.2. Les indices à notre disposition : l’absence d’exponentielle

Il est important de rappeler que c’est directement à cause du modèle de propagation utilisé qu’existe le discours sur l’augmentation exponentielle des malades et des décès. En effet, les équations des modèles de propagation se résolvent grâce aux fonctions exponentielles. Ainsi il ne s’agit pas d’une observation, mais directement du modèle lui-même. Ce n’est donc pas une réalité vérifiée, mais un présupposé basé sur une construction de l’esprit. En téléchargeant la série longue des décès quotidiens de l’Insee, nous pouvons observer les variations de décès depuis 50 ans (Figure 8).

Figure 8 : Décès quotidiens français lissés sur 7 jours depuis 1968

Les données sont lissées sur 7 jours de façon à éviter le biais induit par le jour de déclaration de décès. En effet, en France, on constate peu de décès déclarés les samedis et dimanches. Cela a plus de raisons d’être dû à un moindre nombre de constats de décès par les médecins qui sont moins nombreux à être actifs ces jours-là, plutôt qu’à une réelle protection dominicale.

Ainsi en France, depuis 50 ans, les hivers sont des périodes de forte hausse de mortalité. L’année 2020 est bien visible avec la particularité d’avoir des périodes décalées, mais également la fin de l’année 1969 dont la mortalité hivernale a été attribuée à la célèbre « grippe de Hong-Kong ». Certains étés sont aussi particulièrement mortels, avec notamment la canicule de 2003 (mais également les canicules de 1975, 1976 et 1983 non représentées ici). On note ainsi que les épisodes caniculaires ne sont pas récents et sont observables depuis le début des données modernes. L’année 2003 est exceptionnelle surtout par le nombre de personnes âgées qui étaient en vie à cette période (contrairement aux années 1975,1976 et 1983).

Il est facile de vérifier si des augmentations exponentielles de mortalité ont déjà eu lieu depuis 50 ans en France. Une des propriétés de l’exponentielle est que sa dérivée est une exponentielle. Ainsi, si le nombre de décès augmente de manière exponentielle, alors le nombre de décès accélère également de manière exponentielle. Pour vérifier si un tel évènement existe, il suffit de calculer l’accélération des décès d’un jour à l’autre, en calculant la différence seconde (Figure 9).

Figure 9 : Différence seconde des décès quotidiens lissés sur 7 jours depuis 1968

Depuis 50 ans, en France métropolitaine, les seuls moments où sont observés des accroissements de décès suffisamment important pour être apparentés à des exponentielles sont certaines périodes de canicules, et des accidents (par exemple d’avion comme en mars 1973 non représenté ici). On note donc que :

  • Jamais en période déclarée comme épidémique, il n’est possible d’observer un accroissement exponentiel.
  • Les seuls accroissements assez forts pour prétendre à des exponentiels sont sur des périodes non apparentées à des épidémies.

Depuis le début du comptage Covid-19, le même constat peut se faire pour les hospitalisations ou, entrées en service de réanimation liées à la Covid-19 (Figure 10). Quelques points aberrants sortent de la tendance générale, mais aucune tendance exponentielle ne se dégage. Ces points aberrants peuvent par ailleurs très bien venir de la déclaration Covid-19 en elle-même. Seules l’étude des hospitalisations toutes causes permettrait d’évaluer ce biais.

Figure 10 : Différence seconde des entrées à l'hôpital et en service de réanimation pour Covid-19

À ce stade, le modèle de propagation ne peut prétendre à une validation par l’observation. Nous sommes dans le cas où la théorie a pris possession de notre évaluation de la réalité. Il est tout à fait possible de calculer pour chaque hiver, ou même sur chaque canicule, une courbe de propagation SIR. Il suffit d’ajuster les différents paramètres pour que la courbe colle au plus près de la réalité. La folie, c’est de prétendre que d’avoir fait coller une courbe à la réalité montre qu’on a compris le phénomène. La folie c’est d’utiliser les paramètres pour ensuite calculer le R0 et s’en servir pour imposer des décisions politiques.

3.3. Les indices à notre disposition : le lien parfait entre décès et température extérieure

Météo France met à notre disposition depuis janvier 2021 des jeux de données sur les relevés météorologiques. Des données de températures, d’humidité, de pression atmosphérique, sont disponibles en de nombreux points et jusqu’à 25 ans de profondeur. Les données de température sont les plus nombreuses et les plus fiables. Elles couvrent de nombreux espaces et territoires.

Les conditions météorologiques extérieures sont toutes liées entre elles. La température basse de l’hiver est souvent liée à un assèchement de l’air et des basses pressions atmosphériques. La température extérieure est donc vue ici comme un indicateur de relevé météorologique. Il ne s’agit pas de supposer ou conclure que la température extérieure tue les gens, mais bien de savoir si les conditions météorologiques quelles qu’elles soient ont un impact sur la mortalité.

Pour cette analyse, le taux de mortalité par âge chaque jour en France sur chaque département est apparié à la température moyenne extérieure ce même jour sur ce département.

Nous allons donc pouvoir observer le lien entre mortalité et température extérieure. Les années 2017, 2018 et 2019 sont observées ici de façon à ne pas être perturbé par la Covid-19 et les mesures prises. Les décès sont lissés sur 7 jours pour la même raison que précédemment. Ils sont décalés de 5 jours par rapport à la température en considérant que le décès n’est pas immédiat, mais suit un état de dégradation progressive appelé maladie.

Le test de corrélation de Spearman nous permet de savoir si les taux de mortalité et les températures évoluent en même temps. Ce test compare les rangs entre les points de chaque variable. Il a l’avantage de ne pas supposer la nature de la relation entre les 2 variables. Il mesure si la relation entre les 2 variables est monotone. La corrélation d’après Spearman est parfaite lorsque le Rhô vaut 1 ou -1 (Figure 11). Il vaut 1 lorsque les maximas des deux variables sont synchronisés et vaut -1 lorsque chaque maximum de la première variable correspond à un minimum de l’autre variable.

Figure 11 : Exemple de corrélation parfaite de Spearman

À l’inverse, le Rhô vaut 0 lorsqu’il n’y a pas de relation monotone entre les 2 variables (Figure 12).

Figure 12 : Exemple d'absence de corrélation selon Spearman

Pour simplifier la lecture visuelle, la température est inversée car les décès augmentent en réalité lorsque la température diminue (sauf pendant les épisodes caniculaires, mais qui sont rares). Les coefficients Rhô seront alors tous négatifs. Ils seront d’autant plus forts qu’ils seront proches de -1.

Le test de Spearman nous indique que la relation entre température et décès est significative dès 50 ans. L’intensité du lien ne fait ensuite qu’augmenter avec l’âge. Il n’y a aucune relation entre température et mortalité avant 50 ans.

Au-delà de 85 ans, le Rhô de Spearman frise les 0,9 (Figure 13 et Figure 14). Si la température expliquait totalement la mortalité, le coefficient serait de 1. Notre 0,9 ici signifie que des personnes âgées de plus de 85 ans meurent toute l’année, mais les augmentations et baisses de mortalité s’expliquent avec les variations de température quasiment parfaitement. Le peu qui reste peut éventuellement s’expliquer comme du bruit, autrement dit, les aléas de la vie.

Figure 13 : Taux de mortalité en France des plus de 90 ans et température, lissés sur 7 jours

Note de lecture : Le taux de mortalité toutes causes est en notation « scientifique » : 8e-04 signifie 8 décès pour 10 000 habitants. La température est inversée : -10 signifie +10°C.

Figure 14 : Taux de mortalité en France des 85-89 ans et température, lissés sur 7 jours

Le Rhô décroît ensuite régulièrement en rajeunissant, tout en restant significatif (Figure 15). Cela signifie que pour les âges plus jeunes, les accidents de la vie pèsent plus par rapport à la température. En effet, plus la population est jeune et moins il y a de décès et donc plus les évènements particuliers vont avoir un impact. Mais aussi visiblement, plus on est jeune et moins on est sensible aux aléas météorologiques dont la température. Entre 65 en 85 ans, le rho est quand même supérieur à 0.5. C’est donc une très forte corrélation, avec surtout moins de décès qu’à plus de 85 ans et moins de sensibilité hivernale.

Figure 15 : Taux de mortalité en France des 65-69 ans et température, lissés sur 7 jours

 Le test de Spearman reste significatif entre 50 et 60 ans (Figure 16). Cependant, le Rhô décroît fortement aux âges avant 60 ans. Signe ici d’une vraie période charnière à ces âges sur la santé.

Figure 16 : Taux de mortalité en France des 55-59 ans et température, lissés sur 7 jours

Sur toutes les tranches d’âge avant 50 ans, le test de Spearman n’est plus du tout significatif (Figure 17).

Figure 17 : taux de mortalité en France des 45-49 ans et température, lissés sur 7 jours

Nous savons dorénavant que la température explique bien la mortalité hivernale. Ce résultat est à rapprocher d’autres études, notamment biologiques. Par exemple, il a été observé que la composition cellulaire du sang varie selon la saison. Ces variations peuvent être signe de changements au sein du système immunitaire liés aux conditions météorologiques. Nous pouvons tenter de modéliser la mortalité à partir de la température pour les âges pour lesquels cela a du sens et notamment au-dessus de 65 ans. Ici la méthode GAM (modèle additif généralisé) est utilisée. Elle consiste à modéliser une statistique à l’aide d’une autre, dans notre cas avec des fonctions polynomiales. L’idée est de savoir si nous pouvons prévoir la mortalité en fonction de la température extérieure.

Il faut avoir en tête qu’à partir du moment que le passage à la modélisation implique de s’écarter de la réalité. Il s’agit d’une construction de l’esprit pour tenter de coller aux relevés et pas d’une explication parfaite du lien. Par exemple, même si le modèle GAM polynomial est puissant, il suppose qu’il n’y a pas d’effet de seuil. Un effet de seuil serait dans notre cas un saut de mortalité. Par exemple, si on imagine que la mortalité n’augmente pas régulièrement, mais que passer sous une certaine température, un grand nombre de personnes meurent d’un coup, cela provoque un effet de seuil. C’est probablement ce que l’on observe dans le graphique des plus de 90 ans. Les effets de seuil entraînent que la fonction de mortalité n’est pas dérivable et ne sera donc pas parfaitement approchée par des polynômes.

De même, le fait que les humains ne meurent qu’une seule fois implique :

  • Qu’une forte mortalité après une baisse de température va diminuer le nombre de décès possible
  • S’il survient une deuxième baisse de température, il risque d’y avoir moins mécaniquement mois de décès.

Il y a donc des effets d’exclusion qui ne sont pas modélisés ici.

Cela n’empêche pas de travailler, mais permet d’être conscient que la vraie vie ne s’approche pas facilement par des formules mathématiques contrairement à ce qu’essayent de faire croire certaines équipes scientifiques, en économie comme en médecine, qui font du catastrophisme une marque de fabrique et/ou tentent de vendre des produits miracles.

Finalement, pour les plus de 90 ans, on obtient un coefficient de corrélation à 0.7 ce qui fait de ce modèle, rustique et plein de défauts, un très bon modèle de prédiction malgré tout (Figure 18 et Figure 19). Le coefficient de corrélation est maximal à 0,75 pour la tranche d’âge des 85-89 ans, probablement grâce à une moindre importance des effets de seuils et de moisson.

Figure 18 : Taux de mortalité en fonction de la température, données brutes et courbe de GAM

Figure 19 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température

On peut constater que la modélisation fonctionne pour tous les départements sur lesquels il y a assez de population pour stabiliser les statistiques. Ci-dessous par exemple les 3 départements les plus peuplés pour la tranche d’âge des 90 ans et plus (Figure 20, Figure 21 et Figure 22).

Figure 20 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température pour le Nord

Figure 21 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température pour Paris

Figure 22 : Taux de mortalité des 90 ans et plus observé et prévu avec la température pour les Bouches-du-Rhône

Comme nous l’avons vu avec le test de Spearman, la corrélation est d’autant plus forte que l’âge augmente également dans les départements. Il est significatif à partir de 50 ans, mais pas en-dessous. Finalement, le lien fonctionne très bien même à niveau plus fin : les variations de température expliquent les variations de mortalité à partir de 50 ans et la corrélation est d’autant plus forte que l’âge est avancé.

4. En conclusion, les statistiques rejettent l’hypothèse de propagation et confortent l’hypothèse du changement de conditions extérieures

Nous avons vu dans la première partie que le fait que les hausses et baisses de mortalité soient simultanées partout en même temps invalide l’hypothèse de propagation des maladies hivernales. Si les maladies se propageaient, on verrait des mortalités en décalé.

Dans la deuxième partie, nous avons vu que la mortalité des plus âgés est presque parfaitement corrélée à la température extérieure. Finalement c’est le bon sens qui a raison devant la théorie, même si elle s’appuie sur des jolies formules. Les gens qui n’ont pas perdu pied avec la réalité savent encore que :

  1. L’hiver, il fait froid et on tombe malade.
  2. Quand on est vieux et malade, on risque plus de mourir que quand on est jeune et en bonne santé.

Ainsi, la mortalité hivernale n’est pas due à l’arrivée d’un virus particulier, mais bien à la dégradation de l’état de santé liée au changement météorologique. Cela ne signifie pas que les contaminations n’existent pas du tout, mais elles sont au mieux des épiphénomènes dans la masse qu’est l’augmentation de la mortalité hivernale. Il est donc complètement vain de faire de l’isolement des humains l’hiver une priorité de santé publique, cela ne va rien changer ni à l’augmentation de la mortalité, ni à celle des hospitalisations.

L’autre résultat, c’est que la politique vaccinale qui vise à lutter contre chaque virus un par un, n’aura mécaniquement pas le moindre impact visible sur la mortalité ou la maladie. Les virus ne sont pas les causes uniques des hausses de mortalité. Ils sont une résultante observable d’une dégradation de la santé liée aux conditions extérieures. Ces conditions rendent malades les gens avec de multiples pathologies. Vouloir attribuer ces hausses de décès à des virus particuliers, comme les grippes, arrange énormément les producteurs de vaccins antigrippaux, et les gouvernements qui les achètent, pour faire croire qu’ils s’occupent de votre santé. Au passage, cela permet de détruire l’hôpital public, tout en continuant de dépenser toujours plus d’argent, lui aussi public, mais pour le diriger vers les bonnes poches.

Maintenant que nous avons vu ce lien entre 2017 et 2020, nous allons voir ce qu’il se passe si on prolonge notre modèle en 2020 et 2021. Nous allons étudier les écarts entre les décès prévus par la température et ce que nous avons vécu.

Auteur(s): Pierre Lecot, pour FranceSoir