samedi 3 février 2018

Antisémitisme ou antisionisme?

Nous constatons en France un renforcement des déclarations condamnant l'antisémitisme, par ailleurs à tort ou a raisons, alors même qu'un sentiment anti-juif se développe incontestablement.

Cependant, ce sentiment est moins antijuif que contre le soutient qui est porté à Israël, et cela est, aussi, incontestable.    

Les procédées consistant à instrumentaliser l'antisémitisme pour modeler le psychisme des citoyens à l'acceptation des crimes que commet Israël, Hollywood l'à fait dès l'après guerre et continue de nos jours


En d'autres termes l'instrumentalisation de l'antisémitisme sert à justifier la politique criminelle israélienne par des personnalités, juives ou non. Les dirigeants politiques, qui n'ayant pas fondamentalement de valeur abondent dans le sens du sionisme en pensant favoriser leur carrière.
Dans les faits, ils ne favorisent pas leur carrière mais une attitude contraire la désavantagerait.  C'est cette même réflexion qui enracine les journalistes de brocante.  

Tout cela pour dire que:
Madrid vient de signer le 1er février 2018 un accord avec IJAN (International Jewish Anti-Zionist Network), JUNTS (Association pour la paix entre Juifs et Palestiniens):


Israël est un Etat illégal [Le voté de l'ONU sur le partage de la Palestine à été entaché d'un chantage] et en Droit, tout avantage obtenu par chantage est de facto caduc. C'est uniquement l'influence des riches juifs et des juifs pro-sionistes, qui ont gardé les mêmes prérogatives que tout autre citoyen, ont étendu leur influence jusqu'aux instances les plus hautes de l'Etat  et permis de cautionner les crimes israéliens jusqu'à nos jours.

Et c'est parce qu'Israël est un Etat illégal, que ses souteneurs (au sens malsain du terme) doivent sans cesse instrumentaliser l'antisémitisme pour "marteler" dans le psychisme des citoyens son caractère inacceptable, comme peut l'être le racisme. C'est-à-dire, vouloir porter tord à quelqu'un du seul fait d'être ce qu'il est. C'est le racisme.

Maintenant, réfléchissons un peu. S'il y a indiscutablement des racistes (antisémites), l'antisémitisme qui nous est présenté la plupart du temps, est un adjectif employé de manière erroné, puisque l'immense majorité des citoyens qui critiquent ou méjugent les juifs le font pour une raison, leur soutient au sionisme. Donc ce n'est pas du racisme, et par conséquent ce n'est pas non plus de l'antisémitisme.  
Ne pas être d'accord avec quelqu'un fusse-t-il juif est le doit de tout-en-chacun.

Si je devais me résumer, je dirais: "Que l'instrumentalisation de l'antisémitisme et la confusion qui est faite entre antisémitisme et antisionisme sert à manipuler les pauvres d'esprit"

En effet: l'antisémitisme c'est du racisme et à ce titre condamnable. L'antisionisme est de l'ordre du débat d'idées et à ce titre contestable.   
Cette simple réflexion devrait nous faire admettre, que si ce mensonge est maintenu y compris de nos jours, c'est qu'il doit rapporter…


L'antisionisme est moins un préjugé, que l'aptitude à regarder la réalité en face. 

vendredi 2 février 2018

Où est l'Europe de Konrad Adenauer et du Général de Gaulle?



L'Europe de Jean-Claude Juncker est une Europe de gredins, incapable de hausser le ton lorsque en son  sein s'abrite une monarchie ne d'une dictature qui emprisonne ses élus, non pour des faits de violence mais pour leur idées?
Qu'est cette Europe qui ne sait pas faire de différence entre sédition (Renversement d'un Gouvernement par la violence)  et l'expression populaire par les urnes.

Evidemment Mme Merkel et l'Europe à l'origine de la modification de  la Constitution espagnole de 1978. Elle est resté bien quiète dans les "starting blocs", puisque  la difficulté principale que rencontrent les acteurs espagnols et catalans, est cette modification. 

Non, cette Europe, s'est abandonnée au libéralisme international et est soumise à l'idéologie dominante qui prône la loi de jungle, mais protège les plus riches, n'est pas un espace de liberté mais un outil de répression intellectuelle et sociétale. 
  
Une Europe soumise au dictât américain et cautionne les crimes de l'OTAN à travers le monde, et incapable  de faire triompher la justice. 

Il est temps que l'Europe se détache de la tutelle malsaine que représente l'idéologie libérale, qui opprime les peuples pour la remplacer par une idéologie de liberté, qui, si a racine latine est semblable l'homme a donné a leur signification un sens diamétralement opposé. Où la justice libérale est un concept injuste, trompeur et arbitraire. 
   

Les documents du Pentágone-Hannah Arendt

Cet article, n'est pas publié par nostalgie, mais pour établir un parallèle entre l'Amérique des années 70 et aujourd'hui. En effet, la recherche de la  légitimité historique, archéologique, morale et scientifique même mensongère ou discriminatoire est toujours le point de départ, qui permet sous une manipulation appropriée: la déstabilisation d'Etats souverains, l'agression de ses dirigeants sur raisonnements apocryphes, le vol de terres ou/et matières premières, l'arrestation d'innocents, les assassinats ciblés …, avec la bienveillance des populations lambda et naturellement avec la complicité de ceux que l'on peut appeler opportunistes, escrocs et manipulateurs en tous genres comme le sont trop souvent les dirigeants politiques, économiques ou encore les médias. Et tout cela pourquoi? Pour l'influence politique? Pour assurer des revenus confortables à ces "élites" ? Pour rendre les populations à servilité (esclavage)?[…]
Et je voudrais vous donner des exemples des Etats concernées, mais je pense que vous êtes suffisamment intelligents pour faire votre liste.  

    
"L'objectif était de conquérir, à travers le mensonge et la manipulation, les esprits du monde"

30-01-2018

Hannah Arendt (1906-1975), l'un des penseurs les plus importants du XXe siècle, a eu l'occasion d'analyser les documents du Pentagone (qui traitent des mensonges racontés pour justifier l'intervention américaine dans la guerre du Vietnam). Ces documents (1), comme elle les appelle, ont été publiés par le New York Times en juin 1971.

Au total, 36 personnes éminemment «intelligentes», que Hannah Arendt qualifie de "professionnels de la solution", se sont employées avec toute leur énergie pour « prouver scientifiquement » qu'il était impératif d'intervenir dans la guerre du Vietnam, pisqu'il était vital de « terminer avec la conspiration communiste "complotée par l'URSS et la Chine avec " la très haute possibilité "que" cette idéologie perverse se développe par effet domino à l'échelle mondiale".

Arendt souligne que "ce n'était rien de plus qu'une excuse basée sur beaucoup de mensonges. Ce que les Etats-Unis voulaient vraiment, c'était conquérir les esprits du monde"(...) Il a été décidé d'écraser un pays faible sans valeur stratégique pour présenter les Etats-Unis comme "le grand docteur" et "sauveur du monde" (...) l'annihilateur du «diable rouge». Le but était d'obtenir la considération et le leadership mondial «in perpetuum».

L'équipe qui a élaborée le rôle du Pentagone (historiens, militaires, politologues, etc.) s'est acharnée à manipuler la vérité, avec une froideur écrasante, «afin d'atteindre leurs objectifs», dit Arendt, auteur, entre autres d'œuvres, de "Les origines du totalitarisme" et "La condition humaine".

C'est le secrétaire à la Défense Robert S. MacNamara, qui a ordonné ce travail en 1967, a déclaré:
  • Il n'est pas agréable de voir comment la plus grande Puissance du monde assassine ou blesse gravement des milliers de civils chaque semaine, tout en essayant de soumettre une petite nation pour des raisons controversées. (2)
  • Les professionnels de la résolution des "problèmes", qui ont fait un cyclopéen travail condensé en 47 volumes (7 000 pages), ne considéraient qu'un seul "limite" - souligne Arendt - "comment le public américain soutiendrait la perte de vies américaines".
  • Après la publication d'articles du Pentagone par The New York Tim et The Washington Post (parmi d'autres grands journaux, en 1971), l'administration Nixon-Agnew a organisé une campagne dirigée par Herb Klein, responsable des communications à la Maison Blanche, "Pour détruire la crédibilité de la presse lors des élections de 1972", explique Arendt.
  • Le gouvernement de Richard Nixon a pris conscience que la priorité était "la création d'images comme une politique globale, comme une conquête de l'esprit des gens, au lieu de la conquête du monde". Evidemment c'est - souligne Arendt - (élève de Martin Heidegger) "quelque chose de nouveau dans l'arsenal des stupidités humaines enregistrées par l'histoire".

Le 8 juin 1972, la photo de la fille embrasée par le Napalm est publiée et l'incursion américaine au Vietnam s'effondre comme un château de cartes avec tous ses mensonges. La détermination de la guérilla a vaincu un géant qui, n'étant pas convaincu de rien, ni motivé, se déplaçait avec des pieds d'argile. L'auteur, l'une des figures les plus pertinentes de la théorie politique du siècle dernier, souligne:
  • Au final, lorsque tous les signes annonçaient la défaite, l'objectif n'était plus d'éviter une défaite humiliante, mais de trouver un moyen d'éviter de l'admettre et de «sauver la face».
  • Avec l'image de Kim Phuc, gravé dans le sang et le feu dans l'esprit et la mémoire historique de l'humanité, accélère la fin de l'engagement de mauvais augure des États-Unis au Vietnam (1964-1975),
  • la guerre a commencé avec des "mensonges flagrants et la glaciale manipulation l'opinion publique" qui s'est conclue avec 58 000 victimes américaines et entre trois et six millions de morts (dont beaucoup de civils) du côté vietnamien. 

Notes
(1) Son essai "Reflections on Pentagon Documents" (pages 81-142) est inclus dans le livre "Vérité et mensonges en politique" (Ed. Page indómita, janvier 2017).
(2) Ibid. P. 83.


Blog de l'auteur: http://www.nilo-homerico.es/

jeudi 1 février 2018

La monarchie espagnole, à la lueur des affaires.

Cette Monarchie, née d'une dictature qui avait tout à prouver, d'un point de vue Moral et Démocratique, s'est fourvoyé dans des errements indignes, elle qui devait gagner sa légitimité du Peuple qu'elle a rudoyé. 
Finalement son comportement ne mérite pas la Catalogne, pas plus que l'Espagne.

50 ans de Felipe VI: le roi qui a soutenu le statu quo

Le roi, couronné après la mise en accusation de sa sœur Cristina, dans l'affaire Noos avec la complicité du P.P.  A encouragé l'art. 155 et protégé  López Madrid appelé « compiyogui » par la reine Letizia, pour son rôle obscur dans l'affaire des: cartes «noires ». (Cartes bancaires)

eldiario.es
02-01-2018

On appelait son père  "campechano". Et lui, "préparado" (élevé pour). Philippe VI, qui a eu 50 ans mardi, est le premier roi d'Espagne avec un diplôme universitaire, a étudié au Canada et un master à Georgetown après avoir obtenu son diplôme en droit à l'Université autonome de Madrid.

Mais aussi, comme ses prédécesseurs, il s'est formé dans les arts militaires, maritimes, sportifs et de chasse.

Si son père est arrivé sur le trône après avoir été sacré par le dictateur et avoir juré fidélité aux principes fondamentaux du régime de Franco; Felipe l'a fait en juin 2014 après l'abdication d'un Juan Carlos étouffé par les scandales. 
Si Juan Carlos, qui vient de célébrer son 80e anniversaire avec faste et médiatisation, est devenu roi pendant l'agonie du franquisme. Sans Franco; Felipe VI a été couronné lors de la crise du régime de 78.

Juan Carlos n'a pas laissé la place a son fils pour le plaisir. L'abdication, convenue entre Mariano Rajoy et Alfredo Perez Rubalcaba, est arrivé après que les accusations contre Iñaki Urdangarin et Cristina de Borbón, pour leurs rôles dans l'affaire Barcenas ; le cas de ERE ; la chasse au Botswana ; la fin de l'ETA, la répartition inégale des crises et aspirations de l'indépendance catalane: tout cela sont des éléments d'érosion de l'architecture de 1978.

La monarchie, en tant que clé de voûte du régime de transition pour son rôle devant les partis, les hommes d'affaires et la politique internationale (y compris les «cousins» saoudiens et les «frères alaouites») est due à sa raison d'être : la survie de la dynastie.

Cette survie est liée au système constitutionnel de 78. C'est pour cela que le roi s'est investi personnellement après le 1-O: il a interprété que la survie du système auquel il doit son existence comme monarque passé par l'utilisation de l'article 155; que si le régime de 78 a explosé en Catalogne, son trône pourrait aussi exploser.

Le 1-O était, il fallait dire, du 23 février; la marque de repère  qui a nourri pendant des décennies l'image de son père comme sauveur de la nation a changé. Et le premier à frapper était le roi, dont le rôle constitutionnel est celui d'arbitre. Avant que Mariano Rajoy ait annoncé l'approbation de l'article 155, en accord avec les partis PSOE et Citoyens, Felipe VI a tracé le chemin. C'était le 3 octobre dans la nuit, 48 heures après la consultation du 1er octobre. 
Ce jour-là, le monarque agissait avec une dureté inhabituelle,  comme si, en effet, il lorgnait l'intervention de son père dans la nuit du 23 février 1981. Et il plaçait des contreforts qui renforçaient le régime de 78; Cependant, outrepassant son rôle, il y a laissé des lambeaux dans son effort.

 De là, le PP (Parti franquiste), le PSOE (parti socialiste) et Cidadanos (affilié au PP) se sont mis d'accord sur comment utiliser l'art. 155 qui a conduit aux élections du 21 décembre. Les partis Podemos et Confluences ont signalé le discours comme un changement dans leur relation avec le roi. Et de nombreux médias se sont empressés de contribuer à la construction de Felipe VI comme le sauveur de l'Espagne menacée par le mouvement indépendantiste.

Le roi a fait une revue partielle des 200 dernières années de l'histoire de cette Espagne lors du 40e anniversaire des premières élections après la restauration démocratique. [En admettant que la Constitution de 1978 soit réellement démocratique]
Ce jour-là, le 28 juin, Felipe prétendait que 1977 était le début de la démocratie, ignorant la Deuxième République espagnole; et décrit comme "tragédie" la guerre civile et la dictature, sans mentionner la lutte anti-franquiste ou le soulèvement franquiste contre l'ordre républicain constitutionnel. On appelle cela la; manipulation de masses.

Le roi a insisté sur la valeur de la coexistence, mais il a oublié les conquêtes en suspens, ainsi que la liste des «erreurs» de ces derniers 40 ans. Il a même récité un poème d'Antonio Machado notant que « deux Espagnes gelaient le cœur » du poète, quand Machado précisément dit le contraire: que « l'une des deux Espagnes va geler votre coeur ».

Mais Felipe n'a pas seulement encouragé l'intervention contre l'autonomie catalane et a brouillé l'histoire récente de l'Espagne au cours de ses trois années et demi de mandat:
·         En plein scandale des cartes noires de Caisse Madrid et de Bankia, l'homme d'affaires Javier López Madrid a reçu l'amitié et le soutien de plusieurs amis, dont les rois d'Espagne.
·         Cela a été indiqué dans les informations que López Madrid a tenté de supprimer de son téléphone mobile et que la Garde civile a réussi à récupérer en partie par ordre du juge enquêtant sur une plainte de l'employeur contre la femme qui l'avait précédemment dénoncé pour harcèlement sexuel.

Parmi les messages mis en évidence par sa diffusion, un reçu sur le téléphone mobile de l'employeur et envoyé par la personne qu'il identifie comme "Ltzia" le 15 octobre 2014, à 17.08: "Je t'ai écris lorsque est sorti l'article sur les cartes noires.

Au moment du message, cinq jours s'étaient écoulés depuis que les détails des dépenses faites par chacun des directeurs et des cadres de Caisse Madrid et Bankia, proches de la Monarchie. Lopez Madrid avait dépensé 34.807 euros avec la carte bancaire de l'entité, et qui a fini par être débité de 23.000 millions de fonds publics.

Mais le soutien des rois n'a pas aidé Lopez Madrid. L'homme d'affaires a été condamné à six mois de prison pour un crime continu de détournement de Fonds publics. Ce que le tribunal considérait comme un délit, pour la reine Letizia, n'était pas important.

Une autre amitié que le roi a cultivée est celle de l'Arabie Saoudite:
  • Felipe a voyagé en janvier 2017, scellant quatre décennies de relations économiques et personnelles entre les deux monarchies. 
  • En 1977, il y a 40 ans, le Prince Fahd a fait un prêt de 100 millions de dollars à intérêt zéro à son «frère» Juan Carlos dont le remboursement n'a pas été crédité. 
  • Le roi d'Espagne a demandé de l'argent aux monarchies arabes pour «le renforcement de la monarchie espagnole». 
  • Fahd, qui a passé plusieurs étés à Marbella, a donné à Juan Carlos en 1979 le yacht Fortuna, que le monarque utilisait depuis plus d'une décennie.
  • Le commerce d'armes entre l'Espagne et l'Arabie Saoudite a présidé le voyage du roi Philippe quatre groupes pour la défense des droits de l'homme ont sollicité le  roi et le gouvernement de Mariano Rajoy, pour qu'ils ralentissent la vente de cinq navires de guerre de l'entreprise publique Navantia Saoudien a l'Arabie Saoudite.
  • Ils soutiennent que, si cette opération devait être menée, l'Espagne pourrait devenir «un complice des atrocités commises dans le conflit du Yémen», puisque les corvettes pourraient être utilisées pour commettre des crimes de guerre.

Felipe VI, après être arrivé au milieu d'une tempête qui a emporté le trône de son père, a essayé de maintenir un profil public bas, pendant ses deux premières années de monarchie. Jusqu'en 2017, qui a débuté avec son voyage en Arabie Saoudite et a mis fin à son action réparatrice, dans la crise territoriale qui constitue une nouvelle menace pour le régime de 78.
Combien c'est-il usé dans ses efforts pour consolider le statu quo? 
  • La campagne médiatique à l'appui de sa personne à l'occasion de son 50e anniversaire, payée par les principales compagnies et annonceurs, est le reflet de qui sont les compagnons de voyage du roi.
Pendant ce temps les retraites ont été divisées par deux,
le SMIG porté à 600 euros…
Il faut reconnaître, cependant, que c'est la logique libérale 
qui nous est imposée y compris par Emanuel Macron. 


Vendredi 20/02/2018
Enfin, un média, Arte, se risque à l'information. Un des journalistes, dont je n'ai pas retenu le nom, (la prochaine fois je le reconnetrai)  qui accompagnent cette émission, il s'est même étonné du silence des médias généralistes.
L'information: On n'a jamais vu cela, le Gouvernement Espagnol, après avoir dissous la Genralitat, (Gouvernement catalan) le Parlement catalan …, et demandé de nouvelles élections refuse le verdict des urnes en interdisant à Carles Puigdemont la Présidence de la Généralitat qui, pourtant, lui revient de droit.
Le journaliste a dit en substance que la Démocratie espagnole, n'était une démocratie au sens noble du terme, mais plutôt -démocrature- du style des démocratie de l'est…

Ce soir, vendredi 02/02/2018 un des journalistes de l'émission 28' sur Arte,   s'est étonné du silence des médias généralistes. Et a déclaré: "On n'a jamais vu cela, le Gouvernement Espagnol, après avoir dissous la Genralitat, (Gouvernement catalan) le Parlement catalan …, et demandé de nouvelles élections refuse le verdict des urnes en interdisant à Carles Puigdemont la Présidence de la Généralitat et s'il rentre en Espagne c'est la case prison qui l'attend. 

Le journaliste a dit en substance que la Démocratie espagnole, n'était pas une démocratie au sens noble du terme, mais plutôt -démocrature- du style des démocratie de l'est… 


L'Espagne est autant malade du franquisme que de la Monarchie, soutenue par les franquistes qu'elle a  amnistiés… Les affaires condamnables de cette monarchie lui enlèvent la légitimité, en supposant qu'elle n'en ait une puisque reçue d'un dictateur…

Les peuples d'Espagne ont cru en son honnêteté qui n'était que de façade. 

mercredi 31 janvier 2018

Emanuel Macron déclare...


Ce n'est pas une agression, c'est simplement qu'est tombé du sac de l'armée israélienne, une bombe au phosphore-blanc interdit par la 4e Convention de Geneve. 
Là est le véritable racisme.  

Je viens d'entendre sur RMC, Emanuel Macron déclarer ; "C'est toute la France que l'on agresse" au sujet de l'agression d'un enfant juif à Sarcelles.

Je ne suis pas étonné d'une telle déclaration. Macron surfe toujours sur le haut de la vague. Cette agression est inacceptable.  Parce qu'il portait une kippa, parce qu'il était juif, peut-être.  Mais attendons le résultat de l'enquête avants de porter un jugement discriminatoire. 

Si les dirigeants, européens, occidentaux, avaient le Droit international comme livre de chevet et l'étudieraient, bien entendu, il y verrait l'ineptie et la criminalité de leur attitude. 
M Macron, vous souhaitez l'arrêt des agressions racistes?  
Conduisez-vous comme des êtres loyaux et respectueux du Droit international et luttez, non pour une idéologie qui favorise les cimes et la colonisation d'un peuple souverain, et alors et seulement alors, vous pourrez concerner la population donc vous avez  la "garde", en attendant et comte tenu des crimes que vous favorisez, abstenez-vous d'y impliquer les citoyens français.


Vos vocifération ne trompent pas les honnêtes-gens, vous souvenez-vous que vous avez reçu, le Président de l'autorité palestinienne, parce que les israéliens volent la terre de Palestine? 

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Sur les Grandes-Greules, Goldnadel, déclare que l'antisémitisme à muté. Mais cet homme se rend-il compte que le soutient des juifs a Israël entraîne un sentiment malveillant en vers les Juifs, de tous ceux qui se sentent eux-mêmes agressés par se soutient et principalement les crimes qui sont, aussi, commis contre les Musulmans. Quand à qualifier cette agression d'islamiste, je trouve que c'est une ânerie que seul peut faire un personnage illuminé. 
(par sa connerie, nous sommes d'accord)

En Palestine les citoyens sont agressé tous les jours que Dieu fait, par qui  par catholiques? Non, M. Golnadel, non ce sont des juifs.

Goldadel aurait déclaré qu'enfant était frappé par les Catho parce qu'il avait tué Jésus. 
Non franchement, quel con peut croire cela? 
Cet homme comme, comme les sionistes l'on toujours fait, utilise le mensonge pour justifier son attitude. Qui peut prouver le contraire? 
En outre les bagarres entre jeunes il y en a eu, il y en a et il y en aura, sans que le racisme soit forcement en cause.

Ce membre de la 5e Colonne, des "soldats" au service d'Israël au sein de notre Pays, ferait mieux de réfléchir à sa propre conduite, on se porterait mieux. Mais bon, l'émission "les Grandes Gueules" ne brille, ni par l’intelligence des propos recueillis , ni par celle de leurs auteurs, ni par l'aspect loyal de ces derniers, non se serait plutôt a celui qui a: la plus grande gueule, autrement dit au plus stupide d'entre eux. Car s'imposer parce que l'on crie plus fort, c'est stupide et ne convainc personne.

Le jour où on se rendra compte du mal que les sionistes (juifs ou non) font de par le monde, les oreilles de ce genre d'individu vont drôlement chauffer. 
Je ne comprends pas, ni le silence des dirigeants, principalement, occidentaux et encore moins le soutient que ces derniers apportent à Israël. Le plus stupide des hommes (oui même moi) sait reconnaître le crime qu'à représenté l'Holocauste, mais il sait aussi reconnaître le crime que représente la création d'Israël. Et qui plus est, par son caractère illégal, qu'il faut dissimuler, ainsi que lutter contre tout ce qui lui pourrait porter atteinte, est à l'origine de la quasi totalité des conflits actuels, même s'il faut le reconnaître, les USA par exemple en bénéficient par le déclenchement de conflits où ils y maraudent les richesses des pays agressés. 



Que dit l'article 155 de la Constitution espagnole modifié:

Ajout. marcredi 31 janvier 2018.
Le président du Parlement catalan a décidé d'ajourner mardi 30 janvier la session d'investiture à la présidence de la Catalogne du chef de file indépendantiste Carles Puigdemont, interdite par la Cour constitutionnelle. "La séance plénière d'aujourd'hui (...) est reportée", a déclaré sans préciser de date Roger Torrent.
Quelle Cour juridique, fusse-telle Constitutionnelle, d'un Etat démocratique interdirait l'investiture d'un dirigeant démocratiquement élu? Aucune, nous sommes d'accord.
Dans ces conditions pouvons-nous considérer, intellectuellement parlant, que l'Espagne est un Etat démocratique? Non elle ne le peut pas, du fait même qu'elle agit [et cela avants 1978 et après] comme du temps du Franquisme et qui comme les truands n'obéît qu'a ses propres règles.  
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Article 155   
1. Si une communauté autonome ne remplit pas les obligations que la Constitution et la loi lui imposent ou si elle agit d'une façon qui nuit gravement à l'intérêt général de l'Espagne, le gouvernement, après une mise en demeure au président de la communauté autonome et, dans le cas où il n'en serait pas tenu compte, avec l'accord de la majorité absolue du Sénat, peut prendre les mesures nécessaires pour obliger cette communauté à l'exécution forcée de ses obligations ou pour protéger l'intérêt général mentionné.

2. Pour l'exécution des mesures envisagées au paragraphe précédent, le gouvernement peut donner des instructions à toutes les autorités des communautés autonomes.

Modifié: 1/02/2018
Où pouvez-vous lire que l'article 155 autorise le chef de l'Etat espagnol l'emprisonnement d'élus? Elus qui s'étaient rendus, par leurs moyens et de leurs propre chef, à  la convocation de la justice.

Rajoy accuse de sédition le Président du Gouvernement Catalan. Que veut dire sédition: renverser un gouvernement par la violence. Mais ce n'est pas Carles Puigdemont qui a renversé le Gouvernement Espagnol et encore moins par la violence. 
Celui que l'on peut accuser de sédition est Franco, qui a renversé, par la violence la République espagnole en 1936, et à la suite de la Guerre Civile a installée la dictature  franquiste, que Mariano Rajoy semble suivre à la lettre... 
Ce gouvernement Rajoy et le roitelet prennent les espagnols en otages, c'est une réalité.
Alors qu'ils sont réunis aux Cortes, le 23 février, pour choisir un nouveau premier ministre, les députés espagnols sont pris en otage, par l'intervention armée d'une centaine de gardes civils dirigés par le lieutenant-colonel Antonio Tejero Molina. Le roi Juan Carlos fera échouer cette tentative de coup d'État.
Car en effet: si Juan Carlos à stoppé le coup d'Etat, des militaires   franquistes,  aux Cortes (Parlement) le 23 févrir 1981, après la décès de Franco, et laissé croire qu'il ouvrait le voie a la démocratie, c'est en réalité, la politique d’exception, issue de la Constitution de 1978 (indigne d'une véritable démocratie), a continuée jusqu’à nos jour, jusqu’à la consultation populaire; sur indépendance, organisé par la Catalogne.

La répression et la brutalité policière témoigné contre les citoyens (qui n'avaient comme toute arme; un bulletin de vote) ainsi que le saccage des Bureaux de voté et l'emprisonnement des dirigeants démocratiquement élus, apporte la preuve si nécessaire que ce gouvernent n'a rien de démocratique. Et s'il est soutenu par la France, par exemple, ne l'est pas pour sauvegarder  le démocratie, fusse-t-elle imparfaite, mais en soutient de l'idée dominante d'un libéralisme qui opprime les Peuples. Macron est sur ce point très clair...  
Rajoy s'est comporté, là comme un despote, une dictature n'agit pas autrement. En effet, l'Art. 155 lui permet de prendre les mesures nécessaires, d'accord. Mais faisons une comparaison avec d'autres Démocraties, même si elles ne sont pas parfaites:
  • Si la France a emprisonné des indépendantistes Corses (par exemple) elle ne les a pas emprisonnés pour leurs idées, mais pour leur violence.
  • L'Ecosse a pu organiser son référendum d'indépendance, légalement et sans aucune entrave au scrutin de la part du Royaume-Uni. 
  • … 
[L'Espagne oublie, dans la pratique de son extrémisme] que: 
Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, ou droit à l’autodétermination, est le principe issu du droit international selon lequel chaque peuple dispose d'un choix libre et souverain de déterminer la forme de son régime politique
Par conséquent: l'attitude de Rajoy et du roitelet (Philippe VI), non seulement ne respecte pas le Droit International, mais leur conduite n'est pas celle d'un démocrate..., mais démontrent surtout leur ignorance de l'histoire Catalane, ou feint de l'ignorer. En effet que son prédécesseur, duquel il a pris le nom) le despote Philippe V, qui avec son armée est venu soumettre le Peuple catalan.   
L’Hymne de la Catalogne retrace dans ses paroles la lutte des SEGADORS, dont l'hymne porte le nom, qui résistèrent avec leur faux a l'armée du despote. 
En tout état de cause la Catalogne méritait d'avantage de considération, compte tenu justement de son Histoire qui n'est pas exactement la même que l'espagnole. 
Mais que peut faire une faux, face aux criminels franquistes? 

Qu'a fait le chef du Gouvernement espagnol, Mariano Rajoy? [Et je rappelle, qu'il est membre du P.P. parti de Droite de philosophie Franquiste] :
  • Il ne s'est pas conduit comme un démocrate, mais comme un dictateur. 
  • Envoyant les forces de police, super-armés, contre des électeurs, non contre des manifestants violents, mais des électeurs de 18 à 77 ans, brutalisées sans ménagement. 
  • Saccagé les bureaux de vote, soustrais les bulletins par la violence. 
  • il a eu des centaines de blessés et des dizaines de blessés graves et dont quelques-uns au pronostic vital engagé. 
  • Ces violences policières condamnés unanimement
Mais ce que ces despotes, (le pleurnicheur et Premier ministre) ne disent pas, est que ce gouvernement avait fait voter des lois qui effaçaient des compétences de l'autonomie Catalane. Pour quelle raison les catalans devraient accepter, une autonomie moins favorable que d'autres Régions? Eux qui représentent 20% du PIB, [C'est-a-dire, que la Catalogne est la région qui apporte la plus grande participation à la solidarité du pays

La Catalogne, la région a la contribution la plus importante à la solidarité du Pays, est aussi la région la plus endetté. Est-ce logique?  

Pourquoi que le dictateur à toujours refusé de rencontrer le Président de la Generalitat, Carles Puigdemont, pour s'entretenir des doléances catalanes?

  • La vocation de la Catalogne est la République, c'est la République qui gouvernait la Catalogne avant le coup d'Etat franquiste de 1936.
  • Coup d'Etat ou Sédition d'un militaire, qui mena à la guerre civile et ces criminels voudraient aujourd'hui qualifier de sédition ceux qui expriment leur volonté par le vote démocratique et non violent!  
  • Non, ce que voulait ce rejet franquiste était de pousser Carles Puigdemont à la violence, pour légitimer la brutalité de ce Gouvernement imprégné de l'idéologie franquiste.
  

mardi 30 janvier 2018

Le président de l'Autorité palestinienne, reconnu par les occidentaux

 

Le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est au centre d'un triangle amoureux compliqué. Les Etats-Unis, l'Union européenne (UE) et Israël jouent un jeu d'échecs tripartite qui dictera l'avenir palestinien.

M. Abbas a demandé lundi derniers aux Etats membres de l'UE de reconnaître l'Etat palestinien parce qu'il "ouvrira les portes de la paix".

Le président a exhorté les 28 membres à assumer "un rôle politique" dans le processus de paix pour tenter de parvenir à "une solution juste", basée sur des paramètres internationalement reconnus. "Nous demandons à ses Etats membres de reconnaître rapidement l'Etat de Palestine", a-t-il déclaré.

Des pays comme la Suède, la Pologne, la République tchèque, la Hongrie, Malte, Chypre, la Slovaquie et la Roumanie reconnaissent l'État palestinien, tandis que d'autres, comme le Royaume-Uni et la France, le rejettent.
Bizarre? Non il n'y a là rient d'étonnant. Le Royaume-Uni à la base même du conflit et la France qui tient, actuellement, sa souveraineté du bon vouloir des sionistes y compris au plus Haut de l'Etat, sans oublier les médias qui, au cas où nous ne l'aurions pas compris, nous le rappellent tous les jours.    

Mahmoud Abbas est maintenant confronté à un dilemme complexe, puisque récemment l'administration Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d'Israël et a déplacé son ambassade de Tel-Aviv à la ville sainte.

En outre, la Maison Blanche continue de faire pression sur les pays arabes. Récemment, le président américain a ordonné la fermeture du bureau de l'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) à Washington.

A cela s'ajoute un autre coup dur porté contre la Palestine: une réduction de 65 millions de dollars de la contribution américaine à l'UNRWA, une organisation des Nations Unies qui fournit de la nourriture, de l'éducation et des soins de santé à des centaines de milliers de personnes. Cinq millions de réfugiés palestiniens.
Cette aide n'est pas désintéressée, puisqu'elle sert a museler l'Autorité palestinienne, en attendant qu'Israël termine sa colonisation et parvienne à ses fins.  

La récente série de décisions prises par les États-Unis et les hésitations de l'UE à reconnaître l'État palestinien témoignent d'un engagement à l'égard des exigences du gouvernement israélien. Cela met Abbas dans une position délicate. Dans ses mains tout ce qu'ils peut négocier avec les trois géants est l'avenir de la Palestine.

Abbas est né à Safed, un village galiléen en Palestine sous la domination britannique, qui a été attribué en 1947 à l'État d'Israël dans le cadre du plan de partition de l'ONU. Il avait 13 ans lorsque la première guerre arabo-israélienne (1948) a conduit sa famille à chercher refuge en Syrie. Dans ce pays, il a enseigné comme professeur d'école, tout en étudiant le droit à l'Université de Damas.

Exilé au Qatar dans les années 1950, il aida à recruter de nombreux Palestiniens pour cette cause. Beaucoup de ces jeunes ont ensuite été des figures clés de l'organisation.
Abbas est l'un des co-fondateurs d'Al-Fatah, avec le leader palestinien historique Yasser Arafat, qu'il a accompagné en exil en Jordanie, au Liban et en Tunisie.

En mars 2003, Arafat l'a nommé Premier ministre de l'Autorité nationale palestinienne et, après sa mort le 11 novembre 2004, Abbas a été nommé nouveau chef de l'OLP. Mahmud a remporté l'élection présidentielle le 9 janvier 2005 par 61,6% dans 14 des 16 districts.


Espagne. Comment la Constitution de 1978 a été atteinte

C'est une certitude, l'Espagne n'est pas une démocratie, n'est pas non plus une Monarchie constitutionnelle, son système politique serait plutôt un mix entre les principes de la dictature franquiste et une autocratie libérale…

Pourtant dans le drapeau Espagnol  figurent les différentes composantes de la Nation. Et s'il y a la couronne il y a aussi les bannières de ces composantes. 


Infolibre
26-01-2018
  
La Constitution de 1978 était le pacte exprès résultant d'un compromis tacite entre deux impuissances : l'impuissance des franquistes à prolonger la dictature sans Franco et l'impuissance de l'opposition véritablement démocratique à imposer une démocratie avancée. La Constitution s'est conclue avec des lumières et des ombres.  Libertés et droits démocratiques coté lumières ; un régime politique inachevé, hermétique aux revendications populaires et plein d'opacités, coté ombres.

Le processus du changement de régime n'a pas été idyllique, puisqu'il est à l'origine de fortes doses de violence politique d'origine diverse
Entre 1975 et 1983:
·         il y a eu 591 décès dus à la violence politique et la police a fait face à 788 manifestations. 
·         Il y a eu 188 décès dus à la violence d'origine institutionnelle, parmi eux, 8 personnes ont été assassinées en prison ou dans un poste de police, et 30 ont été assassinées après que la Constitution fut approuvé; 
·    l'ETA a porté ses attaques au paroxysme: 344 attaques, suivies de 51 du GRAPO. Presque tous contre les représentants du régime sortant. Pour aggraver les choses, les services secrets ont collaboré à la création d'un climat de peur qui devait empêcher le triomphe de la gauche, lors des premières élections démocratiques. 

Ce qui suit doit être lu en ce sens.
 Le hic rhodus  [montre de quoi tu est capable] du processus constitutif était le problème de la légitimité purement franquiste d'un monarque désigné, ignorant la ligne dynastique de la maison des Bourbon

Ce n'était pas un caprice ou une préférence personnelle. Franco et ses généraux ont introduit ainsi, au sommet du régime, plus ou moins démocratique, qui succéderait à la dictature, sa propre prétendue légitimité, celle qui présentait comme légitime le coup d'Etat de 1936, et avec elle l'intangibilité des responsabilités qui pourraient être exigées pour ce coup d'État, pour la guerre civile, pour le génocide qui suivra et le traitement, en tant que non-personnes, des opposants politiques. 

Tout cela était considéré comme légitime avec l'instauration de la Monarchie, et de cela  Juan Carlos de Borbon était clairement conscient avants d'accepter la succession en tant que roi en 1969: « Je reçois de son Excellence le Chef de l'Etat le Généralissime Francisco Franco la légitimité politique révélée le 18 Juillet 1936, au milieu de tant de souffrances, triste mais nécessaire, pour que notre pays puisse réorienter son nouveau destin"

Pour le roi établir les droits démocratiques était une nécessité qui contrebalancerait cette «légitimité» officielle, sous peine de perdre la couronne. Les limites politiques fondamentales de la Constitution de 1978 ont été fixées par la monarchie et l'armée.

La Constitution c'est écrite à partir d'une nouvelle "loi fondamentale" du régime toujours Franquiste, la huitième, en 1977, la Loi pour la réforme politique. Dont rien n'est à déprécier:
  • d'une part il a affirmé dans son art. 1, délibérément confus, que "la démocratie, dans l'État espagnol, est fondée sur la suprématie de la loi, l'expression de la volonté souveraine du peuple.
  • C'est-a-dire: introduisait le mot démocratie et un principe de souveraineté populaire. Mais d'autre part cette loi créait une nouveau Cortès, (Parlement) de souveraine limitée, puisqu'elle autorisait le roi à nommer les cinquièmes des députés.  
  • Et, surtout, parce que l'article 5 lui permettait de contourner ces futures Cortes convoquant directement un référendum s'il le juge opportun. 
  • Cela a permis que le futur parlement ne puisse pas dépasser certaines limites. La souveraineté, mais, limitée inclus formellement.

Il y avait des normes de pardon et d'amnistie, très déficientes. D'un autre côté, il fallait encore légaliser les partis politiques et en financer un au gouvernement Suárez. La difficulté de légaliser le Parti communiste a été surmontée parce que ses dirigeants ont fait des concessions à l'ignominie (reconnaître «l'honneur de l'armée» qui s'était soulevé contre la démocratie en 1936). Un mois plus tard, l'obstacle principal, Juan de Borbón, transmettait à son fils la légitimité dynastique qui avait été réservée pour maintenir l'institution de la couronne à l'abri des contingences. Certains partis n'ont pas eu le temps de s'organiser légalement: ils se présenteraient aux élections en tant que listes indépendantes.

Les citoyens ont été appelés aux urnes le 15 juin 1977 pour exprimer leur choix politique pour la première fois depuis février 1936. Le franquisme avait dévasté tout ce qui signifiait l'intervention politique du peuple. La plupart des gens, ne pouvaient en quelques semaines s'éduquer politiquement. 
Dans la haute sphère du palais, il était clair que les Cortès (Parlement) étaient matériellement constitutifs, mais ils n'ont pas été formellement convoqués en tant que tels. Les gens ordinaires, restaient ignorantes des options réelles des partis, puisque dans la campagne électorale aucune mention sur la future Constitution n'apparaissait.

Le jour des élections, le Conseil Supérieur de l'Armée est resté rassemblé et cantonné a la caserne et la Division Blindée "Brunete" des environs de Madrid fut prévenue, en attendant le résultat de l'élection. Les résultats ont été très favorables pour le parti gouvernemental. 35% des électeurs, échaudés par la guerre et la dictature, ont opté pour le pouvoir constitutionnel. Rien de front-populaire. Le haut commandement a dû soupirer de soulagement.

La nouvelle Cortes (Parlement), les premiers élus au suffrage universel, désignèrent une présentation constitutionnelle. Le document prévoyait l'ensemble des accords précédents entre le "parti militaire", le gouvernement et les partis politiques concernés: ces pactes constituaient une sorte de  tacite supra-légalité. Ses points fondamentaux étaient les cinq suivants:
  • L'intangibilité de la monarchie établie et de son détenteur, chef suprême des forces armées.
  • Reconnaissance de la tutelle militaire: l'armée se réservera la défense de l'ordre constitutionnel ; et l'amnistie politique sera limitée dans le domaine militaire des franquistes: les militaires démocrates condamnés (de l'Union Militaire Démocratique clandestine) ne seront pas réintégrés à leurs postes (la tutelle militaire a perduré jusqu'à ce qu'elle puisse être transférée à l'OTAN).
  • Unité de la patrie: le libellé redondant de l'art. 2 de la Constitution provient directement de l'armée, et ce qui compte dans cet article, ce n'est pas tant la distinction entre «nation» et «nationalités» que l'affirmation selon laquelle «la Constitution repose sur l'unité indissoluble de la nation espagnole, patrie commune et indivisible ... " En d'autres termes: la Constitution est fondée - en ce qui concerne l'armée, gardienne de la Constitution - sur l' unité de la patrie, et non sur la souveraineté populaire ou la démocratie (un mot rarement utilisé dans le préambule de la Constitution et est généralement remplacé par l'expression pluralisme politique).
  • L'article 2 opposait son veto à une organisation étatique fédérale.
  • Loi de l'oubli : il fallait aller au-delà de l'amnistie pour la responsabilité pénale: il y avait un accord « point final » tacite de ne pas à évoquer le passé tragique de la guerre civile ou de ses conséquences, ni du rôle joué par acteurs politiques dépuis. Grâce à ce pacte et au premier point de la tacite supra-légalité, les citoyens n'ont jamais pu demander même des responsabilités civiles pour les  victimes ou de réclamer les biens confisqués. 
  • La mémoire historique espagnole devait être publiquement une mémoire de poisson.
  • Accord de gouvernance: tous ont accepté la construction d'un pouvoir exécutif solide et une forte difficulté d'accès aux revendications sociales au cœur de l'Etat.

Le rapport constitutionnel a fonctionné dans ces limites. Il a produit un régime politique de bipartisme imparfait. Il a presque complètement bloqué tout canal participatif qui n'était pas le canal électoral. Il a laissé en suspens la construction des l'autonomie:
·         lorsque la Constitution a été soumise à l'approbation des citoyens personne ne savait comment seraient configurées les communautés autonomes,
o        ni combien seraient-elles,
o        ni leurs compétences,
o        ni comment seraient-elles financées,
o        ni comment seraient-elles  définies. 
Il a eu recours au concept plus qu'ambigu des nationalités historiques. Et beaucoup de points, trop nombreux, seraient développés plus tard par des lois organiques. Parmi eux, un de fondamental qui sera examiné à un autre moment: le régime électoral ; pour la Constitution, la circonscription devait être la province. Un état social a été proclamé sans aucune garantie solide. Pas même la pleine laïcité de l'État a été établie.

Pour l'approbation populaire de la Constitution, il y avait tant de bruit médiatique, que dans une baraque de foire, au point que toute discussion publique était étouffée. Ceux qui ont perçu à temps les lacunes de la constitution démocratique et inachevée - et du système électoral - ne pouvaient pas voter positivement, étant donné le régime autocratique et fermé qui le configurait. Ils ne peuvent pas non plus voter négativement parce que c'est ce que ferait l'extrême droite, ni contre la reconnaissance des droits politiques. Les minorités critiques avaient lutté pour pouvoir voter, et maintenant ils n'avaient d'autre choix que de voter blanc. Au moins, ils pourraient- nous pourrions - critiquer à l'avenir le système constitutionnel sans hypocrisie, et sans négliger ce qui nous importait: nos principes

Une fois l'approbation populaire obtenue, et à l'avenir, les voix critiques seraient systématiquement étouffées. Fait intéressant, la Constitution elle-même a servi presque toujours pour faire aire les opposants. 

Juan-Ramón Capella, professeur émérite de philosophie du droit, publié comme éditeur, en 2003, Les ombres du système constitutionnel espagnol.



lundi 29 janvier 2018

Le roi pleurniche à Davos

24 janvier, 2018 12:13

Le Roi, a Davos: "La leçon apprise en Catalogne est de préserver l'empire de la loi".


Le roi a parlé de la Catalogne à Davos. Felipe VI a dit aux dirigeants économiques et politiques du monde que la leçon de la crise séparatiste tant en Espagne comme pour le reste du monde démocratique est la nécessité de «préserver l'autorité de la loi».

"Nous avons assisté, dans les faits, à une tentative de saper les règles de base de la démocratie", a-t-il dit. Ce roi n'a aucune valeur démocratique, que fait-il du Droit des Peuples à disposer d'eux mêmes, inscrit en "lettres d'or" dans la déclaration des Droit de l'homme? Cet homme voudrait donner les leçons de démocratie, lui qui tient sa légitimité d'une dictature et du coup d'Etat de 1936. Son Gouvernement sous le couvert de la Constitution a emprisonné des élus. Or ni la Constitution, ni l'article 155 ne permet de le faire.
La monarchie qui devait mener la transition vers la vraie démocratie, Juan Carlos après quelques étapes  concédées à la démocratie, cède sa place au roitelet, reprend ses billes et renforce le territoire perdu vers le franquisme. Moi, que mon père est mort des suites de la guerre cvile, j'ai plus de légitimité que ce Philippe VI qui se prend pour illustre prédécesseur Philippe V, et veut comme lui, ça s'est vu dans le passé, soumettre la Catalogne. Mais connait-il simplement son histoire?          

Ceux qui pensent que l’Espagne est une démocratie où la législation est voté par les représentants du Peuple, se trompent lourdement. 
Pour en savoir plus sur:

Franco, pouvait-il imaginer que la monarchie qu'il imposait aux espagnols, mènerait-elle ses aspirations au-delà de son terme?  Aurait-il pu imaginer que la monarchie qu'il léguait  ressembleraient d'avantage a une dictature qu'à une démocratie ?   
C'est parce que la Monarchie espagnole n'a pas su instaurer une véritable démocratie s'enveloppant des crimes franquistes, qu'aujourd'hui elle tente d'occulter le despotisme de son régime en déclarant préserver l'autorité de la loi, alors qu'elle préserve exclusivement les acquis que Franco lui a légué.

Ce que le Roi ne dit pas c'est que:  
La loi à laquelle Felipe VI fait référence est issue de la Constitution de 1978, né d'une transition politique imposée par les puissances qui ont soutenu le franquisme. Le premier Ministre actuel Mariano Rajoy est issu de cette mouvance. Il fait référence à la loi, pendant la dictature franquiste, l'Espagne emprisonnait, torturait et exécutait des citoyens démocrates au nom de l'autorité de la loi. Le comportement de ce Gouvernement en Catalogne en dit long sur l'autorité de la loi, que le roitelet veut préserver.

L'Elisabeth II est elle intervenue dans le conflit qui opposait l'Angleterre à l'Irlande du Nord, est elle intervenu dans ce qui fut la volonté du Peuple Ecossais d'organiser son référendum d'autodétermination?
Non et non,  dans ces conditions le roitelet devrait s'abstenir de faire référence à la démocratie quand lui-même, manque du minimum d'intelligence  démocratique. Parasiter l'Etat espagnol n'est pas une légitimité héréditaire, mais une faveur que lui font les espagnols. Puisque sa couronne la doit à un dictateur. 
Malheureusement ce roitelet-là n'a pas compris que sa seule manière de garder la légitimité mal acquise est la Démocratie, la vraie. Et elle ne peut pas émaner de l'idéologie qu'il pratique.  

Et enfin que demandent les Catalans? De plus larges prérogatives (que Rajoy a effacée) sur leur destin, de ne plus être à la merci de franquiste comme ce Gouvernement, de retrouver le statut qui était le sien avant la sédition franquiste, fusse-t-il sous une indépendance au sein de l'Etat espagnol.

Et c'est justement de cela que Puigderont veut négocier avec le Gouvernement. Et je pense que les 20% que représente la Catalogne du PIB espagnol, guide le despotisme royal et la brutalité de ce Gouvernement.