samedi 29 juin 2013

DSK, est-il encore un homme pilitique ?



A grands renforts de médias, télévision, journaux, reportages, émissions et interviews, littérature tous azimuts,  on nous présente un Dominique Strauss-Khan  comme quelqu'un qui aurait fauté, mais qui finalement, cela ne serait pas si grave ! Cet homme se présente comme une victime alotrs que c'est lui qui à plongée la France dans la dette, dans ses difficultés. 
Reste à savoir s'il l'à fait par stupidité ou pour favoriser l'essor des banques privées ?  
 
Si l'on s'en tient à ses frasques sexuelles, à son impossibilité de contrôler ses pulsions ou à ce qu'un "conseils" lui-soit payé à prix d'or, en effet, ce n'est pas si grave. Après tout, depuis 1981  tous les ex-responsables politiques de "poids" font des conférences  payés, aussi, à prix d'or. Pourtant les informations et banalités qu'ils y distillent sont à pleurer. Dans ces conditions comment justifier les centaines de milliers de dollars, qui changent de main "légalement" ? Le prix de ces "conférences" représenterait-il autre chose que ce que l'on voudrait nous faire croire, signifierait-il un payement pour services rendus ?
Mais services rendus à qui ?
En analysant le parcours de leur gestion politique, nous nous apercevons que tous, sans exception, ont favorisé, à un moment donné, la politique sioniste de l'"État" israélien, plus largement la vision sioniste du monde et la vision financière de la globalisation...
(Faire tourner l'index au niveau de la tempe...)

Pour revenir à Monsieur Dominique Strauss-Khan, il ne peut y avoir de mon point de vue, un homme assez stupide pour voter pour cet énergumène, commandé non par son cerveau mais par ses glandes. Cela dit, ce n'est pas très grave, j'émets simplement des réserves quant à sa capacité à gouverner une nation lorsque l'on n'est pas maitre de ses décisions. Mis à part le fait qu'il soit favorable au sionisme et à Israël, et qui comme tous ceux qui, juifs ou non, sont favorables au sionisme se vautrent dans l'acceptation d'une politique arbitraire, voire criminelle, et qui finissent par cautionner les crimes qu'au nom de cette politique commet le sionisme en Palestine y compris au détriment de la nation dont ils son normalement les ressortissants. Autrement-dit si vous votez pour un homme favorable à Israël ou à son souteneur, les USA, vous prenez le risque, qu'à un moment ou à un autre il prenne des décisions contraire au Droit international, pour favoriser l'Etat illégal qu'est Israël, ou la mondialisation qui opprime les peuples dont le sionisme est partie prenante y compris contre les intérêts de la France. Comme vient de la faire François Hollande et son ministre des Affaires extérieures Laurent Fabius (juifs, ce qui ne regarde que lui, sionistes ce qui nous concerne)  au Mali, en effet, s'il a exécuté les ordres de la CIA, s'il a sauvegardé les intérêts occidentaux, il n'a, en aucun cas,  servi les intérêts de la France. Bien au contraire puisque cette intervention à un prix et que jusqu'aujourd'hui c'est la France, donc les français qui payent. Comme si la dette de la France n'était pas suffisamment conséquente. Le remboursement des intérêts de la "dette", je le rappelle,  est passée en 2013  au premier poste  des dépenses devant le budget de l'armée et de l'éducation...

Parlons de la DETTE : Avant le changement de système de financements, le financement des investissements des États se faisait par leurs Banques Centrales. Les États obtenaient des prêts sans intérêts. Ils construisaient des routes, des écoles, des logements etc. etc. Mais depuis que les tenants de la globalisation ont pris l’ascendant sur nos gouvernants, le financement des États, du moins en Europe, [car aux États-Unis l'administration reste maître de la fabrication de monnaie. Avec quoi pensez-vous que les USA financent leurs guerres, ethniques, financières, de religion ?] est assuré par des prêts des Banques Privés, avec des intérêts, bien entendu, que des agences privés (du type Mood'ys) décident de la note à donner a l’État emprunteur, et directement lié au taux a lui appliquer.

Si en France se fut Georges Pompidou qui décida, [après la mort du Général de Gaulle, comme de bien entendu, car il est certain qu'il ne n'aurait jamais permis que la France perde son indépendance au profit de ces aigrefins] que désormais la France devait s'adresser aux Banques Privés pour financer ses investissements.
Il n'est pas nécessaire d'être un expert financier, pour imaginer y compris en écartant le  cout du crédit, que ces États-là allaient perdre leur indépendance financière. Mais alors qui était ce Georges Pompidou, qui à part son gout immodérée pour l'art et le cigare ? Il fut directeur de la Banque Rothschild, dont la branche anglaise négocia avec lord Balfour la Déclaration éponyme, engageant le Royaume Uni à favoriser l'installation des Juifs en Palestine. [Vous me suivez ?].
Quel est le rapport avec DSK, j'y viens. Après Valérie Giscard d’Estaing et Raymond Barre, les finances de la France étaient, pratiquement, équilibrés. C'est sous le "règne" de François Mitterrand, que M Dominique Strauss-Khan, maitre à Bercy, finança la politique démagogue de la France d'alors, par le CRÉDIT, en provenance des Banques Privés, bien entendu. La DETTE de la France explosa, elle fit un bond exponentiel, bond que les gouvernements successif, non seulement ont été incapables  de juguler, mais encore ils ont, soit qu'ils n'ont pas fait grand chose, soit ils y ont ajouté leur "grain de sel", le résultat on le connait.
Mais alors  comment faire ?
  • La GAUCHE nous le constatons, le PS en particulier s'avère, que la majorité de ses élus ont une vision contraire aux intérêts de la France. C'est un mal récurant, il y a au sein de cette formation politique des hommes favorables au sionisme qui œuvrent d'avantage à la pérennisation d'Israël et pour la globalisation, que pour les intérêts de la France, nous en avons eu un exemple plus haut et il n'est pas le seul. Sans compter leur malhonnêteté à détourner les biens du pays, de ce coté la Droite n'a rien à leur envier, ou a s'octroyer des avantages ou à prendre le vote des citoyens pour un chèque en blanc, ils ont, comme l'à fait Nicolas Sarkozy, l'outrecuidance de dire : "j'ai été élu pour ça" or, un élu l'est pour  assurer la gestion du pays et non pour s'auto-accorder des avantages au détriment des populations, donc de la France. La Gauche qui se dit plus démocratique vient de se comporter comme le pire des apostats. Je ne suis ni pour ni contre le mariage gay, mais il me semble que c'était-là une question qui aurait du être mise à référendum. C'est un changement sociétal, que seule la société pour en décider. C'est un exemple flagrant d'usurpation de la démocratie d'un Gouvernement qui décide à la place des citoyens. François Hollande l'avait dit dans sa campagne électorale, mais a-t-il été élu uniquement pour cela ? Non, il a été élu parce qu'il nous avait promis le redressement de la France hors austérité. Qu'est-ce qu'il à fait ? Il paye des intérêts à des escrocs...     
  • La DROITE, par essence est plus nationaliste, mais est-on encore nationaliste lorsque l'on se soumet  à une globalisation dont, on le constate, les bénéficiaires ne sont pas les ETATS, donc les populations mais la finance internationale. (en ce sens la Gauche n'a rien à envier à la Droite) Ses liens avec les USA et l'OTAN que le Général de Gaulle avait mis en quarantaine, sont réveillés pour assoir notre bonne volonté à politique occidentale que, si elle permet la rémunération de futurs conférenciers, elle permet à cet occident de fomenter des guerres. Mais il y a, aussi, la cupidité d'une partie d'entre eux, comme se fut le cas de Nicolas Sarkozy et Bernard Kouchner, l'un par cupidité l'autre par communautarisme, œuvrent pour le rehaussement, au forceps, des accords Europe/Israël lors de la Présidence française de l'Europe au moment même où l'armée israélienne commettait un crime contre l'humanité à GAZA. Sans compter et je ne donnerais qu'un seul exemple : François Copé qui conjointement avec Christian Jacob (juifs, ce qui ne regarde qu'eux, sionistes ce qui nous regarde) ont présente une motion demandant l'impunité pour les parlementaires  omettant de déclarer l'ensemble de leurs bien au FISC ! (quant on a de tels amis, on n'a pas besoin d'ennemis...) Et nous voyons-là les principaux partis de gouvernement phagocytés par des intérêts qui ne sont pas ceux de la France.

Dans ces conditions que faire, l'équation n'est pas simple. Il faut sortir du financement des ÉTATS  par la finance privé, il faut de mon point de vue, accorder une plus grande place aux ÉTATS dans les accords internationaux. [tant que instances économiques internationales auront le pouvoir de décider à la place des ÉTATS nous serons à la merci, comme s'est le cas aujourd'hui, de gents influents ayant les moyens de corrompre nos dirigeants.]
Enfin je dirais: que tout responsable politique impliqué dans une quelconque "magouille", abus de bien sociaux, corruption ou menant une politique ouvertement favorable à une puissance étrangère soit, après jugement inéligible à vie. On ne peux pas faire confiance à un homme politique qui agisse autrement que pour le bien du plus grand nombre, c'est ça la politique : mettre ses compétences au service du plus grand nombre, ce n'est pas, comme semble être le cas aujourd'hui, profiter des avantages que la fonction procure, qu'ils soient financiers ou matériels,  pour l'obtention d'avantages avants, pendant ou après le mandat.

Il n'y a pas d'autre solution, écartez les globalistes, les sionistes, les amoureux de l'Amérique. L’Amérique est une grande démocratie, malheureusement dominé par les lobbys et principalement le lobby Juif qui y fait la "'pluie et le beau temps", décide de la politique au Proche et Moyen-Orient  et plus largement là ou se trouvent les intérêts juifs. L’Amérique comme les autres Nations, doivent devenir des partenaires, on ne doit en aucun cas devenir, ni leurs subalternes, ni leur faire valoir.

Voter pour quelqu'un qui par le passé n'a pas agi dans l'intérêt exclusif de la France, est absurde et dangereux. Il me semble que, pour la bonne entente entre les  ÉTATS,  que ces derniers doivent être maitres de leur destin. C'est en toute indépendance qu'ils doivent négocier les traités économiques ou politiques et non comme le fiasco qui dure depuis plus de soixante années, entre Israël et la Palestine, où, les Israéliens placent leurs exigences, aidés des USA, et les palestiniens y perdent, un a un, tous leurs droits. C'est ce qui nous arrive dans cette mondialisation où les argentés gagnent des parts et les employés perdent, un à un, leurs avantages, acquis souvent de haute lutte. Les riches deviennent de plus en plus riches, les pauvres de plus en plus pauvres. L'individualisme règne en maitre, le népotisme devient le bourreau des populations. Il n'est pas difficile de comprendre que les CRISES savamment entretenues et réfléchies, nous oblige d'accepter ce que normalement nous aurions refusé.
Crise qui a débuté, je le rappelle, avec les "magouilles" de la Banque Goldmann-Sachs (Banque à capitaux juifs) à l'origine de la crise des "subprimes" et l'"excellente" invention des taux variables, qui en matière de Droit sont illégaux. En effet, dans un contrat conclu pour quelque raison qu'il soit, les parties en présence doivent  connaître très exactement, ce à quoi elles s'engagent. Dans un prêt, à taux variable, le banquier sait très exactement la somme qu'il va vous prêter, mais l'emprunteur ne sait pas la somme exacte qu'il va devoir lui rembourser, puisque les intérêts seront à la discrétion du préteur. C'est très exactement ce qui arrive aux États, lorsque l'agence américaine Mood'ys décide, parce que le battement d'ailes qu'un papillon himalayen a déplace la virgule, décide de modifier la note d'un État. Et ne croyez les escrocs qui vous affirment qu'emprunter à des taux négatifs est un bien, car sous cette désignation ils augmentent la DETTE, qui hypothèque l'avenir de nos enfants au profit  d'un esclavagisme rampant.

Beaucoup de nos compatriotes se laissent abuser, qui par la télévision, qui par une radio, qui par un journal, qui par un hebdomadaire, qui par un mensuel et n'ont pas le réflexe, pour de multiples raisons, de mettre en question ce qu'ils viennent de voir, entendre ou lire. C'est ainsi que la pensée unique nous est distillée, que diable nous devons penser ce que d'autres pensent et en aucun cas par nos propres moyens, cela serait la fin des abus intellectuels par lesquels cette pense unique nous est inculquée.
Un tout petit exemple sur la Syrie que le ministre français des Affaires étrangères à tant dénigré et œuvré pour le renversement de régime. Par humanisme ? Ça c'est qu'il a voulu, comme tous les escrocs de la pensée, tenté de nous faire croire. La réalité est plus terre à terre. La Syrie est toujours en guerre avec Israël, que lui, entant que juifs défend "bec et ongles" que ce pays ait raisons ou tort importe peu.  Ceci explique cela.
Les médias français nous transmettent  moins de 10% des informations concernant la politique nazie des gouvernements  israéliens au Proche-Orient en en particulier la Palestine, tant les crimes sont monnaie courante, et je ne parle par des actions de résistance, mais de la spoliation du peuple originel, de la destruction de l'habitat autochtone, sous des prétextes les plus fallacieux,  et je ne fais pas référence à tous les manquements au Droit International, tant ils sont légion encore de nos jours.   

jeudi 27 juin 2013

Entretien avec Ilan Pappe



Entretien avec Ilan Pappe qui explique la nécessité de créer un seul Etat démocratique et de changer l'actuelle  politique sioniste que mène à terme Israël.

"S'il n'y a pas de changements il y aura une troisième Intifada"

06-06-2013

Le professeur d'Histoire Ilan Pappe, universitaire émérite et militant israélien contre le sionisme, en visite en Espagne pour participer à une cérémonie commémorant la Nakba  (15 mai), la date à laquelle eut lieu la partition de la Palestine il y a 65 ans. Cet historien est connu pour son travail de divulgation de l'histoire de la Palestine et d'Israël, en particulier en référence aux événements de 1948, lors du nettoyage ethnique de la Palestine et le commencement de l'exode de sa population autochtone.

- Pourquoi qu'en Palestine se produit une Nakba tous les jours?
-La vision sioniste israélienne n'a pas changé. Pour qu'existe un État juif viable il est nécessaire d'avoir le plus grand territoire possible de la Palestine avec le minimum de Palestiniens possible. Avec le nettoyage ethnique de 1948 cet impératif  a été presque réussi, occupant 80% de la Palestine avec seulement 150.000 Palestiniens. Après 1948, l'expulsion des Palestiniens continua en plus de les soumettre à un régime militaire. En 1967, occupé avec un autre million et demi d'israéliens et mis en œuvre  et continuent de mettre en œuvre aujourd'hui, le nettoyage ethnique par différents moyens se poursuit. A Jérusalem seul, depuis 1967 jusqu'à aujourd'hui, on estime qu'un demi-million de Palestiniens ont été expulsés. En Israël même, considérant que le Nord n'était pas suffisamment judaïsé, la population palestinienne a été enclavée dans des îlots isolés, comme pour le sud d'Israël, où seront expulsés près de 30.000 Palestiniens de la Naqab. [Et je rappelle simplement, pour mémoire, que cela se passe sous nos yeux et cautionné par nos dirigeants, qui ont l'outrecuidance de se dire démocrates. Ils sont dans les faits des apostats de la condition humaine, des truands cupides que la communauté juive favorable au sionisme a les moyens d'acheter. Ce sont des êtres mineurs des jouisseurs que la vie répugne. Nous élisons des truands, des menteurs, des manipulateurs.] Toute personne palestinienne peut devenir une victime du nettoyage ethnique si vous habitez dans une zone que les Israéliens veulent judaïser, sinon aujourd'hui, demain. Le nettoyage ethnique est aussi une vision actuelle, non une politique qui a eu lieu seulement en 1948.

- Quel est l'objectif ultime du nettoyage ethnique?
-Le problème du sionisme est qu'ils voulaient une démocratie, mais uniquement juive. Le sionisme est la démocratie juive [*]. Comme les juifs ne sont pas majoritaires, ils doivent se  débarrasser des Arabes. Cela ne signifie pas qu'il faille toujours les expulser vers la Jordanie ou les mettre dans une grande prison à ciel ouvert à Gaza. Gaza est une bonne solution pour Israël, c'est pour cela qu'Ariel Sharon (le mort vivant) a été amené à décoloniser le territoire, il était un bon sioniste. A été planifié: avons-nous besoin des colons de Gaza? Il est préférable d'y mettre les Palestiniens et les enfermer dans un ghetto. Ainsi, nous n'aurons pas à les comptabiliser dans la démographie palestinienne.
En Cisjordanie, le sionisme veut faire la même chose, la différence réside dans le fait que le sionisme veut l'appeler Etat, pour pouvoir affirmer que le monde les soutient. Mais ce n'est pas une solution de paix, c'est un nettoyage ethnique. Il n'y a pas d'autre façon de le décrire.
[*] Pas d'accord. Comment un être intelligent peut dire que le sionisme est la démocratie juive ! Jamais, pas un seul instant, Theodore Herzl (inventeur du sionisme) ne songeait à un Etat sioniste démocratique, puisqu'il savait que son "rêve" ne pouvait se réaliser sans un NETTOYAGE ETHNIQUE. Ce rêve qui plus j'y réfléchis, plus je me dis qu'il est aussi à l'origine du GENOCIDE DES JUIFS par les nazis, durant la Deuxième guerre mondiale. Et j'admets qu'Hitler s'est trompé, en tentant d'exterminer les Juifs, il aurait du exterminer les sionistes, le cancer que traine le monde.    

- Quelle a été la solution à deux Etats?
-La solution à deux Etats n'est pas la bonne solution. Nous avons perdu trop de temps à essayer. Il pourrait être une bonne idée en 1967 [*], mais qui s'est passé il ya longtemps. Ce que nous avons maintenant, c'est un seul Etat, mais sous un régime infâme. Nous avons besoin de changement, difficile, presque impossible, mais cela vaut la peine.
[*] Cela aurait pu être une bonne idée, si les Juifs avaient voulu créer un Etat avec les êtres qui, depuis des milliers d'années, vivaient là, [ils n'étaient pas là en vacances, de passage, non ils étaient nés là et leurs aïeuls aussi] et non comme le voulait Herzl, à leur place. Et compte tenu de la manière dont à été obtenu ce droit, par corruption, chantage et complot, nous pouvons dire que la résolution 181 du 26 novembre 1947 de l'ONU représente un parjure de la part de cette instance et un crime contre l'humanité.
Une des ses "lois" assurément la principale est: "le droit pour chaque peuple à, disposer de lui même". Droit que cette instance (ce machin, qui ne sert à rien) a piétiné sans autre état d'âme...
     
-Vous venez de parler de la «simulacre de paix en Palestine". Quelle crédibilité a aujourd'hui ce simulacre?
-Le problème est que les élites politiques occidentaux, les médias traditionnels ainsi que plupart des universitaires "achètent" encore aujourd'hui ce "simulacre de paix". Non  parce qu'ils ne savent pas que cela ne mène nulle part, y compris Obama, ils savent qu'il n'y aura pas deux Etats ni il y aura de paix. Mais de quelque façon espèrent maintenir le statu quo en parlant de changement. Ils ne font rien mais parlent beaucoup. Et vous savez que rien ne se passera. Comme l'à dit Noam Chomsky: «Pendant que les choses bougent tout ira bien". Beaucoup de gens font de belles courses de ce non-processus de paix, y compris dans ce pays. Il ya beaucoup d'intérêts, mais jouer avec la paix a un prix.
Il fut un temps où les gens ont hébergé l'espérance, vint la première Intifada, la seconde, et si les choses ne changent pas, viendra la troisième. Il ya un rapport de la CIA d'il y a deux ans qui déjà recommandait au gouvernement américain qu'elle pensait sérieusement a la solution a un Etat comme l'unique solution viable solution pour Israël et la Palestine. John Kerry a également déclaré il ya deux semaines que la fenêtre à deux Etats a été ferme rapidement.

-Israël a été confronté à des critiques sévères pour la poursuite de la colonisation, pensez-vous qu'elles serviront à quelque chose?
-Ces critiques sont importantes. Dans les treize ou quatorze dernières années, l'élite politique israélienne a utilisé des moyens sophistiqués pour mettre en œuvre le sionisme, comme l'ont fait les gouvernements précédents. Donc je pense que même si les Palestiniens ne font rien, les actes de l'actuelle élite politique d'une certaine manière  intimident, même les meilleurs amis d'Israël. À mon avis, ces mesures mèneront à ce que les gouvernements soient de plus en plus mal à l'aise pour soutenir Israël, de nombreux juifs progressistes ne veulent plus être identifiés avec Israël. Cela fait partie du processus d'érosion des fondements moraux de l'Etat, mais: Et après quoi? Nous devons comprendre qu'il faut changer la nature même de l'Etat si nous voulons changer la réalité sur le terrain.
Ce que nous voulons, c'est un Etat démocratique unique, indépendamment de la nationalité, la religion ou l'origine ethnique. Égalité. Cela signifierait le retour des réfugiés palestiniens, autrement le conflit va se poursuivre. Difficile mais possible. Il ne dépend que des Israéliens, les Palestiniens y sont prêts. Les seules personnes qui ne veulent pas partager la terre sont les Juifs, et ne changeront pas d'avis à moins qu'ils ne subissent des pressions de l'extérieur.
Il y a un point qui n'est pas explicité qui est celui de la responsabilité juridique des responsables sionistes. Les Juifs ont, avec raisons, cherché la responsabilité juridique des criminels nazis. Il doit en être de même des responsables sionistes. C'est au "puissant" a qui incombe la responsabilité des actes qu'il à commis ou ceux qu'il à engendré.

- Pensez-vous que cela va avoir une influence sur la situation dans certains pays arabes?
-Il est trop tôt pour le dire, mais une chose est claire, c'est un mouvement qui exige des régimes qu'ils reflètent ce que veut la population, et les gouvernements arabes n'ont jamais reflété l'engagement des gens sur la question palestinienne. Quoi qu'il arrive, le monde arabe sera d'avantage du côté des Palestiniens, ce qui rendra encore plus difficile pour Israël la poursuite de ses politiques. Les Israéliens sont également préoccupés par ce qui se passe en Syrie, vu qu'Assad n'a pas permis d'attaque contre Israël à partir de la frontière syrienne. Israël intervient parce qu'il croit qu'il est encore temps de créer une situation plus favorable à ses intérêts.

- Comment interprétez-vous le double discours de l'Ouest, qui parle de droits de l'homme et permet l'impunité à Israël pour ses crimes?
-L'Occident n'a toujours pas surmonté son propre problème avec les Juifs, alors les Palestiniens paient un prix élevé. Pourquoi les Américains ont refusé d'accepter les Juifs pendant l'Holocauste? Pourquoi ont-ils refusé d'accueillir les Juifs qui ont survécu? Ils voulaient aller en Amérique, pas en Palestine, mais les Américains ont fermé leurs portes pour des raisons antisémites, non pour raisons pro-sionistes. Pourquoi les Européens étaient si heureux de se débarrasser des Juifs, même après la Shoah? Le sionisme est à bien des égards une continuation du nazisme. Je ne dis pas que c'est la même chose. Les nazis voulaient se débarrasser des Juifs en Europe, le sionisme ne voulait pas les Juifs en Europe. [*]Pourquoi les européens n'ont pas dit: «Nous sommes dans une réalité postnazi, vous devez revenir et nous garantirons que cela ne se reproduira pas»? Cette situation n'a pas été traitée correctement. Il est donc plus facile de laisser les Israéliens faire ce qu'ils veulent avec les Palestiniens plutôt que pour l'Europe de faire face à son propre problème. Peut-être dans une génération ou deux Européens ont compris mieux que soutient le sionisme est de soutenir le racisme, et qu'être antisémite signifie ne pas vouloir voir des Juifs en Espagne.
[*] Mais, comme le nazisme il se débarrasse d'un autre peuple. La question que les Juifs devraient se poser, aussi, est de tenter d'imaginer pourquoi... ?
Les juifs présents dans les gouvernements occidentaux ou dans les instances internationales, œuvrent sans exaction pour la globalisation, soumise à la finance, qui opprime les peuples. La crise que nous traversions à débuté avec les supprimes dont la banque Goldmann-Sachs en est à l'origine. Mathieu Pigasse représentant de la banque en Europe à menti sur la Grèce, dont ils est un des principaux créanciers aujourd'hui... etc. ect. ect. Financer les Etats par la finance privée (le principal motif de l'endettement des Etats) a été une des principales démarches du groupe Bilderberg, dont le Banquier Rothschild est un des principaux dirigeants. Je rappelle que la branche anglaise des Rothschild conclut avec lord Balfour l'engagement de l'Angleterre à favoriser l'établissement des Juifs en Palestine. 
Les Juifs devraient réfléchir sur leur propre condition et se poser les bonnes questions ou cèle qu'ils imposent aux autres. On n'est pas sur terre pour amasser, on doit vivre de sa production et non par le travail des autres.
L'antisémitisme comme le racisme est vouloir faire du tord à quelqu'un du seul d'être ce qu'il est. Très souvent l'antisémitisme à comme motivation, non ce qu'ils sont, mais ce qu'ils font. Nuance dont il faut tenir compte, si les Juifs veulent un jour vivre comme les citoyens libres d'un pays, quel qu'il soit, et non prisonniers d'une ethnie.    

- Come l'explique la tendance de la société israélienne vers la droite?
-La démocratie juive est une idée impossible. Le sioniste doit se demander: Qu'est ce que je préfère, un Etat ethnique juif ou une démocratie? Si vous êtes sioniste, vous préférez un Etat juif. Ici est le virage à droite. Il est arrivé à plusieurs reprises dans l'histoire. Quand il était clair qu'Israël ne va pas quitter la Cisjordanie après 1967, tous les sionistes, considéraient la Cisjordanie comme l'ancien cœur d'Israël. Au moment où ils ont décidé qu'ils avaient atteint le véritable Israël, ils on dû se décider et la majorité a estimé que la démocratie n'était pas aussi important que la survie de l'Etat juif.
Encore une fois, les Juifs exigent ce qu'ils refusent aux autres. Là aussi il y une piste à la réflexion.

-Et à l'intérieur d'Israël, il y a-t-il des critiques entre la société civile?
-Les critiques se multiplient mais sont encore peu nombreuses. Nous sommes dans une bien meilleure position que nous l'étions quand j'étais jeune, du a l'internet, aux jeunes voyageant en dehors d'Israël. Les jeunes générations commencent à comprendre qu'il ya beaucoup de choses qui sont fausses. Je ne veux pas exagérer les chiffres, mais bien entendu il y a plus de critiques qu'il ya dix ans, ce qui se passe, c'est que c'est une très petite fraction de la société israélienne. D'un autre côté, les Israéliens sont en train de perdre la guerre de propagande à l'étranger, et cette réalité est reliée à l'intérieur.

-Quelles sont les conséquences d'être contre l'occupation israélienne?
-Etre un militant contre l'occupation israélienne est toujours légitime, cependant, être un militant contre le sionisme ne l'est pas. Lorsque vous vous opposez le sionisme vous êtes hors-jeu. Dans mon cas, cela a signifié de perdre mon emploi à l'université, dans d'autres cas on suppose que ta famille arrête de parler, vos voisins aussi. C'est comme une excommunication à bien des égards. Comme un boycott de votre personne. Ainsi, même s'il y a d'autre gens qui s'y oppose, ils ne sont pas beaucoup à le dire publiquement.

Source originale:

mercredi 26 juin 2013

L'impossible plan Kerry



Les palestiniens, boucs émissaires, une fois de plus...


06-06-2013

Sous une forte pression américaine, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a défendu du but des lèvres et a contrecœur pendant les quatre dernières années, l'objectif d'un Etat palestinien. Mais son véritable objectif a toujours été clair: pas un état, mais ce qu'il a appelé une «paix économique».
Le qualificatif de "paix économique" est pour un sioniste, plus clairement pour un vaurien, un concept dont il faut être israélien pour avoir le courage d'y faire référence. La phrase à laquelle le premier vaurien israélien fait référence, signifie : on vous permettra de ne pas crever de faim, si vous êtes complaisants, si vous ne vous opposez pas à notre politique, de spoliation de vos maisons, de votre terre, de destruction de votre habitat, si vous nous laissez brûler vos oliviers, si vous nous laissez araser vos cultures, nous ne retiendrons pas vos avoirs, de toute façon vous ne pourriez pas vous y opposer, nous avons des salauds qui du haut de leur puissance "démocratique" veillent à ce que nous puissions le faire, alors et seulement alors on vous permettra d'avoir, sinon une vie décente, un semblant d'existence. Le plus écœurant c'est qu'il se trouve des dirigeants qui se disent honnêtes et se révèlent a nous comme les êtres les plus cupides et inutiles que la terre ait engendré. Car ils ont les moyens de remettre le sionisme aux ordures, d'où il n'aurait jamais du sortir.

Aux Palestiniens ordinaires, la vision de Netanyahu, peut les apaiser avec des miettes de la table du maître: moins de points de contrôle, plus de possibilités d'emploi et l'amélioration graduelle, quoique limitée, de niveau de vie. Tout cela garantit un temps pour Israël d'étendre ses colonies, consolidant son contrôle sur la Cisjordanie et Jérusalem-Est.
Après 20 ans de soutien à un Etat palestinien laissé sous-entendu dans les Accords d'Oslo, les USA ont déclaré la semaine dernière qu'il est en train de changer d'opinion. Il semble qu'il opte pour le modèle de la «paix économique» de Netanyahu.
La secrétaire d'Etat américaine, John Kerry, flanqué par le président israélien Shimon Peres et le Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas lors du Forum économique mondial en Jordanie, a révélé un programme économique pour relancer les pourparlers de paix.

Quelque 400 entrepreneurs israéliens et palestiniens se sont engagés, dit-il, a investir massivement dans l'économie palestinienne dans un projet «majeur, plus audacieux et plus ambitieux que tout ce qui a été fait depuis les accords d'Oslo."
Aucun autre détail n'a été donné, sauf que sera supervisé par Tony Blair, l'ancien représentant du Quartet Premier ministre britannique, "l'homme de Jérusalem", de la communauté internationale depuis 2007.
C'est certainement une décision étrange, puisque la direction palestinienne l'à publiquement rejeté, puisqu'il est "l'avocat d'Israël" et a plaidé en privé comme révèlent les Papiers Palestiniens filtrés en 2011 - qui préconise "une approche semblable à l'apartheid en référence à la Cisjordanie occupée ".
Quel être est assez stupide pour croire que Tony Blair, cet homme qui fait des conférences payés à prix d'or, non pour ses observations, mais pour les services rendus du temps où il était Premier ministre à Israël, au sionisme. Comme le font d'ailleurs tous les ex responsables politiques occidentaux ayant favorisé les desseins sionistes.
Il faut réellement que nous ayons des ânes à la place des journalistes pour que cet aspect de la politique internationale ne soit percé à jour. Il y a en effet des journalistes de légende à qui nous pourrions faire confiance, mais rarement la parole  leur est donnée ou doivent s'exprimer, la plupart du temps, par des circuits non conventionnels.
Nos dirigeants, la plupart des médias nous méprisent... 
   
Les déclarations de Kerry concernant son programme étaient grandioses mais vague. Quelque 4.000 milliards de dollars en investissements privés sur trois ans serait de stimuler l'économie palestinienne de 50%, la production agricole et le tourisme tripleraient, le chômage tomberait deux tiers, les salaires augmentent de 40% et 100.000 maisons seraient construites.
Mais la proposition a n'a impressionné que très peu les palestiniens et pour une bonne raison.
Kerry simplement tente de relancer simplement la tâche qui avait été confiée à Blair il ya six ans. Sa tâche était de développer l'économie palestinienne et renforcer les institutions palestiniennes en vue d'un futur Etat, jusqu'ici en vain.
Jamais et cela depuis 1897, le sionisme n'a eu l'intention de permettre aux palestiniens d'avoir un Etat. Il faut être totalement stupide, un véritable imbécile et ignorant des recommandations de Theodore Herzl pour le croire. Si le sionisme a jusque là parvenu à ses fins, c'est qu'il a toujours su corrompre nos dirigeants. Cupides et jouisseurs, nous sommes d'accord.    
Tel que l'à raillé David Horovitz, rédacteur en chef du journal de droite Times of Israël, "Si vous pouviez obtenir 4,000 milliards de dollars en investissements privés dans l'économie palestinienne, vous pouvez être sûr que Tony Blair les aurait obtenus».
En d'autres termes, le problème de l'économie palestinienne n'est pas le manque d'investissement, est un manque de possibilités d'investissement viables. Les Palestiniens n'ont aucun contrôle sur ses frontières, l'espace aérien, les fréquences radio, de l'eau et autres ressources naturelles, même sur la monnaie ou le mouvement interne des biens et des personnes. Tout dépend de la bonne volonté d'Israël. Et peu d'investisseurs sont prêts à compter sur elle. Israël a maintes fois montré qu'il était disposé à écraser les finances de l'Autorité Palestinienne, par exemple, le refus de taxes palestiniennes collectées et être transféré.
Nous pensons que la gauche est plus humaine, plus démocratique ! Non seulement la gauche à toujours soutenu les criminels sionistes, mais encore ce paragraphe nous démontre une vision juste de ce conflit de la droite, et apporte la preuve des manipulations  que subit la population mondiale.  
Le rôle de Blair a été vivement critiquée pour sa vision étroite sur le développement économique, non seulement n'a pas réussi à créer un climat propice à des négociations, mais a servi de couverture au manque d'action israélienne et américaine par rapport a  l'Etat palestinien. Au lieu de considérer l'échec du mandat de Blair, Kerry semble vouloir le poursuivre et le développer.
Abdalá Abdalá, un haut fonctionnaire du Fatah, résumait la réaction palestinienne: "Nous ne sommes pas des animaux qui veulent juste de la nourriture. Nous sommes un peuple qui lutte pour sa liberté ".
Israël, de son côté, est disposé à pousser Kerry vers ce chemin impossible.
Il faut être lucide, sans Israël et tous ceux qui le soutiennent, le monde se porterait mieux... 
Du point de vue israélien, le plan américain détourne utilement l'attention de l'Initiative Arabe de paix, la nouvelle proposition des Etats arabes offre de pleines relations diplomatiques avec Israël en échange de son retrait de la plupart des territoires occupés.
Netanyahu, craint que l'offre puisse le forcer à des négociations sérieuses, et a réagi avec un silence sépulcral. Dans le même temps Yair Lapid, son ministre des Finances prétendument centriste présenté originellement par l'Occident comme un partisan de la paix, a écrasé l'idée d'un accord avec les Palestiniens, comme étant irréaliste. Il a déclaré le mois dernier le New York Times qu'il soutient l'expansion des colonies.
Il semble qu'Israël attend de l'Autorité palestinienne, quelle soit en permanence soumise dans la crise économique, quelle peut être contrainte par des promesses de milliards de dollars en édulcorants. Selon des sources palestiniennes, Abbas fait face a une pression intense de la part des américains, à travers le plan Kerry, afin de le forcer à abandonner la condition : "qu'Israël gèle la croissance des colonies avant la reprise des négociations".
Israël est impatient d'obtenir cette concession. Malgré les rapports que Netanyahu a promis discrètement aux Américains d'éviter de leur causer des problèmes dans les prochaines semaines avec l'annonce de la construction de colonies, il ya une vague de projets en préparation.

Pendant le week-end, les médias ont révélé un plan de 300 nouveaux logements dans Jérusalem-Est, tout en annonçant la vente de près de 800 de plus. Il est prévu que plusieurs avant-postes coloniaux établis sans la permission du gouvernement israélien y compris des centaines de maisons à Eli, près de Ramallah, seront rétrospectivement légalisés.
Reuters a rapporté hier que Kerry s'attend à une décision sur la reprise des pourparlers de paix dans les deux semaines ou, selon les responsables, partira dans le processus de paix. Il a déclaré lors d'une réunion de l'American Jewish Committee le même jour: «Si nous n'y parvenons pas maintenant, il est possible qu'il n'y ait pas d'autre opportunité."
Pour Netanyahu, ces menaces sont creuses. Si les Etats-Unis s'écarte du conflit, Israël aura tout simplement les coudées franches pour intensifier l'assujettissement des Palestiniens et le vol de leurs terres.
Il n'y pas à dire, sans le Juifs le monde se porterait mieux..., ce sont des êtres qui exigent ce qu'ils refusent aux autres y compris lorsqu'ils ne font que réclamer leur du.   

Même si il ya beaucoup plus en jeu pour les Palestiniens, l'Autorité palestinienne a jusqu'ici n'a montré que peu d'intérêt pour le plan Kerry. A noté qu'il ne fera pas "des concessions politiques en échange d'avantages économiques," une manière diplomatique de dire qu'il ne se laissera corrompre par rapport à l'Etat.
Mais le vrai danger pour les Palestiniens, comme le rappellent très bien les pourparlers de Camp David en 2000, c'est qu'il soit question de les projeter comme étant le bouc émissaire. S'ils refusent d'accepter la dernière version de la paix économique, Israël et les Etats-Unis s'empresseront de les blâmer pour leur intransigeance.
Il s'agit d'une situation dans laquelle Netanyahou ne peut pas perdre et une chute désastreuse lorsque le processus diplomatique pour les Palestiniens.
Une situation qu'Israël ne peut pas perdre ! On est con ou quoi ? Israël n'a jamais été, dans aucun des entretiens de paix, en position de perdre un seul des pourparlers.
Les Juifs tiennent les américains par les couilles et ils les serrent à chaque fois qu'ils en ont besoin...

Jonathan Cook a obtenu le Prix Spécial du Journalisme. Ses derniers ouvrages sont Israel and the Clash of Civilisations: Iraq, Iran and the Plan to Remake the Middle East (Pluto Press) y Disappearing Palestine: Israel’s Experiments in Human Despair (Zed Books). Sa page web est: www.jonathan-cook.net .

Una version de cet article a été publié d'abord dans The National, Abu Dhabi.

dimanche 23 juin 2013

Réflexions sur l'avenir des Etats-nations



L'Etat pour qui?

zope.gush-shalom.org
06-06-2013

Peut-il y avoir une loi à la fois ridicule et dangereuse? Bien sûr. Ainsi le démontre l'initiative actuelle de notre gouvernement (israélien) à promulguer une loi qui va définir l’État d'Israël comme "l’État-nation du peuple juif."
Je crois qu'il est nécessaire de préciser que les Juifs, reçoivent automatiquement la double nationalité, quelque soit leur nationalité d'origine. La double nationalité accordée par Israël pour raison religieuse ou ethnique est un concept unique dans l'histoire universelle.  
Il n'est pas étonnant qu'au sein des pays où des juifs y ont leur place, la majorité de ces derniers répandent la pensée unique, voulue universelle par le sionisme. C'est à dire que nous avons au sein de nos propres États des agents qui travaillent pour une puissance étrangère. Nous en sommes les témoins tous les jours, dans les médias, radios, télévision, journaux, la culture populaire ou élitiste nous est insidieusement imposée. Il n'y a pas un secteur de la société, de la politique ou de l'économie, qui échappe au contrôle d'une l'intelligentsia, pro israélienne, pro sioniste. Il n'y a pas un domaine, qu'il soit politique, économique ou sociétal qui ne soit phagocyté par cette intelligentsia.
Ce concept permet de comprendre pourquoi les crimes, les manquements au droit international, aux droits de l'homme d'Israël restent impunis ? C'est par pure forme que l'ONU et d'autres instances condamnent Israël, aucune sanction de vient perturber sa politique, ni son économie ! Il n'y aurait pas là une politique de : "deux poids, deux mesures" ? On est juif, on a les moyens de passer outre les règlements dont l'homme s'est librement doté. Mais lorsque la politique menée n'absous pas ses crimes ou ne favorise pas les intérêts  israéliens ou sionistes, là, les sanctions sont prononcées !

Ridicule 1°: Pourquoi, quoi et qui est «peuple juif»? Les Juifs du monde forment un collectif hétérogène. Sa seule définition officielle d'Israël est religieuse. En Israël, un Juif est une personne née d'une mère juive. Il s'agit d'une définition purement religieuse. Dans la religion juive le père ne compte pas à ces effets (on dit, seulement à moitié en plaisantant, que l'on ne peut jamais être sûr de qui est son père.) Si un non-Juif veut rejoindre le peuple juif en Israël, il ou elle doit se convertir au judaïsme lors d'une cérémonie religieuse. Selon la loi israélienne on cesse d'être un Juif si vous adoptez une autre religion. Toutes ces définitions sont purement religieuses. Il n'y a rien de national dans ces lois.

Ridicule 2°: Les Juifs vivant dans le monde sont membres d'autres nations [*1]. On n'a pas demandé aux promoteurs de cette loi s'ils veulent appartenir à un peuple représenté par l'état d'Israël. Sont automatiquement adoptée par un État étranger. Dans un sens, il s'agit d'une autre forme d'une tentative d'annexion.
Il est dangereux pour plusieurs raisons. Tout d'abord, elle exclut les citoyens d'Israël qui ne sont pas juifs: un million et demi d'Arabes musulmans et chrétiens et environ 400.000 immigrants de l'ancienne Union soviétique, autorisés à entrer en Israël comme étant liés à l'une ou l'autre forme avec des Juifs. Récemment, lorsque le chef de l’État-major déposa des petits drapeaux (au lieu de fleurs) sur les tombes des soldats morts au combat, il a négligé la tombe d'un de ces soldats non-juifs qui ont donné leur vie pour Israël.
[*1] Il faut cependant reconnaitre, que l'immense majorité des Juifs et principalement lorsque nous leur confions un mandat de dirigeant, politique ou économique, agissent à la pérennisation de l’État israélien, lui accordent des avantages, cautionnent ou absolvent ses crimes. Les USA, l'Europe, la France en sont des exemples parfaits. Pourtant il est facile de comprendre que si Israël était un État légal, s'il menait une politique humainement acceptable, il n'aurait pas besoin de déployer autant d'artifices, d'influencer autant nos démocraties, nos médias. Mais comment agir autrement lorsque, encore aujourd'hui, des juifs prétendent que cette terre leur a été donnée par Dieu!
Le sionisme a ignorée des êtres humains pour une ambition mythique dont ils n'avaient pas l'exclusivité. Le sionisme comme le nazisme ignore la condition humaine. Ce sont des criminels en puissance et dans les faits.     
Dans l'histoire universelle Israël est un cas rare, dans presque tous les gouvernements occidentaux où des juifs y sont nommés, ces derniers agissent et prennent des décisions en faveur d'Israël, et notre ministre des Affaires étrangères, M Laurent Fabius, aura du mal à me contredire. M Sarkozy associé à M Bernard Kouchner, l'un par cupidité l'autre par communautarisme, ont permis le rehaussement, au forceps, des accords bilatéraux entre l'Europe et Israël, au moment même où ce dernier commettait un crime, qualifié: contre l'humanité par la Commission de l'ONU, à Gaza. Qui plus est Israël en 60 années d'existence n'a cessé d'être en guerre et à fait de ses voisins ses ennemis. Sans le soutient des USA et de l'Europe [les uns par corruption d'autres par le remords de leurs propres crimes] Israël serait mis au ban des nations terroristes, racistes, pratiquant une politique d'apartheid. Cependant le plus inadmissible, c'est qu'il le fait au nez et la barbe des escrocs que nous avons élus, pire avec leur consentement. Cela suffit, nous ne élisons pas nos dirigeants pour qu'ils se compromettent avec des criminels, qu'ils agissent par idéologie ou par cupidité.      

Encore plus dangereux sont les possibilités que cette loi ouvre à l' avenir. Tout juste une courte demi-étape entre cette loi et une autre qui confère automatiquement la citoyenneté [israélienne] de tous les Juifs du monde, triplant le nombre de citoyens juifs du Grand Israël et créant une énorme majorité juive dans un état d'apartheid de la mer Méditerranée au Jourdain. A ces Juifs, aucune question ne leur sera posée.
A partir de là, il manquerait seulement un autre petit pas pour déposséder de la citoyenneté  à tous les non-juifs d'Israël.

Le ciel (juif) est la limite.
Mais à cette occasion, je tiens à souligner un autre aspect du projet de loi: le terme «État-nation».
L'Etat-nation est une invention des derniers siècles. Nous avons tendance à croire que c'est la forme naturelle de la structure politique et que toujours à été ainsi. Grosse erreur. Même dans la culture occidentale d'autres modèles différents les ont précédé, tels que les États féodaux, les  Etats dynastiques et ainsi successivement.

Les nouvelles formes sociales se créent lorsque de nouveaux événements économiques, technologiques et idéologiques les demandent. Une forme qui était possible lorsque l'européen moyen ne voyageait pas plus loin que quelques kilomètres de sa maison natale, est devenue impossible lorsque les routes et les voies ferrées transformèrent considérablement la circulation des personnes et des biens. Les nouvelles technologies ont généré une immense capacité industrielle.

Pour que les sociétés puissent faire face à la concurrence ont du créer des structures suffisamment grandes pour soutenir un grand marché intérieur et maintenir une force militaire suffisamment forte pour défendre (et, si possible, pour s'approprier des territoires de ses voisins). Une nouvelle idéologie appelée nationalisme cimenta les nouveaux Etat. Les peuples plus petits ont été soumis et intégrées dans les nouvelles grandes entreprises nationales. Résultat: l'État-nation.
Il a fallu à ce processus un ou deux siècles pour se généraliser. Le sionisme a été l'un des derniers mouvements nationaux européens. Comme pour d'autres questions, telles que le colonialisme et l'impérialisme, [le sionisme] a été aussi à la traîne dans cette question. Quand Israël a été fondé les Etats-nations européens étaient sur ​​le point de devenir obsolètes.
Pas d'accord, mais pas d'accord du tout avec cette analyse, concernant Israël. Comment Uri Avnery peut-il déclarer que le sionisme fut un des derniers mouvements nationaliste européen et le considérer comme un Etat-nation. Le sionisme n'est pas un mouvement européen pouvant prétendre à l'appellation d’État-nation. Le sionisme est un mouvement ethno-religieux sans État ou Nation. Israël est un cas unique dans l'histoire universelle. Le sionisme s'est servi d'arrangements, de complots, a abusé la confiance que nous avions placé dans les Juifs, qui liée au remords de nos propres crimes a permis à cette secte, que la religion israélite abrite, d'exercer un complot sur une instance internationale, qui devait servir la démocratie, pour quelle se parjure et accorde aux sionistes un territoire appartenant à un autre peuple. Jamais un territoire n'a été accordée à une communauté, quelle soit religieuse ou ethnique. [Que des Juifs veuillent trouver paix et sérénité en Palestine, qui pourrait les blâmer ? Mais qu'ils, comme l'ambitionnait Théodore Herzl, mettent tout en œuvre pour assassiner et spolier le peuple qui l'accueillait, aucun homme loyal, n'aurait pu se vautrer dans tant d'hypocrisie.] Nous avons refusé le nazisme, nous devons refuser le sionisme.       

Israël se maintient par la collusion des juifs, par des d'êtres corrompus favorables au sionisme et par sa politique hégémonique et guerrière. Les Juifs n'ont jamais été un État-nation, tel que l'entend Uri Avnery et si Théodore Herzl ambitionnait un "Foyer en Palestine" un euphémisme pour un "État à la place de la Palestine" s'était pour se débarrasser des Juifs pauvres persécutés, principalement, en Europe de l'Est et arrivant dans l'empire Austro-hongrois, ses ambitions furent exhaussées par le chantage des USA sur les pays du Tiers-monde à l'ONU [les poussant à voter la résolution 181 du 26 novembre 1947] par l'influence du lobby juif. C'est donc que le mouvement sioniste n'avait pas d’État au moment où il a été crée, il ne pouvait pas prétendre être un État-nation, il l'a été éventuellement suite à ce chantage. Et le fait d'être en retard avec le colonialisme ou l'impérialisme n'excuse en rien ses crimes actuels. Seuls un peuple dénué d'intelligence humaine, peut prétendre soumettre un autre peuple par la violence, comme le fait le sionisme en Palestine.
C'est cette même influence que les Juifs exercent sur nos Etats aujourd'hui.           


La Seconde Guerre mondiale a accéléré la disparition de l’État-nation, à toutes fins pratiques. Unités économiques énormes, comme les États-Unis et l'Union soviétique signifiait que les pays comme l'Espagne et l'Italie, et même en Allemagne et en France, étaient trop petites pour rivaliser. Émergea le Marché commun européen. De grandes fédérations économiques ont supplanté la plupart des anciens États-nations.
Les nouvelles technologies ont accéléré le processus. Le changement se fit de plus en plus rapide. A mesure que se formaient les nouvelles structures régionales devenaient obsolètes. La mondialisation est un processus irréversible. Aucune nation ou une combinaison de nations peuvent résoudre les problèmes de l'humanité apocalyptiques.
Là non plus, je ne puis être d'accord. La Globalisation est rendue irréversible par tous ceux qui en tirent profit. Et les instances internationales y veillent. Il est nécessaire que les États ou États-nation retrouvent leur souveraineté pour qu'ils restent maitres de leur destin. Les accords internationaux doivent être bilatéraux et dans l'intérêt des parties en présence et non comme s'est le cas actuellement au profit des tenants de cette mondialisation, c'est-à-dire la finance ou les escrocs qui la gouvernent... Si l'Europe prétend mener son union a bien, elle doit le faire au profit des européens et non comme le fait l'escroc Barroso, au profit des tenants de cette finance internationale et de ses lobbys.         
J'ai M Uri Avnery en haute estime, mais je crois, comme c'est souvent le cas, que les Juifs y compris lorsqu'ils sont favorables aux palestiniens ont du mal à analyser objectivement le sionisme ou l’État israélien et se perdent dans des considérations qui ne concernent pas le sionisme ou Israël. Et les mythes de la religion ne devraient pas pénétrer l'intellect humain. Les Palestiniens n'étaient pas en vacances, n'étaient pas de passage, cette terre est la leur, ils y habitaient avants qu'Abraham ou Moïses y amène son peuple, il est donc aisé d'admettre que le Mythe de la terre promise est un faux, une ruse pour voir son peuple se détacher du paganisme et du "veau d'or".  

Le changement climatique est un problème mondial qui nécessite d'urgence une coopération mondiale. La même chose s'applique au danger que représentent les armes nucléaires bientôt elles seront acquises par des groupes violents non-étatiques. Une photographie prise à Tombouctou peut être vu immédiatement au Kamtchatka. Un hacker en Australie peut renverser des industries entières aux États-Unis. Dictateurs sanguinaires peuvent être traduits devant un tribunal international de La Haye. Un jeune Américain peut révolutionner la vie de la population du Zimbabwe. Pandémies mortelles peuvent se rendre dans les heures à partir de l'Ethiopie vers la Suède.

À toutes fins pratiques, le monde est aujourd'hui un. Cependant, la conscience humaine est beaucoup, beaucoup plus lente que la technologie. Alors que l'État-nation est devenu un anachronisme, le nationalisme est vivant et continue de tuer.
Comment combler le fossé? L'Union européenne est un exemple instructif.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale les bien-pensants réalisèrent que la troisième guerre mondiale pourrait signifier la fin de l'Europe, sinon du monde. Il fallait unir l'Europe, mais le nationalisme était endémique. Enfin, nous avons adopté le modèle de compromis proposé par Charles de Gaulle: garder les États-nations, mais de transférer certaine quantité de puissance réelle à une sorte de confédération.
Ça c'est l'opinion d'Uri Avnery. Si les pères de l'Europe Charles de Gaulle/Adenauer voulaient une union européenne ils ne voulaient pas forcement transférer leur souveraineté. Le Général de Gaulle s'est toujours gardé d'abandonner son indépendance aux accords internationaux. Le Général s'est retiré de l'OTAN [*] et appelait "MACHIN" l'Organisation des Nations Unies (ONU). C'est parce que nous transférons la souveraineté de nos Etats, aussi bien sur le plan européen que sur le plan international, que sont phagocytés les instances directives par des gens qui n'ont pas les mêmes intérêts que les populations qui y sont assujetties. En ce sens la dispersion des sionistes -juifs ou goïm corrompus- prennent pas à pas les rênes de l'Europe, des USA, des Instances Internationales. Nier cette évidence, est, être complice ou ignorant du monde dans lequel on vit.
[*] se fut une argutie du Petit Président, de nous laisser croire que Charles de Gaulle s'était uniquement retiré du commandement de l'OTAN.   
Cela avait du sens. Naissait le marché commun en constante expansion, et a adopté une monnaie commune. Et maintenant séisme économique menace de faire tomber l'ensemble du bâtiment.

Pourquoi? Aucun excès de concentration, mais par manque de celui-ci.
Je ne suis pas un économiste. En fait, aucun enseignant de prestige ne ​​m'a jamais enseigné la science économique (ou tout autre). Je vais juste faire preuve de bon sens à ce problème, comme tout le monde.
Le bon sens me dit dès le début que la monnaie unique ne peut exister sans une gouvernance économique commune. Il peut ne pas fonctionner du tout si chaque petit «État-nation» de la zone de la monnaie a son propre budget et sa propre politique économique de l'Etat.
En ce sens Uri Avnery à raison, à la condition que l'Europe ou la mondialisation qui nous est présentée aujourd'hui veuille le bonheur et la stabilité de ses citoyens de la zone. Or ce que nous constatons s'est l'appauvrissement des populations en faveur des plus nantis (fiance) et s'est bien ce que cherchent les tenants de l'Europe, de la globalisation actuelle et à cause des crises savamment réfléchies, nous obligent d'admettre ce que normalement nous aurions refusé. Comment avons nous accepté que les États, nation ou pas, soient financés par les banques privés ! C'est un crime de lèse-majesté... [C'est une stupidité, c'est une escroquerie.] Mais à qui profite cette escroquerie, réfléchissez, vous ne serez pas loin d'Israël et du sionisme, liant indispensable à la caste supranationale.       
Les pères fondateurs des États-Unis ont été confrontés à ce problème et ont opté pour une fédération plutôt que d'une confédération, c'est à dire par un gouvernement central fort. Grâce à cette sage décision, quand le Nebraska a un problème l'Illinois peut l'aider. L'économie des 50 Etats est gérée pratiquement depuis Washington DC. La monnaie commune ne signifie pas seulement avoir les mêmes billets verts, mais aussi la même banque centrale puissante.
Pourtant la Suisse est bien une confédération et une, peut-être même la seule, véritable démocratie. Quand à la banque centrale, l'Europe la possède aussi, à la différence que la Banque centrale américaine accomplit son rôle et que la Banque européenne fait de la figuration. Il y a aussi un point qui n'est pas abordée et qui est essentiel, celui de la fabrication de monnaie que les USA impriment dès qu'ils en ont besoin, pour leur économie mais aussi, et surtout, pour financer leurs guerres. Quand à la solidarité entre États... il s'agit d'avantage à asservir les populations, à s'emparer des services régaliens de ces États par le privé, que de leur apporter une véritable aide. Mathieu Pigasse et la banque Goldman-Sachs, à l'origine de la crise des "subprimes" qui mit le monde à genoux, ont menti sur la dette grecque et savent d'où vient le "mal"  de la Grèce.

Aujourd'hui, l'Europe est confrontée à la même décision. Soit sa désintégration - un désastre inimaginable - ou bien abandonner la formule  gaulliste. Les différents États-nations, de Malte à la Suède, doivent renoncer à une grande partie de leur indépendance et de la souveraineté et de la transférer aux bureaucrates détestés à Bruxelles. Un budget pour tout le monde.
Ce sont, justement, les bureaucrates et commission de Bruxelles, qui avec des avantages au-delà de l'immariable, un manque de professionnalisme flagrant, la prévarication des uns, le je-m'en-foutisme des autres, qui ont menée l'Europe à l'impasse. Et il faut justement revenir à l'idée gaulliste des nations et abandonner cette globalisation qui nous rend à la condition d'esclave, tous les jours un peu plus. Les échanges internationaux, comme son nom l'indique doivent servir leur objet, au lieu de profiter aux escrocs. La globalisation pourrait être salutaire si elle était gouvernée par des hommes honnêtes et loyaux. L'homme n'est pas honnête, n'est pas loyal, Il ne peut y avoir de globalisation telle quelle nous est présentée.   
Si cela se produit, un grand «si» - que restera des États-nations? Il y aura des équipes nationales de football et tout l'attirail nationalistes et racistes qui les accompagnent. France sera toujours en mesure d'envahir Mali avec le consentement de ses principaux partenaires européens. Les Grecs peuvent continuer à être fiers de leur passé antique. La Belgique continuera à souffrir de leurs problèmes binationaux ennuyeux. Mais l’État-nation est plus ou moins une coquille vide.
L'invasion du Mali n’a rien avoir avec l'Europe, mais avec l'impérialisme occidental et Hollande, sous les ordres de la CIA (dont les néoconservateurs pro israéliens y font la loi) qui finançait et arme les groupes "terroristes musulmans" visant à déstabiliser les pays au sous-sol riche pour, à l'aune du néo colonialisme, proposer l'aide et faire main-basse sur ses richesses. Le Mali est le plus important producteur d’or du monde. Aujourd'hui la "coalition démocratique" se propose de financer la reprise économique du Mali dans la sécurité ! Mais de qui on se moque ? L'intervention au Mali de l'Occident n'a pas d'autre but que celui de maintenir un pouvoir corrompu, mais qui nous est favorable.   
Ma prédiction est que, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, à la fin de ce siècle (bien que certains d'entre nous ne seront pas ici) sera une sorte de gouvernement mondial. Probablement trouver un autre nom, mais les principaux problèmes auxquels l'humanité seront administrés organisations internationales solides et efficaces. Il y aura de nouveaux problèmes (le cas échéant): comment préserver la démocratie dans le cadre d'une structure globale, la façon de promouvoir les valeurs humaines, la façon de canaliser à travers les émotions agressives activités anodines actuellement qui se libèrent par la guerre.
Les principaux motifs menant à la guerre ne sont pas la libération des peuples, mais les ambitions de quelques-uns. Si vous permettez à ces quelques-uns d'infester un "gouvernement international" nous arriverons au Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley où personne ne pourra échapper au destin qu'on lui aura assigné, destin au service de la caste internationale, c'est l'esclavage moderne.
Dans ce nouveau monde, que se passe-t-il avec l’État-nation? Je pense qu'il sera là comme un phénomène culturel et nostalgique dotés de certains attributs au niveau local, de style des municipalités existantes. Lorsque les États sont délogés de la plupart de leurs fonctions peuvent être divisé dans ses parties constituantes. Les Bretons et les Corses, a ceux que nationalisme [Français] a contraint d'adhérer à l'unité supérieure qui s'appelle la France, ils peuvent vouloir vivre dans leur propre État dans un monde unifié.
Laissant de côté le domaine de la spéculation pure et retourner à notre petit monde: que se passe-t-il avec l' "État-nation du peuple juif" ?
Alors que le monde est composé d’États-nations, nous avons les nôtres. Et, par la même logique, le peuple palestinien auront aussi leur propre.
Notre État ne peut pas être l'État-nation d'une nation défaut. Israël doit être et sera la nation-état ​​de la nation israélienne, qui appartient à tous les citoyens israéliens vivant en Israël, les Arabes et les non-Juifs inclus. Et personne d'autre.
Juifs israéliens qui se sentent un lien profond avec les juifs du monde entier, et les Juifs partout dans le monde qui se sentent un lien fort avec Israël ne peut certainement maintenir et même renforcer leur union. De même, les citoyens arabes peuvent maintenir leur lien avec la nation palestinienne et le monde arabe en général. Et les Russes non-juif peuvent faire la même chose en ce qui concerne leur patrimoine russe. Sans aucun doute. Mais ce n'est pas à l'Etat en tant que tel.

Quand arrivera la paix dans cette partie du monde torturé, les États d'Israël et de Palestine peuvent se joindre à une organisation régionale comme l'Union européenne qui s'étend de l'Iran au Maroc. Ils rejoindront les rangs de chemin de l'humanité vers une structure moderne du monde qui va travailler pour sauver la planète, empêcher les guerres entre États ou des collectivités partout et de promouvoir le bien-être des êtres humains (oui, et aussi des animaux).
Uri Avnery, sait que son vœu, est un vœu pieux. Comment des peuples qui se sont affrontés, dans la guerre, ce qui aurait été un moindre mal, mais surtout par la condition humaine, par une supériorité supposé qui a permis aux criminels juifs de déclarer que les palestiniens étaient des animaux, qu'ils finiraient en déchets humains dans la diaspora, et encore aujourd'hui en 2013, les droit humains les plus élémentaires leur sont refusés..., comment voulez vous qu'un enfant qui voit un juifs assassiner son père ou détruire sa maison, ou bruler l'olivier que son père avait chéri, ne porte jusqu’à la fin de ses jours la haine de cette race. M Uri Avnery et toute cette intelligentsia aurait du se réveiller bien plus tôt et ne pas permettre à la bande de criminels sionistes de sévir, au lieu de se ranger derrière. Les Juifs ne peuvent agir de la sorte et reprocher à d'autres peuple d'avoir "fermé les yeux".


En page 32 du journal "Marianne" où des juifs y ont "lettre ouverte" dans le n°827 du 23 février, les "Femen" (femmes aux seins nus) sont encensées par le journal. La religion chrétienne y est, elle, dans une ironie toute juive, critiquée pour : l'issue d’Ève de la cote d'Adam devenue tentatrice du fils du Tout-Puissant, engendrée par "procréation assistée ! Voila des donneurs de leçon qui refusent les mythes des autres religions, mais font de l'histoire avec les leurs ! Aucun Chrétien, contrairement aux Juifs, ne confond les mythes avec l'histoire. Pas d'avantage les Grecs, les Romains, les Suédois..., en définitive il n'y a que les Juifs qui se basant sur leur mythologie pensant justifier leurs crimes, leurs rapines..., c'est comique. Non ?
Dans celui du 16 février n°826 Elie Barnavi (ancien Ambassadeur d'Israël en France) qualifie le Hezbollah d'organisation terroriste. Pourtant le Hezbollah y compris si elle est finance par l'Iran, ne fait qu'apporter une des réponses à la politique israélienne au Proche et Moyen-Orient. Ce monsieur du temps où il était en poste en France justifiait, pourtant, les mêmes actes violents où des êtres humains perdaient leur vie ! Il est vrai qu'il s'agissait alors d'Israël. Comique non ?                     


Il me parait évident les État-nation tel que décrit par Uri Avnery est la seule solution, justement à cause du caractère égoïste de l'être humain, de sa courte vue, de son étroitesse d'esprit, du bonheur inculqué par la jouissance et le plaisir qui s'avèrent être des chaines.
C'est la tentative de réglementation du monde, par des lois édictés par les plus argentés, les plus puissants, qui sous un "voile" de réciprocité, de justice, justice sociale, crise ou écologie, assujettissent les autres peuples.
Israël n'a jamais dans son histoire respecté une seule des résolutions de l'ONU, pardon, une seule celle qui lui à donne le jour, pourquoi peut-il le faire ? Parce que protégé par ces puissants. Et nous devrions excepter, par exemple, lorsque Israël, les USA, l'Europe, la France accusent de terrorisme ou que sais-je encore l'Irak l'Iran, le Hezbollah, la Syrie, quand leur crime est de ne pas accepter la politique occidentale en général, israélienne en particulier.
L'homme n'est et ne sera jamais assez honnête, assez loyal pour entrevoir la gouvernance décrite par Uri Avnery et s'il y arrive ce sera par la ruse la manipulation.