vendredi 28 novembre 2014

Pour et par le peuple...


Quelque soit le point de vue sous lequel on observe la société on remarque une carence générale de démocratie, à part, peut-être, la Suisse où les questions sociétales et importantes qui les concernent, son soumises, comme ils disent à "votation".

L'origine de la démocratie "Pour et par le peuple" est respecté peut-être en Suisse, cependant, ce qui nous est présenté aujourd'hui est un ersatz nauséeux où les plus hypocrites d'entre-nous tirent le mieux leurs "marrons du feu", c'est une société qui a perdu ses repères, l'argent et le sexe ont remplacé, sous prétexte de progrès, la morale et l'état de conscience qui nous avait jusqu'alors construit, sans lequel l'homme n'est plus un homme mais un sujet de consommation.

La société a perdu toute morale, cet état de conscience qui permet de distinguer le bien du mal, de savoir que l'on fait le bien ou le mal, cet état que différencie l'homme de l'animal, du moins c'est ce que l'on a la grossièreté de croire. Aujourd'hui on vit une époque de truanderie, de manipulation, la fin justifie les moyens, l'homme est d'avantage un tube digestif qu'un être doué de réflexion, la pensée unique nous est imposé avec notre consentement. Les média, le 7e art, la télévision (à part quelques titres) est le vecteur de cette pensée qui nous fait admettre, sous des arguments mythologiques apocryphes, que la guerre est une solution, que des hommes peuvent tuer d'autres hommes, que l'on peut voler ce qui ne nous appartient pas, parce qu'on en a les moyens. C'est la loi de la jungle, mais dès que les "fauves" se révoltent la minorité dominante fait appel aux règles, codes et règlements pour se protéger. Et c'est là la plus grande injustice sur cette terre. Et comme l'à déclaré Jean de LA FONTAINE: " Selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de Cour vous rendront blanc ou noir " [selon que vous aurez les moyens de faire admettre la pensée unique qui vous rend BLANC vous pourrez représenter les autres en NOIR.] est en réalité la morale de la fable " Les animaux malades de la peste ". Oui La Fontaine appelait cela: "La peste" c'est en fait un cancer (une intelligentsia) où les métastases s'immiscent, se dissimulent au cœur même de nos institutions, où ils s'y font élire sur des mensonges et œuvrent pour des desseins inavouables.

Ces personnages scolastiques, servent de caisse de résonance favorisant la pensée dominante et ne font que libérer, aux-quatre-vents, l'incompétence qui les mène à trahir la déontologie que leur métier exige.

Aujourd'hui les dirigeants [soi-disant démocratiques ou non] usurpent leur pouvoir, sous des mensonges qui n'ont pas d'autre raisons d'être que celle de se faire élire. L'intérêt de l’État et des populations est écarté au profit d'idéologies, quelle soit globalisante ou financière, poursuivent le même but, celui de soumettre les population (esclavage moderne, pillage des ressources) aux intérêts de la minorité dominante. Nos États  doivent faire face, aussi, aux intérêts personnels (abus de biens sociaux ou l'utilisation de la fonction pour s'enrichir y compris au détriment de l’État) et communautaristes de ses dirigeants* (utilisant l'influence de la fonction afin de favoriser des accords avec un pays au détriment de l’État ou/et du Droit international).

Deux exemples:
  • La France (Sarkozy/Kouchner) favorisent le rehaussement des accords entre l'Europe et Israël au détriment par exemple du Droit international puisque Israël fait entrer en Europe des marchandises manufacturés et agricoles produites dans les colonies, en territoire palestinien. Il existe  (on se demande pourquoi) un accord Europe/Israël qui permet aux marchandises israéliennes d'entrer hors TVA, ce qui n'est pas le cas des marchandises fabriqués dans les colonies. Produits agricoles au détriment des producteurs français/européens.
  • La France (Hollande/Fabius) renie la parole de l’État et refuse de livrer les bateaux commandées et payés par la Russie. Cette situation fait suite au désaccord entre l'Ukraine et la Russie. Cependant les population ont été manipulés et écartées de la vérité. En effet, et sans entrer dans les détails, ce "conflit" à été crée par la CIA et la Russie se défend, comme les USA l'avaient fait en son temps avec Cuba. Donc, la France entre dans le conflit USA/Russie, pour raisons idéologiques au détriment de l’État.   

En Europe avec l'avènement de José Manuel Durão Barroso a pris la direction contraire aux souhaits de ses pères (de Gaulle/Adenauer). Comme la France avec l'élection de Pompidou (ancien directeur de la Banque Rothschild, à l'origine de la déclaration Balfour et bailleur de fonts du sionisme ) a changé le modèle de financement des États (Banque Centrale) pour faire appel à la finance privé (un crime de laisse majesté)  et avec la nomination de Dominique Strauss-Khan (sioniste notoire) a qui l'on doit la courbe exponentielle de la DETTE française, la boucle est bouclée, la France est sur les rails du néo-esclavagisme. 

* [C’est ainsi que le CRIF (Association juive en France) suggéra au Ministre des Affaires Étrangères M Bernard Kouchner de remettre le prix des «Droits de l’homme 2009» que Chaque année le France attribue à une ONG méritante, qu’il le fut remis  à Science-Po au lieu qu’il soit remis au Quai d’Orsay (Ministère des Affaires étrangères) tel que le voudrait l’usage, dans le but d’en diminuer la solennité et par voie de conséquence l’importance. Il faut dire que ce prix revenait cette année à une ONG Palestinienne. Que M Kouchner soit juif, ce la ne regarde que lui, Il ne doit en aucun cas permettre à une organisation xénophobe et raciste de dicter la conduite que doit tenir la France.]

Après la déclaration de Georges Kennan les USA, qui concentrent 50% de l'armement mondial, pour s'assurer de garder sa suprématie, déstabilise et fait la guerre aux Etat qui n'agréent pas sa politique. Est-ce une attitude qui mène à la démocratie, à la justice ?

Élire des hommes (hommes/femmes) honnêtes, intègres et possédant une morale humaine, est à l'urgence de la planète. Comment peut-on dénoncer un comportement inadapté lorsque pour le démontrer est utilisé un comportement inadéquat. 


mardi 25 novembre 2014

Les médias français ont créé de toutes pièces un enfer fictif pour détourner l’attention de Gaza



Il n'y a pas a hésiter, il faut qualifier Israël d’État terroriste et le placer au banc de la société avec tous ceux qui lui apportent son impunité. Ce sont des criminels qui argumentent leur malfaisance sur des mensonges hypocrites et placent la fourberie au pinacle de leur honneur. Si l'on veut un jour un monde apaisé il faudra ramener cet État, coercitivement, bien entendu parmi les gens civilisées. L'hypocrisie, la fourberie, le mensonge ne peuvent être des valeurs humaines.
Nous oublions trop souvent qu'Israël (le sionisme) est un État illégal et la matrice d'une société avorté, qui voulait apporter la sérénité à une communauté qui, manifestement, n'en veux pas.

Nos médias, c'est une évidence, se font le porte-voix de la pensée dominante, sans doute, moins par volonté de nuire que par obéissance à leur "parrains". Cependant l’inacceptable réside d'avantage dans la collaboration de nos dirigeants, ces fourbes que nous avons élus, qui permettent à une idéologie venue d'ailleurs de manipuler les populations qu'ils étaient sensé proteger...



samedi 22 novembre 2014 - 04h:06
Nabila Ramdani - Middle East Eye
* Nabila Ramdani est une journaliste, chroniqueuse et animatrice franco-algérienne primée. Elle est spécialiste de la politique française, des affaires islamiques et du monde arabe. Elle rédige des chroniques pour les journaux The Guardian, The Observer, The Independent et London Evening Standard.

L’information en France a été manipulée ou tout simplement fabriquée pour essayer de faire croire que l’agression contre Gaza était une guerre juste, exactement comme toutes les offensives israéliennes précédentes.

Nabila Ramdani est journaliste, spécialiste de la politique française, des affaires islamiques et du monde arabe



Pendant que Gaza était réduite en cendres par les bombes et que des milliers de citoyens étaient assassinés et mutilés, un enfer parallèle était soigneusement façonné en France. Des politiciens influents, des leaders communautaires et des portes-parole d’organismes publics ont tous participé à un montage visant à blanchir la dernière agression israélienne contre les Palestiniens, en parlant de synagogues incendiées, d’individus sauvagement attaqués et de juifs réduits à l’exode par la persécution et la haine.
Ce qui a rendu ce contre-feu théâtral particulièrement efficace c’est qu’il a été relayé par les medias dominants sans le moindre questionnement. Bien qu’aucune preuve ne soit venue soutenir ces allégations, le seul fait que ce soit des gens importants et haut placés qui faisaient état de ces soi-disant atrocités leur donnait le sceau de la vérité. Des mots comme “Holocauste” et “Pogrom” notamment, revenaient sans cesse dans leur bouche pour détourner l’attention du massacre des civils palestiniens dans la bande de Gaza. L’impression mensongère qu’ils cherchaient à donner était que les membres d’une communauté stigmatisée, les juifs, luttaient en France pour leur survie tout comme les Israéliens à 3500 km de là, et ils avaient donc le droit de “se défendre” même si cela faisait un nombre effroyable de victimes arabes.
Les attaques israéliennes sont toujours décrites de cette manière dans les médias français et la couverture médiatique de "l’opération Bordure protectrice" de juillet et août dernier n’a pas fait exception. L’information a été trafiquée ou tout simplement fabriquée pour essayer de faire croire que l’agression contre Gaza était une guerre juste, exactement comme toutes les offensives israéliennes précédentes.
Les pertes en vies humaines ont été énormes cette fois encore et même plus importantes que les autres fois : selon le Centre des Droits de l’Homme Al Mezan, une organisation de droits humains basée à Gaza, 2168 Palestiniens ont été tués (la vaste majorité des victimes étaient des civils dont des centaines d’enfants et de femmes) et 11 100 ont été blessés. Les Nations Unies ont documenté la mort de 71 Israéliens dont 66 soldats, 4 civils et un citoyen étranger. Il reste environ mille tonnes de munitions qui n’ont pas explosé dans la bande de Gaza. Une des meilleures machines de guerre du monde - Israël - a aussi détruit ou gravement endommagé 80 000 maisons et installations essentielles à la survie de la population, tout cela sous le prétexte de faire d’Israël un endroit plus sûr.
“Israël a attaqué Gaza en 2006, en 2008, en 2013 [2012] et en 2014,” a rappelé le député palestinien, Mustapha Barghouti, dans un discours prononcé devant les militants de la Campagne de Solidarité avec la Palestine à Londres en septembre dernier. “En 2014, il y a eu cent fois plus de destructions et d’explosifs que lors des attaques précédentes.”
Une des principales différences entre "Bordure Protectrice" et les offensives précédentes, c’est que les mythes de la propagande israélienne ont été plus faciles à démasquer. C’est largement dû à la présence de médias traditionnels sur le terrain et à l’énorme essor, depuis 2008, au Moyen-Orient comme ailleurs, des médias sociaux comme YouTube, Facebook et Twitter qui ont fortement contribué à galvaniser le Printemps Arabe de 2011. Des images instantanées – vidéos et photos – permettent désormais à des gens ordinaires de montrer au monde entier ce qui se passe exactement dans tel endroit, à tel moment, avec tous les détails.
Les porte-parole israéliens tentaient désespérément de décrire l’assaut comme un conflit symétrique entre le Hamas et l’armée israélienne, un conflit où la mort de civils était “inévitable”, mais ils se sont vite retrouvés dans l’incapacité de dissimuler la sanglante vérité. C’est devenu particulièrement évident, le 16 juillet, quand 4 jeunes garçons de la famille Bakir, âgés de 7 à 11 ans, ont été tués par des bombes tirées d’un navire de guerre israélien, alors qu’ils jouaient au foot sur le plage, près du petit port de Gaza.
Jusque là, les médias français avaient invoqué la soi-disant utilisation par le Hamas de "boucliers humains" pour dissimuler leurs lance-roquettes, et les "avertissements" donnés par Israël avant de frapper des "cibles légitimes". Les images profondément choquantes des cadavres d’enfants dans le sable, tombés de toute évidence bien loin de toutes installations militaires ou de caches d’armes, ont contribué à changer la donne. Il en a été de même pour le flot d’images prises dans les hôpitaux et les morgues, montrant d’autres enfants démembrés, des femmes et des vieilles personnes sans vie.
Il en a été de même lorsque quelques jours après le scandale de l’assassinat des enfants sur la plage, la machine de guerre israélienne a bombardé une école de l’ONU dans laquelle les Palestiniens s’étaient réfugiés pour échapper aux missiles de "haute précision" d’Israël. Cette attaque d’une "précision chirurgicale" a été la première d’une série d’attaques contre les installations de l’ONU qui servaient de refuge à presque un demi-million de Palestiniens dont les maisons avaient été détruites par les bombardements.
L’argument des "boucliers humains" mis en avant pendant la compagne militaire de l’été 2014 n’a pas davantage résisté à l’analyse que dans les conflits précédents, observés à la loupe par certains reporters et différentes organisations des droits humains comme Amnesty International. Les innombrables vidéos et photos ont apporté la preuve que les 1,8 million de Gazaouis vivaient dans un espace confiné et entièrement bâti.
La bande de Gaza ne fait que 41 km de long et 12 km de large en son point le plus large. L’idée que les civils pouvaient aller se réfugier ailleurs pendant que les combattants actionnaient des pièces d’artillerie obsolètes dans leur quartier, s’est vite révélée aussi ridicule que l’allégation qu’ils étaient prêts à sacrifier leurs vies pour protéger des armes et des munitions. Le meurtre de civils est une violation flagrante du droit international.
Tous ceux qui connaissent la situation de la population de Gaza pouvaient aussi se rendre compte que "l’avertissement" donné au civils par l’armée israélienne était sans valeur. Il constituait le plus souvent en une bombe "qui donnait un coup sur le toit" - une chose qui a été condamnée par les organisations des droits de l’homme. Il y avait, comme autres mises en garde, des flyers, des coups de fil et des SMS donnant 10 minutes aux civils pour quitter leur maison. Même ceux qui avaient une téléphone portable leur permettant de recevoir "l’avertissement" (et beaucoup dans ce pays misérable n’en avaient pas) ne pouvaient pas s’enfuir à temps.
Pendant ce temps-là en France, la manipulation de l’information par les médias français devenait évidente. Dès le 14 juillet - quelques jours seulement après le début de l’offensive - les médias ont fait état d’une "attaque", rue de la Roquette à Paris, près de la Bastille. Des pro-Palestiniens avaient, selon eux, attaqué un lieu de culte à la fin d’une manifestation. Bizarrement, à la différence de la quantité d’images et de documents en provenance de la zone des combats réels à Gaza, les médias ne montraient pas la moindre image de cette "attaque" perpétrée dans le centre de la capitale française, un dimanche après-midi, à un moment où les rues sont pleines de touristes et de passants. Pas d’image des dégâts. Pas d’image des victimes. Rien.
Comme c’est souvent le cas, dans les reportages sur les attaques physiques de nature antisémite à Paris, les noms des témoins étaient aussi vagues que leurs témoignages. Le témoignage le plus impressionnant a été celui d’une femme présentée sous le nom de “Aurélie A.”*, qui affirmait avoir été assiégée dans la synagogue pendant que les “missiles” pleuvaient et que des “Parisiens de pays arabes” essayaient d’atteindre les juifs qui étaient à l’intérieur. Il a même été question d’une hache et d’armes à feu aux mains des agresseurs .Dans le style à vous glacer le sang d’un soldat israélien, “Aurélie A.” a dit d’un de ses soi-disant agresseurs : "J’ai envie de le laisser pour mort !”
Le CRIF, le Conseil des juifs de France, s’est empressé de ramener les Nazis sur le tapis. Roger Cukierman, son porte-parole a comparé les manifestations pro-palestiniennes à une "nouvelle Kristallnacht”, faisant référence à la fameuse "Nuit de cristal" de 1938 où les paramilitaires nazis ont assassiné près de 100 juifs et en ont arrêté 30 000 autres en Allemagne et en Autriche. Les maisons, hôpitaux et magasins juifs ont été démolis exactement comme les maisons, les hôpitaux et les magasins arabes de Gaza, a déclaré Cukierman. Les manifestants pro-palestiniens ont été publiquement traités de “terroristes” qui “prennent les synagogues pour cible”.
Ce que le porte-parole du CRIF a oublié de dire, c’est que "l’attaque" contre la synagogue de la Roquette était une pure fabrication. Une vidéo très claire filmée par un voisin montre un groupe de miliciens de la LDJ (Ligue de Défense Juive) faisant irruption hors de la synagogue. Armés de barres de fer, de bouteilles de gaz, de chaises et de tables arrachées à une terrasse de café, ses membres provoquaient au combat de rues les anti-guerre en criant : "Merde à la Palestine".
Serge Benhaïm, le président de la synagogue, a ajouté à l’embarras de Cukierman, du CRIF et de leurs serviles agents de propagande dans les médias français, en affirmant catégoriquement que le lieu de culte n’avait subi aucune attaque. Les groupes d’opposants étaient restés à plus de 150 mètres de la synagogue, a déclaré Benhaïm, et personne n’a été blessé. Et il a ajouté que la LDJ, qui est sur la liste des organisations terroristes du FBI, devrait être interdite en France “Si elle n’est pas capable de se contrôler”.
Rien de tout cela n’a empêché les médias internationaux de poursuivre la campagne de propagande initiée par leurs collègues français. La synagogue de la Roquette dont le nom exact est synagogue Don Isaac Abravanel, et qui a été construite en 1962 pour accueillir l’afflux des juifs d’Afrique du nord qui quittaient les pays décolonisés est soudain devenu le symbole d’une France violemment antisémitisme.
Newsweek, le magazine d’actualité international continue de diffuser un article fantaisiste sur le fait que de telles “attaques” contribuent au nouvel “Exode” des juifs d’Europe. Il contient des citations d’un témoin "assiégé" dans la synagogue qui dit que "l’attaque" était "comme une Intifada" – du genre de celles qui éclatent en Palestine, évidemment. Plus ambitieux dans la comparaison, l’écrivain LeBor fait référence à la persécution nazi et aux pogroms contre les juifs de la "Russie tsariste".
Le premier ministre Manuel Valls et des maires élus ont été jusqu’à invoquer ces informations inventées de toutes pièces pour justifier l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes à Paris et dans d’autres villes de France. Valls a parlé de jeunes de la "classe ouvrière qui cachent leur haine des juifs derrière la façade de l’anti-sionisme et de la haine de l’état d’Israël.” Peu importe que Manuel Valls appartienne au parti socialiste censé considérer la liberté d’expression et d’association comme un pilier de la démocratie. Quand un message ne nous plaît pas, il n’y a qu’à l’ignorer et en fabriquer un autre, voilà, semble-t-il, la technique du gouvernement.
Suite à l’ample couverture de "l’attaque" de la Roquette, une synagogue de Sarcelles, dans la banlieue de Paris, protégée par la police anti-émeutes, a été menacée par un gang de jeunes qui ont vandalisé plusieurs commerces dont certains appartenaient à des juifs. La LDJ était largement représentée à Sarcelles, mais les propagandistes ont choisi de se concentrer joyeusement sur la "foule pro-palestinienne".
Francois Pupponi, le député-maire de Sarcelles, a traité la foule composée principalement d’adolescents et d’écoliers d’origine africaine, de “horde de sauvages”, et il y a eu des quantités de rapports non vérifiés sur des bombes incendiaires et des cris de "Mort aux juifs". A nouveau pas la moindre preuve ni sonore, ni filmée, ni photographique, ni rien. On devait prendre les déclarations d’organisations comme le CRIF pour argent comptant. Alors que les images des meurtres et des mutilations des Palestiniens envahissaient les écrans du monde entier, personne ne pouvait fournir une seule image à l’appui des allégations comme quoi de soi-disant antisémites s’en prenaient aux juifs de Paris.
Au terme de la période nécessaire à la traduction et à la diffusion internationale des faux rapports des médias français, il a été considéré comme un fait avéré que près de 8 synagogues avaient été "attaquées" dans Paris et ses environs et que la vie des juifs y était menacée exactement comme celle des Palestiniens de Gaza. On racontait que les juifs faisaient la queue pour quitter France. La plupart d’entre eux, disait-on, cherchaient à gagner un endroit plus sûr, en particulier Israël. Toutes ces fables circulaient au moment même où les journalistes qui avaient créé de toutes pièces cet enfer français soulignaient la "sérieuse menace" posée par les milliers de roquettes que le Hamas tirait sur Israël. Bien qu’il soit évident que leur impact n’avait rien à voir avec les missiles israéliens du fait de leur fabrication artisanale et de la puissance défensive du Dôme d’Acier israélien.
A l’honorable exception de quelques médias comme France 3, la plupart des médias gaulois ont persévéré dans leur entreprise de falsification avec un tel succès que certains de leurs exploits faussaires passeront à la postérité.
A défaut de journalistes scrupuleux, la tâche de dénoncer le scandale du massacre des Gazouis est revenue à quelques politiciens courageux. Dominique de Villepin, l’ancien premier ministre, a fait paraître un article passionné dans Le Figaro. De Villepin, qui s’est fait un nom en s’élevant contre la guerre d’Irak en 2003, a écrit : "Aujourd’hui, élever la voix contre le massacre perpétré à Gaza est, et j’écris cela en toute conscience, le devoir de la France… Il est temps de soulever le voile de mensonges, d’omissions et de semi vérités, pour soutenir cet espoir de changement."
Élever la voix devrait certainement être le rôle de n’importe quel journaliste, en particulier quand il est confronté à des mensonges cousus de fil blanc. Le code de l’éthique du syndicat des journalistes est clair : "Le droit du public à une information complète, libre indépendante et plurielle doit guider le (la) journaliste dans sa mission. Sa responsabilité vis à vis du citoyen doit prendre le pas sur toute autre considération."
La facilité avec laquelle certains préposés à l’information ont renié leur idéal pour soutenir ceux qui voulaient minimiser l’importance de l’agression israélienne contre Gaza en fabriquant un enfer parallèle, est une vraie honte. Surtout maintenant que des organisations de droits humains et autres, accusent des politiciens et des officiers israéliens de crimes de guerre et s’apprêtent à les poursuivre en justice.
“La vérité est la première victime de la guerre” est une remarque attribuée à Eschyle qui vivait au cinquième siècle avant J.C. Mais ce qui a changé depuis l’époque du dramaturge grec, c’est que ceux qui véhiculent l’information sont aujourd’hui surveillés plus étroitement que jamais. Tous les aspects d’un conflit, depuis les pertes au front jusqu’au comportement de ceux qui protestent contre lui dans les pays étrangers, peuvent être analysés minutieusement et le seront. Si des gens se servent d’événements inventés de toutes pièces en lien avec de telles horreurs, ils devront rendre des comptes, autant en France qu’ailleurs.






lundi 24 novembre 2014

Résolutions de l’Onu non respectées par Israël 1947-2009




09/09/2014 - 09:48

Au mépris du droit. 1947-2009 : une impunité qui perdure

février 2009
·         Assemblée générale (ayant alors fonction d’organe décisionnaire)

·       Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.
·     Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.
·       Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

Conseil de sécurité

·         Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.
·         Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.
·     Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme« l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.
·         Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».
·         Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.
·         Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.
·         Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».
·         Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.
·         Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des« pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.
·         Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales »les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.
·         Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.
·         Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».
·         Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.
·         Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.
·         Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.
·         Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.
·         Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées - le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.
·         Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.
·         Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.
·         Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.
·         Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.
·         Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.
·         Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le« recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.
·         Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la« cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.
·         Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».
·         Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».
·         Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».
·         Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare« attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.
·         Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».
·         Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure susceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».
·         Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige« l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.