samedi 20 janvier 2018

Pourquoi Trump pousse-t-il l'Iran à rompre l'accord sur le nucléaire?


Citation d'Ernest Hemingway:

Citation, qu'Emanuel Macron (Président français) semble vouloir suivre. Et si l'inflation est diffuse dans l'Euro, dans son élocution d'aujourd'hui, il a déclaré clairement que la France ira défendre ses intérêts où qu'ils se trouvent et porte le budget militaire de 450M à 1Milliard €. L'augmentation de ce budget n'est donc pas justifiée pour la sécurité des français, mais par la défense des intérêts, soi-disant français à l'étranger.

Mais, quel sont ces intérêts? Sont-ils pour le bien des français ou pour l'idéologie que Macron semble poursuivre?
[Comme on vient de le voir en Syrie où les intérêts français ont fusionnés avec les occidentaux et singulièrement avec les intérêts israéliens. Golan oblige].  

C'est-à-dire la défense des intérêts de la pensée dominante qui considère contraire à ses intérêts tout ce qui pourrait porter atteinte à la réalisation de ses objectifs. Ces guerres économiques ou d'influence appelées aussi guerres de religion ou de civilisation.
  
Emanuel Macron augmente le budget militaire et impose aux français le poids de son incompétence en augmentant la CSG des retraités (par exemple). Créer et augmenter des impôts est à la portée de n'importe quel imbécile …

Finalement on le voit bien que: Macron sorti d'une communication très étudiée, aidé par des médias hypocrites, que je rappelle: classés à la 47e place du classement RFS. Je disais donc que la communication très étudiée qui se révèle être une coquille vide pour les français et un riche couffin pour ses commanditaires.
Ce que les français veulent c'est autre chose, que les richesses du Mali, ou de renverser le dirigeant d'un pays souverain, de soutenir un Etat colonial, obéir à un président arrogant (pour ne pas dire criminel), hors de toute Justice ou en dehors du Droit International.

L'Iran comme les pays non alignés,
 sont menacés par les va-t-en-guerre occidentaux.  

19-01-2018

La «guerre sans fin» est un commerce rentable pour le complexe militaro-industriel US qui, en passant, fait oublier le problème financier américain.

Le président américain, tout en maintenant la suspension des sanctions contre l'Iran conformément à l'accord nucléaire intitulé PACC (Plan d'Action Conjoint et Complet) signé en 2015 au Conseil de sécurité de l'ONU, menace ses alliés européens de le rompre dans un délai de 120 jours s'ils ne "l'améliorent". Conscient du fait que l'Iran a déclaré que (pour le moment) n'acceptera aucune modification du pacte. Trump se donne du temps pour que son d'équipe prépare l'opinion publique dans son pays, vers plus de guerres

Barak Obama et Ali Khamenei ont signé cet accord, du désespoir absolu, avec de zones d'ombres, puisque l'autre alternative était la guerre. Le PACC s'attend à ce que Téhéran démantèle sa capacité nucléaire en échange des levées des sanctions qui étranglaient l'économie iranienne.

Les "améliorations" que prétend Trump devraient être:

  1. Éliminer les clauses qui limitent l'accord à 15 ans, pour le remplacer "jusqu'à la fin des temps"  Trump est préoccupé par le fait que l'Iran puisse en 2030 fabriquer la bombe, mais le pousse à rompre l'accord et à reprendre son programme nucléaire aujourd'hui? Tout l'accès de l'Iran aux matières nucléaires est bloqué par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui supervise même les mines d'uranium du pays.
  2. L'hypocrisie est ici, totale. En effet, si l'Iran peut être supervisé par l'AIEA (Agence Internationale de l'Energie Atomique) c'est que ce pays a signé les accords de non prolifération. Alors même qu'Israël, est entré dans le "club nucléaire" par la petite porte (illégalement), allié indéfectible des USA au Proche-Orient et Moyen-Orient, n'a pas, lui, signé l'accord de l'AIEA et de ce fait ne peut pas être contrôlé par elle. (Pratique non?) Et la question à nous poser est : "devons-nous avoir peur d'un Etat qui a signé l'accord et qui souhaite posséder l'arme nucléaire de dissuasion, ou d'Israël (qui contrairement à l'Iran), n'a pas signe les dits accords et se sert de la menace que représente l'utilisation l'arme nucléaire pour obliger l'Occident (principalement les USA), a cautionner sa politique criminelle et colonisatrice de cet Etat illégal.
  3. Considérer le programme iranien de missiles à longue portée comme faisant partie des armes nucléaires. Le PACC interdit déjà à l'Iran de concevoir des missiles capables de porter une ogive nucléaire d'ici a huit ans après sa signature. Une autre chose sont les missiles conventionnels, vitaux pour un pays comme l'Iran qui a été attaqué par l'Irak, [poussé au crime par les USA et qui ensuite ont fourni des armes aux deux belligérants] pendant 8 années de guerre (1980-1988), et sont visés par des missiles d'une demi-douzaine de pays.
  4. La puissance nucléaire israélienne représente 380 fois la puissance de la bombe atomique de Hiroshima et ses ogives sont pointées sur toutes les capitales Arabes, l'Iran et la Turquie y compris sur toutes les capitales européennes, et sans doute sur bien d'autres, en Afrique par exemple. Cela devient compréhensible si nous admettons qu'Israël est un Etat illégal ayant obtenu son statut à l'ONU par le chantage des USA, sur les pays émergeants pour qu'ils votent la résolution, poussé au crime par le lobby juifs américain lors du vote de la résolution 181, le 26 novembre 1947.  Dans ces conditions on peut aisément remarquer que les intérêts de la France, des USA, d'Israël, de l'Occident en général ne peuvent être que divergents avec les pays non alignés ou souhaitant un autre mode de penser.  
  5. Imposer des inspections surprise sur les installations nucléaires iraniennes. Mais, si l'AIEA qui surveille l'Iran, comme l'armée américaine veille à ce que Téhéran se conforme à l'accord. L'AIEA aurait-elle l'intention d'inspecter les installations militaires iraniennes?  Quel pays le permettrait, surtout après que l'Irak, que les USA ont poussé, à attaquer l'Iran en 2002 [Et que les USA aient fourni des armes aux deux belligérants] et sans omettre qu'Israël a menacé l'Iran a plusieurs reprises et que les USA (Obama) ont réussi à les contenir pour ne pas déclencher une guerre mondiale, ce que s'apprête à faire Trump.

L'intention de Trump est de sortir de l'accord, mais d'abord il voudrait déstabiliser et fragiliser ce pays, et les manifestations actuelles tombent, comme souvent, à point nommées…

L'objectif est l'Iran, pas la République islamique.

Y compris à l'époque du Shah (1941-1979), les États-Unis n'ont pas réussi à soumettre une nation qui était le premier empire du monde. Le roi, (Mohammad Reza Pahlavi Aryamehr-Shah d'Iran), n'a pas osé donner la permission pour l'installation de bases militaires américaines le long de la frontière avec l'URSS. Et une fois exilé, il a accusé Washington d'avoir favorisé son renversement et ordonné à l'armée de jurer allégeance à l'ayatollah Khomeiny au lieu de protéger la dictature du Chah.
Le Shah qui, avec le concours de la CIA, possédait la police la plus répressive au monde. La Savak.  

L'inimitié entre la République D'Iran et les Etats-Unis n'est pas due à la nature "anti-impérialiste" de cette théocratie. En effet, ses relations avec la France, l'Allemagne, le Japon, la Grande-Bretagne ou l'Espagne sont normales. L'OTAN en a fini avec Kadhafi et s'est emparé de la Libye, au moment même où le colonel payait la campagne électorale de Sarkozy et donnait un cheval de deux millions d'euros à José María Aznar. Il a également expulsé du pouvoir les «djihadistes» afghans qu'il avait installés à Kaboul et a tenté d'assassiner Tayyeb Erdogan en juillet 2016.

La méfiance des ayatollahs envers Washington n'est pas non plus due au coup d'État en 1953 de la CIA contre le gouvernement du Dr. Mosaddeq, qui nationalisa le pétrole iranien. La plupart des ayatollahs le haïssaient avec la même intensité que les États-Unis: tous deux accusaient Mosaddeq d'être communiste, même si ce bon homme n'avait jamais légalisé le parti communiste, le Tudeh. En fait, Khomeiny en 1980 a ordonné l'interdiction du Front Patriotique pro-Mossadegh d'Iran et l'arrestation de ses partisans.

La passion antisoviétique, anti-communiste de l'équipe Ayatollah était un facteur déterminant pour que le G4 soutienne un Etat islamiste en Iran. La République d'Iran a coopéré avec Ronald Reagan en 1980, retardant la libération des otages de l'ambassade américaine à Téhéran pour empêcher la réélection du démocrate Jimmy Carter, en échange d'armes; aussi le scandale "Irangate" de 1983 qui a dévoilé les relations secrètes de Téhéran avec Washington. Puis, en 2001 et 2003, la République d'Iran a offert sa collaboration à George Bush dans ses agressions militaires contre l'Afghanistan et l'Irak: éliminant ainsi ses ennemis, les talibans et Saddam Hussein. Les tentatives d'amélioration des relations entre les deux Etats ont également été reflétées dans la lettre envoyée par Mohmud Ahmadinejad en 2006 à son homologue américain, lui proposant "de gouverner le monde ensemble", ainsi que le fait que Barak Obama ait arrêté en 2014 le plan pour l'assassinat du général Ghasem Soleimani, chef des forces militaires extérieures de l'Iran, par le Mosad (services secrets israéliens) lorsqu'il était en Syrie. Cependant, les deux pays ont été les otages de leur propre propagande, de la part de groupes de pression empêchant une relation "normalisée", et surtout ceux qui à Washington croient que Dieu a créé le reste des pays pour être ses vassaux et leur ordonne  de convertir les rebelles "en statue de sel" ou en cendres.


Les raisons de l'obsession de Washington pour l'Iran
Déjà en 1980, et après la chute inattendue du Shah, Henry Kissinger (juif allemand) développa la «Doctrine du Double Confinement» pour empêcher le développement de l'Irak et de l'Iran au profit de l'hégémonie d'Israël, seul garant stable, a ses yeux, de leurs intérêts dans la région. Les États-Unis ont provoqué la guerre entre l'Irak et l'Iran et ont ensuite soumis l'Irak à une destruction continue qui se poursuit aujourd'hui. Et il a cherché à contenir l'Iran avec des sanctions économiques, menaces militaires, créant même des monstres tels que l'État islamique (sunnite et wahhabite), pour entraîner la théocratie chiite iranienne dans une guerre de «religion».

Précisément, l'un des moyens d'influencer la situation en Iran a été de maintenir l'embargo sur le système financier iranien, en étranglant son économie afin de provoquer une rébellion des pauvres. Des pays comme Israël, l'Arabie saoudite et la Turquie craignent aussi que cette nation développée au potentiel économique écrasant finisse par dévorer ses marchés en Asie et en Europe. L'expérience des sanctions pénales contre l'Irak en 1999-2003 a montré que ce plan ne fonctionne pas. La rébellion des travailleurs obéit à la dynamique de la loi de la "lutte des classes".

En un mot: Washington ne soutient les États indépendants, qu'ils soient des dictatures ou qu'ils possèdent des armes de destruction massive est de moindre importance: le Pakistan ou Israël en sont deux exemples.

Avec sa position sur la PACC, Trump prétend:
  • Générer l'incertitude parmi les entreprises étrangères désireuses d'investir en Iran, puisque les entreprises américaines ne peuvent plus le faire, victimes de la pression du lobby pro-israélien.
  • Provoquer l'irritation de Téhéran qui doit attendre tous les trois mois la décision du président américain à cet égard.
  • Détourner l'attention publique de la crise politique aux Etats-Unis: au "Russiagate" s'est additionné les scandales sexuels du président (positions en l'honneur de la campagne "Metoo" à Hollywood): une guerre pourrait détourner la population de la crise interne. Et une guerre contre l'Iran est plus viable que contre la Corée du Nord, puisque contrairement à l'Iran, personne aux États-Unis ne fait pression sur Trump pour attaquer la Corée du Nord; L'Iran n'a pas de bombe nucléaire, et il n'est pas sur que ses alliés souhaitent entrer en guerre. Les pays sunnites ont l'intention de former leur OTAN pour désintégrer ce puissant rival.




  • Donner une "solution finale" à l'Iran, sujet dépendant des Etats-Unis après la chute de l'URSS. L'Iran est le joyau du butin des guerres idéologiques qui ont démantelé l'Irak, la Libye et la Syrie. C'est la première réserve de gaz dans le monde, la quatrième dans le pétrole, la terre qui relie trois continents, et à côté de deux puissances rivales: la Russie et la Chine.
  • Présentez Trump comme un président puissant et déterminé, et non comme un homme sombre et dégénéré qui a assailli la Maison Blanche. Il faut, cependant, reconnaître que sa détermination est un danger universel, qui ressemble d'avantage à un entêtement arrogant, qu'a du bons sens.
  • La «guerre sans fin» est une affaire de tourniquet pour le complexe militaro-industriel des USA, qui, en passant, pallie le problème financier américain.
  • La pression du lobby pro-israélien: le même qui l'à forcé à reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël. Le slogan initial de "L'Amérique en Premier" est maintenant "Israël et l'Arabie Saoudite d'abord", puisque l'Iran, une puissance de troisième niveau, ne représente aucune menace pour les intérêts américains.
  • L'Iran, au lieu d'afficher ses missiles dans les rues du pays devrait être discret, et cesser de participer aux guerres réactionnaires dans la région, prendre l'initiative de faire revivre le Mouvement des pays non alignés pour mettre fin à ces conflits et d'entreprendre des réformes urgentes politique et économique, créant un terreau qui peut être exploité par la CIA et le Mossad.
  • Le renversement de la République Iranienne peut conduire, aujourd'hui et en l'absence d'alternative progressiste, à un désastre pour toute la région et universel.

La meilleure façon de respecter les accords, est que la PACC soit appliquée.


jeudi 18 janvier 2018

France Inter, racisme ou la parole raciste libérée.


Sur France Inter, le sujet est le racisme, la parole raciste libérée ou encore les discriminations … Evidemment nous ne pouvons qu'être d'accord. On parle de SOS Racisme et de la Licra. Cependant excusez-moi mais je conteste le rôle qui est donné à SOS Racisme et encore d'avantage à la LICRA, qui à elle seule est un condensé de racisme.

On fait un amalgame entre le racisme et l'antisémitisme.
Là encore une fois, excusez-moi, pourquoi sectoriser des faits racistes! Ce qui est appelé antisémitisme c'est du racisme. Non?

Huit cas sur dix qualifiés d'antisémites, par les autorités politiques, religieuses, ou personnalités ayant une "idée derrière la tête" s'avèrent être, après enquête, des agressions ou actions relevant du Droit COMUN!  

Mais alors pourquoi ? Cela me semble pourtant aisé a comprendre. Les sionistes (juifs ou non) cautionnant  les crimes que les israéliens commentent en Palestine, pensent qu'en instrumentant l'antisémitisme, (comme le sionisme l'à toujours fait) les Nigauds tomberont dans leur nasse…

Malheureusement ce son des Nigauds influents, qui exercent leur savoir-faire jusqu'aux plus hautes instances de nos Etats.  

L'exemple qui me vient, là, immédiatement est le CRIF, (association qui récolte des fonds, déductibles du revenu imposable (en France) pour financer l'armée israélienne) où participait, par exemple, lors de son fameux dîner,  Laurent Fabius qui non seulement cautionnait les crimes israéliens, mais encore entrait en guerre (en Syrie)  et armait les opposant de la guerre civile et où une partie des cet armement tombait, comme par hasard, aux mains des combattants de Daesh etc. etc. (Pour mémoire la Syrie est toujours en guerre avec Israël "Golan") Il y a peut-être là une cause à effet... Ne trouvez-vous pas bizarre que Daesh n'aie pas attaqué la Jordanie ou l'Egypte, par exemple. Ces deux Etats ont signe "la paix" avec Israël, et sont subventionnés par l'Occident. Vous avez dit bizarre? 
  
Je résume, ne pas aimer les juifs qui cautionnent les crimes de leurs coreligionnaires, n'est pas du racisme, puisque les raisons pour lesquelles on ne les aime pas sont des raisons humanitaires empreintes de justice.  Et ne pas être d'accord avec un juifs c'est aussi mon droit.
Puisque le racisme c'est vouloir faire du tort à quelqu'un du seul fait d'être ce qu'il est.  Instrumentaliser l'antisémitisme pour justifier des crimes c'est bien pire  que le racisme, puisque derrière il y l'idée de justifier le mal.

Un raciste est souvent un imbécile qui ne connait pas toujours les raisons profondes de son racisme…   


mercredi 17 janvier 2018

Plus de trente artistes s'opposent à la décision de Trump

Un mois s'est écoulé depuis que Trump a donné un autre coup à l'espoir de mettre fin à l'occupation de la Palestine
Plus de trente artistes s'opposent à la décision de Trump de déplacer l'ambassade américaine. En Israël à Jérusalem


Un jour en Palestine

17-01-2018

Le 6 décembre, Donald Trump a soutenu la décision unilatérale et illégale d'Israël d'annexer Jérusalem-Est (qu'il a occupé en 1967) et d'y déplacer sa capitale. Avec cette décision, le président américain légitime une nouvelle violation des résolutions de l'ONU par Israël: dans ce cas, la même partition de la Palestine qui a permis la création de l'Etat d'Israël et qui a accordé un statut international séparé à Jérusalem.

L'actuelle Jérusalem reflète bien l'état d'apartheid et le nettoyage ethnique que le sionisme construit: Bien qu'Israël l'ait annexée et déclarée capitale en 1980, elle n'a pas accordé la citoyenneté mais la résidence permanente à ses résidents palestiniens, qui vivent désormais de la discrimination institutionnelle et une campagne de harcèlement continuel, de siège et d'expulsion. En fait, Israël a révoqué plus de 14 000 des permis de résidence.

Cela fait un mois depuis cette déclaration et la condamnation de la communauté internationale a été accablante: l'Assemblée générale des Nations Unies a rejeté la décision de Trump par 128 voix pour et 9 contre (Israël, les États-Unis et d'autres états Togo, Micronésie, Nauru, Palau, Îles Marshall, ...), alors que la condamnation au Conseil de sécurité (14 contre 1) n'a été évitée que par le veto américain. De même, les déclarations internationales de soutien à la Palestine se succèdent, le statut spécial que Jérusalem a maintenu depuis 1948 et le fait que la ville est la capitale palestinienne.

Face à ce consensus, Israël a interprété la déclaration de Trump comme un autre feu vert a sa répression: une dizaine de personnes assassinées, près de 500 arrêtations et plus de trois mille blessées par l'armée israélienne. Un feu vert a accélération du processus d'expulsion des Palestiniens, la destruction des maisons et des infrastructures ou la détention de militants - comme la récente arrestation très médiatisée d'Ahed Tamimi, adolescente de 16 années qui est jugée pour avoir giflé un soldat israélien. 

La libération d'Ahed Tamimi et de plus de 300 enfants palestiniens emprisonnés par Israël, fait l'objet d'une campagne internationale promue par une multitude d'organisations de droits de l'homme et de l'enfant.

De même, Israël intensifie sa campagne de propagande et de son image promouvant des événements culturels et sportifs (comme le début du Giro d'Italia) visant à péreniser l'occupation et détourner l'attention sur ses violations quotidiennes des droits de l'homme dans la ville.

Cette situation montre l'évidence de l'échec des négociations de paix et des déclarations institutionnelles. D'autres actions sont nécessaires pour parvenir à la fin de l'occupation, de la colonisation, de l'apartheid et des crimes ethniques contre le peuple palestinien. 
La fin de cette violence contre le peuple palestinien est de faire pression sur Israël pour qu'il renonce à sa politique d'apartheid, comme cela a été le cas en Afrique du Sud.

Dans cette ligne, nous rendons publique une déclaration signée par plus de 30 artistes, qui s'opposent à cette nouvelle étape vers l'annexion de toute la Palestine.

Pour plus d'informations, vous pouvez contacter:
RESCOP (Réseau de solidarité contre l'occupation de la Palestine) Luis Oliva - 635 462 835 - olixvax@hotmail.com 


La souricière où le roitelet est tombée.


L'économiste
17-01-2018

La souricière, le travail le plus important d'Agatha Christie, qui depuis 1952 est toujours représentée à Londres, est l'histoire de personnages qui, isolés par l'intempérance du temps, sont tués les uns après les autres sans que personne ne s'échappe du bâtiment. celui qui a lieu les faits.

Mariano Rajoy, la Justice espagnole, le Parlement et l'ex président de la Generalitat Carles Puigdemont, sont tombés dans une souricière montée par le manque de stature politique et l'actuel président du gouvernement espagnol. 

Il est plus que probable que Puigdemont sera élu président de la Generalitat.  Sur lui tombe la menace d'être arrêté s'il pose le pied sur le sol espagnol. Comment ce problème dot-il être résolu, qui conduira sans aucun doute, à une plus grande radicalisation de la confrontation catalane?

Mariano Rajoy n'a pas voulu aborder le problème catalan politiquement. A travers le Procureur Général de l'Etat a exhorté les tribunaux à intervenir et la Haute Cour avec son autonomie (sur l'indépendance du pouvoir judiciaire est, aujourd'hui en Espagne, une figure de rhétorique) et sa sensibilité idéologique peu tempérée par la prudence, a fait le reste. 
L'utilisation de l'article 155 comme une simple excuse pour mettre en œuvre des mesures qui y sont contenues, a finalement créé l'atmosphère de Croisade Sainte qui a conduit à imputer la rébellion et la sédition avec une inhabituelle hâte d'emprisonner le vice-président et d'autres personnes qui faisaient partie du Gouvernement catalan. Le mandat d'arrêt européen contre Carles Puigdemont a finalement mis la cerise sur le gâteau.

Que la démonstration était non-sens la Cour suprême a pris soin de le démontrer allant dans une autre direction et la Justice Belge réticente à la pétition reposant sur des cohérents et sérieux doutes sur la procédure appliquée à l'ex Président du Gouvernement Catalan et surtout pourquoi qualifier de sédition et de rébellion, les événements survenus en Catalogne était quelque chose de tout à fait incompréhensible pour la justice belge et j'ajoute, pour le bon sens. Le retrait de l'Ordre de la part de la Justice espagnole était une preuve évidente de la légèreté avec laquelle les accusations ont été planifiées précédemment.

La justice espagnole continue son cours et pourra arrêter Puigdemont s'il pose le piedi sur le territoire espagnol pour avoir été investi par un parlement démocratique après des élections démocratiques. Que va faire le gouvernement alors? Quels recours peut-il? Et surtout, que vont faire les électeurs catalans et le Parlement choisi par eux? Que va faire Puigdemont lui-même?

Tous, ainsi que Justice, ont été piégés dans la même souricière que l'écrivaine Agatha Christie a narrée dans son travail il y a plus d'un demi-siècle.


Article initialement publié dans El Economista

Espagne, après l'usage de l'article 155, que va-t-il se passer?


Article d'une vision démocratique et sociale très intéressante, qu'il parcourir avec impartialité, loyauté. Et démontre l'irrégularité démocratique de tous ceux qui soutiennent le Gouvernement Rajoy. 


eldiario.es


17-01-2018

Trois mois après le début de l'incarcération des dirigeants indépendantistes catalans, la répression du 1-O et l'application de l'art. 155 de la Constitution sur l'indépendance et les institutions catalanes, le gouvernement de l'Etat apprécie très positivement sa performance, argumentant quelle a servi à décapiter, mettre fin ou au moins pacifier le conflit catalan. C'est une vision absolument incapable de comprendre les processus historiques.

La thèse que je soutiens est contraire, après l'article 155, le conflit catalan recommence avec un plus grand potentiel de rupture qu'avant, pour deux raisons:
  • L'érosion du sens commun dominant. 
  • 2. L'apparition d'une nouvelle structure de conflit avec un changement de clivage politique central.

1. L'érosion du sens commun dominant: Gramsci à défini le sens comme le principal instrument de domination. 
Cependant, le sens commun qui garantit la reproduction du système n'est pas un bloc de faits, de pratiques, de connaissances, de valeurs ou d'histoires homogènes, uniformes et exempt de contradictions. 
Si nous percevions cela de cette façon, nous tomberions dans un absolutisme excessif du pouvoir qui transformerait les sujets en simples idiots culturels et la société en un espace sans résistances possibles. 
Le sens commun n'est pas un bloc pur. Le vrai mouvement de l'Histoire a intégré dans notre sens commun une multitude de pratiques, discours et connaissances contradictoires. 
Dans celui-ci coexistent des logiques qui reproduisent l'ordre dominant avec des logiques qui le défient et génèrent des soupçons idéologiques envers le premier. Conjointement avec les pratiques capitalistes patriarcales et pleinement intériorisés, une grande partie des citoyens croient en même temps, par le simple sens commun et sans aucun soutien théorique complexe, que l'éducation et la santé publique ou les conditions de travail décentes sont nécessaires et ont des droits universels.
Une telle épuration du sens commun dominant est le fruit des luttes historiques du monde du travail, des organisations féministes, des écologistes, etc. que, parfois, ils gagnent et que d'autres perdent, mais pour le simple fait d'avoir existé, ils ont généré des accumulations historiques qui sédimentent et s'intègrent comme faisant partie du sens commun d'une société logique émancipatrice et démocratique.
Ce sont ces luttes qui introduisent des contradictions dans le sens commun dominant d'une société, faisant de la légitimité du Pouvoir non pas une possession complète et statique, mais un processus social ouvert, où le Pouvoir est toujours menacé. Ce n'est pas un hasard si les sociétés qui ont une riche tradition de luttes ouvrières et sociales sont aujourd'hui plus progressistes, mobilisées et provocantes que d'autres.

Si quelque chose a généré le processus de mobilisation et désobéissance de la population catalane ainsi que de la répression dont elle souffre, c'est une accumulation historique devenu subjectivité personnelle de centaines de milliers de Catalans et d'intersubjectivité partagé, intégrant dans le sens commun de nombreux éléments qui rendant problématique l'acceptation du régime de 78 et avants qu'existe la répression. 
Cela place le régime dans une situation de plus grande faiblesse aujourd'hui qu'hier. Je ne sais pas combien de temps le régime (Rajoy) peut résister en Catalogne, que ce soit beaucoup ou peu, mais il est évident que le résultat du processus et, surtout, l'emprisonnement, la répression et l'article 155, le régime est, en Catalogne, affaibli et la rupture plus proche.  Si la répression et le refus du vote populaire se poursuivent, ce n'est qu'une question de temps.


2. L'émergence d'une nouvelle structure de conflit avec un changement de clivage politique central: En Catalogne, en particulier depuis la décision de la Cour constitutionnelle sur l'Statut en 2010, la structure du conflit a été façonnée par le clivage sociale égalité-inégalité et par le clivage national d'indépendance l'indépendantisme-non indépendantisme. Les deux en coexistence.

Le refus d'autoriser le vote populaire, la fermeture des pages Web, l'entrée violente dans le siège d'organisations politiques et imprimeurs, de réquisitionner des affiches, des enveloppes et des bulletins de vote, la répression contre des anciens le 1-0, l'emprisonnement des Jordis, la destitution du gouvernement et l'intervention des institutions, le contrôle sur TV3, les jugements contre le Parlement et l'emprisonnement des membres du gouvernement, les accusations massives, etc. a généré dans la conscience d'une grande partie de la population catalane, une nouvelle structure de conflit où les deux clivages mentionnés, national et social, se combinent et se transforment en un nouveau passage configuré comme clivage politique central dictature-démocratie.

La nature du clivage politique dictature-démocratie est totalement différente des deux autres. Examinons. Le clivage entre égalité-inégalité comme le clivage dictature-démocratie renvoie à des systèmes de hiérarchie, cependant, dans chacun d'eux, existe des modèles de relations avec l'État et des slogans de mobilisation sociale et politique totalement différents.

En ce qui concerne les modèles de relations avec l'Etat, alors que clivage égalité-inégalité implique un modèle d'entrée dans l'État, le clivage dictature-démocratie implique une sortie. 

Dans nos sociétés où le prolétariat comme classe révolutionnaire qui voulait abolir l'Etat est déjà passé dans l'histoire, le clivage égalité-inégalité implique un système hiérarchique d'intégration subordonné, de position distincte entre les personnes ayant un accès inégal aux droits, mais caractérisée par le désir de les inclure dans le système comme un moyen d'accéder à leurs droits. En revanche, le clivage dictature-démocratie implique, également, un système hiérarchique cependant dominé par le principe de la répression et le déni des droits, où la seule voie d'accès aux droits n'est pas l'entrée mais la sortie de l'Etat.

Dans le même temps, ces différents schémas de relation avec l'Etat génèrent des consignes de mobilisation sociale et politique totalement distinctes. Alors que dans le cadre du clivage égalité-inégalité la consigne de mobilisation est la réforme législative de l'élargissement des droits, des sujets et du contenu, afin que les inégaux puissent entrer dans le système. Dans le cadre du clivage dictature-démocratie, le mot d'ordre de la mobilisation est le constituant pour sortir de l'ancien Etat et en construire un nouveau où les droits sont garantis. Le déplacement du clivage politique central d'égalité-inégalité à celui de la dictature-démocratie a pour conséquence l'extension dans la société d'un mot d'ordre de mobilisation réformiste de rupture.

En résumé, contrairement à la position soutenue par le Gouvernement de l'État, l'article 155 n'a pas servi à faire échouer, à mettre fin ou à apaiser le conflit catalan, mais bien au contraire, a servi à provoquer une érosion du sens commun dominant et la création de une nouvelle structure de conflit configurée autour du clivage politique dictature-démocratie comme l'axe central. 
Cela signifie que bien que nous ne puissions prédire l'avenir concret des prochains mois en Catalogne, ce que nous pouvons savoir, c'est qu'après la mise en pratique de l'article 155, le conflit catalan reste posé avec un potentiel de rupture plus important qu'avant. 

Face à l'échec de la solution judiciaire et répressive, une solution politique doit nécessairement être ouverte comme en Écosse ou au Québec.

mardi 16 janvier 2018

Le tourisme fait partie de l'occupation


Plaintes auprès des agences de voyages pour publicité mensongère

16/01/2018

Israël en plus d'occuper les territoires occupés, cannibalise les ressources palestiniennes, du contrôle exercé de toutes les frontières, incluant celles de la Cisjordanie avec la Jordanie ou celles de Gaza avec l'Egypte, jusqu'à canaliser les "Tours opérateurs" a établissement de toute individu non-palestinien. 

Israël veut s'approprier des éléments symboliques palestiniens, du monumental à la gastronomie.



Ainsi, l'image de la mosquée Al Aqsa, qui fait partie des territoires palestiniens occupés à Jérusalem, est l'image la plus répétée dans la publicité israélienne, mais aussi dans la propagande des voyagistes et des agences de voyages qui indiquent par la publicité trompeuse, qu'ils organisent des voyages en Israël, mais les images avec lesquelles ils illustrent leurs brochures ou web, appartiennent clairement aux territoires palestiniens occupés. 

Cela se répète, d'ailleurs, quand ils illustrent d'autres villes comme Bethléem ou Jéricho. 
Les voyagistes ont fait le tour des villes palestiniennes, sans pratiquement passer la nuit, à commander des tâches d'accueil, avec peu de temps pour faire des achats et sans contrat d'assurance pour les territoires palestiniens. 



Cette colonisation israélienne, avec la complicité des tour-opérateurs, a motivé plusieurs centaines de plaintes, déposées auprès des diverses délégations des consommateurs, accusant divers tour-opérateurs espagnol Andalousie, les Baléares, La Rioja, Madrid et Valence de publicité mensongère, [Il faut reconnaître que la même publicité sévit en France, propagé par des médias de brocante.] pour qu'ils rectifient leur publicité mensongère en indiquant les sites comme étant des territoires palestiniens, y compris Jérusalem-est, comme territoire de Palestine et ainsi, incrémenter les apports économiques touristiques aux Palestiniens, et que soit écarté et la colonisation économique et symbolique. 
On reconnaît bien-là, le caractère malfaisant de ces êtres qui s'approprient, non seulement du travail des autres, mais aussi de leur historiographie présente et passée.  

« Il est considéré comme déloyale et trompeuse toute conduite qui contienne des informations fausses ou des informations que même vraie, qui dans son contenu ou sa présentation induit ou est susceptible d'induire en erreur les destinataires, étant susceptibles d'altérer leur comportement économique ». 


L'armée israélienne déclare Nabi Saleh, village de la famille Tamimi, zone militaire fermée


L'opposition du village palestinien Nabi Saleh, à la politique d'un autre temps que pratique le gouvernement israélien est symptomatique de la lâcheté et du manque de probité qui règne au sein de nos pseudos démocraties.
Les hommes qui nous dirigent sont des êtres écœurants, au service de ce qui il y a de plus abject chez l'homme.
Les mêmes êtres, pusillanimes à coup sur, qui ont permis au nazisme de commettre ses crimes, permettent aujourd'hui au sionisme de commettre les siens.
C'est d'autant plus méprisant, que ces criminels (sionistes) voudraient justifier leurs crimes, par le crime contre l'humanité que fut l'Holocauste (Shoah pour les Juifs).
C'est dire, si la pensée dominante que ces êtres méprisables magnifient (souteneurs du sionisme) est imposée dans le  subconscient du citoyen lambda, par nos dirigeants manipulateurs, nos médias remarquables par leur lâcheté, par tous ces intellectuels à qui on donne si souvent la parole et qui  nous trompent sans vergogne.   

Middle East Monitor
15-01-2018


L'armée israélienne a déclaré samedi dernier que la ville de Nabi Saleh, située au centre de la Cisjordanie occupée et foyer de adolescente emprisonné Ahed al-Tamimi, est devenue une zone militaire fermée, bloquant toutes les entrées et sorties.

L'agence de presse officielle Wafa,  de l'Autorité palestinienne, a rapporté que les forces israéliennes avaient érigé des barrières sur la route principale menant à Nabi Saleh et empêché les Palestiniens, y compris les journalistes, d'entrer dans le village. Wafa a cité Bilal al-Tamimi, le père d'Ahed, qui a été arrêté par les forces israéliennes le mois dernier pour une vidéo qui le montre en train de gifler et de donner des coups de pied à un soldat israélien. Cependant, Wafa a également rapporté que certains Palestiniens avaient pu entrer dans le village en empruntant des itinéraires alternatifs plus longs pour participer à une manifestation organisée là-bas.

Ahed Tamimi: le symbole d'une nouvelle génération palestinienne

Des dizaines de Palestiniens ont été affectés par des inhalations de gaz lacrymogènes lorsque les forces israéliennes ont réprimé la manifestation, organisée en soutien à Ahed et en rejetant la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël par le président Donald Trump.

Bien que Wafa ait rapporté que la fermeture avait été effectuée pour empêcher les gens de se joindre à la manifestation, certains ont spéculé qu'elle avait été adoptée comme une punition contre les voisins de Nabi Saleh, en particulier contre la famille al-Tamimi.

Depuis l'arrestation d'Ahed, cousine Nur elle-même détenue, récemment libéré, ont également été arrêté, sa mère Nariman et sa tante. Il y a aussi été arrêté il y a quelques jours, un de ses cousins​​ lors d'une descente de nocturne de l'armée israélienne.

Il y a une semaine, un cousin éloigné d'Ahed, Musaab al-Tamimi, du village voisin de Deir Nitham, a été abattu de plusieurs balles par les forces israéliennes.

La famille Tamimi, de Nabi Saleh, est internationalement reconnue pour sa résistance contre l'occupation israélienne, qui maintient une présence militaire intense et presque constante dans la ville.



Moins que ce qui est écrit sur cette affiche, 
c'est le message qui devrait nous importer.

lundi 15 janvier 2018

Israël. 12 chefs d’inculpation requis contre une Palestinienne

Israël. 12 chefs d’inculpation requis contre une Palestinienne de 16 ans
Publié le 01/01/2018 à 17:42



Pour bien comprendre le délit pour lequel l'adolescente est inculpée et emprisonnée, il faut admettre qu'Israël est une dictature coloniale des plus féroces, déguisé en démocratie par ceux-là même qui soutiennent cet Etat illégal. Et c'est parce qu'il est illégal qu'il ne peut se permettre, qu'une adolescente gifle un soldat surarmé et suréquipé.
Ça et là des sionistes vantent le courage de l'armée israélienne! Mais quel courage il y a à combattre une population sans armes?
Et la question que l'on est endroit de se demander est: " Quelle condamnation méritent les dirigeants israéliens pour avoir bombardé les populations civiles pris  au piège dans le ghetto  de Gaza ? "  Six-mille ans ne suffiraient pas...     

Un tribunal militaire israélien a requis ce lundi douze chefs d’inculpation contre Ahed Tamimi, une Palestinienne de 16 ans apparue dans une vidéo devenue virale en train de frapper des soldats israéliens en Cisjordanie occupée, selon son avocate.
Ahed Tamimi, arrêtée le 19 décembre en Israël, est devenue pour les Palestiniens une icône de la lutte contre l’occupation israélienne. Elle s’est déjà fait connaître dans des confrontations avec l’armée israélienne. Le 15 décembre, la jeune fille de 16 ans est apparue dans une vidéo devenue virale en train de frapper des soldats israéliens en Cisjordanie occupée. Le procureur d’un tribunal militaire israélien a requis ce lundi douze chefs d’inculpation contre elle.

Ces chefs d’inculpation concernent cet incident, survenu près de Ramallah, et cinq autres dans lesquels Ahed Tamimi a été impliquée l’an dernier, a précisé aux journalistes Me Gaby Lasky, l’avocate d’Ahed Tamimi.


Des images filmées avec un portable
Le procureur a également requis cinq chefs d’accusation contre Nariman Tamimi, la mère d’Ahed, aussi impliquée dans l’incident du 15 décembre.

Le tribunal militaire doit en principe décider lundi s’il suit les réquisitions du procureur.
Nour Tamimi (20 ans), cousine d’Ahed et elle aussi protagoniste de cette vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux et des médias, avait été inculpée dimanche d’agression aggravée et d’atteinte à des soldats en fonction.

Des coups de pied et des gifles
Dans ces images filmées avec un téléphone portable, on voit Nour Tamimi s’approcher avec sa cousine Ahed de deux soldats puis leur donner des coups de pied et de poing et des gifles, dans le village de Nabi Saleh.

Les deux soldats étaient dans la cour d’une maison pour empêcher des Palestiniens de jeter des pierres sur des Israéliens à proximité, selon l’acte d’accusation du tribunal militaire d’Ofer en Cisjordanie occupée.

La famille d’Ahed Tamimi affirme que l’incident s’est déroulé dans la cour de leur maison.
Sur la vidéo, les soldats demeurent impassibles face à ce qui semble relever davantage de la provocation que de la volonté de faire mal. Puis ils s’éloignent.


À Nabi Saleh, la lutte des proches de Ahed Tamimi
Publié le 15/01/2018 à 03:00



Un mois après son arrestation par l’armée israélienne, la Palestinienne comparait aujourd’hui devant un tribunal militaire en Cisjordanie. Nabi Saleh, son village de 600 âmes, vit dans l’attente.

Nabi Saleh. Correspondance
Depuis cette nuit du 18 au 19 décembre, où les soldats israéliens sont venus la chercher dans sa maison de Nabi Saleh, le visage de Ahed Tamimi est connu du monde entier.Filmée trois jours plus tôt par sa mère en train d’insulter puis de gifler un soldat israélien entré sans autorisation dans la cour de sa maison, la jeune fille de 16 ans représente, pour beaucoup, le visage d’une résistance palestinienne rajeunie.

Dans son salon, son père, Bassem Tamimi, enchaîne les interviews depuis un mois. Ce militant du Fatah, le parti du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, a passé plusieurs années dans les prisons israéliennes. À 51 ans, il se dit « fier » de voir sa fille « se battre pour la cause palestinienne ».

dimanche 14 janvier 2018

Bassem Tamimi, le père d'Ahed, dit que sa fille dirigera la résistance palestinienne


01-12-2018


Bassem Tamimi, le père d'Ahed, la jeune palestinienne de 16 ans arrêtée le 19 décembre pour avoir mené des protestations contre la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël, a déclaré que sa fille mènera les prochaines années la lutte de son peuple pour constituer l'Etat palestinien.

"Je suis fier de ma fille. Elle est une combattante de la liberté qui mènera dans les prochaines années la résistance au gouvernement israélien », explique Bassen Tamimi, 51 ans, dans un article intitulé« Ma fille, ce sont des larmes de lutte », qu'elle a publié lundi dernier. 8 janvier, le journal Sur América Press.

Ahed Tamimi, qui se trouve dans une prison israélienne pieds et mains liées, après son arrêtation dans son village de Nabi Saleh, n'est pas seulement la guérillera qui fait face aux soldats israéliens, mais aussi une jeune femme extraordinaire qui il laisse, buche ouverte, tous ceux qui l'écoutent.

La nouvelle Jeanne d'Arc Palestinienne, qui a porté la cause de son peuple au Parlement européen et en Afrique du Sud, entre autres, expose toujours ses arguments avec clarté, profondeur, largeur de vision et maturité, que nombreux souhaiteraient, de tels leaders pour gouverner le monde.

Dans ses conférences (que l'auteur a pu écouter dans des vidéos), souligne, par-dessus tout, que: «Il ne cherche pas la vengeance, mais la justice». Aucun indice de haine ne vient de son discours. Ce n'est pas contre les Juifs (comprenez qu'ils sont marqués par l'Holocauste). Elle se bat contre le "sionisme" et "l'occupation illégale des terres palestiniennes".

Son père, un des leaders de la résistance palestinienne qui a passé plusieurs années derrière les barreaux, nous parle d'Ahed:
  • Ma fille a passé toute sa vie dans l'ombre de la prison israélienne (...) Sa propre incarcération n'était qu'une question de temps. Une tragédie inévitable qui devait arriver.
  • Bassen souligne que "sa fille n'est pas intéressée à être le centre d'attention qu'elle génère actuellement, en raison de son arrestation, mais dans un véritable changement".
  • Cet homme, qui toute sa vie admiré Mahatma Ghandi, croit que le temps est venu de faire place à renouveler dans la lutte politique, ce qui représente les idées des jeunes, pour faire avancer avec succès dans la création d'un Etat palestinien.

« Le principal devoir de ma génération et le mien est de les soutenir et de les laisser passer, nous limiter ou intenter de corrompre ou d'arrêter cette jeune génération (avec des valeurs) de l'ancienne culture et idéologies dans lesquelles nous avons grandi » Bassen rapelle, que sa femme Nariman, vient d'être libérée après avoir passé plusieurs semaines en prison, ainsi que Nur, une cousine d'Ahed.

Bassen conclut son écrit par ces mots adressés a la petite combattante, déjà devenue l'icône et le drapeau de la résistance palestinienne:
  • "Ahed, aucun père au monde ne veut voir sa fille passer ses journées dans une cellule; Cependant, personne ne peut être plus fier de toi que moi. Toi et ta génération êtes suffisamment vaillants pour gagner (...) Tes actions et ton courage me remplissent d'étonnement et me font pleurer. Mais, comme tu le dis, ce ne sont pas des larmes de tristesse ou de regret, mais plutôt des larmes de lutte.


Blog de l'auteur: http://www.nilo-homerico.es/