samedi 2 octobre 2010

Colons, l’ennemi de l’intérieur

Tribune : AKIVA ELDAR
"Akiva Eldar, milite pour le peuple palestinien, il est sans doute sincère, mais par mon expérience au sein d'une de ces organisations se disant militer pour la paix, où des ses membres sont juifs, musulmans ou chrétiens , la conception de cette paix n'est pas tout à fait la même. Et Akiva Eldar ne fait pas exception, il milite manifestament pour la solution à un seul Etat, il a cependant une conception de la légalité des colonies que je ne crois pas que se soit celle des palestiniens."

Colons, l’ennemi de l’intérieur
Le demi million de colons dans les territoires palestiniens occupés est considéré comme le principal obstacle a la paix   et viole les principes fondamentaux d’Israël. Maintenant Netanyahu doit choisir entre eux et les Etats-Unis.
AKIVA ELDAR 13/06/2009

En octobre 1991, quelques mois après la première Guerre du Golfe, il y a eut l’historique conférence sur le Proche-Orient promue par l’Administration du Premier président Bush.
  • Les héritiers de Dieu se rebellent
En Jérusalem-Est et en Cisjordanie il y a 127 colonies autorisées et plus de 100 « illégales ». [Là AKIVA ELDAR ne sait pas où se placer. En effet, toutes les colonies sont illégales, ce qu’il appelle « illégales », ce sont les colonies pour lesquelles les gouvernements israéliens n’ont pas donné d’autorisation, ni accordé de financement. Cela dit toutes les colonies sont illégales. D’après la 4eConvention de Genève un Etat n’a pas le droit de peupler de ses ressortissants un pays occupé, comme il n’a pas le droit de transférer un homme arrêté en Cisjordanie dans une prison en Israël. Il ne respecte, cela va de soi, ni l’un ni l’autre.]
Ces chiffres expliquent le scepticisme croissant sur la possibilité de créer un Etat palestinien. Position adoptée par la majorité des pays arabes et représentants des territoires palestiniens occupés se sont attablés face à une impressionnante délégation israélienne, dirigée par le premier ministre Isaac Shamir et le vice-ministre des Affaires étrangères, Benjamin Netanyahu.  Pour la première fois en 40 ans d’affrontements, dirigeants arabes et sionistes se rencontraient, devant apporter la paix dans la région.
Tous n’étaient pas enchantés. A mes cotés, dans l’avion du retour, il y avait un des fondateurs du mouvement des colons, préoccupé par le futur de leur projet de vie. En ce moment, 220.000 colons juifs vivaient en Cisjordanie, Bande de Gaza et Jérusalem-Est. Tous croiraient qu’Israël allait rendre les territoires occupés en juin 1967 aux Palestiniens et retrait des colons. En échange les dirigeants arabes mettraient fin à la situation de guerre avec Israël et normaliseraient leurs relations avec l’Etat juif.
En juin 2009, moins de 18 ans après, quand le président Barak Obama fit son discours historique de réconciliation du Caire, le nombre de colons atteignait pratiquement le demi-million, 300.000 d’entre eux en Cisjordanie et le reste à Jérusalem.
Ces chiffres peuvent expliquer le scepticisme croissant qui règne chez les arabes quand il est question d’un Etat palestinien viable et indépendant avec comme capitale Jérusalem-Est. Les 127 colonies furent autorisés et financés par les successifs gouvernements israéliens  et les plus  de 100 "enclaves illégales" divisent en de petits morceaux les territoires occupés en 1967        
Aujourd’hui, le fils du colon que j’ai rencontré il y a 18 ans dans l’avion qui me ramenait de Madrid est un activiste qui vit dans une de ces enclaves " illégales " et qui s’oppose au gouvernement quand ce dernier intente de démanteler les colonies construites sur des propriétés palestiniennes.     
[Sans être juriste, on peut aisément imaginer que toutes les colonies érigées dans les territoires occupées, le sont sur des propriétés palestiniennes. Ou tout du moins appartenant à l’Etat palestinien. Je dis Etat car avants que l’ONU décide de partager ce territoire, la Palestine était un Etat. Même si la puissance militaire occidentale en décida autrement.]
Selon le rapport publié récemment par l’OCHA (Officine des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires, sigle anglais), les colonies sont le facteur le plus important  déterminant les déplacements et les restrictions dont souffrent les 2,5 millions de palestiniens habitant la Cisjordanie.  La zone C, qui selon les accords se trouve sous contrôle israélien total, et qui constitue 60% du territoire de la Cisjordanie. [Quels accords ? Un accord suppose l’assentiment de celui avec qui est passé l’accord. Obliger quelqu’un à accepter un accord, n’est pas un accord mais une extorsion. Seul le puissant est tolérant, le faible subit…]
Durant longtemps, la société israélienne, inclus des personnes de gauche, vit le mouvement des colons comme une nouvelle version national-religieuse du mouvement sioniste laïque qui souleva le pays quand il n’était composé principalement de marais et déserts et entourés de villages Arabes Hostiles. Quant au vol des terres palestiniennes, dans l’esprit populaire juif, était un acte idéologique noble ayant un large soutien. Ce climat favorisa  l’établissement de liens étroits avec les dirigeants politiques, militaires et économiques. 
[La Palestine n’a jamais été un marécage ni un dessert. La contradiction est flagrante. En effet le sionisme se base sur la Bible pour argumenter un éventuel droit à ces terres, « la terre promise ». Je doute cependant que « Dieu » ait promis à Moïse des marécages et des déserts (il y a bien le Néguev, mais le Néguev est un désert) comme étant la « terre promise » !!! Moïse a du choisir cette terre en expert. Non ? J’ironise c’est vrai, mais devant tant de pharisaïsme… Ci-dessous la déclaration de De Ah’ad Ha-am, sioniste spirituel, commentant sa première visite en Palestine en 1891,  qui vous dira ce que vous devez savoir : « A l’extérieur on a coutume de croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’est cultivé ici quiconque veut acheter de la terre n’a qu’a venir et acheter selon ses désirs. En réalité, la situation n’est pas celle là. Au travers du pays il est difficile de trouver de la terre cultivable qui ne soit déjà cultivée. (…) Si, un jour, la vie de nos fiers juifs en Palestine se développe au point de refouler les habitants du pays sur une petite ou grande échelle, alors ces derniers ne céderont pas facilement leurs places »Il y a le sionisme romantique par lequel de nombreux juifs se sont laissés séduire, l’Eden sur terre un territoire où les juifs, musulmans et chrétiens vivraient en harmonie !!! Mais le sioniste de Théodore Herzl n’a jamais été celui-ci, il savait que son programme ne pourrait se réaliser sans un Nettoyage Ethnique. L’incompréhensible consiste dans le soutient que encore aujourd’hui ces sionistes romantiques apportent aux criminels israéliens. ]
La déclaration d’Indépendance d’Israël de 1948 a été conçue comme fondement moral de la perspective sioniste.  
[Quelle déclaration d’indépendance ? Déclaration de l’Etat d’Israël, éventuellement. D’Indépendance ! Non. L’indépendance suppose la libération d’un territoire occupé. Les Palestiniens n’étaient pas là de passage, en vacances, ils étaient là bien avant  que Moïse arrive avec les adorateurs du « veau d’Or », même s’ils n’étaient pas encore juifs, musulmans ou chrétiens.  
Ce document fondateur du sionisme assure que nouvel Etat garantit à «touts les habitants une égalité absolue sociale politique». Donc, si les territoires occupés sont formellement annexés en 1967, Israël sera dans l’obligation de garantir droits de citoyenneté aux résidents palestiniens, avec droit de vote  y compris de se présenter à la Knesset, le Parlement israélien. 
[Finalement tout cela part d’un bon sentiment, et serait là un moindre mal. Mais a-t-on pensée une seule seconde aux desiderata des Palestiniens ? Leur a-t-on posé la question, sont-ils traités de manière qu’ils puissent accepter ces conditions ? Le sionisme fait preuve une nouvelle fois de l’arrogance qui les a toujours caractérisés. Nombreux son les israéliens favorables en un seul Etat, AKIVA ELDAR en fait manifestement partie.
C’est une solution, à la stricte condition de voir dans les Palestiniens un Partenaire et non un souffre-douleur… et à condition que ces derniers le veuillent aussi. Cela dit Israël enfreint le Droit International allégrement et ne se préoccupe guerre du droit des Palestiniens. Il y a peut-être là une cause à effet. Mais la logique n’est pas l’apanage d’un sionisme sectaire uniquement préoccupe par ses visées coloniales servies par une idéologie sous couvert de religion et d’une histoire romancée.]
Dans les marges de ligne verte, c'est-à-dire, las frontières antérieures a 1967, les juifs constituent la majorité de la population (79%). [79% de quel [Territoire ? A l’intérieur de la ligne verte, elle l’à écrit avants, il y a 500.000 juifs pour 2 500.000 de Palestiniens. En outre la ligne Verte, n’est pas la frontière d’avants 1967, mais les frontières de 1967, toujours en vigueur selon le Droit International].
Selon les projections démographiques, la séparation entre Israël et les territoires occupés garantirait aussi en 2020  le maintien de cet avantage relatif pour les juifs. Mais l’annexion de la Cisjordanie et Jérusalem-Est –officielle ou de facto- devient, dès maintenant, le territoire situé entre la mer méditerranée et le fleuve Jourdain en un Etat binational  avec 54% de juifs et 46% de non juifs.
Les dirigeants sionistes déclareront que l’Etat d’Israël « se fondera sur la liberté, la justice et ka paix ». Durant 42 ans, les colonies situés aux milieux des territoires occupés ont privé de liberté à des millions de personnes. Que la relation existe entre la saisie de terres privées, la justice et la paix !
 Comme s’inscrit l’énorme augmentation du nombre de colons depuis la conférence de Madrid avec cette déclaration ancienne de 62 ans : « Nous tendons la main à tous les Etats voisins et a ses populations,  dans une ambiance de paix et de bon voisinage ! 

S’il n’y avait pas la peur des colons, il serait alors possible qu’Israël n’ignorerait pas   la main tendue de la Ligue Arabe, qui continue offrant, depuis mars 2002, paix et bon voisinage dans les frontières de 4 juin 1967.

La Déclaration d’"Indépendance" [Déclaration de l’Etat d’Israël]  était aussi un appel du peuple juif aux Nations Unies pour élever son gouvernement et recevoir l’Etat d’Israël. [Désolé, ne comprenant pas la signification exacte de cette phrase, il est possible que la traduction ne soit pas la bonne] En réalité, les colonies et la construction du mur de séparation, conçu pour s’adapter aux nécessités des colons, ont été les faits les plus condamnés par l’ONU et ayant reçu le plus de contestations internationales contre Israël.
Le principal document politique sioniste annonçait également que le nouvel Etat : « Encouragera  le développent du pays au bénéfice de tous les habitants ». Mais c’est au bénéfice des colons que se fit le développement, au bénéfice d’une minorité qui représentait 5% des habitants du pays, et au détriment d’autres zones du pays, comme des villes laissées à l’abandon. Et nous n’avons même pas fait mention des sommes énormes utilisées pour les Forces de Défense protégeant les colonies  et ses routes d’accès.
Ces dernières années un nombre croissant d’israéliens considère les colonies comme un obstacle sur la voie d’un Etat palestinien indépendant. Ils ont compris aussi que l’occupation est un obstacle capital à l’existence et le développement  du rêve sioniste. L’ex premier ministre Ehud Olmert déclara au journal Ha’aretz en novembre 2007 qui si la solution a deux Etats tardait à venir, « l’Etat d’Israël est fini ». Cependant, à part parler dans le vide, Olmert faisait bien peu pour écarter cet obstacle du chemin de la paix et du sionisme.
[Cette vision est exacte, néanmoins elle ne tient pas compte de l’ambition sioniste au plan international. Le sionisme n’a jamais voulu un Foyer en Palestine, mais un Etat à la place de la Palestine. Il n’a jamais voulu Un Etat où les populations juives, musulmanes, chrétiennes, vivraient en harmonie mais un Etat Juif pour le Juifs et ethniquement pur. Et c’est là justement que tous les sionistes de cœur comme par exemple Ah’ad Ha-am, sioniste spirituel ont cru dans les fourberies et compromission du sionisme « classique ». Cela n’excuse en rien le soutient qu’ils lui apportent encore aujourd’hui.]
Aujourd’hui, le premier ministre c’est Netanyahu, représente Israël dans la Conférence de Madrid en qualité de vice-ministre de Affaires Extérieures. Peu de temps après de cette conférence, le président Bush, père, a été clair avec Israël, parler de colonies et de paix est une contradiction flagrante. Et insista dans le fait que le gouvernement devait choisir entre : s’affronter avec les Etats-Unis ou les colons. L’exécutif israélien préféra la première option et perdit l’amitié des USA comme les élections générales. Maintenant le président Obama a soulevé le même dilemme. Netanyahu no devrait tarder à devoir choisir. 

jeudi 30 septembre 2010

L'Iran dénonce une cyber attaque

Nous savons tous, c’est un secret de polichinelle, qu’Israël possède un des laboratoires de nouvelles et nano technologies des plus performants au monde. 
Nous connaissons aussi sa formidable volonté, et avouons-le, efficacité à contrôler l’information. 
Le web est aujourd'hui un des moyens où l’information mais aussi un outil d'infiltration formidable pour qui sait s'en servir. La capacité de nuisance de l'organisation sioniste mondiale, n'est plus a démonter. Dans ces conditions et avec la campagne de dénigrement qu'a mène Israël, le sionisme aux USA il n'y rien d’extraordinaire à penser, à imaginer qu'Israël n'est pas "loin" des auteurs de ce virus. Sans omettre que par le fonctionnement népotique de tous ceux qui lui sont favorables, les information sur les avancées en la matière parviennent en Israël presque simultanément...     

L’Iran dénonce une cyber-attaque, contre ses systèmes industriels.
Le Ministre iranien des télécommunications assure que les systèmes les moins protégés ont été affectés par un virus qui s’introduit par les prises USB
EFE Teherán 26/09/2010 10:14 Actualizado: 26/09/2010 10:37

L’Iran a dénoncé les attaques contre les systèmes informatiques de des dizaines d’industries par un virus nommé Stuxnet, qui selon quelques experts occidentaux, aurait été conçu pour freiner le controversé programme nucléaire iranien.
« Etant donne que nous utilisons des pare-feux  dans les systèmes contrôlés par l’Etat, ce virus n’a pas eu toute l’efficacité espérée.  Il n’y a pas eu de dommages importants », a relevé le minitre iranien des Télécommunications, Reza Taghipour, cité aujourd’hui par le journal local Iran.
Le ministre admit, néanmoins, que des systèmes moins protégés ont été infectés par ce virus, qui exploite la vulnérabilité du système d’exploitation de Windows.  

Une guerre électronique est lancé en Iran, signale Alyaie
« Les équipes spécialisés on commencé à nettoyer les systèmes informatiques industriels et se sont mis en alerte pour être opérationnels au cas où cette menace s’averait plus sérieuse », ajouta-t-il.
Pour sa part, Mahmud Alyaie, haut fonctionnaire au même Ministère, a déclaré que l’attaque a affecté près de 30.000 adresses IP appartenant à des industries iraniennes se sont vues affectés par le virus conçu pour reconnaître le contrôle du réseau, le détruire ou le reprogrammer.

Transfert des données
Le responsable expliqua, que les systèmes de contrôle industriels d’Iran ont été développés par la multinationale Siemens y que le virus Stuxnet possède les caractéristiques aspécifiques pour s’attaquer ces systèmes et transférer les données.
« La guerre électronique est lancée contre l’Iran », releva Alyaie, directeur général du Conseil de l’Information Technologique au ministère de l’Industrie et des Mines.
« Ce virus informatique conçu pour transférer à l’extérieur les données sur les lignes de production de nos industries », ajouta le responsable, cité par l’agence d’informations  locales Mehr.
Le virus « cheval de Troie » s’insère sous l’apparence d’une application sure, Stuxnet attaque les programmes  de surveillance, de contrôle et d’acquisition de données utilisées pour la  gestion automatique des centrales électriques pour la purification de l’eau des industries pharmaceutiques, entre autres.  
Des entreprises européennes de sécurité sur Internet comme le firme Karpersky Labs ou Symantec ont signalé que la complexité du virus suggère qu’il n’a pu être développé par un pirate ou un une entreprise, qu’avec l’aide éventuelle d’un Etat.
« Stuxnet est un prototype qui fonctionne comme une arme cybernétique qui conduira à l’élaboration d’un nouveau type de course à l’armement dans le monde », affirma la compagnie allemande Kasperskay Labs dans un communiqué.  En ce sens, quelques experts ont suggéré que l’objectif du virus pourrait avoir été les installations nucléaires iraniennes, au centre de la polémique.   
La majorité de la communauté internationale, avec les UA et Israël en tête accusent l’Iran de cacher, sous la couverture de son programme pacifique,  une autre nature clandestine et des applications belliqueuses avec l’objectif d’accéder à un arsenal atomique, allégation que Téhéran récuse.  

Il est évident que Téhéran ne va pas annoncer et avouer ses véritables buts, nucléaires ou civils, a des puissances qui n’hésiteraient pas, elles, a user des armes atomiques a son encontre. Les USA et Israël utilisent des armes a sous munitions radioactives contre des civils, dans zones surpeuplées comme cela a été la cas en Irak et à Gaza, il n'est donc pas utopique de penser qu'ils n'hésiteraient pas a en user contre des Etats qui ne possèdent pas encore ce type d’armes. Je rappelle que seul Etat qui officiellement à utilisé l'arme nucléaire ce sont les Etats-Unis d'Amérique à Hiroshima et Nagasaki. 
Dans ces conditions il est fort compréhensible que Téhéran veuille se  doter de cette arme. Sa seule protection, est que ces Etats qui ne respectent ni l’humain, ni Dieu,  puissent craindre une riposte similaire. Nous voyons bien que les USA et Israël ne respectent aucun règlement international, ils refusent même de signer les traités internationaux pour disent-ils :  "ne pas être tenu par ses engagements" comme si Israël ou les USA respectaient leurs engagements. Le seul mérite que j'accorde aux USA, contrairement à la France, c'est de soutenir ses alliés quel que soient ses crimes. 
Les USA sont, par leur soumission à l’organisation sioniste mondiale, un  colosse aux pieds d'argile. La politique étrangère de l'Amérique ne se fait pas à Washington mais à Tel-Aviv...  



mercredi 29 septembre 2010

Commission d’enquête sur l'assaut du Mavi Marmara



Le plus inconcevable, et cet article en apporte la preuve, c’est l'importante infection de nos médias, par la main mise d’une organisation au plan mondial favorable à Israël. Il y a bien évidemment l’organisation sioniste mondiale qui en est la clé de voûte, néanmoins elle n’est pas seule.
N’importe quelle information favorable à Israël ou tout simplement minimisant la responsabilité de cet État, est diffusée par tous les moyens de communication, durant des jours. 
Le rapport [sur l'assaut criminel de la marine israélienne contre le Mavi Marmara] de la Commission pour les Droits Humains prescrite par l’ONU n’a pas eu le même écho, ni dans le retentissement, ni dans la durée.
Il y a donc dons nos sociétés, un dysfonctionnement préjudiciable a tout concept démocratique dès qu'il s'agit d'Israël.



Israël a tenté de supprimer les preuves  de l’attaque
de la « Flottille de la Liberté »

Le Gouvernement de Netanyahu et les Etats-Unis discréditent le rapport sur l’agression du Mavi Marmara.
L’armée israélienne a abordé à l’entrée de Gaza un bateau d’activistes juifs (pro palestiniens).  
PÚBLICO.ES / EFE Madrid / Ginebra 28/09/2010 16:02 Actualizado: 28/09/2010 17:47

Le gouvernement israélien tenta dès le début d’éliminer les preuves de la brutalité de l’attaque contre la Flottille de la Liberté cherchant à rompre le blocus de Gaza, que la mission des avocats chargés d’enquêter sur les faits au nom du Conseil des Droits Humains de l’ONU, ont condamné sans équivoque.
 « Quand les militaires ont pris le contrôle du bateau (Mavi Marmara), confisquèrent scrupuleusement tout le matériel des passagers ayant servi à filmer la scène, caméras, téléphones mobiles et ordinateurs portables », déclara le président de la mission, l’ex juge du Tribunal Pénal International de La Haie, Karl Hudson-Philips, en conférence de presse. « Depuis ce fait nous avons conclu que la stratégie était de contrôler l’information et détenir le monopole de la seule version possible de ce qui s’est passé », ajouta-t-il.    

L’information publié mercredi dernier 22 septembre soumis à la Commission hier, accusait l’armée israélienne d’avoir commis des crimes graves et des violations aux droits humains contre des activistes pacifiques qui n’avaient d’autre prétention que d’apporter de l’aide humanitaire au territoire palestinien de Gaza, sous blocus depuis 2007. 

« L’assaut à été mène avec un niveau de brutalité inacceptable »

L’investigation soutient que « l’assaut avait été mené avec un niveau inaceptable de brutalité, une conduite qui ne peut être justifié sur des basses de sécurité ou tout autre motif » et accuse les soldats israéliens d’avoir employé une violence gratuite et brutale et d’avoir assassiné « sommairement » six des neuf activistes ayant trouvé la mort durant l’assaut selon « les preuves et analyses fournies par la médecine légale et les experts en balistique ».   
Deux d’entre eux ont reçu une balle lorsqu’ils étaient déjà gravement blessés et dans l’incapacité de se défendre, deux autres ont été abattus entrain de filmer. Un d’entre eux fut abattu d’une balle entre les yeux lorsqu’il filmait les soldats israéliens, selon les conclusions des trois avocats internationaux chargés de mener l’information.      

Uniquement aide humanitaire
Les trois avocats ont nié de manière exhaustive la version israélienne que défendaient les soldats affirmant qu’en descendant de l’hélicoptère sur le « Mavi Marmara » ils furent désarmées et attrapés par les passagers et blessés, inclus par balle. « Nous ne croyons pas cette version. Plusieurs médecins parmi les passagers du bateau, on dit qu’un des soldats avait une blessure superficielle à l’abdomen et un autre  saignait du nez », indique le rapport.  

Le rapport, note que la flottille ne transportait 
aucune arme « exception de quelques lance-pierres 

Un des résultats sans équivoque de l’enquête est que le « Mavi Marmara » transportait uniquement de l’aide humanitaire et que la flottille ne transportait aucune arme, "exception de quelques lance-pierres" et seul quelques passagers tentèrent de défendre leurs vies arrachant des morceaux de bois de la balustrade du bateau.  
Les enquêteurs on dénoncé pensant la conférence de presse –comme ils l’on fait dans leur rapport- le manque total de coopération du gouvernements israélien et ils on été déçus de l’alignement des USA sur Israël devant la présentation de rapport « sans donner aucun argument ».   

Le représentant des Etats-Unis, Eilmeen Chamberlain Donahoe,  déclara dans son allocution que : « nous sommes préoccupés par le ton, les idées maintenues et par les conclusion du rapport ». Israël a rejeté hier les conclusion du rapport et discrédita a son tour l’enquête menée par le Conseil des Droit de l’Homme de l’ONU, qui la considère comme étant « obsédé » par Israël. Néanmoins, le rapport a reçu l’appuy massif de nombreuses délégations  à la reprise aujourd’hui du débat. 

Indemnisation des victimes
Pour sa part, les pays islamiques, non alignés et pays émergeants comme le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, appuyèrent sans faille les conclusions du rapport, et demandèrent d’affiner les responsabilités des auteurs des violations aux droits humains, y compris le droit de vivre, et qu’Israël indemnise les victimes et les familles.

Israël accuse le Conseil d’être « obsédé » par l’Etat hébreu
Chamberlain, première voix discordante, ne fit aucune référence d’appui au contenu du rapport, ni sur les accusations qu’il contient, et  considère que le seul organisme avec crédibilité pour enquêter sur l’assaut  de la flottille est le « groupe de personnalités » établi par le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et qui travaille de manière totalement parallèle et indépendante du Conseil des Droits Humains.  Le dit comité loin d’avoir une commission d’enquête doit examiner les investigations internes établies par la Turquie et Israël du point de vue politique.

Les 47 membres du Conseil des Droits Humains devront voter demain, mercredi 29 septembre 2010, est prévu aussi la présentation de la résolution par l’Organisation de la Conférence Islamique dans laquelle les conclusions, du rapport sur l’assaut de la flottille, sont approuvés  

Assaut d’un bateau d’activistes juifs

La marine israélienne à abordé un voilier où naviguaient des activistes juifs se dirigeant vers la Bande de Gaza sans actes de violence,  l’information de source militaire  hébreu, ont précisé que le navire est dirigé vers le port de Ashdod.
Le porte parole de l’organisation confirma que le bateau a été pris par le force et dirigé vers Ashdod et rappela qu’un des passagers a 82 ans avec des problèmes de cœur. Le bateau, avec dix activistes ressortissants du Royaume-Uni, USA, Allemagne et Israël à quitte le port chypriote de Famagusta avec l’intention d’apporter aide humanitaire symbolique à la population de Gaza.
L’ « Irène », ainsi s’appelle le voilier, navigue sous pavillon britanique et a été affrété par des organisations britannique comme « Juifs pour la justice pour les palestiniens », l’européenne « Juifs Européens pour une paix juste », l’américaine « Voix Juive pour la Paix » et la australienne « Juifs contre l’Occupation ».
Selon les organisateurs, il est question d’un acte symbolique de solidarité y de protestation non violente, demandant la levé du blocus. Toute fois, pour le porte parole du Ministère des Relations Extérieures israélien Avdy David, l’affirmation des activistes sur l’aide a Gaza est ridicule et leur voyage constitue « une provocation avec des motifs politiques ». 





L’Etat « juif » contre des juifs…
Huit vaisseaux de guerre israéliens contre le petit bateau des juifs Irène  parti pour Gaza. Israël a peur !
Le bateau  Irène affrété par des associations de juifs européens pour une paix juste et ayant à son bord 9 passagers juifs européens et israéliens ainsi que deux journalistes, parti de Famagouste à Chypre dimanche après midi a été arraisonné mardi par les forces israéliennes à 20 milles de Gaza.
Huit vaisseaux dont quatre équipés de canons ont encerclé le bateau qui avait réduit son allure aux premières sommations mais continuait vers Gaza. Itamar Shapira s’est adressé à l’armée et a lu avec un porte-voix en hébreu et en anglais la déclaration des passagers : « Notre bateau a été affrété par l’organisation européenne “Juifs pour la Justice pour les Palestiniens”. Nous ne sommes pas armés, nous sommes non-violents et déterminés à accoster au port de Gaza. Vous procédez à un blocus illégal  et nous nous ne vous en reconnaissons pas le droit. Sur ce bateau de Juifs pour la Justice pour les Palestiniens se trouvent des militants de la paix de tous âges dont un survivant du judéocide, un parent en deuil *et des Israéliens qui refusent de collaborer à l’occupation illégale de la Palestine ». (les témoignages sur notre site www.ujfp.org **)
Les soldats israéliens sont montés à bord et se sont montrés extrêmement violents surtout avec les militants israéliens, en particulier avec Yonatan Shapira  qui a reçu trois tirs de taser. Israël avait annoncé, apprenant que ce bateau avait pris la mer et sachant qui était à bord, que Yonatan bénéficierait à l’arrivée d’un traitement spécial. Il est en effet insupportable pour Israël qu’un ancien pilote de chasse agisse depuis près de dix ans aux côtés des militants israéliens, palestiniens, européens et américains en dénonçant en permanence l’occupation.
Tous les passagers ont été emmenés à Ashdod sur le bateau, sauf les frères Shapira qui ont été menottés et ramenés à terre sur un des vaisseaux de guerre. Tous les films et photos ont été confisqués et la cargaison d’aide pour Gaza également, les autorités israéliennes ayant déclaré qu’elle n’était pas humanitaire mais commerciale.
Cette initiative, même si le bateau n’est pas arrivé à Gaza, a pu montrer au monde entier que des Juifs se désolidarisent d’Israël alors que tout est fait par Israël et ses alliés pour entretenir un amalgame entre Juifs et Israël.
Le gouvernement français, fidèle allié d’Israël, qui n’hésite pas à porter de graves accusations contre les militants de BDS, n’a évidemment pas réagi à ce nouvel assaut de violence israélienne contre une expédition pacifique visant, une fois de plus, à dénoncer le blocus de Gaza et à exiger qu’il soit levé. Nous appelons l’Union européenne à mettre enfin à exécution l’article 2 de l’accord d’association avec Israël et donc à suspendre cet accord.
Plus que jamais, nous nous associons activement à la campagne de boycott, désinvestissement, sanctions (BDS).  Nous cesserons de boycotter l’Etat d’Israël quand il cessera de boycotter le peuple palestinien, de l’emmurer, de le priver de ses droits fondamentaux, de nourriture, de travail, de libre circulation, et de son droit à l’auto-détermination.
Bureau national de l’UJFP, 1er octobre 2010
* membre fondateur du cercle des familles juives et palestiniennes endeuillées ayant perdu des proches lors du conflit.






Quelques bantoustans à civiliser !!!

 Reprendre ainsi un article que normalement je n’aurais pas retenu est un travail fastidieux, mais démontre la subtilité avec laquelle  certains juifs  opèrent pour donner un peu de légitimité et faire douter celui qui n’est pas totalement, ou pas bien, informé sur le sujet.  

Les héritiers de Dieu se rebellent
Les colons devenus le principal obstacle à la paix avec les Palestiniens.
ENRIC GONZÁLEZ - Jerusalén - 26/09/2010
Il y a bien entendu beaucoup plus d’obstacles. Mais aujourd’hui expire l’interdiction [pour qu’il y ait interdiction, il eut fallu qu’il y ait droit ! c’est subrepticement que s’immisce dans le subconscient des gens des idées fortes par des mots ou des fait anodins] de construire dans les territoires occupés, imposé depuis 10 mois par Benjamin Netanyahu, et quelque soit la décision du gouvernement, qu’il poursuive le dialogue avec les palestiniens ou que celui-ci s’effondre a nouveau, les colons constituent la principale source de conflit dans les prochains mois.     
Ils sont plus de 300.000 en Cisjordanie et les quelques 200.000 a Jérusalem-Est, la majorité d’entre eux sont surs de vaincre : « Jamais existera un Etat Palestinien », affirme Ron Nachman, fondateur y maire d’Ariel, la plus grande colonie et la plus contestée.
Dans les colons il y a de tout. Des fanatiques et violents, comme ceux installés à Hébron en 1968 et ont résisté a sang et à feu, [Quant les colons entraient dans Hébron, l’armée décrétait le couvre feux et pour qu’une cinquantaine de colons se promènent en ville, plus de 15.000 palestiniens étaient consignés à domicile. Aujourd'hui vu le nombre de ces colons fanatiques et au vu de leurs armement fourni par l'Etat, il n'ont plus besoin d'accompagnateurs. Et pour un regard, pour une bousculade, souvent provoqué, un palestiniens peut se faire tuer sans la moindre inquiétude pour l'assassin. Si un Palestinien se plaint auprès des autorités d'occupation, est mis en prison et libéré au bout d'un temps que seul le planton juge utile...] imprégnés en leur foi en Dieu et la terre qu’il leur à donné,  avec les pistolets-mitrailleurs en bandoulière  sous la protection de l’armée. Il y a les modérés et pacifiques, comme ceux qui résident dans beau quartiers résidentiels de Alfei Menashe (contiguë à la cité palestinienne de Kalkilia [Kalkilia où l’armé réprime, par une violence insoupçonné, les palestiniens lors de manifestations pacifiques] avec un maire issu du Hamas), [ceci explique cela…] gens de classe moyenne et aisée qui vote pour les partis qui préconisent la coexistence entre les deux Etats ; gens, disposées quand arrivera le moment, moyennant une forte indemnité à renoncer à leur haut niveau de vie et émigrer au delà  de la ligne verte.  Et pensent qu’à plus ou moins long terme le sionisme devra renoncer aux territoires occupés, qui selon la Bible constituent le royaume de Juda, donné par Dieu à la dynastie de David. [Encore une fois ce récit nous vent un épisode romancé de la BIBLE comme étant un fait historique]  
Et la foi de quelques-uns d’entre eux est choquante. Taami Zihazav est né en New Jersey (Etats-Unis) et émigra à Gaza pour fonder une famille ? [Comme si pour fonder une famille, il faille aller obligatoirement en Palestine]  
Quand Ariel Sharon imposa l’évacuation de Gaza en 2005. Zihazay et le reste des colons de la colonie de Netzarim furent les derniers à céder. Sharon fit un pacte avec les Etats-Unis où il s’engageait à démanteler les communautés juives,  [Là encore une fois les mots employés sont trompeurs : "Communautés à la place de colonies"]  mais Ziharay et le reste du groupe restèrent unis et s’installèrent en Cisjordanie dans le colonie « Ariel », où vivent dans des baraques et disposent déjà d’un terrain pour, peut-être, demain si le moratoire n’est pas prorogé, et commencer à construire leur maisons.
[Est ici concentré toute la mauvaise foi de ce journaliste. Il met en avant les conditions existentielles "misérables" de ces colons, partis de Gaza en 2005, nous sommes pourtant en 2010 et ils attendent la fin du moratoire pour "enfin" pouvoir se loger décemment ! Gaza où ces colons dès qu’un Palestinien s’approchait de leur ferme, maison… le tiraient comme un lapin. Pourquoi que ces colons n’ont pas acheté un terrain en Israël au lieu d’en voler à un Palestinien ?]  

Taami Zihazay, encore jeune, huit fils, croit que tout est écrit et est inexorable. Ils ne se rendent compte que nous faisons partie du plan de Dieu ? « Est seulement une question de temps, arrivera le moment  où le monde comprendra que la renaissance du Grand-Israël, d’Euphrate à la Méditerranée, de la banlieue de Damas jusqu’à Suez, est nécessaire pour sauver l’humanité, et alors on nous donnera les territoires et nous prieront de nous y installer ». D’autres préfèrent invoquer la Bible.
[Nous comprenons parfaitement bien que ce récit est celui d’un illuminé, à la limite d’un établissement psychiatrique. Finalement ce journaliste en fait une éclatante démonstration. Ce qui me gène c’est l’amalgame qui en est fait avec les pourparlers directs entre Israël et Abbas et la fin du moratoire. Ce récit fantasmagorique, mérite en effet d’être raconté mais à ne pas mélanger avec les événements présents, à ne pas mélanger avec l’histoire. Autrement on tombe à nouveau dans un épisode romancé d’une histoire d’un psaume à ajouter au roman le plus lu au monde.]  
Ron Nachman, qui en 1978 s’installa en haut d’une colline avec une paire de caravanes pour fonder Ariel ("Lion de Dieu") et aujourd’hui il en est le maire, fait référence à l’histoire et a ce que lui nome pragmatisme pour affirmer que « l’occupation n’existe pas. L’occupation de quoi ? Existe-il un Etat Palestinien ? », Regardez explique Nachman, « l’unique solution possible consiste nous partager la Judée et la Samarie [la dénomination biblique de Cisjordanie] avec la Jordanie, pareil qu’entre 1948 et 1967, seulement avec la frontière déplacée vers l’Est ». [L’organisation sioniste (avant 1948) s’arrangea avec le Petit roi de Jordanie de l’époque, et fomentèrent un énième complot où ils se partageraient la Palestine et où le petit roi garderait comme sien le territoire dénommée Cisjordanie. Territoire qui comme d’habitude avec le sionisme, les juifs tentèrent de reprendre, (le sioniste donne sa parole pour arriver à ses fins, après cela ne le concerne plus, contrairement à un homme honnête pour qui donner sa parole, c’est s’engager à la respecter) mais le Petit roi grâce à la légion jordanienne, commandé par les Anglais, tint tête à la horde de sauvages venus d’Europe centrale.(sionistes) Cependant cette armée bien équipé et bien engrainée, se contenta de préserver ce qui devait lui revenir sans que aucun moment (ou à de très rares exceptions) elle ne vint en aide aux Palestiniens face à l’Epuration Ethnique que pratiquaient les juifs venus d’Europe].  [Entendons-nous bien, je ne reproche en aucune manière, aux juifs rescapés des camps de la mort qu’ils veuillent trouver la sérénité et le repos bien mérité en Palestine, loin des traîtres qui les on vendu aux nazis, mais de la manière dont ils l’on fait, qui n’est pas admissible.]  

Et poursuit : « vous savez ce qui arriverait si un Etat Palestinien est crée ? Il y en aurait cinq. Premier, la Cisjordanie. Deuxième, la Jordanie dont la population est à majorité palestinienne. Troisième les palestiniens immigrés au Liban. Quatrième, Gaza. Et cinquième, les palestiniens avec passeport israélien,  qui opérerait tel la cinquième colonne depuis l’intérieur. Se serait la fin d’Israël.
[Je crois qu’il n’est pas nécessaire d’en rajouter, le caractère nocif des colon, du sionisme, est éclatant. Il y a cependant un point que j’aimerais clarifier, ce colon parle : si l’Etat palestinien était crée, mais l’Etat Palestinien à toujours existé en tous cas avant 1948, (Golda Meïr, premier ministre d’Israël eut un passeport Palestiniens pendant vingt ans) à ma connaissance seul les Etat son habilités à procurer un passeport, non ?]  
Le maire est convaincu de que la solution à deux Etats, celle qui est recherché avec le négociations, n’a pas d’avenir : « jamais existera un Etat palestinien ».
Nachman ha crée une authentique citée avec ses 20.000 habitants, un collège qui  en dan deux ans devrait accéder au rang universitaire,  un centre sportif et un centre culturel, dont un théâtre moderne sera finalisée dans les prochaines semaines.  Plusieurs acteurs de compagnies subventionnés par l’Etat  refusent de jouer à Ariel pour la saison inaugurale, par rejet idéologique de la colonisation.
Cela ne dérange Nachman : « ce sont quatre gauchistes qui nous boycottent ? Aucun problème. Plus de 14.000 artistes se sont offerts comme volontaires. 
[Les dires de Nachman laisseraient supposer que le mérite lui revient. Ce qu’il ne dit pas c’est qu’en Amérique des associations lèvent des capitaux prétextant, ou faisant référence à des œuvres humanitaires ou culturelles, mais se gardent de dire, bien entendu, que ces fonds sont pour les colonies. Par ailleurs le fisc américains à pincé ces associations pour fraude, en effet l’objectif culturel en Israël a été détournée pour construire de colonies. Mais comme pour Maadof, on en a parlé un peu peut être même qu’un de ces dirigeants s’est trouvé en prison, mais les capitaux… envolés… comme pour Maadof. Qui est cocu, le citoyen américain].
Le maire d’Ariel, militant du Likoud de Netanyahu, sait que sa citée, au cœur de la Cisjordanie et non loin de Naplouse, empêche la viabilité territoriale d’un Etat palestinien. « Jérusalem et Ariel sont les deux grandes problématiques, c’est sur », il l’admet. « Mais ici nous sommes et ici nous resterons ».
[C’est sur cette détermination, celle des colons, que Netanyahu prend comme prétexte pour imposer à Obama la fin du moratoire]
A Nachman n’a pas besoin d’évoquer l’évacuation de Gaza. Arracher par la force les 70.000 colons supposa un traumatisme national. Comment réagirait la société israélienne devant des images de ses propres soldats affrontant ses propres citoyens ? Comme serait l’évacuation par la force d’une colonie aussi grande qu’Ariel ?
[Cet homme se préoccupe du traumatisme des colons mais s’est-il préoccupé une seule seconde du traumatisme qu’ils occasionnent aux simples citoyens palestiniens. C’est par ce genre d’hommes que les conflits à travers le monde, naissent et prospèrent. Par cet égoïsme d’êtres qui n’ont d’humain que l’aspect.]
L’évacuation de gaza fut traumatisante, mais ensuite il y eu Kadima, le parti d’Ariel Sharon (qui venait d’entre dans le coma), obtint une victoire retentissante aux élections. L’électorat approuva l’évacuation. A cela s’accrochent les optimistes. Les pessimistes signalent que cela s’est passé avants que Gaza no se convertisse en un bastion du Hamas et commençaient à pleuvoir des roquettes sur Israël, et que beaucoup comprirent le clin d’œil de Sharon : se défaire de Gaza (ancien royaume philistin) pour entrelacer de manière permanente la Cisjordanie. Evacuer un territoire que beaucoup considèrent comme l’authentique Israël biblique et provoquer un exode de plus de 300.000 personnes, armées dans sa majorité, serait autre chose (que Gaza). Le risque de guerre civil effleure toutes les conversations sur le thème.
[Sur ce point, je suis entièrement d’accord Ariel Sharon en évacuant Gaza avait deux objectif : y déporter tous les palestiniens récalcitrants, se servir de Gaza comme prison à ciel ouvert, avec l’avantage de ne pas être obligé d’assumer la responsabilité qui incombe à touts puissance occupante, de une fois la Cisjordanie (plus ou moins pacifié) l’intégrer à Israël, ce qui entre-nous c’est déjà fait à part les quelques bantoustans qui restent encore à « civiliser ». 




mardi 28 septembre 2010

Le Lobby pro-israélien des USA




Le livre parle du caractère ouvert du fonctionnement, des actions, des organisations ainsi que des individus composant le lobby pro israélien, ou mieux tel qu’il le dit, le lobby pro sioniste. J’aimerais faire remarquer que si le fonctionnement de ce magma aux USA est similaire a celui œuvrant en Europe, il faut le qualifier effectivement de COMPLOT.
 Si, en Europe des organisations œuvrent à découvert, comme par exemple le CRIF, il y a des organisations y compris des individus qui agissent, en sous main. [On peut donc belle et bien qualifier l’attitude, de cette frange de la diaspora, de complot contre les populations de Palestine et par leur  népotisme, au delà.] 

Le Lobby pro-israélien des USA

Dans un livre traduit et publié par les éditions La Découverte, deux universitaires américains analysent l’influence sur la politique extérieure américaine du second lobby américain  -après celui des retraités- : le lobby pro-israélien. Enfin un livre document réalisé par deux chercheurs reconnus sur le (trop) fameux Israël lobby aux États-Unis. Un document qui permet une vision concrète et globale, « désidéologisée », de la nature de ce lobby, de son fonctionnement et de son poids.
(John-J Mearsheimer et Stephen M. Walt  - Le lobby pro-israélien et la politique étrangère américaine  - éditions de La découverte-  coll. Cahiers libre–2007  45€)

La thèse des auteurs est sans détour : le lobby comme groupe de pression typique du système américain est devenu tellement puissant qu’ils est capable de conditionner la politique américaine dans un sens opposé aux intérêts de Washington en favorisant un appui inconditionnel à Tel-Aviv sur la base de considérations stratégiques et morales  désormais dépassées. « La guerre froide terminée, Israël est devenu un handicap stratégique pour les Etats-Unis. » 
Ce livre a suscité des réactions et finalement un débat d’une rare intensité. Il constitue en lui-même un événement de grande portée pour l’avenir de la politique étrangère américaine car il ouvre une brèche, difficile à combler,  dans le consensus plus ou moins contraint qui continue à déterminer la politique américaine vis-à-vis du conflit israélo-palestinien avec toutes ses conséquences locales, régionales et mondiales. En même temps cet essai vient  de donner une sorte de consécration universitaire à l’autre « pavé dans la mare » qu’a été la sortie du livre de Jimmy Carter : Palestine : Peace, not Apartheid.
Il se passe manifestement quelque chose dans l’opinion publique américaine sur les rapports entre Etats-Unis et Israël, en lien avec l’évolution de l’opinion sur la guerre d’Irak. Nous sommes en fait devant les premiers signes d’une remise en cause du soutien inconditionnel à Israël.

Un contexte inédit
Nous sommes en 2006. C’est la guerre du Liban, Israël est prêt à toute la violence nécessaire pour « liquider » le Hezbollah au Sud-Liban et à Beyrouth. Après sa victoire annoncée, les Etats-Unis et les Etats arabes alliés pourront négocier une sorte de prolongation du Statu quo favorable à Israël et préparer l’attaque contre l’Iran… L’administration Bush, confiante en la capacité militaire de l’armée israélienne, a soutenu et même encouragé l’option militaire israélienne. Selon un général israélien, les Etats-Unis ont fait jouer l’armée israélienne le rôle d’une légion étrangère.
A ce moment-là le lobby pro-israélien est au sommet de sa puissance. La guerre globale contre le terrorisme lui a donné  la plus belle occasion de se légitimer.
La convergence  américaine-israélienne, qui jusque-là avait couru en victoire militaire en victoire militaire, connaît au Liban sa première défaite. C’est le choc. Pourquoi les Etats-Unis ont-ils été amenés à encourager aussi aveuglement une aventure qui se transforme en catastrophe pour les objectifs stratégiques américains dans la région ?
C’est dans ce contexte inédit  que la célèbre revue américaine  Foreign Policy   organise un débat sur un article jusque là très critiqué et marginalisé de John-J Mearsheimer et Stephen M. Walt consacré à  l’ « Israel lobby ».  A partir de ce moment, les termes du débat public sur la politique convergente des Etats-Unis et d’Israël vont se trouver profondément modifiés. Les acteurs de l’article, encouragés par ce débat, décident alors d’en faire un livre pour développer leur démonstration et préciser l’appareil critique qui accompagne et appuie leur travail.

D’abord définir
Un tel travail commence nécessairement par une définition de l’objet de l’étude, le lobby pro-israélien aux Etats-Unis. Tout un chapitre y est consacré, dont il vaut la peine de citer ici quelques extraits : « "Lobby pro-israélien" est une expression commode qui permet de désigner un ensemble d’individus et organisations qui travaillent activement à l’orientation de la politique étrangère américaine  dans un sens pro-israélien. Le lobby n’est pas pourtant un seul mouvement unifié doté d’une direction centrale, et des individus et des groupes qui le composent ont parfois des désaccords entre eux sur certaines questions politiques. Il ne s’agit pas non plus d’une sorte de cabale ou de complot. Au contraire, les membres du lobby agissent à visage découvert et de la même manière que les autres groupes d’intérêts ». Et plus loin les auteurs précisent : « (…)  le lobby pro-israélien n’est pas synonyme de communauté juive américaine et 'lobby juif' n’est pas une expression appropriée pour décrire les différents groupes et individus qui s’emploient à encourager le soutien américain à Israël. D’une part le degré d’engagement aux cotés d’Israël varie considérablement parmi les juifs américains… [d’autre part] certains des individus et des groupes qui se font particulièrement entendre sur la question d’Israël, tels que les sionistes chrétiens, ne sont pas juifs. [Précision : lorsque très souvent est qualifie de chrétien un lobby pro-israélien, il s’agit d’évangélistes qui n’ont pas grands chose à voir avec le christianisme, du moins celui d’aujourd’hui. Leur "évangelisation" en Afrique par exemple s’avère un détournement de la religion se rapprochant d’avantage de sciences occultes.]   Alors, bien que les juifs américains forment la base du lobby, il est plus juste de développer l’expression "lobby pro-israélien" ». C’est la nature de ses objectifs politiques qui définit le lobby, et non l’identité ethnique ou religieuse de ceux qui la composent.

Le rôle de l’Américan Israël Public Affairs Commitee
Le lobby a comme mission essentielle de défendre Israël et de pousser les Etats-Unis à imposer sur la scène internationale : plus l’Amérique est crainte, plus Israël sera en sécurité. Le livre s’attache alors à décrire le travail du lobby et permet ainsi d’en avoir une idée concrète. Parmi ses nombreuses composantes, c’est l’AIPAC  (American Israel Public Affairs Committee) qui est la plus importante et peut-être la plus ancienne. Il cherche à convaincre les parlementaires de soutenir ses positions et y réussit en particulier parce qu’il parvient à diriger les campagnes de recueil de fonds des candidats qu’il estime pro-israéliens. Il s’agit là d’un trait typique du système américain : l’argent est très important dans les élections. La seconde source d’influence de l’AIPAC réside dans sa tentative de définir ou d’influencer la manière dont Israël est décrit par les médias américains : des écrivains, des journalistes, et des centres d’études travaillent de manière permanente pour diffuser une image très favorable d’Israël et d’une image très négative de toute opposition.
Par ailleurs plusieurs groupes, plus limités mais actifs, se consacrent à l’attaque, le plus souvent en recourant à l’accusation d’antisémitisme, de quiconque critique la politique israélienne ou l’appui américain à Israël.

Finalement, la politique du Moyen-Orient des Etats-Unis est de fait confiée à des spécialistes membres de l’AIPAC (et d’autres lobbies mineurs) qui écrivent notes, discours et interventions pour les législateurs et pour l’exécutif avec l’appui de think thank d’orientations politiques différentes (« néo-con » comme Américan Enterprise Institute, libérale comme la Brookings Intitution). Il n’est donc pas étonnant de voir Israël bénéficier de 3 milliards de dollars d’aide directe, sans compter ce qui est accordé à travers l’acquisition de matériel de guerre sophistiqué.  En outre Israël bénéficie d’un accès direct aux sources du renseignement qui sont refusées à L’OTAN. Enfin il peut compter, je dirais même disposer, du veto américain opposé aux résolutions de l’ONU considérées comme « hostiles ». 
C’est cette impunité politique totale qui permet à Israël d’utiliser la force des armes en lieu et place des armes de la politique.

Dans l’évaluation de l’action du lobby, les auteurs, redéfinissant les intérêts stratégiques américains au Moyen-Orient (accès aux ressources énergétiques, non prolifération d’armes de destruction massive, lutte contre le terrorisme anti-américain)  estiment qu’Israël a imposé aux Etats-Unis une politique qui va à l’encontre de leurs intérêts. Désormais les Etats-Unis doivent traiter Israël comme un Etat normal et pousser à la création  -« en faisant énormément pression sur Israël »- d’un Etat Palestinien viable.
Cependant, comme l’a noté Uri Avnery, (ancien ambassadeur d’Israël en France) les auteurs ne se demandent pas suffisamment si d’autres considérations, d’autres lobbies -comme le complexe militaro-industriel ou le lobby pétrolier- n’auraient pas aussi pesé de manière déterminante dans les choix de politique extérieure des Etats-Unis au Moyen-Orient.  


Finalement ce livre clairement construit et d’une 
lecture aisée suggère plusieurs réflexions.
La première concerne sa relation avec l’évolution de la politique américaine au Moyen-Orient. En amont de l’échec israélien au Liban, en réalité depuis 2005, la politique moyen-orientale (israélienne surtout) des Etats-Unis a pris une coloration intérieure.  Tel est le sens profond du rapport Baker-Hamilton qui demande une autre politique  - à laquelle Bush répond par une stratégie militaire renouvelée. Vient alors l’échec du Liban qui contraint une partie de l’Establishment politico-militaire américain à s’interroger ouvertement sur l’avenir de la politique  étrangère et sur l’aveuglement de l’administration Bush.
Le projecteur devait alors être mis sur le lobby pro-israélien considéré comme co-responsable de cette situation.

Une deuxième réflexion porte sur l’avenir d’Israël. Ce livre permet de mieux mesurer le caractère déterminant du soutien américain dons son existence même. Or le déclin américain au Moyen-Orient  -dont le livre est une description indirecte-  entraîne ipso facto un déclin de la capacité d’Israël à assurer sa suprématie par la voie des armes.
Le refus de toute solution politique par Israël sera de moins en moins tenable, d’autant plus qu’il s’accompagne d’une montée en puissance militaire et politique de l’Islam politique dans la région.
Enfin cette étude objective du lobby pro-israélien aux Etats-Unis devrait amener  une démarche analogue pour le lobby pro-israélien en France.  Il faudrait le courage et la lucidité qu’ont montré les deux universitaires américains.

Le « lobby pro israélien »  il faut être clair et le qualifier de « lobby pro sioniste ». En effet, la protection de l’Etat  d’Israël n’implique pas l’expansion que les gouvernements sionistes opèrent depuis soixante ans. Grâce, justement, à cette protection sans discernement  du non respect : en matière de droit international, des résolutions de l’ONU ou Conseil de sécurité ou encore des Convention de Genève dont Israël outrepasse allégrement ses droits, résolutions et directives.  Les USA sont par conséquent  -non les protecteurs d’un Etat en danger- mais les complices d’un Etat se compromettant dans  de « crimes contre l’humanité » par le Nettoyage Ethnique en Palestine.
Comme en Amérique. En France : des groupes d’influence s’attachent à diffuser une image positive de la politique israélienne, les représailles, la colonisation, les arrestation administratives, les difficultés de déplacement des palestiniens, l’Iron Wall, (le Mur d’Acier) etc. […] tous ces manquement aux règlements internationaux, les coteries pro sionistes françaises s’acharnent à nous les occulter et nous suspectent d’antisémitisme dès que notre avis diffère du leur. L’arrogance de la coterie va jusqu'à qualifier d’acte antisémite dès qu’un membre de la communauté est en cause et cela sans preuves, il s’est avéré à plusieurs reprises que des juifs en étaient à l’origine  des actes qualifiés d’antisémite. Le lobby pro-israélien s’attache à préserver l’image favorable à Israël et génère une image négative les Palestiniens. Non seulement aux USA et en Europe mais aussi dans le monde occidental où des chefs d’Etat font allégeance aux gouvernements israéliens.   

Cependant, la connivence entre les USA et Israël mise en évidence, la complicité de la politique  de « va-t’en-guerre » constatée, la duplicité diplomatique « mise à jour ». La co-existence entre Israël, les Palestiniens et les voisins  Arabes, sera-t-elle encore possible ?
Aujourd’hui, par la politique menée depuis soixante ans, Israël s’est exclu de lui-même de cette partie du monde. Comment pourrait-il vivre en harmonie avec ses voisins Arabes mais surtout avec les Palestiniens, après avoir porté atteinte à leur intégrité physique, territoriale et morale et en ayant menacé ses voisins pendant soixante ans ?
Le jour où le sionisme ne pourra plus se prévaloir du soutient américain, ses question resurgiront, tels de bouchons de liège à la surface des ondes. 







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