jeudi 18 avril 2013

Amira Hass "jeter des pierres est à la fois une action et une métaphore de résistance."



Amira Hass sous en point de mire de l'intégrisme sioniste
The Observer



La journaliste israélienne bien connue, Amira Hass a été l'objet d'une vague de messages haineux et des appels à sa poursuite pour incitation à la violence après un article dans lequel elle défendait les jets des pierres sur les soldats israéliens par la jeunesse palestinienne.

Amira Hass, qui vit depuis 20 ans dans les territoires palestiniens occupés et informant le lecteur à leur sujet, a écrit que "jeter des pierres est le droit et le devoir de toutes les personnes sous domination étrangère" et a suggéré que les écoles palestiniennes comportassent des "classes de résistance basique".

L'article d'opinion, publié dans le quotidien israélien libéral Haaretz, pour lequel elle travaille, a suscité des réactions de colère sur l'Internet ainsi que de la part des commentateurs de médias. Le Conseil Yesha, qui représente les colons, et le Forum juridique pour la Terre d'Israël ont déposé des plaintes auprès de la police et le procureur général d'Israël et demandent l'ouverture d'une enquête contre la journaliste pour incitation à la violence et au terrorisme.

Amira Hass a argumenté que jeter des pierres est "à la fois une action et une métaphore de résistance." Et a écrit: "Fermeté (sumud) et la résistance contre la violence physique, et même systémique, institutionnalisée, est l'expression centrale de la syntaxe interne des Palestiniens sur cette terre. Cela se traduit chaque jour, chaque heure, sans répit. (...) Mais de chaque coté de la Ligne verte, les niveaux de suffocation, l'amertume, d'anxiété et la colère - qui monte sans cesse - ne sont pas les mêmes, mais comment s'étonner devant l'aveuglement des Israéliens, à croire que leur violence permet garder contrôle pour toujours."
Des jets de pierres "est le résultat de l'ennui, les excès d'hormones, d'émulation, de vantardise et de la concurrence. Mais dans la syntaxe interne des relations entre occupant et occupé les jets de pierres est l'adjectif qui vient à un sujet qui dit: «Nous avons assez de vous, les occupants".
Les écoles, a suggéré Amira Hass, devraient enseigner aux enfants palestiniens les différentes formes de résistance, ainsi que ses règles et ses limites, y compris "la distinction entre les civils et les hommes armés, des enfants et des soldats, ainsi que l'étroitesse d'esprit qui suppose l'utilisation des armes ".
L'article d'Amira Hass publié coïncidait avec plusieurs jours d'affrontements en Cisjordanie provoqués par la mort d'un prisonnier palestinien du cancer et que les dirigeants palestiniens ont considéré qu'il a été diagnostiqué trop tard et traitée uniquement par des analgésiques. La publication a également coïncidé avec la fusillade et la mort de deux adolescents palestiniens par les soldats israéliens, prétendument accusés d'avoir lancé  des bombes incendiaires.
Comme par hasard et comme à chaque fois: le lendemain est sorti au grand-jour, la condamnation d'un Palestinien par un tribunal militaire pour l'assassinat d'Asher Palmer et son bébé Jonathan, dont la voiture s'est écrasé après avoir été touché par des pierres en 2011.
Les images de jeunes Palestiniens lançant des pierres, souvent le visage couvert de keffiyas à carreaux, et parfois à l'aide de frondes sont devenus un symbole de la résistance contre l'occupation israélienne, qui dure depuis 46 ans. L'armée israélienne répond systématiquement en utilisant des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc.
Des grenades lacrymogènes, composées d'un gaz douteux qui à déjà tué, ainsi que els balles dites en caoutchouc, qui sont en fait recouvertes de caoutchouc et à l'origine, aussi, de meurtres.  
S'adressant directement aux Hass, Adva Bitton, la mère d'un enfant blessée, a écrit dans Maariv: "Je suis d'accord avec vous, que tout le monde mérite d'être libre". Autant les Arabes que les Juifs, je suis d'accord avec vous et nous devrions tous aspirer à la liberté, mais pas une seule personne sur terre ne devrait atteindre la liberté à travers un instrument de mort.

La journaliste, déclara que ses critiques n'avaient pas lu son article ou ils ne l'avaient pas compris. "Je suis surprise que vous n'ayez pas lu tout le texte, et après je me surprends d'être surprise", a-t-elle déclaré à l'Observer, notant que [dans son article] avait établi "une distinction claire [comme les objectifs] entre les citoyens et les soldats et les hommes en armes ".
Les Israéliens, dit-elle, se cramponnet a " l'éternel concept de victimisation qui leur permet de se maintenir dans un état de déni, en ce qui concerne toute la violence qui est infligée quotidiennement aux Palestiniens. Et n'aime pas qu'on lui dise que les gens (Palestiniens) ont le droit de résister leur violence".

Amira Hass, fille de survivants de l'Holocauste, a été vilipendé pour vivre parmi les Palestiniens et dans ses articles pour ses chroniques sur leurs conditions de vie sous l'occupation. "C'est ce que j'appelle ; la catastrophe routinière », ce qui, bien sûr, c'est un oxymore. Cependant, toute la vie quotidienne des Palestiniens est menacée d'une certaine façon, au moins par le fait de vivre dans une insécurité permanente."


Amira Hass a vécu plus de troisans a Gaza et a établi sa base a Ramallah, la principale cité de Cisjordanie à partir d'où les israéliens ont  interdit, par la loi, l'entrée depuis 1997. " Je me sens privilégié de connaître deux sociétés, mais parfois j'ai l'impression que tout est inutile. Cela fait 20 ans que j'écris sobre l'occupation et las choses n'on fait qu'empirer ".
Souce original:

Amira Hass apporte la preuve, et elle n'est pas la seule, qu'il y a en Israël des gens intelligents avec lesquels la paix, mais surtout la vie en commun, aurait été possible. Elle est la descendante de victimes de la Shoah et comme très souvent, les gens qui ont souffert, ont en eux cette tolérance qui les rend admirables.
Je ne vais pas là, jeter l'opprobre sur le sionisme - il n'a pas besoins, il y arrive très bien tout seul -. Mais, je voudrais faire remarquer, que la majorité des sionistes n'ont pas été victimes de la Shoah. Tous les dirigeants passés et actuels, soit, ils ont commis des actes de terrorisme dès leur arrivé en Palestine ou s'appropriant de terres par le fait accompli (Kibboutz) et les plus récents sont des extrémistes, sans foi ni loi, issus de la mafia russe ou illuminés par une lecture particulière de religion mythique et intransigeante.

Si nous avions - dans le monde - des dirigeants intelligents, ils se préoccuperaient des rescapés des camps de la mort, de la possibilité de s'expatrier en Palestine, pour ceux qui le désirent, de leur vie en commun et jetteraient aux oubliettes tous ces criminels sionistes ou leur seul mérite réside exclusivement dans leur capacité à fomenter des conflits, des complots et a acheter la conscience des êtres cupides. Et au vu de leur influence nous pouvons affirmer, sans crainte, qu'en Occident rares, très rares sont les dirigeants honnêtes, sincères et avec une réelle volonté d'agir pour le bien des populations qui les ont élus. A ces demi-hommes nous pouvons dire qu'ils sont une race qui n'aurait du jamais naître. Le monde s'en serait porté bien mieux.

Il faut reconnaître cependant que le soutient et l'absolution que la majorité de la communauté juive donne  a la politique criminelle des gouvernements sionistes ne facilité pas le règlement du conflit, et bizarrement se sont une nouvelle fois les juifs qui n'ont pas souffert de la Shoah, principalement les Séfarades, qui sont les plus fanatiques et ceux qui ont la réflexion la plus inacceptable. L'exemple qui me vient à l'esprit est la déclaration d'Enrico Macias, affirmant que si Israël le voulait, le conflit serait réglé en trois jours. Sous entendu Israël à la puissance militaire suffisante pour anéantir la résistance en trois jours. Et qui dit résistance dit Peuple de Palestine. C'est à dire,  que cet homme trouve normal qu'une armée commette un génocide, c'est à ces moments là que l'on pense qu'Hitler s'est trompé. Si parmi les hommes il fallait en exterminer quelques-uns, il fallait commencer par les sionistes et ce genre d'hommes, indépendamment de la religion...
Mais il y a aussi le président du CRIF M Prasquier, ou l'avocaillon zozoteur M Goldnael [...] des êtres écœurants criminels par procuration.   

mardi 16 avril 2013

L'humanité n'a pas de nationalité :



Palestine - 15 avril 2013
L'humanité n'a pas de nationalité :
2ème anniversaire du meurtre de Vittorio Arrigoni
Par ISM


"Nous devons rester humains, même dans les temps les plus difficiles... Parce que, malgré tout, il doit toujours y avoir de l'humanité en nous. Nous devons l'apporter aux autres." Vittorio Arirgoni
C'est aujourd'hui le deuxième anniversaire du meurtre du militant et camarade ISM Vittorio Arrigoni dans la Bande de Gaza. Vittorio était arrivé à Gaza le 23 août 2009, forçant le siège israélien de Gaza avec une quarantaine d'autres militants internationaux, et il avait décrit cette arrivée comme l'un des plus heureux moments de sa vie : "C'est maintenant clair, non seulement pour le monde, mais aussi pour les Palestiniens, qu'il y a des gens qui veulent venir ici, à Gaza, pour embrasser leurs frères."



Depuis son arrivée jusqu'à son assassinat le 15 avril 2011, Vittorio est resté à Gaza pour travailler avec l'International Solidarity Movement ; il a participé aux manifestations, aidé les fermiers et les pêcheurs, documenté les innombrables crimes israéliens contre l'humanité dont il a été témoin. Vittoria est également resté à Gaza pendant l'"Opération Plomb Durci", au cours de laquelle des centaines de civils palestiniens non armés ont été massacrés.

Dans un entretien, il disait : "Je viens d'une famille de résistants, mes grands-parents se sont battus et sont morts dans la lutte contre l'occupation, une occupation fasciste nazie. C'est certainement pour cette raison que dans mon sang, dans mon ADN, il y a des particules qui me poussent à lutter pour la liberté et les droits de l'homme."

Tandis que les enfants de Gaza continuent de naître sous le siège et que le peuple palestinien souffre chaque jour de la brutalité de l'occupation, la meilleure manière d'honorer la mémoire de Vittorio Arrigoni est de poursuivre son travail et de ne jamais cesser de résister. Vittorio continue d'être une inspiration pour des gens du monde entier qui résistent à l'injustice et à l'inhumanité. Pour reprendre une de ses citations favorites, "Un vainqueur est simplement un rêveur qui ne cesse jamais de rêver."

Un rassemblement a lieu ce lundi matin, dans le port de Gaza, où Vittorio aimait tant venir s'asseoir.


Gaza - 15 avril 2013

"Partis, mais pas oubliés - En mémoire de tous les héros palestiniens"



14.04.2013 - Khuza'a, au sud-est de la Bande de Gaza. Israël a décrété un périmètre de 300m à partir de la frontière jusqu'à l'intérieur de la Bande, où il interdit aux paysans de planter et de récolter. Mais aujourd'hui, nous avons rompu sa règle. Le groupe de militants internationaux s'est interposé entre les paysans et les soldats de l'occupation, qui se sont installés sur un monticule pour nous viser. Mais finalement sans tirer. Nous nous sommes avancés jusqu'à 80m de la frontière, et les fermiers ont pu récolter tout le blé qui se trouvait derrière nous.

Devant la clôture illégale imposée par Israël, à l'est de Khuza'a, après avoir accompagné les fermiers palestiniens à leur récolte de blé, les activistes des Brigades Unadikum et ceux de IAP (International Action for Palestine, ex-ISM) se sont souvenus de Vittorio Arrigoni. Sur leurs pancartes : "Gone but nor forgotten - In memory of all Palestinian heroes".



Vittorio, tu restes dans nos coeurs.
Vittorio, nous ne t'oublierons jamais.
Source : Palsolidarity