vendredi 21 décembre 2012

La déconstruction sociétale, en continu...



La déconstruction sociétale, en continu... depuis Heidegger, puis vulgarisé par Derrida,  à nos jours...  

La déconstruction que je tente de dénoncer, l'est moins, contre tous ceux qui veulent obtenir des droits, que contre ceux cherchant à déstabiliser la société en détruisant les dogmes qui permettent de vivre en bonne intelligence, en dressant ses composantes, les unes contre les autres, en espérant en tirer un bénéfice...


La vie ne peut se résumer ni au sexe, ni à l'argent..., et il est illusoire de confondre la vie éternelle avec la vie sur terre, ce que doit être un homme qui sait résister à ses envies avec un homme qui se laisse aller, pour des raisons mythologiques ou religieuses, a ses plus vils  instincts.

Cette pratique d'analyse textuelle est employée pour décortiquer de nombreux écrits (philosophie, religion, littérature, journaux), afin de révéler leurs décalages et confusions de sens, par le moyen d'une lecture se focalisant sur les postulats sous-entendus et les omissions dévoilées par le texte lui-même.

La déconstruction est une méthode, voire une école, de la philosophie contemporaine. Si le terme « déconstruction » a d'abord été utilisé par Heidegger, c'est l'œuvre de Jaques Derrida qui en a systématisé l'usage et théorisé la pratique.

C'est ainsi que les élites juives, éclairés par les principes de Derrida, ont favorisé cette déconstruction. Les exemples ne manquent pas, parfois aussi anodins que les récentes déclaration de Mattieu Pigasse*, mais aussi tous les principes diffusées dans les médias signifiant dans ce contexte une opération portant sur la structure ou l’architecture traditionnelle des concepts fondateurs de l’ontologie ou de la métaphysique occidentale, favorisant insidieusement la déconstruction de ce qui justement construit l'homme, sa morale, ses principes...

La déconstruction n'est pas un acte ni une opération. C'est un démontage qu'on ne peut pas attribuer à un sujet individuel ou collectif qui en aurait eu l'initiative : elle a lieu, sans délibération ni organisation. La construction se perd, c'est ainsi. L'homogénéité se trouble, l'espace se brouille (comme chez Cézanne), les structures se délitent.
Il y a en elle quelque chose de passif. Il faut reconnaitre cependant que l'investissement de ceux qui sont favorables au sionisme à Israël, leur concours dans cette déconstruction, est évident. Israël est un État illégal, qui, pour se maintenir doit manipuler les populations mondiales, utiliser la force des armes pour se maintenir au Proche-Orient. Et c'est l'investissement de ceux qui lui sont favorables qui lui accordent l'impunité qui est la sienne. 


  1. Après l'avortement, un des dogmes de la chrétienté, est tombé avec Mme Simone Weil.*

    • Destruction des dogmes religieux, autres que ceux prônés par le judaïsme, comme par exemple la loi Weil sur l'avortement. Les dogmes et mythes de la religion israélite, restent intacts. On assassine, même, en leur nom.

Ø  La lutte des femmes pour la conquête des mêmes droits que les hommes est, de mon point de vue, légitime. Il y a cependant un point sur lequel je suis férocement contre, et la religion ou je ne sais quoi encore n’y sont pour rien. C’est l’avortement. Que l’avortement soit légalisé pour palier à une détresse ou dans un cas d’extrême urgence, cela pourrait se comprendre mais que cette légalisation soit l’équivalent de banalisation, n'est pas acceptable. Mme Weil s’est fait un nom sur une erreur grossière. 
Ø       En effet l’avortement est un acte traumatique laissant sans objection possible des séquelles, parfois physiques souvent psychiques. Il eut valu mieux banaliser la contraception, mais surtout se donner les moyens de l’information, de sorte que toute femme ayant accédée au cycle menstruel reçoive aussi l’information adéquate.
Ø    Ce que fait Mme Weil là, et l'acharnement qu'elle y consacra, me fait penser d'avantage à une volonté de lutter contre un dogme d'une religion qui n'est pas la sienne, que d'atteindre un quelconque droit.   


  1. Avec l'abolition de la peine de mort, un dogme sociétal est annihilé, avec Mr Robert Badinter*, Ministre de la Justice de Français Mitterrand.

    • Destruction de la structure sociétale, présenté comme un bien, celui d'éviter l'erreur judicaire. La loyauté, la droiture, l'honnête, ce qui enfin de compte fait l'homme, s'émiette.  
Ø    Si pour prévenir une erreur judiciaire, nous pouvons admettre que la peine de mort ne soit pas appliquée, sauf conditions irréfutables, comme par exemple ; les crimes de guerre ; les crimes contre l'humanité, les crimes d'enfants lorsque la culpabilité ne fait aucun doute ; ou encore les crimes où  la férocité dépasse l'entendement humain, l'abolition pure et simple de cette loi envoie un message au criminel qui lui assure que quelque fusse son crime il ne sera exécuté.
Ø    Je ne vois pas là une quelconque avance humaine,  ce que j'y vois c'est une exonération  pour les grands criminels, criminels de guerre ou contre l'humanité.  
Ø     Laisser croire qu'un homme n'a pas le droit de tuer un autre homme, est une manipulation. Il faudrait que M Badinter s'applique cette règle à lui même, au lieu d'absoudre les crimes que d'autres juifs commettent en Palestine.

  1. Après le "pacs" les socialistes nous dévoilent le mariage pour tous. présenté en conseil des ministres le 7 novembre et qui sera examiné à partir du 29 janvier à l’Assemblée nationale.
  2. La procréation Médicalement Assistée. Pour des raisons médicales oui, pour faire comme les hétérosexuels, non.


    • C'est moins l'union de deux personnes du même sexe qui est dérangeante, que le mot employé pour désigner cette union. Je ne vois pas où est la perte d'avantages, juridiques, fiscaux, humains, pour les homosexuels, dans le fait de  réserver le vocable "mariage" a ce qui a toujours été le fondement de la famille. A moins de chercher à détruire la cellule familiale. Y compris si c'est présente par le Gouvernement Hollande* comme une avancée humaine, ce sont les repères familiaux qui volent en éclats.
Ø     Pourtant le dogme familial de la société occidentale est un père une mère, qui en procréant créent ce que l'on appelle une famille.
Ø      Ce qui ne veut pas dire qu'il faille négliger les droits de tous ceux qui, pour des raisons qui leur sont propres, décident de mener une autre manière d'existence.
Ø    Les droits de l'homme sont aliénables à tous les hommes, quel que soit le choix de vie qu'ils aient décide de mener.  Cependant, vouloir pour un homosexuel les mêmes droits qu'un Hétérosexuel est parfaitement légitime, mais la famille n'est pas un droit, c'est un fait naturel. Deux homosexuels (hommes ou femmes) ne peuvent créer une famille du fait même que pour procréer doivent faire appel à un artifice.  
Ø     Le mariage est le fondement de la famille : un père, une mère, des enfants. Détruire ce fondement est mètre en péril les générations à venir. L'histoire des enfants adoptés pullule d'exemples où ces derniers on voulu connaitre leur géniteurs, pour qu'enfin, y compris sans renier les parents adoptifs, puissent trouver un équilibre psychologique. Allez donc expliquer à un enfant, qu'il est issu d'une paillette surgelée venue de je sais où, d'un embryon anonyme, d'une mère porteuse etc... Quelle image aura cet enfant de ses mères adoptives ou de sa mère porteuse ?
Ø   Quel drame et quel message plus clair que celui d'un couple qui ne peut avoir d'enfants et a qui on refuse, pour la bonne sante psychologique de l'enfant, l'adoption.
Ø  La famille c'est un père une mère des enfants. Mais comment les enfants des ces nouveau couples doivent parler de leurs parents : maman et maman ou papa et papa !  
Ø   Non c'est ridicule. Que les homosexuels aient les mêmes droits que tout en chacun, est une avancée humaine. Qu'ils puissent adopter, pourquoi pas mais de grâce ne laissez pas croire à l'enfant qu'il est issu de deux mamans ou de deux papas..., qu'il est le fruit naturel de l'amour que se portaient ses parents. Le laisser croire est une manipulation, c'est un détournement de la signification des mots.
Ø   Le mariage est une union fondée sur la famille, il ne peut pas être fondé sur la filiation par l'adoption. Même si des parents font appel à l'adoption ou à l'assistance médicalisé, pour des raisons médicales.  


Ces mariages impliquent l’adoption, mais le projet ne résout pas toutes les questions relatives à la filiation. «Le gouvernement aurait peut-être préféré ne rénover, dans un premier temps du moins, que le mariage. Mais, c'est impossible car celui-ci ouvre automatiquement à l'adoption», rappelle Irène Théry, sociologue du droit, de la famille et directrice d’étude à l’EHESS. Selon elle, «le débat se focalise sur la filiation et c'est logique car la loi propose un véritable changement symbolique: un enfant pourra avoir deux pères ou deux mères. Lors du Pacs, en 1999, le pas symbolique portait sur le couple, puisque la loi instituait le couple de même sexe».

En conclusion quel est l'intérêt pour cette intelligentsia là, a ce que l'être humain développe une schizophrénie dès son plus jeune âge ?
Un monde sans repères, sans limites, sans le minium de respect nécessaire entre les hommes, toutes ces avancées que l'on nous présente comme étant des libertés, ne sont en fin de compte que les outils, pour que certains d'entre-nous tirent bénéfice de cette déconstruction.

Je vais cependant émettre une crainte. Aujourd'hui le divorce est passé dans les mœurs, pourtant nous savions que le mariage passe par trois stades. La passion ; l'admiration ; la tendresse. Ce sont ces trois stades qui permettaient aux couples de vieillir ensemble.
Ce qui ne veut pas dire qu'un couple arrivé à l'incompréhension, mieux veut en effet divorcer que de souffrir et faire souffrir. Mais aujourd'hui on divorce parce que l'on a vu passer une canne à pêche en jupon, on se demande même si l'homme en se mariant connaissant toutes les implications que représente de fonder une famille.
La crainte que je voudrais émettre, c'est que ce n'est pas la durée des unions qui caractérise la communauté homosexuelle. Que vont devenir tous ces enfants adoptés ou médicalement procrées ?  
Nos enfants de divorcés, jugent sévèrement, très souvent, leurs parents. Que va-t-il en être de ces enfants adoptés par des parents homosexuels ?
C'est une grande responsabilité de mettre des enfants au monde, surtout par l'inconséquence et la cupidité des élites mondiales, capables de faire la guerre pour des intérêts économiques.

Le statut de coparent et du beau-parent !
«Le statut de coparent est revendiqué par les gays car du fait de la façon dont ils font famille, l’autre est inexistant», résume Caroline Mécary, avocate et co-présidente de la fondation Copernic.
Qu’est-ce que ce «coparent»? «C’est le terme inventé par les associations gay et lesbiennes pour désigner le compagnon qui est là au moment du projet» d’avoir un enfant, explique Irène Théry.

* M Mathieu Pigasse, directeur de la Banque Lazzard, chargé de faire le lien entre la dette Grecque et les banques ! (Banque privé à laquelle la France verse des dividendes). 
* Mme Simone Weil est juive.
* M Robert Badinter est juif.
* Nous savons tous, que dans le Parti Socialiste (PS) il n'y a pas que des Juifs. Cependant dans le gouvernement Hollande les Ministres régaliens sont juifs.
[A l'UMP, Jacob et Copé, respectivement Président du groupe UMP à l'Assemblée et Président de l'UMP, n'a rien à envier au PS, en ce sens les principaux partis français, sont bien ferrés...] Israël peut continuer ses crimes, la "France" les absoudra. 

Comment peut-on croire que nous sommes dans le vraie ?
Que la société qui nous est présentée suit le bon chemin ?
La France a emprunté en 2012, 178 milliards, sur les marchés financiers.
En 2013 elle escompte emprunter un peu moins.
Comment peut-on continuer d'emprunter quand les intérêts de la dette sont passés en 2012, au premier poste de dépenses français, devant l’Éducation Nationale et l'Armée, c'est à dire qu'un pourcentage important de français  travaillent pour engraisser les actionnaires des banques privés.

Israël et l'intelligentsia pro sioniste dénigre le Pape, l'Islam, tous les sujets son bons pour brocarder la religion Catholique, le Pape, qualifier la religion musulmane d'islamiste,  laissant croire qu'elle fait partie de la nébuleuse terroriste. Or si  les factions résistantes sont fondamentalistes, comme les Frères musulmans*, le Hezbollah, ou le Hamas, aucun acte de terrorisme, hormis des faits de résistance, ne peut leur être imputé. L'intelligence voudrait qu'elles ne fussent confondues avec Al-Qaïda. la propagande pro sioniste est si manipulatrice qu'en France des "citoyens" assimilent les palestiniens au terrorisme. Or, ce que les palestiniens subissent, la politique israélienne est si injuste, si inique, si criminelle, que n"importe lequel d'entre-nous préférerait, somme le font les palestiniens, donner sa vie pour que d'autres en aient une meilleure. Et les Attentats kamikazes sont des actes de résistance, même si l'Occident par ignorance ou stupidité les qualifie d'actes terroristes. En Palestine il n'y a pas de juif rédemptif ou innocent.   
J'aimerais que cette intelligentsia, pro sioniste, répandant la pensée unique, nous dise : "qui sommes nous pour imposer aux Etats Arabes ou quel que fusse l’État, dans quelle société ils doivent vivre.
Leur radicalisme est dû à notre propre terrorisme. Ho, c'est un terrorisme qui use d'artifices, fomente des guerres appelés : ethniques ; de religion ; politiques, et ne sont que des guerres politiques pour étendre notre influence..., on s'accoquine avec celui qui nous rapporte, on fait la guerre à celui qui nous en empêche...

Si la Constitution proposé par l'actuel Président élu d’Égypte, issu des Frères musulmans, est voté, nous assisterons à une levée de boucliers des la part de tous les, soi-disant- démocrates occidentaux -"journalistes" et "politiques"-. 
Pourtant lorsqu'on les entend, la démocratie se limiterait à  : "la loi du plus grand nombre". C'est ainsi que depuis trente ans, des décisions, soi-disant démocratiques sont prises au plan national comme international qui s’avèrent être de véritables pièges pour les citoyens. Où ils y perdent un à un leur acquis, au profit de véritables escrocs. Escrocs qui s'auto-accordent des avantages en même temps, que les citoyens perdent les leurs. 
Dans ces conditions, (même si je considère que l'aliénation d'un peuple à une idéologie, qu'elle soit politique ou religieuse, est un recul) pourquoi les partis fondamentalistes ne feraient pas ce que, par ailleurs, nous faisons ? 
Pensez-vous un seul instant que l'idéologie mondialiste du "marché", même présenté comme une avancée, n'est pas un recul qui nous amène à l’esclavage ?



Oscar Wilde : " je pense à la platitude intellectuelle et au convivialisme vulgaire qui règnent dons notre médiocratie, le mépris et l’indifférence semblent être de plus en plus la seule attitude de base possible."


Oscar Wilde, emploi le mot « médiocratie » pour désigner une caricature de la démocratie où le médiocre est la valeur de référence.

Ces réflexions il ne les adresse à des partisans mais a des individus qui, partagés entre dégoût et désir, recherchent une aire d’existence plus dense et plus ouverte.

Israël défie la communauté internationale et malgré la résolution onusienne, cet État, au demeurant illégal, continue  la colonisation en Cisjordanie, les médias occidentaux l’annoncent mais c'est du "bout des lèvres" qu'ils dénoncent ce manquement au Droit international et à la 4e Convention de Genève. Quand aux États, c'est la même configuration que devant Hitler, c'est principalement la poltronnerie, l’obéissance à une idéologie infâme et la cupidité qui permet au gouvernement sioniste de perpétrer ses crimes.     



Nous vivons dans un monde d'imposture universelle, 
où 
dire la vérité est un acte révolutionnaire.
 

  

    

lundi 17 décembre 2012

L'idéologie sioniste depasse l'entendement humain.



Hébron - 13 décembre 2012
Les forces israéliennes tuent un adolescent le jour de son 17ème anniversaire à AlKhalil/Hébron
Témoignage de l'équipe Khalil d'ISM

Vers 19h30 mercredi 12 décembre, un soldat de l'armée israélienne d'occupation a assassiné Mohammed Salayme de deux balles dans le corps et la tête dans le quartier Salayme d'Al-Khalil, près de la mosquée Ibrahimi. Mohammed revenait de l'école et, en rentrant chez lui, il allait acheter un gâteau pour fêter son anniversaire en famille, lorsque soudain, sa vie s'est brutalement arrêtée. Un autre Palestinien a été blessé par des balles réelles et il a été transporté à l'hôpital de la ville. L'armée israélienne a prétendu que Mohammed portait un "faux fusil", raison pour laquelle elle lui aurait tiré dessus. Son père, qui s'est précipité sur les lieux pour donner les premiers soins à son fils, a affirmé qu'il n'avait pas de "faux fusil" sur lui. L'armée a tiré des bombes assourdissantes, des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier sur les Palestiniens qui essayaient d'aider l'adolescent mourant.


Mohammad Salayme fêtant son anniversaire dans son école, 
quelques heures avant d'être assassiné par les forces sionistes


L'armée d'occupation a bouclé toutes les rues menant à la scène pour empêcher les journalistes d'approcher. Une voiture transportant quatre journalistes a été touchée par plusieurs rounds de balles réelles, le véhicule a dû s'arrêter et les journalistes obligés de le quitter. Ces quatre journalistes, deux du groupe Youth Against Settlements, un de Reuters et un de Palmedia ont été contraints de se déshabiller en pleine rue, dans le froid. Les soldats ont pris leurs caméras et les ont tabassés avec une telle brutalité qu'ils ont dû être soignés à l'hôpital. Un réalisateur qui travaille pour le groupe B'Tselem et qui vit près des lieux des tirs a été encerclé par 12 soldats, tabassé et arrêté. Les officiers du Bureau de coordination de district pour les affaires militaires ont dit aux activistes locaux que les caméras leur seraient rendues aujourd'hui.

Nofar Mizrahi', l'officier responsable de l'assassinat de Mohammad Salayme, 
"contente de la façon dont elle a rempli son devoir" 
(Jerusalem Post, 13.12.2012)



Aujourd'hui, la politique des gouvernements israéliens, mais aussi l'attitude des militaires israéliens ou des colons juifs, justifient les crimes commis à leur encontre, Un temps passé, pas si lointain, l'arrogance et supériorité supposée d'une partie de la communauté, voyait dans le goï, un homme, à berner, les persécution les pogromes, s'ensuivirent. Cependant ces atavismes ne suffisent pas à expliquer le génocide  des Allemands pronazis à l'encontre de la communauté israélite toute entière, ils y ont contribué en dénigrant d'autres juifs, comme le Fit Chaïm Weismann (premier président sioniste et Premier président d'Israël)  pour faire immigrer les juifs en Palestine grossir les rangs sionistes. Malheureusement, ces dénigrements et les crimes de l'entre deux guerres, que des juifs avaient commis en Palestine, un fou, un illuminé, s'est cru  autoriser à faire payer à l'ensemble de la communauté, les crimes de quelques-uns.
Il suffit de voir la mine réjouit de cette "soldate", qui comme quelqu'un satisfait du travail accompli vient de tuer un jeune-homme sans défense.
 

Un nombre impressionnant de soldats de l'occupation se sont déployés dans la ville, tentant violemment de faire rentrer chez eux les manifestants, avec des tirs des grenades lacrymogènes et des balles caoutchouc-acier. Des affrontements ont éclaté entre les habitants d'Al-Khalil et les occupants dans toute la ville. Jusque tard dans la nuit, on a entendu les bruits des tirs de balles réelles, grenades assourdissantes, grenades lacrymogènes et balles caoutchouc-acier dans les quartiers Salayme, Bab Al-Zawiya, Qtoun et Dar Al-Binzaid. Il y a eu également des affrontements dans les villes voisines de Yatta et Dura.

Un blessé évacué en ambulance hier soir à Al-Khalil

Les Allemands, cautionnant l'idéologie nazie, avaient, au moins, le courage de ne pas chercher des fausses excuses à leurs crimes.
Le sionisme a la même volonté que le nazisme, celle d'éradiquer un Peuple.
Seul les criminels, les pires, les veules, ceux par procuration peuvent  continuer à cautionner les Gouvernements israéliens.

Israël veut attaquer l'Iran pour son programme nucléaire... Pourtant :


 « (...) Adopté par 174 voix pour, 6 abstentions et 6 voix contre, dont celle d’Israël, le texte prévoit que l’Assemblée générale de l'ONU, demande notamment à Israël de placer ses installations nucléaires sous le contrôle de l’AIEA pour renforcer la confiance entre tous les États de la région. (...) »
En fait ce sont : Les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, la Fédération de Russie, la Chine, l’Inde, le Pakistan et Israël, qui ont voté contre le texte ou se sont abstenus. 
 






Dans la plupart des pays occidentaux les nombre de familles, avec père, mère, enfants, sont sans logement. On vante nos richesses, mais nous ne sommes pas capable de leur donner un abri. Des familles entières se retrouvent à la rue. Cette précarité on la trouve chez les citoyens qui ne se prennent pas en charge. Cependant on la trouve aussi chez des gens parfaitement assimilés, instruits, qui ont du faire face à un accident de la vie, maladie, divorce, chômage. C'est donc que nos sociétés ne sont prévues pour protéger ses citoyens.
A contrario, nous offrons notre soutien, notre caution aux crimes que commet Israël. L’Europe accorde à Israël des avantages qu'elle refuse à ses propres citoyens. L’Europe ne vient-elle de rehausser, pour la seconde fois, les accords de coopération et commerciaux, acceptant, illégalement, de faire entrer en Europe des marchandises fabriqués dans les colonies comme étant fabriqués en Israël, enfreignant ainsi le droit du commerce international, sans autre état d'âme.
Dans ces conditions : comment se fait-il qu'Israël n'a pas de déficit, malgré les sommes colossales englobés par son armée, comment peut-il construire autant de logement dans les colonies, souvent pour des résidences de vacances pour juifs américains ou européens ?  
Et comme si cela ne suffisait pas, l'Europe (Bruxelles) vient de décréter qu'à partir de l'année prochaine, elle ne financera plus les associations (comme par exemple les "Restos du Cœur") qui viennent en aide aux familles qui se trouvent en état de précarité, suite la plupart du temps à un licenciement.
Dans ces conditions élisons-nous des dirigeants honnêtes ou des êtres qui par communautarisme ou cupidité, font de leur engagement une trahison.

Nous sommes face, et cela nous est démontré tous les jours, à une communauté (disons un pourcentage élevé)  qui parce qu'ils en ont les moyens, pensent en avoir le droit... On est-là dans la dictature intellectuelle la plus aiguë. Dans un terrorisme communautariste le plus acéré. Et ce sont pourtant, ceux qui tentent de résister à cette vague criminelle, qui sont qualifiés de terroristes. C'est dire si notre société est phagocytée par cette caste supranationale.  
Cela nous emmène à méditer sur les raisons qui font que historiographie de la communauté juive (disons un pourcentage élevé) est une suite de malheurs.

Il suffit de regarder ces cowboys, protégés par l'armée bien entendu, pour s’apercevoir du courage qu'ils déploient, à partir du moment où il y a quelque chose à prendre, sans bourse déployer...    







Le "courage" de l'armée israélienne...
Comment ces êtres que l'on dit intelligents, peuvent ils croire :
Que l'on peut imposer la soumission ? 
Que l'on peut soumettre un peuple par la violence ? 
Que, acheter les consciences  des élus occidentaux peut permettre de transgresser les lois impunément ?

Naplouse - 17 décembre 2012
Attaque de colons et de soldats israéliens à Madama, près de Naplouse
17.12.2012 - Des colons israéliens, puis l'armée israélienne, ont attaqué aujourd'hui le village de Madama, près de Naplouse, en Cisjordanie occupée. Trois personnes ont été blessées par des balles réelles et une autre a été kidnappée par les colons. Tout à commencé ce matin vers 10h30 lorsque deux frères et leur sœur, tous trois âgés de 20 à 30 ans, ont été attaqués par un groupe de colons de la colonie illégale de Yitzhar. Les trois Palestiniens faisaient paître leurs moutons dans les collines qui surplombent Madama lorsque les colons armés ont surgi. Deux Palestiniens ont été blessés par balle et ont été transférés à l'hôpital Rafidia à Naplouse. Un des frères a été frappé à la tête par les colons et kidnappé. Il est toujours actuellement dans la colonie.


Les jeunes du village ont couru à l'aide des trois frères et sœur et l'armée israélienne d'occupation les attendaient. Pendant près de 5 heures, les soldats ont tiré des balles réelles, des grenades lacrymogènes et incapacitantes sur les jeunes Palestiniens seulement armés de pierres. Deux autres Palestiniens ont été grièvement blessés pendant les affrontements, un par balle réelle à une jambe et l'autre par un tir de grenade lacrymogène. L'armée a également arrêté un villageois.


Un secouriste du Croissant Rouge a constaté une augmentation spectaculaire du nombre de blessés par tirs à balles réelles depuis le rehaussement du statut de la Palestine aux Nations-Unies.

Les habitants de Madama subissent quotidiennement, et depuis longtemps, les attaques des colons d'Yitzhar, qui incendient et détruisent les oliviers, terrorisent les villageois et souvent les blessent. Le village est situé dans une vallée, entre les colonies sionistes illégales d'Yitzhar et de Bracha, et ses terres s'étendent jusqu'aux clôtures de ces colonies construites sur des terres appartenant aux villages palestiniens du secteur.




 Évacuation d'un blessé

(*) Photos : JAAFAR ASHTIYEH/AFP/Getty Images 2012 AFP




La déconstruction de la société palestinienne.

Nous pensons sans doute que cela n'arrive qu'en Palestine où la déconstruction sociétale, au propre comme au figuré, est une évidence.
Pourtant il suffit de faire le constat, simple et simpliste, de la perte des acquis de la société, principalement européenne, au motif apocryphe d'une rentabilité qui ne bénéficie qu'a une minorité ; l'asservissement des populations (par ceux-là même que nous élisons) aux actionnaires des banques privés ; ou encore, l'abolition des fondements civiques ou/et moraux de nos sociétés, pour s'apercevoir des ravages que cette déconstruction  produit également chez-nous. 
Il y a-t-il une cause à effet entre ces deux exemples.  
C'est une évidence...
Je ne prendrais comme exemple : une des dernières décision du Gouvernement français : il réduit le taux du livret "A" pour le mettre au diapason de l'inflation, mais ne maitrise pas les augmentations des prix, pour ne parler que celle du gaz, ou encore la dérive des régimes de retraite. Cependant, il faut reconnaitre que si nos Etats n'avaient a verser les intérêts de la dette, on pourrait aisément les consacrer aux régimes de retraite et bien d'autres domaines. Il faut reconnaitre, aussi, rien ou presque n'est fait pour maitriser les dérives financières des banques ou des multinationales. C'est un exemple, mais il fait très nettement ressortir les priorités des tenants de la mondialisation, qui opprime les peuples. 
Il faut être stupide pour croire que le "MARCHE" où la cupidité des plus argentés, puisse prendre le pas sur l’intelligence humaine.
Ce qui se passe au Proche-Orient est significatif de ce que seront dans le futur, nos sociétés. Ces tenants de la mondialisation, en cautionnant les crimes que commet Israël, font là leur apprentissage pour  parquer, contrôler, annihiler, ces populations rendues "inutiles" à leur enrichissement.  C'est le meilleur des Mondes d'Aldous Huxley : c'est la pilule du bonheur qu'il faut accepter d'avaler pour que chaque "classe" aie ce "quelle mérite".  

Cet Israël là, État au demeurant illégal, pour se maintenir en Palestine doit, non seulement le faire par par la force des armes, mais doit également phagocyter la conscience des populations occidentales. La propagande sioniste déversée chez nous accouplé aux mensonges de intelligentsia pro sioniste, les uns parce que juifs, les autres par cupidité ou carriérisme, maintiennent la plupart des populations dans l'ignorance des faits réels. 
Après le mythe de la "terre promise", l'appauvrissement des populations et l'esclavagisme rampant qui se "dessine", c'est le mythe du "Peuple élu", qui prend ici tout son sens...       
    

Palestine 48 - 16 décembre 2012
Umm al-Sahali : La vie dans un village palestinien en voie de disparition
Par Paul Karolyi


Le gouvernement israélien est en train de détruire lentement le village palestinien de Umm al-Sahali (district de Haïfa). Les 80 habitants répartis en 13 petites maisons de ce village à l'intérieur de la ligne verte sont privés d'électricité et il leur est interdit de construire de nouvelles maisons sur leur propre terre, en contraste frappant avec les villes israéliennes voisines qui, bien qu'elles appartiennent à la même municipalité que Umm al-Sahali, jouissent de l'équipement nécessaire. Tous les jours, les habitants palestiniens se demandent quel sera leur lendemain. Périodiquement, un article relate, en dernières pages des quotidiens israéliens, la démolition d'une maison palestinienne. Ce mois-ci, c'est tout un village non reconnu qui est menacé de destruction.

Le village palestinien de Umm al-Sahali, 
que le gouvernement sioniste détruit lentement 
(Photo : Paul Karolyi)
 
Au début des années 50, Atif Mohammad Sawaed (Abu Walid), bédouin arabe, a acheté une petite parcelle à la municipalité de Shafa 'Amr. 60 ans après, le gouvernement israélien a décidé que le village qui a poussé sur cette terre, Umm al-Sahali, n'avait pas le droit d'exister.

Au début, Abu Walid voulait simplement construire une maison pour sa nouvelle femme et sa famille. La terre qu'il a achetée se trouve au sommet d'une colline, à moins de 2 km au sud de Shafa 'Amr, en basse Galilée. C'est un endroit magnifique. Depuis les marches du perron de la maison qu'il a construite, on voit scintiller les eaux bleues de la Méditerranée, la ville d'Haïfa et vers le nord, par temps clair, on peut même voir le Liban.

Au fur et à mesure que la famille Sawaed a grandi, Israël a fait de même tout autour. Dans les premières années de l'existence d'Israël, le gouvernement a institué une politique de "judaïsation" en Galilée. Sur la recommandation de David Ben Gourion, qui avait dit que voyager en Galilée n'était pas pareil que voyager en Israël, le gouvernement a saisi des milliers d'hectares de terre pour créer trois centres urbains pour les nouveaux immigrants juifs.

En plus de ces villes, de nombreuses banlieues juives ont été créées. Le but du projet était de réduire les menaces perçues d'un déséquilibre démographique de la nature juive de l'Etat. Bien que le terme de "judaïsation" soit passé de mode, les hommes politiques d'aujourd'hui continuent de parler ouvertement de défense contre "la menace arabe".

Les Palestiniens vivant à l'intérieur de la ligne verte sont confrontés à un choix difficile. Il y a trop de pauvreté pour déménager dans les riches quartiers juifs, et les municipalités arabes sont surpeuplées. Il faut choisir soit de vivre dans des maisons déjà bondées, soit d'enfreindre la loi et de construire une maison sans permis.

L'épouse d'Atif Mohammad Sawaed (Abu Walid) 
devant leur maison menacée de démolition à Umm al-Sahali, 
le 10.11.2012 (Photo : Shiraz Grinbaum/Activestills.org)


A l'époque, 2.500 ha de terre ont été expropriées à Shafa 'Amr, une ville arabe à 25 km à l'est de Haïfa, au début pour usage militaire. Après une période assez raisonnable de "jachère", elles ont été aménagées pour la construction de colonies juives, et dans les années qui ont suivi la saisie initiale des terres de Shafa 'Amr, la population de ces colonies a augmenté.

En 1961, environ 8.000 personnes y vivaient. En 2009, ce chiffre a grimpé à plus de 35.000. Le gouvernement israélien n'a pas alloué suffisamment de terre à Shafa 'Amr pour suivre l'accroissement de la population. En 1962, Shafa 'Amr avait 1,073 ha, et en 2009, 1,9 ha.

Selon Abu Walid, les restrictions à l'expansion de Shafa 'Amr ont isolé Umm al-Sahali, qui fait aussi partie des nombreux villages "non reconnus" en Israël.

Dans les années 1970, en droite ligne de la démarche de "judaïsation", une ville nommée Adi a été construite à 2 km de Umm al-Sahali, sur des terres expropriées à Shafa 'Amr par Israël à des fins militaires. Les habitants juifs de Adi ont bâti des étables pour leur bétail, des aires de jeux pour les enfants, et tout ce qui constitue un espace résidentiel moderne et prospère. Parce que c'est une colonie juive, la terre sur laquelle Adi a été construite a été placée sous la compétence du Conseil régional Emek Yisrael plutôt que sous celle de la municipalité arabe de Shafa 'Amr. Etant donné la proximité de Umm al-Sahali avec Adi, l'administration de la terre d'Abu Walid relève aussi d'Emek Yisrael.


Le village juif d'Adi vu depuis la maison de la famille Sawaed. 
Au premier plan, la ligne électrique qui passe sur le terrain de la famille, 
mais à laquelle la maison n'est pas raccordée, 
le 10.11.2012 (Photo : Shiraz Grinbaum/Activestills.org)

Les éléments spécifiques selon lesquels la municipalité détermine quelles banlieues elle contrôle sont importants pour la suite de l'histoire. Adi et Umm al-Sahali sont tous deux situés à l'intérieur des limites administratives de Emek Yisrael. Mais les résidents juifs de Adi reçoivent, en tant que citoyens, les services d'Emek Yisrael, tandis que les membres de la famille d'Abu Walid ont des papiers d'identité qui les déclarent résidents de Shafa 'Amr. lls votent à Shafa 'Amr. Leurs enfants vont à l'école à Shafa 'Amr. Ils dépendent des services médicaux de Shafa 'Amr. Pourtant, leur terre est à Emek Yisrael, il n'y a donc pas de transports pour emmener les enfants à l'école, pas d'électricité dans leurs maisons, et pas de connexion au réseau central d'assainissement. Les résidents d'Adi jouissent de tous ces services, et la ligne électrique qui relie Adi au réseau central passe par Umm al-Sahali, elle traverse même la terre d'Abu Walid et ignore sa maison !

En 1994, la situation d'Abu Walid et de sa famille s'est détériorée. Le tribunal de district d'Haifa a décidé que 6 des 13 maisons d'Umm al-Sahali devaient être détruites. Sans offrir à Abu Walid la moindre opportunité de faire appel de la décision ou de plaider sa cause, le gouvernement a mis en œuvre un plan pour les déloger du sommet de la colline.

Abu Walid dit qu'il ne sait pas pourquoi ils veulent détruire les maisons. Il fait l'hypothèse que c'est à cause de la situation stratégique du terrain. "Si on construit une tour ici, on peut voir l'université d'Haïfa, le Golan et les montagnes du Liban." Il oscille entre cette opinion et une option agricole, "peut-être veulent-ils cette terre pour des fermes ou autres."

Quel que soit le raisonnement obscur, au bout de 4 ans, les ordres de démolition sont entrés en vigueur. En 1998, on a entendu, sur la route qui mène à la paisible communauté de Umm al-Sahali, le grondement sinistre des pneus des bulldozers si familier aux Palestiniens en Cisjordanie et à Gaza.

Quelque chose d'inattendu s'est produit ensuite. La communauté s'est rassemblée derrière la famille d'Abu Walid. Et pas seulement les Palestiniens vivant à Shafa 'Amr. Au fil des ans, de nombreux juifs vivant à Adi avaient grandi aux côtés de leurs voisins d'Umm al-Sahali et ils avaient noué des relations personnelles. Alors, quand les bulldozers ont commencé à démolir les bâtiments, les gens sont arrivés en masse. Ce qui a débuté comme des protestations s'est transformé en émeutes quand la police est arrivée. Des centaines de personnes ont été arrêtées et entre 40 et 50 ont été blessés dans les tirs croisés de grenades lacrymogènes, de balles caoutchouc-acier et de balles réelles. Bien que les manifestants aient réussi à stopper les démolitions, 3 maisons ont été détruites ce jour-là.

La communauté avait pleinement embrassé la cause de la famille d'Abu Walid contre le gouvernement. Non seulement ils ont protesté par centaines contre les démolitions, mais ils sont aussi restés là pour aider à la reconstruction. Depuis, les 3 maisons démolies ont été reconstruites.

Depuis 1998, Abu Walid s'est plus préoccupé de trouver un logement convenable pour sa famille que de politique nationale. Malgré les pétitions pour construire davantage de maisons, le Conseil régional Emek Yisrael refuse tout permis de construire à Umm al-Sahali.

"Il y a des hommes de 30 ans qui vivent dans les maisons où ils sont nés," dit Abu Walid. "Ils ne peuvent pas se marier et fonder une famille." Aujourd'hui, les 80 habitants de Umm al-Sahali vivent dans 13 petites maisons.

La "baraque" de Sayid Sawaed, 
le 10.11.2012 (Photo : Shiraz Grinbaum/Activestills.org)

Au début de cette année, le fils d'Abu Walid, Sayid Sawaed, s'est marié. En désespoir de cause, lui et sa nouvelle épouse ont construit une petite structure en aluminium à côté de la maison de leur père. Ils n'appellent même pas ça une maison parce que ce n'est pas une structure permanente. Ils préfèrent un mot plus approprié, une "baraque". L'ironie de ce nouveau foyer de Sayid est que malgré son aspect extérieur miteux et délabré, à l'intérieur elle est pleine d'articles de luxe. Il a équipé son nouvel espace de fauteuils en cuir, de nombreux appareils de cuisine et même d'une télévision à écran plat. L'argent n'est pas le problème. Il est évident qu'ils ont les moyens de construire de vraies maisons. C'est simplement que le gouvernement leur refuse les permis.

L'écran plat peut sembler incongru dans un village rural sans connexion au réseau électrique, mais Abu Walid et sa famille ont trouvé d'autres moyens d'avoir l'électricité. Au début, ils ont acheté de gros générateurs portatifs. Chaque maison avait son générateur et, bien que ce soit loin d'être parfait, c'était suffisant. Malheureusement, le conseil municipal d'Adi a reçu des plaintes à cause du bruit de générateurs. ll en a référé au conseil régional, qui n'a pas tardé à les saisir.

Abu Walid me raconte tout ceci pendant que nous faisons le tour de Umm al-Sahali. Me montrant un petit bâtiment au loin, il dit : "Tu vois ça ? C'est une écurie pour les chevaux. Les gens d'Adi ont l'électricité et l'air conditionné pour leurs chevaux, et nous, rien."

En traversant Umm al-Sahali aujourd'hui, l'ingéniosité des habitants face aux contraintes bureaucratiques est manifeste. Pour chaque restriction qu'impose le gouvernement israélien sur la terre d'Abu Walid, lui et sa famille trouve un moyen de la contourner. C'est ainsi que lorsque les générateurs ont été arbitrairement saisis, les habitants d'Umm al-Sahali ont équipé chacune des 13 maisons de panneaux solaires. 50 ans de luttes pour trouver les moyens innovants de contourner les intrusions du gouvernement. Après les derniers développements, cependant, les jours d'alternatives résilientes sont peut-être comptés.

Suite à la construction de la "baraque" de Sayid, le tribunal de district d'Haïfa a une fois de plus ordonné la démolition des maisons d'Umm al-Sahali. Abu Walid et son frère sont allés faire appel de la décision auprès du Conseil régional Emek Yisrael. Ils ont eu plusieurs rencontres avec divers fonctionnaires, mais c'est le gouverneur général qui a eu le dernier mot. Il a dit qu'Umm al-Sahali avait droit à 6 maisons, pas une de plus, et il a condamné les 7 autres à la démolition.

Contrairement à quelques autres "villages non reconnus" (comme al-Arakib ou Al-Sira), le gouvernement n'a proposé aucun autre hébergement à la famille Sawaed.

Ma visite à Umm al-Sahali a coïncidé avec l'annonce de la date officielle de la première démolition. Depuis le mardi 14 novembre 2012, Sayid et sa femme vivent dans la peur de trouver, à leur réveil, les bulldozers qui détruiront leur maison. Ils ne savent pas quand cela arrivera, peut-être dans une semaine, un mois ou même une année ; mais ils savent qu'ils viendront.

Les perspectives sont sombres, et plus encore qu'il paraît. Abu Walid connaît la solution à cette crise. Il pense que Umm al-Sahali devrait être intégré à la municipalité de Shafa 'Amr. Avec les routes qui mènent à la ville, les autobus qui passent près de sa maison et les lignes électriques, Abu Walid pourrait enfin envoyer ses enfants à l'école à l'heure et avoir un peu de lumière le soir pour qu'ils puissent faire leurs devoirs. La municipalité de Shafa 'Amr est sur le point d'approuver le projet et le Haut Comité de suivi arabe le soutient également.

Malheureusement, le gouvernement israélien n'acceptera jamais la proposition, qui impliquerait d'étendre les limites de Shafa 'Amr et d'autoriser l'expansion d'une municipalité arabe. Dans son refus d'effectuer cette modification du plan d'urbanisme, l'Etat d'Israël affiche sa stratégie, à savoir que le maintien d'un équilibre démographique favorable pour lui est en tête de ses priorités, loin de la protection et de la préservation du bien-être de ses citoyens.

Abu Walid décrit ce qu'il ressent de voir sa proposition étouffée : "Je veux seulement être libre sur ma terre. Je me fiche de comment ça se passe. C'est une occupation et c'est ça qui doit être réglé."

Les droits humains de 80 personnes sont foulés au pied parce que le gouvernement israélien refuse d'autoriser l'expansion de la municipalité de Shafa 'Amr. En 64 ans d'existence, Israël n'a jamais cessé de traiter en ennemie la minorité arabe palestinienne. Le bourbier bureaucratique à Umm al-Sahali est une "judaïsation" sous une autre forme, une nouvelle manière de contrer ce qu'Israël perçoit comme "la menace arabe". Il n'est donc pas surprenant que Abu Walid insiste, "Umm al-Sahali est comme Gaza... Nous vivons en état de siège."






Mardi 18/12/2012
S'il fallait vous convaincre: "Peut-il y avoir de l'honnêteté à se soustraire à ses obligation ?" Principalement en période de disette, pour ceux qui par leur travail ont aidé à nous enrichir et où la haute finance (bénéficiaire de leurs efforts) y porte la plus grande responsabilité (banque Golman-Sachs, pour ne citer qu'elle).


Le Luxembourg a appelé mardi 18 décembre les places financières internationales comme la Suisse, Londres ou Singapour à passer à "l'offensive" pour renforcer leurs liens et protéger le droit à la confidentialité des clients.

Centres internationaux de gestion privée, le Luxembourg et la Suisse ont construit leur industrie financière sur le secret bancaire, qu'ils tentent de défendre face à un durcissement de la lutte contre l'évasion fiscale et le blanchiment de capitaux sur le plan international.

"Il faut renforcer la coordination entre les différentes places financières et nous entendre sur une définition de ce qu'est la protection de la sphère privée des clients, en relation avec l'indispensable et l'incontournable honnêteté en matière fiscale", a déclaré le ministre luxembourgeois des finances, Luc Frieden.

"Il s'agit de mieux protéger la sphère privée des clients", a insisté M. Frieden, qui s'exprimait au côté de la présidente et ministre des finances de la Suisse, Eveline Widmer-Schlumpf. "La coordination entre les places financières de dimension internationale ne peut pas, bien sûr, se limiter à la protection de la sphère privée, il existe d'autres poussées régulatrices par rapport auxquelles nous devons nous coordonner ensemble", a aussi estimé M. Frieden.






Vie économique - Économie internationale
Comprendre les crises économiques


Surprenante par sa brutalité et son ampleur, la Grande Récession a fait ressurgir le spectre des crises économiques, que l’on pensait éradiquées du monde occidental depuis les années trente. Déclenchée par l’explosion de la bulle des subprimes, prolongée par les tensions sur les dettes souveraines en Europe, cette nouvelle crise économique invite plus que jamais à réfléchir aux mécanismes à l'œuvre. Quels sont les différents types de crises ? Sont-elles prévisibles ? Peut-on les prévenir par des politiques économiques appropriées ? Tour d'horizon et analyses dans ce dossier fouillé qui présente d'intéressantes mises en perspective. Le sommaire détaillé est présenté en ligne.

Qu'y a-t-il a comprendre dans les crises qui se sont suivies, 
ou dans celles qui vont suivre ?
A quoi peut-on réfléchir quand ces crises sont provoquées 
par ceux-là même qui en tirent profit.
Nous avons des dirigeants, mais que font-ils ?
Ils demandent des efforts au citoyen lambda pour palier 
à la carence de leur gestion et s'octroient 
 des indemnités "chômage" pour non réélection,
conséquence de leur mauvaise gestion,
d'une duré égale à une législature. (5 ans)
C'est à dire que nous n'avons en France 550 députés
plus ceux qui non réélus bénéficient d'une indemnité
chômage égale à 6952 € par mois.... 
C'est à dire que les français devront payer :
417.120 €. par député non réélu.
Et ces escrocs demandent au peuple de faire des efforts !
Ces hommes/femmes politiques méprisent le petit peuple.