vendredi 9 décembre 2016

Des juges israéliens accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité



Post envoyé par é-mail et courrier à:
M Martin Schulz
Président du Parlement Européen
Allée du Printemps
67000 Strasbourg


Strasbourg le 9/12/2016

Ce post met en lumière les accointances du sionisme avec les appareils d’État, mais aussi avec la Justice et les administrations. Cet exemple apporte la preuve que l'entité sioniste est protégée lorsqu'elle est accusée, et tandis qu'il met en lumière, les méthodes utilisées pour discréditer cette accusation, il-y-a, y compris dans nos latitudes, des jugements, n'ayant rien à voir avec la justice dès qu'un homme n'entre pas dans la marge admise par la pensée dominante, et va être jugé, non avec impartialité mais en fonction de cette marge qui tient, d'avantage de l'idéologie que de justice. Comme le feraient les membres d'une congrégation, ou le népotisme fait loi, quelque soit la faute, semblablement aux truands. 
Naturellement, si vous êtes un mouton de Panurge, vous n'aurez rien à craindre, vous serez jugé, uniquement, en fonction de votre position de puissance ou de misérabilisme.

Des juges israéliens accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité

Hispantv
07-12-2016

Dans la ville de Santiago, capitale de la République du Chili, a été présenté dans la matinée du lundi 28 Novembre 2016 a la 5ème Tribunal de Garantie une plainte pénale contre les juges de la Cour suprême d'Israël, d'Asher Gronis, Uzi Vogelman et Neal Hemdel pour les crimes de: "crimes de guerre et crimes contre l'humanité» et d'autres à comparaître dans le cadre de l'enquête. Ce, en référence à la construction d'un mur, l'annexion de territoires propres de l’État palestinien maintenant la ségrégation et l'isolement de la population palestinienne dans des petites enclaves les privant de leurs droits les plus élémentaires.

Une plainte Pour éviter le silence
La plainte, déposée par l'avocat Nicolas Pavez au nom de la Fédération palestinienne du Chili et les victimes chiliennes des faits, accompagné de Felipe des députés Mussy, Sergio Gahona et le maire de la commune de Recoleta Daniel Jadue - dont les parents viennent de la ville cisjordanienne de Beit Jala - se réfère à la défense des droits de la communauté chrétienne dans la région de la vallée Cremisan à Beit Jala - près de la ville de Bayt Lahm - Bethléem - en Cisjordanie occupée par Israël, incluant biens et installations de l’Église Catholique et le Monastère qui existent dans ce lieu. Problème qui implique également la violation des accords existants entre le régime israélien et le Vatican qui ont, oui ou oui, d'émettre un avis et peut-être se porter partie civile dans la plainte au travers d'institutions compétentes. L'avocat Pavez a dit: «Cette poursuite vise la justice pour ceux qui ne peuvent pas accéder à un tribunal impartial et cherche à devenir la voix de ceux qui veulent garder le silence».

Face au dépôt de la plainte, du 1 décembre  la juge titulaire de la 5e Cour Judith Elena Guzman Martinez, déclaré irrecevable la présentation de la plainte en vertu des arguments exposés par le plaignant qu'elle considérè inappropriés et que, à la lumière des antécédents présentés, ne permettent pas de juger les causes liées à l'abus des droits de l'homme des populations palestiniennes. Le Chili a l'obligation d'enquêter sur les faits de la signature d'une série d'accords internationaux obligatoires. Seul l'entité sioniste et le juge Guzman semblent comprendre l'argumentation opposée que la Palestine ne soit pas occupé militairement et qui ne sont pas une zone de conflit représentant une aberration juridique. Une telle détermination de la Cinquième Cour - qui était dans les possibilités analysées par la partie plaignante -a défini le chemin pour déposer un recours devant le même tribunal qui doit se référer ensuite à la Cour d'appel de Santiago.

Comme information intéressante, je fais remarquer que le juge Guzman Martinez est mariée à un capitaine de l'armée chilienne, Angelo Enzo Marco Bo Concha, un militant pour la défense des prisonniers militaires, pour des raisons liées à la violation des droits de l'homme au Chili sous la dictature militaire formé à l'école des Amériques - 1974 - liée à des méthodes d'enseignement de la torture aux agents et militaires latino-américains par des instructeurs étasuniens. Le soutien d'Angelo Bo Concha aux accusés de crimes contre l'humanité s'est fait sous diverses formes, y compris des dons d'argent "à mes compagnons d'armes" considérés par ces militaires actifs et retraités comme des «prisonniers politiques» de la démocratie chilienne accusés de poursuivre ces criminels.

La question qui se pose est de savoir si un juge lié aux membres d'une armée qui défend les personnes accusées de crimes et de violations des droits de l'homme, est le professionnel le plus approprié et habilité pour juger des causes qui ont précisément ce contexte, comme c'est le cas pour le procès intenté contre l'entité sioniste en construisant un mur, l'annexion des territoires propres de l’État palestinien occupé, conjointement a la ségrégation et l'isolement de la population palestinienne dans des enclaves les privant de leurs droits les plus élémentaires.

Le sionisme et sa politique d'annexion
La Vallée de Cremisan, est situé à 5 kilomètres de Bayt Lahm - Bethlehem - et à 12 kilomètres d'Al Qods - Jérusalem - de propriété palestinienne qui abrite en son sein ce Monastère Catholique - de l'Ordre salésienne - de Cremisan, construit en l'an 1885 dans ce qui était les ruines d'un monastère byzantin. Dans ce lieu les occupants sionistes ont décidé d'annexer la vallée et donc des terres, des biens et propriétés, y compris les cultures de vignes et d'oliviers qui donnent la renommée a ce lieu, pour y construire le mur de la honte - condamné par les organisations internationales comme l'ONU - et que l'entité sioniste a située dans les territoires occupés dans le but d'annexer, voler, confisquer des terres et s'emparer des sources d'eau palestiniennes et d'empêcher ainsi toute possibilité de consolider un État palestinien. Tout cela sous les yeux de la société internationale et même des chrétiens du monde, qui avec leur silence contribuent aussi comme complices des occupants et de leurs crimes.

Cremisan relève de la municipalité de Beit Jala, l'un des lieux d'origine de la plupart des Palestiniens résidant au Chili - où elle est la plus grande colonie au monde dépassant les 600.000 descendants - et pour des raisons évidentes et affectives, les liens culturels, religieux et économiques, sont également affectés par les faits de la plainte déposée devant les tribunaux chiliens et affectant 3 juges de la Cour suprême de l'entité sioniste.

La sollicitude des avocats chiliens, a choqué la communauté juive au Chili et par extension a déclenché les alarmes de l'entité sioniste dans la mesure où cette plainte peut avoir; Elle est encadrée par la loi chilienne à l'article n ° 6 du Code organique des tribunaux qui stipule que «sont soumis à la juridiction chilienne les crimes et délits commis en dehors du territoire de la république indiquée ci-dessous (...) 8 ° inclus dans les traités conclus avec d'autres pouvoirs ».

Ces autres pouvoirs, visés par la demande, tient compte du Statut de Rome - établi en 1998 et qui institue la Cour pénale internationale -. Une loi qui établit la décision de mettre fin à l'impunité des auteurs de crimes contre l'humanité, dans ses différentes variantes et contribuer ainsi à la prévention de tels crimes. Rappelant qu'il est du devoir de chaque État d'exercer sa juridiction pénale contre les responsables de crimes internationaux.

Le Statut signée et ratifiée par le Chili au travers de sa promulgation, le 6 Juillet 2009, où sont caractérisées plusieurs infractions qui constituent une menace pour la paix, la sécurité et le bien-être de l'humanité, comme le sont les crimes de génocide, contre l'humanité, crimes de guerre, d'apartheid et d'agression. Délits que la plainte actuelle assigne les juges de la Cour suprême israélienne: Asher Gronis, Uzi Vogelman et Neal Hemdel d'avoir facilité l'action amenant aux crimes dont ils sont accusés, sachant que le groupe d'auteurs des infractions de crimes guerre - l'entité sioniste - s'était rendu coupable.

La plainte et son étendue présentation expose, que ces juges sont pénalement responsables de ne pas avoir d'exercé un contrôle effectif, pour prévenir des délits dont ils sont accusés, après avoir eu connaissance des faits et les ignorer délibérément, sans prendre les mesures nécessaires et raisonnables en leur pouvoir pour empêcher ou réprimer leur réalisation. En outre, en vertu de l'article 28 du Statut de Rome ils avaient eu connaissance ou délibérément ont fait ignorées des informations qui indiquaient clairement, que se commettaient les crimes déterminés ou sur le point d'être commis - construction du mur, l'annexion de terres, les déplacements forcés, vol dans les territoires occupés par une puissance étrangère.

L'agissement des juges israéliens à laquelle cette plainte est dirigée, se situé dans un plan conçu par les autorités politiques et militaires les plus élevées de l'entité sioniste, un plan systématique d'actions punissables en vertu du cadre juridique international comme " crimes de guerre " avec l'objectif d'obtenir la complète annexion des territoires de Cisjordanie. Comme outil de cette politique de dépossession a été déterminé, par exemple, la construction d'un mur qui a servi d'excuse - faisant référence à la sécurité des forces d'occupation et les colonies illégales qui ont été établies en Palestine - pour aller progressivement, annexant de plus en plus de terres, en même temps que la ségrégation, l'isolement, y compris le déplacement de la population palestinienne, les privant de leurs droits fondamentaux, où le droit à la vie a été violé jour après jour, non seulement à Beit Jala, mais aussi Bayt Lahm, Al Jalil, Al Qods ou dans d'autres villes et villages de Cisjordanie, chaque jour, de façon systématique, dans une politique génocidaire.

Una Court Suprême complice de crimes de guerre
Pourquoi porter plainte contre ces juges? Parce que, ils sont un élément fondamental de la politique d'occupation, de l'usurpation et de l'annexion des territoires palestiniens se réalise, non seulement dans un effort conjoint entre les forces politiques et militaires sionistes, mais aussi sous la protection juridique des autorités judiciaires du régime israélien, qui sont celles qui donnent en définitive la protection ou le cadre juridique légal des actes, qui au regard du droit international constituent des crimes de guerre et de crimes contre l'humanité. Par conséquent, l'objectif de cette plainte souligne l'action des trois juges, qui ont couvert, par action ou par omission, l'accomplissement des crimes les plus odieux que connaît le droit international. Cela, en dépit de la connaissance des plaintes, pétitions et des procédures juridiques écartées par eux, des terres, des propriétés et des droits de la communauté palestinienne de Cremisan - dans des territoires qui ne leur appartiennent pas, par une occupation et qui ne respecte aucune des interdictions du droit international - pouvant les condamner.

Le but de ces saisies, concrétisées après des années de non application de l'exercice de la justice, est destiné à construire un mur de séparation et de ségrégation sur le territoire de l'Etat palestinien, afin de construire une route pour l'usage exclusif des colons, ce qui leur permettrait de communiquer entre les colonies construites dans les territoires voisins de Beit Jala, Bayt Lahm et Al Qods (Jérusalem). Territoires occupés par des forces étrangères, privant ainsi des droits fondamentaux la population occupée. Par des décisions politiques et militaires, autorisées par ces juges israéliens, il a ensuite procédé à: séquestrer la propriété privée palestinienne (voler en langage simple), restreindre la liberté de mouvement de la population. Les priver de possibilités d'emploi et le développement économique afin de les forcer à émigrer. Détruire les infrastructures civiles appartenant à des Palestiniens, la destruction des biens culturels et économiques, et la restriction des droits de passage et l'accès à l'éducation pour les citoyens palestiniens. Ajouté à cela, la restriction de liberté de culte et les activités religieuses de la population palestinienne dans la région, principalement chrétienne, dont le centre de culte que constitue l'Eglise et le Monastère de Cremisan.

Il, bien évident que l'objectif final du travail des forces d'occupation et de l'aval juridique proportionné par ces juges provoque directement ou indirectement le déplacement forcé de la population palestinienne en faveur de la « constante et graduelle colonisation de la puissance occupante » ayant la caractéristiques de forces paramilitaires prêtes à exécuter la politique sale des autorités politiques et militaires sionistes. Des colons qu'un nombre supérieur à de 650 000 occupent de vastes zones de Al Qods (Jérusalem) et d'autres parties de la Cisjordanie, sectionnant de fait le territoire palestinien en deux, empêchant, ainsi, la possibilité de contact entre les communautés palestiniennes et réaliser l'impossibilité pour concrétiser l'autodétermination du peuple palestinien.

Autodétermination inscrite en lettres d'or dans les Statuts de l'Organisation des Nations Unies (O.N.U.), que cette organisation a foulée au pied dès ses débuts en 1947. Et apparemment, aujourd'hui, n'a plus la puissance nécessaire de coercition pour contraindre le monstre qu'il a crée, au respect du Droit du International. [Puisque soutenu par l'armement et financement des USA et l'Europe, nous sommes d'accord] Quelle honte… 

Les plaignants soutiennent que les faits présentés, dans le cadre de la demande, sont constitutifs de crimes de guerre et crimes contre l'humanité des quels sont responsables les juges Asher Gronis, Uzi Vogelman et Neal Hendel - nés aux États-Unis -. Touts dotés d'un large casier judiciaire ponctué des décisions de justice défavorables à la défense des droits du peuple palestinien sous l'occupation des forces sionistes et inclus la population arabe israélienne (d'origine palestinienne). Des juges ont donné l'apparence de légalité à des faits que tant dans les ordonnances du système chilien, comme en droit international sont qualifies des crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Le 21 Janvier 2016, le Cour suprême israélienne a refusé de prendre en compte les moyens de protection légaux, qui depuis 2006 étaient présentés pour la défense de la vallée de Cremisan et tout ce qui implique des aspects politiques, culturels, historiques et de respect et protection des droits humains. Recours refusées contre la construction du  mur, qui ne pouvait pas avoir d'autre forme, puisque la Cour suprême elle-même et les juges Gronis, Vogelman et Hendel étaient chargés d'établir que le mur fusse construit - en langage clair est souvent utilisé, le vieux dicton " le loup gardant les brebis "- parvenant ainsi à la constatation, selon laquelle les plaignants font partie du système d'occupation lui-même et donc ses décisions vont uniquement dans le sens de l'occupant: pour justifier et approuver l'injustifiable, du point de vue du droit international. Ces juges ont couvert d'un semblant de légalité, une action qui est clairement contraire au Droit international Humanitaire, contraire aux normes contenues dans le Statut de Rome, la Cour pénale internationale et aussi antagoniste aux propres lois pénales de la République du Chili

L'attitude des juges de l'entité sioniste, Gronis, Vogelman et Hendel, nous rappelle l'attitude du pouvoir judiciaire du régime nazi dirigé par le dictateur Adolf Hitler, qui, en vertu d'une loi créée ad hoc, justifiait les crimes en territoire envahi, dominant, colonisant, déplaçant la population indigène, en plus de saisir leurs biens et propriétés, voler biens artistiques, détruisant les biens culturels et historiques. Tout cela en plus des manquements aux droits fondamentaux des sociétés soumises au pillage et la rapine de leurs ambitions politiques et raciales, exerçant de facto une politique génocidaire, que les Juifs eux-mêmes ont souffert dans leur chair, sans avoir rien appris de l'histoire en rapport avec les droits de l'homme de millions d'êtres humains, soumis a l'arbitraire  de l'entité sioniste. Aujourd'hui, ce cadre juridique qui justifie les crimes du national-socialisme se reflète dans les actions des juges Gronis, Vogelman et Hendel, dont le travail de la Cour suprême de l'entité sioniste est devenu une partie de l'échafaudage de l'occupation en territoire palestinien, se transformant en  un élément essentiel de lui-même, afin de justifier, donner un semblant de légalité, a des faits qui, quelque fusse le point de vue juridique, sont des authentiques crimes de guerre et des crimes contre l'humanité.

La Justice chilienne aujourd'hui, à partir du dépôt de plainte contre les juges israéliens de la Cour suprême de cette entité, Gronis, Vogelman et Hendel, ont une responsabilité face au monde. A la possibilité et l'obligation d'enquêter sur les crimes de guerre et crimes contre l'humanité dont sont accusés ces complices du sionisme. Cela est fondamental, parce qu'Israël ne diligentera pas d'enquête et ne le fera pas, sur des faits qui sont des crimes de l'Etat et le fera encore moins une Cour suprême - dont les juges commettre les crimes mentionnés ci-dessus - qui protègent et accordent la fausse apparence de légalité à des actes du colonialisme du régime nationaliste dirigé par Benjamin Netanyahu dans les territoires palestiniens occupés de Cisjordanie et du Territoire de Gaza.

La justice chilienne sera en point de mire du monde, pour son action dans les questions qui sont liées à la nécessité d'éviter des actes inhumains, que l'entité sioniste exécute à l'encontre de la population palestinienne et en particulier contre les habitants d'une vallée avec cette proximité culturelle, historique, familiales et en relation avec une partie importante de notre société. Actes inhumains qu'en vertu de la Convention sur l'apartheid pouvons énumérer:
1.      Entraver la liberté de mouvement au travers de la construction de murs, contrôles dégradants aux frontières avec la Cisjordanie et Gaza. Systèmes de portes et des check points où le passage est laissé à la discrétion du planton.
2.      Les restrictions administratives relatives aux permis de résidence et construction. Ainsi que le système de cartes d'identité qui limitent la liberté de résidence.
3.      Obstruction du droit d'entrer et de sortir librement du pays.
4.      La politique des colonies illégales, annexions de vastes régions du territoire occupé qui affectent le droit des Palestiniens à l'autodétermination.
5.      Entrave au droit au travail, imposé par le législateur occupant, ayant comme conséquence un chômage élevé dans les territoires occupés.
6.      Restriction et violation du droit à l'éducation lorsque les élèves et les enseignants sont affectés par les restrictions de mouvement imposées par l'entité sioniste.
7.      Restriction des droits de la population en raison de leur appartenance ethnique. Et la division de la population par la race.

Dans le cas concret de Cremisan et la plainte déposée est évident, nous sommes en présence d'un acte inhumain, exercé par une entité occupante, en violation de toutes les lois internationales, un territoire qui ne lui appartient pas. Actes inhumains dont le seul but est la domination systématique d'un groupe sur les autres. Dans ce cas, les Israéliens sur les Palestiniens - affectant des droits aussi fondamentaux que la liberté de mouvements, l'épanouissement personnel, le droit au travail, l'accès à l'éducation et le droit à la liberté religieuse.

Tout ce qui précède reflète les politiques dont a souffert précédemment l'humanité, en prenant comme exemple la politique raciale du nationalisme et dans le cas du régime israélien nous conduit à souligner la généralité et les actes systématiques de l'entité sioniste en ce qui concerne les violations les plus fondamentales des droits de l'homme de la population palestinienne, institutionnalisés par Israël générant un système d'exclusion, d'isolement et domination des citoyens palestiniens, couvrant tous les aspects de la vie quotidienne. La plainte déposée au Chili contre les juges israéliens nous dit aussi que, contrairement au régime d'apartheid sud-africain, qui était explicitement raciste, la discrimination systématique dirigée contre le peuple palestinien par l'occupant israélien est masqué au travers d'ordres militaires - qui en plus se camouflent sous des excuses d'éléments de sécurité - et les normes, qui combinées avec les restrictions de type administratif, ont un biais racial clairement établi, qui vise à contrôler et dominer la population palestinienne.

Une domination  qui ne peut être menée à bien  sans la collaboration et la complicité nécessaire, dans le degré d'auteurs, des autorités judiciaires telles que les juges Gronis, Vogelman et Hendel qui ont donné un plein appui aux mesures qui devraient être considérés comme des crimes de guerre et contre l'humanité. Ils ont choisi la voie de la violation du droit international de manière a protéger la domination et l'occupation colonialiste, raciste et a caractère criminel du Peuple palestinien. Et de ces crimes doivent répondre. La Justice chilienne a la parole pour accomplir son travail ou se remplir d'opprobre.

L'émission politique de France2





En ces jours su près du jour de Noël, j'aimerais vous dire combien le monde est beau, malheureusement … Si nous étions suffisamment intelligents pour faire le parallèle entre l'action de l'Occident et les actions qui nous déplaisent et que nous condamnons, nous y verrions nos, propres crimes que nous justifions par ailleurs. Nos dirigeants politiques, nos média et ces élites si promptes à fustiger autrui, manquent du minimum de probité qui les empêcherait de nous mentir, de nous manipuler, de nous conduire à la ruine.
Joyeuses fêtes.





Dans l'émission politique de France2 (que j'ai pris en fin de soirée) l'invité était Benoit Hamon, où l'invité mystère Giles Kepel le questionnait sur le retour des djihadistes et sur le nombre de ces derniers issus de la ville de Trappes.
Benoit Hamon a eu la réponse, que ce genre de questions demande, c'est-à-dire avec intelligence et justice faisant de la question fourbe du soi-disant intellectuel, un pet mouillé. Comme si les djihadistes français étaient tous issus de Trappes…

Et on a bien remarqué que Giles Kepel, le sioniste, cherchait à stigmatiser les musulmans, lui l'expert autoproclamé (comme tous ces manipulateurs de son genre) écrivant des livres pour les limités ou intéressés par le point de vue des criminels sionistes.  

Giles Kepel un ancien professeur d'histoire à la Sorbonne, aujourd'hui enseignant à Science-Po. Il est vrai qu'il est plus utile de bourrer le crane ignorant des jeunes élites de demain, que les étudiants universitaires, moins malléables.  
Cela dit, je ne suis pas étonné de ce type d'experts à la télévision et rares sont les débats équilibrés, qui respectent au mieux les différents aspects du débat à mener.

Si nous n'avons pas compris que les sionistes français, juifs ou non, sont sous l'emprise d'une idéologie qui n'a rien de communautaire, ni religieux mais qui cherche la dominance sur les êtres humains, nous n'avons rien compris dans les conflits qui enflamment le monde, ni sur nos difficultés...

mercredi 7 décembre 2016

France Info au sujet de la Syrie



Si nous avions des dirigeants politiques et des médias intelligents, capables de faire un parallèle entre les actions de l'Occident et ce qu'il reproche ça et là, ils diraient moins d'âneries…





France Info au sujet de la Syrie et d'Alep en particulier,  m'a semblé, pour une fois,  que les informations distillées reflétaient un avis neutre. Eh bien cela na pas duré et les questions posées aux rescapées, ceux qui on pu fuir les quartiers bombardés par l'armée syrienne étaient empreintes d'hypocrisie, tout comme les déclarations de la journaliste. [Les réfugiés remerciaient plutôt de l’accueil reçu du coté des autorités syriennes]. C'est genre de journalisme qui ne permet pas d'informer loyalement le citoyen. Nous avons des dirigeants politiques qui sont, pour la plupart, des truands, c'est un fait, mais avec de tel média que peut-on faire?
Cela prouve uniquement que l'ignorance de cette "journaliste" est immense. Elle reproche aux autorités  la brutalité des bombardements. On peut le déplorer, c'est une évidence, mais j'aimerais que cette … se rapporte dans les années 1970 lorsque le régime syrien a du faire face aux Frères Musulmans, elle comprendra, un peu et à condition d'être intelligente, que plus tard ils ont été combattus avec la même brutalité en Egypte, il est vrai que c'étaient les adeptes de cette pensée dominante, (Occident) tant suivie par les cons, qui ont même révoqué et assassiné le Président démocratiquement élu et issu de cette même formation politico-religieuse.
Enfin j'aimerais demander à cette …  où était-elle lorsque Israël, avec l'approbation et le concours de l'Occident, bombardait la bande de Gaza qui a contrario de la Syrie faisait face à des êtres humains qui résistent a son hégémonie criminelle et où les civils personnes et bâtiments, hôpitaux, écoles … ont aussi été touchés. Ou encore qu'on fait les USA en Afghanistan, Irak [...] On ne sort pas grandi a prendre les autres pour des gogos... La soumission intellectuelle de ce genre de personnes à l'hégémonie étasunienne est navrante pour l’intelligence de l'homme.

Non, je ne m'étonne nullement des manquements aux principes de justice, puisque l'Occident et ses sbires (ne vous énerverez pas je suis occidental bon teint)  on comme moteur de vie: l'injustice, le vol, le crime et la manipulation sous ses aspects les plus condamnables, relayé bien évidemment par ce genre de "journalistes" de brocante.  

lundi 5 décembre 2016

Prier pour la liberté.



On est loin, très loin de l'idéal qu'a su faire naitre la Révolution française. On a simplement remplacé la "noblesse" par les dirigeants politiques auxquels s'est ajouté aujourd’hui les épandeurs de la pensée dominante les média, les autorités politiques et l'intelligentsia sioniste, lorsqu'elle affirme: "que les palestiniens sont des terroristes". Si seulement nous avions le même courage, pour que la voix des peuples ne reste pas silencieuse, devant tant de manquements à la justice mais surtout à l'honneur de l'homme.


Pourquoi Israël veut faire taire l'appel à la prière à Jérusalem?

Counter-Punch
18-11-2016

Quand j'étais petit le son du muezzin, appelant à la prière à la mosquée principale dans notre camp de réfugiés à Gaza, m'a toujours rassuré. Chaque fois que j'entendais l'appel, très tôt le matin, voix mélodique annonçant avec sa voix mélodique le temps pour la prière du Fajr (aube) au-dessus de nous, je savais qu'il était sûr d'aller dormir.

Bien sûr, l'appel à la prière dans l'Islam, comme le son des cloches de l'église, a une profonde signification religieuse et spirituelle profonde, qui se produit cinq fois par jour, durant les 15 derniers siècles sans interruption. Mais en Palestine, ces traditions religieuses portent également une profonde signification symbolique.

Pour les réfugiés de mon camp l'appel à la prière de l'aube (Fajr) signifiait que l'armée israélienne avait quitté le camp, mettant fin à ses incursions nocturnes, terribles et violentes, laissant les réfugiés derrière eux, certains pleurant leurs morts, blessés ou emprisonnés, et libérant le muezzin pour ouvrir les vielles portes rouillés de la mosquée annonçant aux fidèles un nouveau jour.

Il était presque impossible d'aller dormir pendant les jours du premier soulèvement palestinien, lorsque la punition collective dans les territoires occupés par l'armée israélienne avait franchi toutes les lignes du tolérable.

C'était avants que la mosquée de notre champ camp de réfugiés de Nuseyrat dans la bande de Gaza ne fut détruite et arasée, ainsi que d'autres mosquées et l'imam arrêté. Lorsque les portes de la mosquée "fermées" par l'armée, les gens ordinaires sont montés sur les toits de leurs maisons pendant le couvre-feu militaire et ont fait l'appel à la prière, comme toujours.
Même notre voisin «communiste» un homme qui, comme on nous l'a dit, n'avait jamais mis les pieds dans une mosquée de toute sa vie, l'à fait!

Ce n'était plus seulement une question religieuse, mais un acte de défi collectif, ce qui démontre que même les ordres de l'armée ne peuvent pas faire taire la voix du peuple.

L'appel à la prière signifiait la continuité, la survie, la renaissance, l'espoir et l'abri d'un large éventail de significations qui n'ont jamais été vraiment comprises, mais toujours redoutées par l'armée israélienne.

Les attaques contre les mosquées n'ont jamais cessé
Selon les rapports gouvernementaux et des médias, un tiers des mosquées de Gaza ont été détruits en 2014, pendant l'agression d'Israël contre Gaza. 73 mosquées ont été complètement détruites par des missiles et des bombes et 205 ont été partiellement démolies. Cela inclut l'Al-Omari Mosque à Gaza, datant de 649 après JC.


Là, je dois dire sans détours que je ne comprends pas. Et je suis même horrifié, du: deux poids, deux mesures qu'entourent les crimes israéliens.
En effet, nous, (Occident), avons qualifié d'incultes et barbares les Talibans ayant détruit des monuments religieux [Bouddhas de Bâmiyân] de plus de 1500 ans. 

Dernièrement l’État islamique a détruit aussi des monuments du patrimoine mondial a Palmyre et on les a qualifiés de bandits arriérés …, j'en passe et de meilleurs. Mais que devons-nous dire de ces barbares arrières que sont les sionistes où leur seul éclair de lucidité a consisté, a faire croire aux Juifs qu'ils étaient le seul rempart contre l'antisémitisme, alors même qu'ils en sont la cause y compris pendant la Seconde guerre mondiale.

Dans la destruction il y est inclus la principale mosquée de Nuseirat, où l'appel à la prière tout au long de mon enfance m'a donné assez de paix et de calme pour aller dormir.
Maintenant, Israël essaie d'interdire l'appel à la prière dans plusieurs communautés palestiniennes, en commençant par Jérusalem-Est occupée.

L'interdiction s'est produite quelques semaines après que l'UNESCO, l'organisation des Nations Unies chargé de la culture et de l'éducation, ait adopté deux résolutions condamnant les pratiques illégales d'Israël dans Jérusalem-Est occupée.
L'UNESCO a demandé à Israël de cesser ces pratiques qui violent le droit international et de tentent d'altérer le statuquo d'une ville qui est au centre des religions monothéistes.

Après avoir organisé une campagne infructueuse pour contrer les efforts de l'ONU, allant jusqu'à accuser l'institution internationale de l'antisémitisme, les responsables israéliens prennent des mesures punitives collectives et punissent les résidents non juifs de Jérusalem suite au verdict de l'UNESCO.
Cela inclut la construction de colonies juives illégales, la menace de démolition de milliers de maisons arabes et, ces derniers temps, la limitation de l'appel à la prière dans plusieurs mosquées.

Tout a commencé le 3 Novembre, quand un petit groupe de colons de la colonie illégale de Pisgat Zeev se sont rassemblés devant la maison du maire de Jérusalem, Nir Barakat. Et ils ont exigé que le gouvernement mette fin à la "pollution sonore" émanant des mosquées de la ville. [Logique ces juifs venus ou descendant d'Européens étaient là bien avant eux! Non?] Les dirigeants occidentaux sont des poltrons, des truands incultes, mais de cela nous en étions persuadés.
La "pollution sonore" -c'est ainsi que les colons européens venus la plupart du temps en Palestine récemment, font référence  aux  appels à la prière qui depuis 637 après JC, sont faits dans cette ville quand le calife Omar entra dans la ville et il commandait le respect pour tous ses habitants, quelles que soient leurs croyances religieuses.
Le Maire israélien facile et immédiatement s'est senti obligé. Sans perdre de temps les soldats israéliens ont commencé à assaillir les mosquées, y compris al-Rahman al-Taybeh et Al-Jamia, dans la ville d'Abou Dis à Jérusalem.

"Les autorités militaires sont arrivés avant l'aube pour informer les muezzins, les responsables de l'appel public à la prière par haut-parleurs des mosquées, de l'interdiction excluant les musulmans locaux d'atteindre les lieux de culte", a rapporté international Business Times, citant Ma'an et d'autres médias.

Prier cinq fois par jour est le deuxième des cinq principaux piliers de l'Islam, et l'appel à la prière est la convocation des musulmans pour remplir cette obligation. Il est également un élément essentiel de l'identité intrinsèque de Jérusalem, où les cloches de l'église et l'appel à la prière des mosquées s'entrelacent souvent dans un rappel que la coexistence harmonieuse est une réelle possibilité.
Mais, il n'est pas possible d'une telle coexistence avec l'armée israélienne, comme le gouvernement ou le maire de la ville de Jérusalem-Est occupée transformée en une plate-forme de vengeance politique et de punition collective.

L'interdiction de l'appel à la prière n'est rien de plus qu'un rappel de la domination israélienne sur la Ville Sainte discréditée et un message que le contrôle d'Israël surpasse l'existence concrète et tous les autres domaines.
La version israélienne du colonialisme est presque sans précédent. Il ne se limite pas à chercher à contrôler, il cherche la suprématie complète.
Et jusqu'à l'élimination du peuple  autochtone. C'est ce qu'à cherché à faire le nazisme…
Lorsque la mosquée dans mon ancien camp de réfugiés a été détruite et après que quelques corps sortis des décombres ont été enlevés pour l'enterrement, les résidents du camp ont prié sur et autour des décombres. Cette pratique a été reproduite dans la bande de Gaza, d'ailleurs, non seulement au cours de la dernière guerre, mais dans les antérieures aussi.
A Jérusalem lorsque les Palestiniens sont empêchés d'atteindre leurs lieux saints, souvent se concentrent derrière les points de contrôle de l'armée israélienne et prient. Cela a également été une pratique courante depuis près de cinquante ans, après la chute de Jérusalem par l'armée israélienne.

Aucune force de coercition ou judiciaire sont en mesure d'inverser cette tendance.
Alors qu'Israël a le pouvoir d'arrêter des imams, démolir les mosquées et d'éviter les appels à la prière, la foi palestinienne a montré une force beaucoup plus impressionnante, parce que d'une façon ou d'une autre Jérusalem n'a jamais cessé d'appeler et  ses derniers n'ont jamais cessé de prier. Pour la liberté et pour la paix.

Ramzy Baroud écrit sur le Moyen-Orient depuis plus de 20 ans. Il est un chroniqueur reconnu internationalement, consultant dans divers médias, auteur de plusieurs livres et fondateur de Palestine Chronicle.com. Son dernier livre est : My Father Was a Freedom Fighter: Gaza’s Untold Story (Pluto Press, London).


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