samedi 23 septembre 2017

Netanyahou prend l'Iran pour cible et se détourne de l'occupation




Netanyahu a concentré son discours sur l'Iran pour se défaire de l'occupation. Il a mentionné l'Iran 37 fois, mais a mentionné les Palestiniens juste deux fois. Trump, quant à lui, a également menacé l'Iran, mais n'a même pas mentionné les Palestiniens une seule fois.


Les vraies nouvelles.
À L'ONU cette semaine, le président Donald Trump et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ont présenté leurs priorités communes au Moyen-Orient. Les deux dirigeants ont proféré des déclarations belliqueuses ainsi que des menaces à l'égard de l'Iran.

Netanyahu a mentionné l'Iran 37 fois, mais il n'a mentionné les palestiniens que deux fois. Trump, pendant ce temps, a également menacé l'Iran, mais n'a pas mentionné les palestiniens même une fois.
Gideon Levy, est un journaliste chevronné, du journal israélien Haaretz, et il me rejoint maintenant.

- Bienvenue, Gideon
- Gideon Levy : merci. C'est un plaisir.

- Aaron maté : commençons par les déclarations de Netanyahu qui a parlé après Trump et il a commencé en louant les mots de Trump.

- Netanyahu : aucun n'est plus audacieux, aucun n'est plus courageux et plus direct que celui représenté par le président Trump aujourd'hui. Le Président Trump a justement qualifié l'accord nucléaire avec l'Iran: "de traité d'embarrassant". Je ne pouvais plus être d'accord avec lui, et voilà pourquoi : L'Iran jure de détruire mon pays tous les jours, y compris par son chef d'état-major. L'Iran mène une campagne de conquête au Moyen-Orient, et l'Iran développe des missiles balistiques pour menacer le monde entier. Il y a deux ans, je me suis, ici même, expliqué pourquoi l'accord nucléaire iranien ne bloque pas seulement la voie de l'Iran à la possession de la bombe, mais la prépare.
Netanyahou, oublie de préciser qu'Israël est entré dans le club nucléaire par la petite porte (illégalement) et possède une puissance équivalente à soixante fois Hiroshima (1998). Ses ogives sont pointées sur les capitales "Arabes et Téhéran", mais aussi, sur les capitales européennes…
Si l'Occident obtempère face à la politique criminelle d'Israël, c'est que ce pays a, à plusieurs fois menacé de l'employer… Cela dit Israël, mais aussi les USA emploient des bombes à fragmentation radioactive, contre leurs adversaires, et en particulier, pour Israël, les palestiniens de Gaza.
Ce monde ne peut trouver une quelconque sérénité, face au sionisme et ses dirigeants psychopathes, se servant du Génocide des Juifs par les nazis et de la Communauté juive, son étoile ou sa religion, pour parvenir à leurs fins… [Eretz Israël, (Grand Israël: du Sinaï au Litani). De l’Égypte au sud Liban, ce que les juifs n'ont jamais eu]  Le lobby Nord-américain pro-israélien, non seulement a favorisé l'Holocauste à ses débuts, mais favorise aujourd'hui  (par son influence) le crime contre l'Humanité: que représente la privation existentielle du Peuple palestinien. 

  
- Aaron maté : Qu'avez-vous entendu de son discours ?

- Gideon Levy : Netanyahu a parlé d'embarras, et je dois vous dire qu'il n'y a rien de plus embarrassant que de savoir que l'homme qui a géré ce discours est le premier ministre de mon pays. C'était vraiment un discours embarrassant, je dois dire. Tout d'abord, Donald Trump a un ami dans le monde. Je veux dire, le monde entier est embarrassé par Donald Trump -- la moitié de l'Amérique ne sait pas où se cacher de la honte à cause de cet homme, et voici le premier ministre d'Israël, le seul premier ministre du monde aujourd'hui qui fait des louanges et félicite Donald Trump comme il l'a fait. Aucun autre homme d'état dans le monde ne parle comme lui, et ça me gêne en tant qu'israélien. Et enfin, c'est un grand embarras pour moi de réaliser que mon premier ministre vit dans un déni total. Il y a un énorme éléphant dans la pièce, et l'éléphant est appelé l'occupation israélienne, qui célèbre, disons, 50 ans, et le premier ministre israélien ne le mentionne même pas. Il ne reconnaît même pas le fait qu'il y ait une occupation. Qu'est-ce qui est plus gênant que ça ?

- Aaron maté : Pensez-vous qu'une des raisons de la diatribe de Netanyahu contre  l'Iran, est pour détourner l'attention de l'occupation qu'il ne veut pas reconnaître ?
- Gideon Levy : il n'y a aucune autre raison --

- Aaron maté : Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Gideon Levy : C'est la seule raison qu'a Netanyahu

- Aaron maté : dans ce cas précis, il s'est servi des déclarations de l'Iran. Voilà ce qu'a dit Ahmadinejad il y a des années à propos d'Israël, et chaque fois que quelqu'un d'Iran dit quelque chose de belliqueux à l'égard d'Israël, Netanyahu s'en saisira pour dire que c'est pour cela que nous devons nous concentrer sur l'Iran parce qu'ils sont une menace pour nous, ils veulent nous détruire.
Dans les faits, la déclaration d'Ahamadinejad a été mal traduite (à moins que les faits ne fussent volontaires). Il n'a pas dit vouloir détruire Israël, mais le sionisme et ses dirigeants. Nuance somme toute légitime.

- Gideon Levy : L'Iran est une menace, mais une menace beaucoup plus petite que celle de Netanyahu. Cette diabolisation, et surtout, cette exagération n'a qu'une motivation intérieure, et Netanyahu a besoin d'un ennemi extérieur, et qu'est-ce qui est mieux que de créer ce monstre, l'Iran ?
L'accord avec l'Iran est le meilleur marché qui aurait a pu être réalisé. Il donne au monde et à Israël 10 ans maintenant de pleine sécurité, et  d'essayer de saboter cet accord est vraiment un jeu dangereux, parce que l'alternative pourrait être une guerre.
Une guerre mondiale, bien entendu…
Tu sais, ce n'est pas une petite chose, que Dieu nous garde, d'une guerre entre Israël et l'Iran, ou les États-Unis, Israël et l'Iran. Nous n'avons pas affaire ici avec le Hamas à Gaza, Qu'Israël peut bombarder et finir son pouvoir en quelques jours. Nous avons affaire ici à une superpuissance régionale, donc il faut donc faire très attention à l'Iran. Je ne veux pas sous-estimer la menace, mais à la fin de la journée, cette menace est très bien contrôlée par l'accord et nous devrions nous en tenir à l'accord.
Cette déclaration me rappelle celle de: Enrico Macias qui affirmait qu'Israël est une démocratie, car en effet il pouvait, s'il le voulait, venir à bout des palestiniens en huit jours. C'est-à-dire qu'Israël a la puissance militaire nécessaire a l'accomplissement de ce crime contre l'humanité, que pourtant, avec parcimonie, est entrain de réaliser… Grâce au silence assourdissant des poltrons qui nous gouvernent.

- Aaron maté : D'accord, et je ne veux pas exagérer la menace, le cas échéant, de l'Iran. L'Iran n'a jamais menacé de bombarder Israël. Israël et les États-Unis ont menacé de bombarder l'Iran de nombreuses fois. L'Iran a également dit qu'il respecte tout résultat des entretiens de paix israélo-Palestinien aussi longtemps que le peuple palestinien l'aura soutenu par référendum, quelque soit le résultat. Donc, je suis d'accord avec vous, que quelles que soient les déclarations de l'Iran, elles ne correspondent pas aux déclarations de Nétanhyaou... Elles n'incarnent pas la façon dont elles sont présentées par des dirigeants comme Netanyahu. Comment son discours est-il perçu en Israël ?

- Gideon Levy (parle en anglais) : il y a une grande exagération en Israël à propos de l'importance de ce discours aux Nations Unies, alors que dans aucun autre pays, ce n'est même pas une question que le premier ministre ou le président a dit ou ne dit pas à l'ONU. Israël joue un double jeu, d'une part, nous disons toujours que l'ONU est sans importance et que l'ONU est totalement hors de propos. D'un autre côté, nous avons ce rituel annuel: "le discours du premier ministre à l'ONU entendu par le monde entier." la plupart des israéliens pensent que le monde entier n'a rien d'autre à faire ce jeudi soir que s'asseoir et regarder le discours de Netanyahou. Il n'y avait qu'une chose qui dérangé cette fois -- cette énorme réussite -- et c'est le fait que Netanyahu était en retard dans les 2 heures. Je veux dire, pas de sa faute, mais il a raté le prime-time à la télé de deux heures.

- Aaron maté : en parlant de l'ONU, Netanyahu l'a appelé " L'épicentre de l'antisémitisme mondial." qu'essaie-t-il de prouver ?

- Gidéon Levy : Oui, écoutez, pour Netanyahu, toute critique à l'égard des israéliens est immédiatement qualifiée d'antisémitisme. C'est un moyen très efficace de se libérer de toute responsabilité. Vous savez, pour les gens comme Netanyahu, Israël ne fait que justice. Israël ne suit que le droit international. Il n'y a pas d'occupation, il n'y a pas de souffrance du peuple depuis 50 ans, il n'y a pas de brutalité, pas de violence -- Rien -- mais l'antisémitisme du monde contre Israël. C'est un jeu très cynique, qui a très peu à voir avec la réalité.
Gédéon Levy est un homme honnête, c'est une certitude, il faut cependant préciser que: la souffrance du Peuple palestinien ne date pas de 50 ans, mais (principalement) de 1947 et l'octroi aux Juifs, par l'ONU d'un territoire qui ne leur avait jamais appartenu et bien avants cette date [sans le chantage du lobby juif sur le gouvernement américain, qui lui-même à contraint les pays du tiers-monde a voter la résolution 181 le 26 novembre 1947 sur la partition de la Palestine]  la résolution 181 n'aurait pas eu d'agrément.
Il est regrettable simplement, que les Juifs (les sionistes c'est plus approprié) aient voulu un territoire sans Arabes. Chercher paix et sérénité en Palestine [compte tenu de leur historiographie] pourquoi pas, mais pour l'amour de Dieu, avec le peuple qui vivait-là…  

- Aaron maté : Parlons de Mahmoud Abbas. Il a également parlé cette semaine à l'assemblée générale des Nations Unies, et il a mis la solution d'un seul état sur la table disant que " parce qu'Israël met en péril la solution à deux états, une solution d'un état pourrait être la seule option de la Palestine." Qu'avez-vous fait de ce qu'il a dit à l'ONU ?
Je veux dire, quelqu'un peut dire autre chose ? Si la solution à deux états est hors de la table, il n'y a que la solution d'un seul état. Il n'y a pas de troisième solution. Et, tu sais, le fait qu'Israël nie et joue comme s'il y avait une troisième voie -- il n'y a pas de troisième. Il y a soit une solution à deux états, soit une solution d'état unique, et lorsque nous faisons face à la solution d'un seul état, qui existe déjà depuis 50 ans. Rappelons que le seul état est là depuis 50 ans. Le seul problème est son régime. Ce n'est pas une démocratie. C'est un régime d'apartheid dans les territoires occupés. La seule question est donc d'essayer de changer le régime d'un seul état, qui est déjà présent. Quiconque pense qu'il y a une autre alternative se ment à lui-même.


- Aaron maté : quel est le moyen le plus efficace d'atteindre les israéliens en ce moment ? Il existe un mouvement mondial pour boycotter Israël jusqu'à ce qu'il soit conforme au droit international. Cela a-t-il eu des répercussions sur les israéliens ? Qu'est-ce que les gens de l'extérieur peuvent faire passer le message que l'occupation n'est pas tolérable ?

- Gideon Levy : les israéliens n'ont aucune raison, en ce moment de changer, car la vie en Israël est plutôt bonne. Le déni et le lavage de cerveau, sont à des niveaux qui... Les gens qui viennent ici n'imaginent pas à quel point le déni en ancré dans la société israélienne et à quel point son lavage de cerveau est profond. Il s'agit donc de conditions dans lesquelles on ne peut s'attendre à un quelconque changement de la part d'Israël, et donc la seule façon de véritablement ébranler la société israélienne, c'est en le rendant responsable et en lui faisant payer les crimes de l'occupation. Tant que les israéliens ne paient pas par eux-mêmes, personnellement, et prennent des responsabilités pour que cesse l'occupation. Tant que cela n'arrivera pas, il n'y aura pas de changement.

J'en conclus que les dirigeants occidentaux, peut être du à l'influence des juifs pro-sionistes, [et a leur argent, bien entendu] pratiquent la politique de l'autruche, si attirante pour les poltrons.
La Deuxième guerre mondiale et l'Holocauste nous le devons à ces dirigeants poltrons qui n'ont pas su arrêter Hitler à temps… 



- Aaron maté : nous allons le laisser là. Gideon Levy, journaliste israélien vétéran du journal Haaretz. Je vous remercie.

Merci beaucoup, Aaron.

lundi 18 septembre 2017

La France est-elle encore une démocratie ? (I)



http://www.christianvanneste.fr/2017/09/17/syrie-la-france-est-elle-une-democratie-i/ … A force de désinformation sur la #Syrie les Français doivent s'interroger sur la valeur de leur propre #démocratie



La terrible guerre qui a dévasté la Syrie depuis 2011 aura eu le triste mérite de permettre une prise de conscience à l’égard de notre propre pays. La question qui se pose cruellement aux Français aujourd’hui est : « un pays qui subit un tel niveau de désinformation est-il une démocratie digne de ce nom ?

La réponse est évidemment : non !

La libération de Deir-Ez-Zor , à l’Est de la Syrie, sur le fleuve Euphrate, par l’armée syrienne, les forces du « régime » comme dit le langage codé et orienté de nos médias, fait tomber les voiles, non seulement ceux qu’imposaient les djihadistes dans les quartiers qu’ils contrôlaient, mais aussi ceux qui, jour après jour, ont caché la vérité syrienne aux Français. En Novembre 2011, je participais à Beyrouth à un colloque sur les Chrétiens d’Orient et leur avenir, organisé par le Parlement Européen.

J’étais le seul député français présent. Aucun député européen français n’avait tenu à se déplacer dans un pays et sur une question qui ont toujours placé la France au premier rang.

Cette réunion a été très importante pour ma compréhension de la situation. Le « Printemps arabe » battait son plein. Kadhafi venait de tomber en Libye. Ces révolutions « démocratiques » suscitaient ma sympathie, et n’ayant aucune connaissance du contexte libyen, j’avais soutenu, en bon membre de la majorité, la politique menée par Sarkozy.

Le souvenir de l’attentat contre le vol 772 de l’UTA en Septembre 1989 me faisait même considérer la fin du dictateur comme une juste punition, plus légitime que sa réception à l’Elysée quelques années auparavant. On sait aujourd’hui que cette intervention française, et occidentale, contre un pays composite, déjà menacé par les mouvements islamistes, était une stupidité.

Je connaissais mieux le Proche-Orient et sa complexité. Les contacts pris au Liban avec les personnalités locales, le général Aoun, notamment, et les échanges avec des responsables chrétiens présents en Irak et en Syrie, comme le Patriarche melkite d’Antioche, par exemple, m’ont appris trois choses qui ont déterminé ma position.
·         D’abord, les dictatures « laïques », le plus souvent à caractère nationaliste et militaire, sont un moindre mal. Elles défendent un équilibre instable qui protège les minorités contre une dictature religieuse beaucoup plus proche du totalitarisme.
·         En second lieu, c’est une illusion de penser que, dans les pays musulmans, la transition démocratique pourrait se faire par le biais de mouvements associant la démocratie et l’islam. La Turquie d’Erdogan y avait fait songer. On voit ce qu’il en est advenu. Le calamiteux Obama a entretenu cette illusion.

Ni la Turquie, ni l’Egypte, ni la Syrie ne sont l’Allemagne, pas plus que les Frères Musulmans ne sont comparables au Démocrates Chrétiens. Pour une raison simple, c’est que le message du Christ distingue Dieu et César, la religion et la politique, alors que le califat, c’est-à-dire l’unité des deux pouvoirs, spirituel et temporel, régissant jusqu’aux plus petits détails de la vie quotidienne, est au cœur de la pensée islamique, sunnite en particulier. 

Enfin, quelques pays richissimes, nullement démocratiques, ont les moyens de financer les troubles qui ont éclaté dans le monde arabo-musulman. On observera qu’ils ont abouti à des changements de régime en Tunisie, et en Egypte, et qu’en revanche, là où c’était une majorité chiite qui manifestait, au Bahreïn, l’armée saoudienne voisine a rapidement fait taire les mécontents. 

Ailleurs, de la Libye au Yémen, en passant par la Syrie et par l’Irak, c’est la guerre qui s’est installée. L’objectivité nous oblige malheureusement à constater que des Philippines au Nigéria, la violence est associée à la présence islamiste. Or, depuis 2011, sur la « guerre civile syrienne », nos médias ont curieusement répandu des contre-vérités, qui étaient aussi celles des gouvernants français, de droite et de gauche, et plus généralement des Occidentaux. La première, récurrente, a consisté à présenter le « régime » comme totalement impopulaire, et rejeté par la majorité de la population, puisqu’il était censé monopoliser l’État au profit de la minorité alaouïte. C’était faux. 

Les autres communautés minoritaires, chrétienne, druze, kurde, etc… ne lui étaient évidemment pas défavorables, mais une grande partie des Syriens, sunnites par tradition, préféraient l’ordre et la paix au désordre et à la guerre. Sans doute auraient-ils accueilli la démocratie à l’occidentale avec sympathie, mais il n’en a jamais été question. Il n’y a aucune force politique, aucun courant de pensée dominant qui puisse rendre cette évolution possible, tant les notions de liberté, d’égalité et de tolérance trouvent un terreau difficile dans des pays islamisés depuis près de 1400 ans. Si beaucoup de Syriens ont quitté le pays, pour se réfugier dans les pays voisins plus qu’en Europe, contrairement à ce qu’on a voulu faire croire, bien plus nombreux sont ceux qui ont rejoint les zones contrôlées par le régime et où il était possible de vivre à peu près normalement.

Ainsi, toute la bataille d’Alep a été un long mensonge de la propagande que nous subissons. On disait que les Alépins étaient écrasés sous les bombes russes et syriennes dans une ville martyre. On oubliait de dire que la majorité de ses habitants étaient jusqu’alors encerclés par les djihadistes dans la moitié de la ville tenue par l’armée régulière. Ils ont d’ailleurs fêté la victoire de celle-ci. Au début de la rébellion, beaucoup, par opportunisme, et sans doute alléchés par les offres des nombreux et généreux étrangers qui s’intéressaient au devenir de la Syrie, ont rejoint l’opposition, le Conseil National Syrien, en Turquie, et l’Armée Syrienne Libre. 

Très rapidement, il est apparu que les combattants sur le terrain étaient avant tout des islamistes répartis en de nombreux groupes souvent rivaux, soutenus de l’étranger, par l’étranger et composés de nombreux étrangers. 

Une carte de la situation militaire actuelle est parlante : l’essentiel du pays, son cœur, avec la majorité de la population, et aujourd’hui la plus grande partie du territoire sont loyalistes, tandis que, comme par hasard, les zones dissidentes sont aux frontières, de la Turquie, de la Jordanie, ou d’Israël. 

L’armée syrienne, après avoir connu des pertes considérables, dont on parle peu, et des désertions qui ont davantage retenu l’attention, est aujourd’hui victorieuse et accueillie en libératrice. Des volontaires la rejoignent. 

A Deir-Ez-Zor, lorsque la dernière offensive de l’État islamique a coupé en deux la poche de résistance, la population a reçu des armes et participé à la défense. Ces actes de courage comme le pont aérien russo-syrien pour ravitailler chaque jour les habitants encerclés et leur libération par une percée-éclair auraient pu et dû susciter une légitime émotion, si nos médias leur avaient attribué l’importance qu’ils méritaient.

Comment cet Occident manipulateur et mensonger compte t-il s'en sortir, sans commettre d'avantages de crimes? La déstabilisation des dirigeants qui ne pensent autrement, les agressions d’États qui mènent une autre politique, le vol des richesses de pays moins bien armés n'est pas la solution, ne peut pas être la solution, pas plus le communautarisme, qu'ils soit religieux, ethnique ou dominé par des pratiques sexuelles... 
 

 

    

dimanche 17 septembre 2017

Quand la Palestine était en Paix




Il est évident, qu'au regard de l'Histoire les crimes que le sionisme a commis en Palestine est un crime, incontestablement, contre l'humanité. Les plus ignorants prétendront, que le génocide des Juifs par les nazis leur donne ce droit. Pourtant le sionisme ne en 1897 au Congrès de l'internationale sioniste de Bâle est antérieur à la Deuxième guerre mondiale où le crime de génocide à l'encontre des Juifs, appelé bien plus tard Shoah, a été commis.
Cependant une question reste posée, question que tous les juifs intelligents doivent se poser: La colonisation de la Palestine est la conséquence de la Shoah, ou la Shoah a été la conséquence de la colonisation criminelle des sionistes…