samedi 9 août 2014

L'arnaque de la dette publique

De prime abord on peut croire que cette vidéo n'a aucun rapport avec le sujet de ce blog qui cherche à éclairer les citoyens sur le drame que vivent les palestiniens, mais, avec un peu de perspicacité nous pouvons nous apercevoir que ce son les mêmes qui favorisent la mondialisation, qui ruine les États, et qui cautionnent les crimes israéliens.
Bien sur, puisque nous les élisons. Et j'affirme ici: qu'à chaque fois que vous voterez pour un homme favorable à Israël, vous hypothéquez l'avenir de vos petits-enfants.

vendredi 8 août 2014

Norman Finkelstein : Israël revendique le droit d'annexer la Palestine

Norman G. Finkelstein est un politologue juif américain,  


Le desordre du monde a comme origine l'Occident.




Ce matin, vendredi 8 août 2014, les médias annoncent, dénoncent, le djihad, les islamistes, l'exode des chrétiens d'Irak, les massacres en Libye ou en Syrie, Mali, Centre Afrique, la reprise des hostilités à Gaza. Que la Hamas refuse la trêve, sans dire clairement que ce que le Hamas demande c'est la levé du blocus illégal.  [...]
Entendez-nous bien je suis en désaccord avec les massacres et exaction des uns et des autres, je cherche simplement à comprendre qui à allumé la mèche. Qui au vu et su de tous, ou tout simplement en catimini (sous le manteau) à impulsé l'étincelle où poussé au crime.
Et bien à chaque fois (sans exception)  l'Occident est à l'origine du conflit où il y est mêlé.
Cet un Occident à l'idéologie égoïste, qui pille sans autre État d'âme les ressources naturelles des pays moins bien armée que lui. Cet Occident va-t-en-guerre qui concentre plus de la 50% de l'armement mondial agresse des pays en les accusant  de vouloir lui faire du tort, c'est à dire que cet Occident va-t-en-guerre attaque des États souverains l'accusant  d'éventuelles intentions malveillantes. C'est ni plus ni moins qu'un  procès d'intentions que cet Occident invoque pour s'approprier, sous prétexte d'y amener la "sécurité", les richesses de ces pays. Ce même procédé est invoqué pour détruire tout concept contraire ou qui pourrait porter atteinte aux intérêts occidentaux.  

Il n'y a pas un conflit dans le monde où l'Occident y est mêlé, qu'il n'en soit pas à l'Origine.    

Ne vous énervez pas, je suis occidental, bon teint, je n'ai aucune accointance avec le monde musulman. Cela, pour les personnes mal intentionnées, toujours prêtes à  dénigrer ou trouver un argument nauséeux ou tout simplement raciste à tout concept contraire à son opinion ou intérêt.   
   

 Quel courage !

Aucun de ces média occidentaux annonçant les catastrophes un peu partout dans le monde ne dit :
  • Que la guerre entre l'Iran et l'Irak (8 ans) à été l’œuvre de l'Occident.  
  • Que bourbier irakien (toujours en vigueur) [la fiole de destruction massive de 10 cl.] est l'œuvre de l'Occident.
  • Que la fange libyenne (dont la population locale subit toujours les conséquences) est l’œuvre de l'Occident.
  • Que l'escalade meurtrière en Syrie (allumé par la CIA et attisé par Laurent Fabius) est l'œuvre de l'Occident.
  • Que  les fleurs rudérales d'Ukraine (arrosées pour isoler la Russie, qui s'oppose aux intérêts précités) soit l'ouvre de la CIA, donc de l'Occident.  
  • Que la colonisation de la Palestine visant à y installer une tête de pont, pour une dominance régionale, est une ouvre occidentale.
  • Que la diabolisation du Hamas, au prétexte qu'elle est une organisation islamiste qui voudrait appliquer la Charria, n'a d'autre motivation que la contestation, de ce parti politico/religieux et la vision contraire aux Intérêts israéliens, donc occidentaux.
  • [...]

Et c'est sous ces principes dignes d'authentiques pirates, de véritables criminels de grands chemins, d'incontestables  psychopathes irresponsables qu'en notre nom des enfants des femmes, des hommes, sont tués, au mieux leurs vies détruites. Qui sommes-nous pour dire aux Palestiniens dans quelle démocratie doivent-il vivre, quand c'est nous et seulement nous qui les avons poussés à, se radicaliser. C'est notre politique et seulement notre politique qui les amène à s'opposer aux crimes que nous voudrions commettre, un verre champagne à la main.
Nous avons trouvé à l'intérieur de la communauté israélite, j'ai nommé la secte sioniste, la bande d'assassins, qui sous notre absolution commet les massacres que nous ne saurions justifier, commet les crimes qui jamais ne trouveraient de justification chez un homme psychologiquement sain.
Pourtant nous les cautionnons, nous les absolvons, nous les finançons avec l'assurance des dégénérés, des êtres bornés incapables de voir la réalité telle quelle se présente à nous.        












jeudi 7 août 2014

Brève chronique de Gaza



Gaza, la vie continue





Gaza. Mai 2014.
La vie continue. 123 Images d'amour et de guerre : 


Brève chronique de Gaza
Entre les déserts du Néguev et du Sinaï a fleuri durant des millénaires l'oasis de Gaza. Une des citées les plus anciennes dans l'une des terres les plus contestées. Son symbole est le Phénix. La Palestine renaît définitivement de ses feux et de ses cendres.

Près de deux millions de personnes vivent enfermées hermétiquement par terre, mer et air. Les satellites les analysent à partir du noir de l'espace. Sont observes, par les bombardiers F16, les drones et les ballons de surveillance, depuis le ciel. Les navires de guerre depuis la mer. Sont ainsi épiés 24/24 heures par des francs-tireurs, engins blindés, des chars et des tours de contrôle robotisées.

Au printemps, les agriculteurs labourent leurs terres, les pêcheurs pêchent en mer et les jeunes à préparer leurs examens. Les mères et les pères veillent et éduquent leurs enfants. Et les vieux prennent soins de tous. Aussi des histoires.

Et chaque matin, on entend l'appel à la prière, le chant des oiseaux, le rire des enfants, les turbines des chasseurs F16, la flûte et le tambour musiciens annonçant mariages et le bruit occasionnel d'une voiture, d'un âne ou d'un vendeur ambulant.

Ainsi, les gens naissent, tombent amoureux, étudient, apprennent, grandissent et meurent. Et chacun des actes de la vie est un effort suprême. Parce que dans la bande de Gaza chaque pas pourrait être votre dernier.

Ainsi, chaque jour, chaque matin et chaque soir, rendent grâce à la vie.

Il y a une quinzaine d'années, je déclarais que les juifs qui soutenaient le sionisme étaient la gangrène de nos sociétés.
Aujourd'hui j'ai évolué et déclare que les souteneurs du sionisme (Juifs ou non) sont la gangrène de nos sociétés.

Urgent. Appel depuis Gaza


Gaza Calling: All out on Saturday 9 August Day of Rage
Posted on August 6, 2014 by Call from Palestine





Depuis l'occupé et assiègé Gaza occupée et assiégée: tout le monde dans les rues le samedi Août 9, jour de la colère.
 
Unissez-vous dès aujourd'hui au Mouvement de Boicot, Désinvestissement, Sanctions (B.D.S.). Qui exige maintenant que des sanctions soient imposées à Israël.



Tandis que nous sommes confrontés à la force de l'arsenal militaire d'Israël, financé et fourni par les États-Unis et l'Union européenne, nous avons perdu la société civile et les personnes de conscience partout dans le monde pour faire pression sur leurs gouvernements pour imposer des sanctions à Israël et procèder immédiatement à un embargo total sur les armes.
 
Sortez dans la rue le Samedi 9 Août à une demande de l'unité des sanctions contre Israël.

L'horreur ne peut pas être décrite avec des mots dans l'invasion de Gaza, les bombardements et la siège en continu. Il n'y plus de fournitures médicales. Le nombre de personnes tuées s'élève à 1 813 (398 enfants, 207 femmes, 74 personnes âgées) ainsi que 9370 blessés (2744 enfants, 1750 femmes, 343 personnes âgées). Nos hôpitaux, ambulances et personnel médical sont attaqués pendant qu'ils effectuent leur travail. On assassine les médecins et le personnel saitaire tandis qu'ils évacuent  les morts. Nos morts ne sont pas des chiffres et des statistiques à compter, sont les proches, famille et amis.
Tandis que nous devons survivre à cette agression, sans doute que vous avez le pouvoir d'y mettre fin, de  la même manière que vous pouvez nous aider a vaincre l'apartheid et autres crimes contre l'humanité. Avec seulement le soutien sans faille des gouvernements, Israël peut mener cette agression. Ce soutien doit se terminer.

C'est le troisième massacre que nous souffrons en six ans. Quand on ne nous massacre pas, nous sommes assiégés, une punition collective illégale de toute une population. Des pêcheurs sont tués par des tirs dès qu'il va au delà de la limite de 3 km imposées unilatéralement par Israël. Les agriculteurs sont victimes de tirs et souvent touchés à la récolte de leurs cultures dans une zone de frontière imposée unilatéralement par Israël. Depuis 2006 la bande de Gaza est devenue la plus grande prison à ciel ouvert, un camp de concentration. Cette fois, nous voulons mettre fin à ce crime contre l'humanité commis sans précédent avec la complicité et le soutien de nos gouvernements!

Nous ne demandons pas la charité. Nous demandons la solidarité parce que nous savons que jusqu'à ce qu'Israël ne soit isolé et puni ces horreurs se répéteront.

Soyez un des acteurs ce samedi.

Convertissez le B.D.S. (boycott, le désinvestissement, sanctions) entant que message principal de chacune des manifestations à travers le monde. Sortez banderoles et pancartes appelant à des sanctions contre Israël dans chaque manifestation. Twittez en utilisant le hashtag # GazaDayofRage. Envoyez-nous des photos et détails sur les manifestations à : GazaDayofRage@gmail.com.

Même si les nouvelles des manifestations devant les ambassades israéliennes à travers le monde ont donné un peu d'espérance, après des semaines de manifestations, nous vous exhortons à intensifier les actions. Occupez ambassades israéliennes, mettez en cause les responsables israéliens (et d'autres) qui soutiennent l'agression en cours contre Gaza quand ils apparaissent en publics public et organisez des settings devant les édifices publics.

Boycotter tous les produits israéliens et agissez contre les entreprises qui profitent du système de colonialisme, de l'occupation et l'apartheid israélien. Faites des démonstrations vers ce qui est susceptible d'être boycotté dans vos villes et éveillez la conscience de la population sur les entreprises complices de l'attaque actuelle et du siège illégal de Gaza.

Les syndicats palestiniens appellent nos frères et sœurs du mouvement international syndical pour arrêter le commerce avec Israël importé ou exporté à partir de là. Le mouvement syndical à une fière histoire de l'action directe contre l'apartheid en Afrique du Sud et le Congrès des syndicats sud-africains nous a rejoints sur ​​l'appel à l'action directe pour mettre fin à l'impunité d'Israël.

Depuis l'occupé et assiégée Gaza
Signataires:
Federación General Palestina de Sindicatos,
Unión General de Mujeres Palestinas,
Asociación de Profesores Universitarios de Palestina,
Réseau d'Organisations Non Gouvernementales Palestiniennes (133 organisations),
Asamblea Democrática de Médicos,
Unión General de Trabajadores de Palestina,
Unión General de Trabajadores de la Salud,
Unión General de Trabajadores de los Servicios Públicos,
Unión General de Trabajadores de la Petroquímica y el Gas,
Unión General de Trabajadores de la Agricultura,
Comités de Trabajo de la Unión de Mujeres,
Pal-Cinema (Palestine Cinema Forum)
Movimiento Juvenil Herak
Comités de Lucha de la Unión de Mujeres,
Unión de Sinergias—Unidad de Mujeres,
Unión de Comités de Mujeres Palestinas,
Sociedad de Estudios de la Mujer,
Sociedad de Mujeres Trabajadoras,
Campaña de los Estudiantes Palestinos para el Boicot Académico a Israel,
Grupo de Trabajo de BDS de Gaza,
Grupo Un Estado Democrático,
*En el Comité Nacional Palestino de BDS se incluyen:
Council of National and Islamic Forces in Palestine,
Palestinian NGO Network (PNGO),
Palestinian National Institute for NGOs,
Global Palestine Right of Return Coalition,
Palestinian Trade Union Coalition for BDS (PTUC-BDS),
Federation of Independent Trade Unions,
General Union of Palestinian Workers,
Palestinian General Federation of Trade Unions,
General Union of Palestinian Women,
Union of Palestinian Farmers,
General Union of Palestinian Teachers,
General Union of Palestinian Writers,
Palestinian Federation of Unions of University Professors and Employees (PFUUPE),
Union of Professional Associations,
General Union of Palestinian Peasants,
Union of Public Employees in Palestine-Civil Sector,
Grassroots Palestinian Anti-Apartheid Wall Campaign (STW),
National Committee for Grassroots Resistance,
Palestinian Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (PACBI),
National Committee to Commemorate the Nakba,
Civic Coalition for the Defense of Palestinian Rights in Jerusalem,
Coalition for Jerusalem,
Union of Palestinian Charitable Organizations,
Palestinian Economic Monitor,
Union of Youth Activity Centers-Palestine Refugee Camps,
Occupied Palestine and Syrian Golan Heights Initiative).

Récit d'une opération de solidarité avec la Palestine



Ce "post" confirme ce que nous savions, c'est-à-dire : que la paix mondiale, le respect entre les hommes dépend exclusivement des dirigeants que nous élisons.

07-08-2014

Je vous raconte la gestion du  manifeste pour la défense de la Palestine publié dans ce journal le 5 Août.

Le 30 Juillet, le président de la Bolivie, Evo Morales, a annoncé que son gouvernement déclarait Israël, Etat terroriste en condamnation à l'attaque contre Gaza, le qualifiant de «génocide». La Bolivie a également rompu l'accord pris par les dictatures militaires d'accorder l'exemption de visa pour les citoyens d'Israël.

Il faut rappeler qu'en Janvier 2009, la Bolivie et le Venezuela ont rompu leurs relations diplomatiques avec Israël devant la féroce attaque par air, mer et terre lancé par ce dernier contre Gaza en Décembre 2008. Cuba, qui a comme principe de ne pas rompre les relations diplomatiques avec d'autres pays, l'avait fait en 1973, dans un acte exceptionnel, expression de son entière solidarité avec la Palestine.

La décision de Evo Morales a été chaleureusement accueillie non seulement par les médias anti-impérialistes et progressistes mais par l'opinion publique latino-Caribéenne et international comme il a été constaté dans les réseaux sociaux. Elle a coïncidé a un point tel que la solidarité avec la Palestine a grandissait comme une boule de neige. Le journaliste britannique Robert Fisk, fit remarquer, que les grands médias corporatistes trouvent de plus en plus difficile de poursuivre a tromper leur public, qui exigent un minimum de vérité.

Avec la détermination de la Bolivie se développe un intense débat en ligne sur la question palestinienne. Les images de télévision des enfants, des femmes, des personnes âgées, des civils généralement assassinés sans distinction par les éclats d'obus israélien et des milliers de maisons et de quartiers réduits en gravats, d'évidence avec l'intention délibérée d'exterminer les habitants de Gaza. Dans un groupe de discussion sur le web où nous discutons habituellement des questions Boliviennes et d'Amérique latine, Simona Yagenova à lancé depuis le Guatemala l'idée de faire une déclaration forte condamnant Israël et de solidarité avec la Palestine.
De là, l'idée a rapidement pris forme. Omar Gonzalez, coordinateur de la section cubaine du Réseau en Défense de l'Humanité (REDH) et l'auteur propose que le manifeste devait être diffusé en dehors de la Bolivie, ce qui a été accueillie avec l'approbation unanime des internautes qui s'ajoutaient à la discussion. Les raisons: en plus de la déclaration de déclarer Israël comme un Etat terroriste, est qu'Evo Morales, fondateur REDH, est allé à ses principales réunions et est depuis cette année le président du G77 qui avec la Chine, est le groupe le plus représentatif des pays du Sud.
Un autre argument est qu'il s'était intégré activement e à la discussion avec Katu Arkonada, un Basque / bolivien qui s'est dédié ces dernières années à défendre la révolution démocratique et culturelle en Bolivie. A Katu Arkonada nous avons demandé si lui et le journaliste bolivien Hugo Moldiz pourrait rédiger un document et recueillir un soutien en Bolivie. Non seulement ils ont accepté, mais dans les 48 heures, ils avaient déjà obtenu le soutien de Evo Morales pour que le manifeste sorte de Bolivie avec lui comme premier signataire.

Parallèlement, j'ai l'ai informé des accords que nous avions porté à Pablo González Casanova, également fondateur REDH et promoteur toujours d'initiatives solidaires. Pablo González Casanova m'a donné son appui et a suggéré que le manifeste souligne la gravité lorsque Washington et son allié privilégié d'Israël violent à plusieurs reprises et en toute impunité toutes les normes du droit international, y compris les résolutions de l'ONU sur la Palestine. Nous informons également Carmen Lira, directrice de La Jornada et aux média que nous connaissions, qu'ils divulguent le manifeste.

Katu, Hugo et moi avons rédigé un projet que nous avons envoyé à Omar, à Carmen Bohorquez, coordinatrice de la section vénézuélienne du réseau et à Atilio Boron, qui a fait de bonnes suggestions. A l'aube, nous avions la version finale, dans la matinée, Evo Morales nous a donné son "feu vert" et entre la nuit du vendredi 1er et le matin du lundi 4, avec la collaboration indispensable d'Ana Esther Ceceña et dynamique Ariane du chapitre Cubain, nous avions déjà reçu plus de 500 signatures. Galeano, Pérez Esquivel, Retamar, Alice Walker, les Evêques Raúl Vera, Pedro Casaldáliga, Silvio Rodriguez et Joao Pedro Stedile parmi beaucoup d'autres. Le 6 nous avions plus d'un millier d'appuis et continuent d'arriver. Maintenant, la chose principale est d'obtenir des organisations populaires et cela se conçoit avec urgence un blog pour publier des poèmes, des chansons, des photos, des dessins, des opinions, inspirées par l'indomptable résistance palestinienne et leurs enfants. Il n'y a pas de meilleures armes pour vaincre le nouveau fascisme que l'art et la pensée critique.


Ils ne tuent pas par erreur
Ils tuent par Horreur
 



Quel différentiel de moralité entre les escrocs que nous avons élus en Occident et ces hommes qui placent la justice humaine devant toute considération...

Sous pression occidentale Abbas retire sa plainte à la CPI (Cour Pénale Occidentale)



Cour Pénale Occidentale ! Lapsus révélateur. 
Incroyable ! Au XXI siècle l'application technique de la légalité, entrave la justice. Cela prouve simplement, que nous avons des apostats de la condition humaine à la "tête" de nos institutions. Que nos dirigeants nationaux étaient des salauds, nous avons eu l'occasion de le constater, que les instances internationales étaient phagocytés par des salauds, nous l'avons repéré, mais que la justice s'embarrassait d'artifices pour protéger des salauds, cela nous l'ignorions... Ce monde est cloaque où seuls les rats survivent. ET je m'excuse auprès de ces petits animaux bien plus acceptables que ces salauds.
Avons-nous les bonnes personnes au bon endroit ? Savons-nous faire la différence entre la personne compétente et la personne assujettie à des intérêts particuliers ? Savons-nous faire la différence entre la véritable justice et les règlements utilisés par les salauds, visant à poursuivre leur rapine ?

06 août 2014 |  Par Stephane M.

Dernier crime à Gaza : le crime de haute trahison
Texte de Christophe OBERLIN, chirurgien courageux exerçant souvent à Gaza.

Aujourd’hui est un jour de deuil supplémentaire pour les Palestiniens.

Hier 5 aout 2014 Mr Riad Al MALIKI,  ministre des Affaires Etrangères de Palestine a obtenu de Mme Fatou BENSOUDA procureure de la Cour Pénale Internationale l’annulation de la plainte déposées le 25 juillet 2014 par Mr Saleem Al SAQQA ministre palestinien de la Justice et Mr Ismaeel JABER procureur général de Gaza pour les crimes de guerre commis à Gaza par l’armée israélienne.

Cette plainte, élaborée par les meilleurs spécialistes du Droit International, avait reçu l’appui de 130 professeurs de Droit de par le monde qui avaient affirmé sa complète recevabilité au regard des statuts de la Cour Pénale Internationale. Dès la publication de la plainte, le président palestinien Mahmoud ABBAS, le représentant de la Palestine à l’ONU et Mme Leila CHAHID ambassadrice de Palestine auprès de l’Union Européenne ont développé une stratégie en vue de l’annulation de la plainte. Le représentant à l’ONU a prétendu,  à l’unisson avec la partie israélienne, que le dépôt de plainte risquait de se retourner contre la résistance palestinienne, ce qui est juridiquement faux (article 31D du statut de la Cour Pénale internationale). Mme Leila CHAHID est allée dans le même sens, provoquant le 4 aout une réaction officielle du Hamas par l’intermédiaire de son porte-Parole Sami Abu ZOUHRI :
«  N’écoutez aucune voix qui suggérerait que nous serions opposés à une action auprès de la Cour Pénale Internationale. Certaines personnes disent que le Hamas ou d’autres personnes résistantes pourraient être victimes d’une telle démarche, mais ce n’est pas vrai. Ce n’est que de la propagande. Rien de ce que nous faisons ne nous fait peur. Nous sommes sous occupation et c’est notre droit, selon la loi, de résister. Et c’est aussi le droit de notre population d’être défendue. »

Ces pressions sur la Cour Pénale Internationale aboutissant à l’annulation de la plainte, étaient malheureusement prévisibles. Déjà à la suite de guerre de l’hiver 2008-2009, Mr ABBAS avait dépêché Mr Al MALIKI auprès du procureur de la Cour, aboutissant à l’annulation de la procédure de plainte en cours. Ce sont les mêmes acteurs aujourd’hui qui  sont à la manœuvre.

Il faut dire que la plainte déposée le 25 juillet 2014, outre les crimes de guerre, mentionnait le crime de colonialisme, faisant ainsi peser une lourde menace sur Israël : dès la plainte transmise à la chambre intermédiaire, les entreprises étrangères travaillant dans les territoires occupés devenaient susceptibles de poursuites pour complicité. Les conséquences économiques pour Israël auraient pu être rapides, bien avant que n’advienne  le jugement des commanditaires des crimes de guerre. Avant même que la bataille des armes ne soit terminée, Mr NETANYAHU a remporté grâce à Mr ABBAS et Mme CHAHID une victoire politique déterminante : la menace économique est éloignée.

Comme toujours en pareil circonstances, la communication palestinienne et en particulier Mme CHAHID, prétend avoir une autre stratégie : celle d’adhésion à la Cour Pénale Internationale. Pourquoi ne  l’avoir pas fait plus tôt ? La supposée nécessité de reconnaissance  préalable de l’état palestinien à l’ONU est un mensonge juridique. Mr ABBAS et Mme CHAHID auraient pu saisir la Cour depuis près de dix ans. Trois massacres à Gaza auraient peut-être pu être évité.

La décision de faire taire le Droit met à nouveau en lumière le jeu meurtrier et la nature réelle de l’Autorité Palestinienne.

Sert-elle les Palestiniens en 2006 lorsqu’après avoir perdu les élections elle tente de reprendre le pouvoir par les armes ?

Sert-elle les Palestiniens en 2006  lorsqu’elle condamne la capture d’un soldat israélien au poste de combat ?

Sert-elle les Palestiniens en 2009 quand elle contribue à enterrer le rapport GOLDSTONE sur les crimes commis à Gaza ?

Sert-elle les Palestiniens quand elle soutient officiellement le nouveau dictateur égyptien qui est à l’origine de la fermeture du seul point de passage de GAZA avec le Monde ?

Sert-elle les Palestiniens lorsque son président déclare quelques jours avant l’attaque israélienne : « Les tunnels entre Gaza et  l‘Egypte sont illégaux. Nous (sic) avons essayé de les détruire, nous (sic) avons construit un mur d’acier souterrain, « nous (sic) avons essayé de les noyer ».

Toutes ces attaques ont en fait pour  but de détruire un parti politique à référence culturelle musulmane, le HAMAS, et quel qu’en soit le prix pour la population palestinienne.

Le droit international étant bafoué, force est d’observer à nouveau le droit national palestinien, bafoué lui aussi. Le président ABBAS, selon des lois fondamentales palestiniennes, a terminé son mandat  en janvier 2009. Des élections ne pouvant avoir lieu, c’est le président du parlement Aziz DUWAIK qui aurait dû le remplacer. Mr DUWAIK est en prison.  Alors que le parlement aurait dû légalement voir son mandat prolongé, nombre de parlementaires ont été emprisonnés, parfois avec l’appui de la police palestinienne, et le parlement est empêché de fonctionner.

Ainsi, on se bouscule aujourd’hui, parmi les dictatures arabes, pour être « le meilleur ennemi d’Israël ».

Le président actuel est donc illégal autant qu’illégitime. Mr ABBAS et Mme CHAHID  règnent sur un champ de ruines physique, politique et moral. Ils  servent l’intérêt de l’ennemi. La Palestine a son gouvernement de VICHY qui ne représente pas les Palestiniens, pas plus que VICHY ne représentait la France.

Que ceux qui le contestent osent organiser des élections libres et non faussées  à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Christophe OBERLIN

mercredi 6 août 2014

Pardon, mais, Israël n’a aucun droit d’exister.





Sharmine NARWANI
is a commentator and analyst of Middle East geopolitics. She is a former senior associate at St. Antony's College, Oxford University and has a master’s degree in International Relations from Columbia University. Sharmine has written commentary for a wide array of publications, including Al Akhbar English, the New York Times, the Guardian, Asia Times Online, Salon.com, USA Today, the Huffington Post, Al Jazeera English, BRICS Post, RT and others.  

L’expression « droit d’exister » est entrée dans ma conscience dans les années 1990, tout comme le concept d’une solution à deux Etats est entré dans notre vocabulaire collectif. Dans chaque débat à l’université, quand un sioniste était à bout d’arguments, ces trois mots magiques étaient invoqués pour interrompre la conversation avec un « êtes-vous en train de dire qu’Israël n’a pas le droit d’exister ? » indigné.
Bien sûr, vous ne pouviez pas contester le droit d’Israël à exister – c’était comme nier le droit fondamental des Juifs d’avoir… des droits, avec toute la culpabilité de l’Holocauste jetée à la figure pour faire bonne mesure.

Sauf bien-sûr que je n’y suis pour rien dans l’Holocauste – et les Palestiniens non plus. Le programme de nettoyage ethnique méthodique en Europe de sa population juive a été employée de façon tellement cynique et opportuniste pour justifier le nettoyage ethnique de la nation arabe palestinienne, qu’il me laisse totalement indifférente. Je me suis déjà surprise – oh, stupeur – en train de lever les yeux au ciel en entendant Holocauste et Israël dans la même phrase.

Ce qui me trouble dans cette ère post- »solution à deux Etats », est l’audace même de l’existence d’Israël.

Quelle idée fantastique, cette notion qu’un groupe d’étrangers d’un autre continent puisse s’approprier une nation existante et peuplée – et convaincre la « communauté internationale » que c’était la chose juste à faire. Un tel culot me ferait rire si ce n’était pas aussi grave.

Encore plus flagrant est le nettoyage ethnique de masse de la population palestinienne indigène par les juifs persécutés, à peine remis de leur propre expérience de nettoyage ethnique.
Mais ce qui est vraiment effrayant, c’est la manipulation psychologique des masses dans la croyance que les Palestiniens seraient en quelque sorte dangereux – des « terroristes » déterminés à « jeter les juifs à la mer ». Je gagne ma vie avec les mots et l’usage du langage dans la création de perceptions m’intrigue. Cette pratique – souvent appelée « diplomatie publique » – est devenue un outil indispensable dans le monde de la géopolitique. Les mots, après tout, sont les blocs de construction de notre psychologie.
Prenez par exemple la façon dont nous sommes arrivés à percevoir le « différend » israélo-palestinien et toute résolution de ce conflit qui perdure. Ici, je vais généreusement emprunter des passages d’un article précédent…

Les États-Unis et Israël ont déterminé le discours mondial sur cette question, en définissant des paramètres strictes qui limitent de plus en plus le contenu et l’orientation du débat. Tout discussion en dehors de ces paramètres, jusqu’à récemment, était largement considérée comme irréaliste, improductive et même subversive.
La participation au débat est réservée à ceux qui souscrivent à ses grands principes : l’acceptation d’Israël, son hégémonie régionale et sa supériorité militaire ; l’acceptation de la logique douteuse sur laquelle est fondée la revendication de la Palestine par l’Etat juif ; et l’acceptation de quels sont les interlocuteurs, mouvements et gouvernements acceptables ou non dans toute solution au conflit.

Des mots comme colombe, faucon, militant, extrémiste, modéré, terroriste, islamo-fasciste, négationniste, menace existentielle, mollah fou déterminent la participation de certains à la solution – et sont capables d’en exclure d’autres instantanément.
Ensuite, il y a le langage qui préserve « le droit d’Israël à exister » sans poser de questions : tout ce qui invoque l’Holocauste, l’antisémitisme et les mythes sur les droits historiques des Juifs à la terre léguée par le Tout-Puissant – comme si Dieu était un agent immobilier. Ce langage ne vise pas seulement à empêcher toute contestation de la connexion juive à la Palestine, mais cherche surtout à punir et à marginaliser ceux qui s’attaquent à la légitimité de cette expérience coloniale moderne.
Mais cette pensée collective n’a abouti à rien. Elle n’a fait qu’occulter, distraire, dévier, esquiver, et diminuer, et nous ne sommes pas plus près d’une solution satisfaisante… parce que la prémisse est fausse.

Il n’y a pas de solution à ce problème. C’est le genre de crise où vous constatez votre échec, réalisez vos errements et rebroussez chemin. C’est Israël qui est le problème. C’est la dernière expérience coloniale des temps modernes, une expérience menée au moment même où de tels projets s’effondraient partout dans le monde.
Il n’y a pas de « conflit israélo-palestinien » – qui laisserait entendre une sorte d’égalité dans la puissance, la souffrance et les éléments concrets négociables. Mais il n’y a pas la moindre symétrie dans cette équation. Israël est l’occupant et l’oppresseur. Les Palestiniens sont occupés et opprimés. Qu’y a-t-il à négocier ? Israël détient toutes les cartes. Ils peuvent rendre des terres, des biens, des droits, mais même cela est une absurdité – car qu’en est-il du reste ? Pourquoi ne pas rendre toutes les terres, tous les biens et tous les droits ? Pourquoi auraient-ils le droit de garder quoi que ce soit – en quoi l’appropriation des terres et des biens avant 1948 est-elle fondamentalement différente de l’appropriation des terres et des biens après cette date arbitraire de 1967 ?

En quoi les colonialistes d’avant 1948 sont-ils différents de ceux qui ont colonisé et se sont installés après 1967 ?

Permettez-moi de me corriger : les Palestiniens ont bien une carte en main qui fait saliver Israël – la grande revendication à la table de négociation qui semble contenir tout le reste. Israël aspire à la reconnaissance de son « droit d’exister ».

Mais Israël existe déjà, non ?

En fait, ce que Israël craint plus que tout c’est sa « délégitimation ». Derrière le rideau de velours, voici un Etat construit sur des mythes et des récits, protégé uniquement par un géant militaire, des milliards de dollars d’aide des États-Unis et un seul veto au Conseil de sécurité de l’ONU. Rien d’autre ne se dresse entre cet Etat et son démantèlement. Sans ces trois choses, les Israéliens ne vivraient pas dans une entité qui est devenue « le lieu le plus dangereux au monde pour les Juifs. »

Retirez tout le discours et tout le vernis de la propagande, et vous réalisez rapidement qu’Israël n’a même pas les bases d’un Etat normal. Après 64 ans, il n’a pas de frontières. Après six décennies, il n’a jamais été plus isolé. Plus d’un demi-siècle plus tard, et il a besoin d’une armée gigantesque simplement pour empêcher les Palestiniens de rentrer chez eux à pied.

Israël est une expérience ratée. Il est sous assistance respiratoire – débranchez ces trois tubes et il est mort, ne survivant que dans l’esprit de quelques étrangers qui se sont gravement fourvoyés en pensant qu’ils pouvaient réussir le casse du siècle.
La chose la plus importante que nous pouvons faire dans l’optique d’un seul État est de nous débarrasser rapidement du vieux langage. Rien n’était vrai de toute façon – ce n’était que le langage employé dans un « jeu » particulier. Développons un nouveau vocabulaire de possibilités – le nouvel Etat sera la naissance de la grande réconciliation de l’humanité. Musulmans, chrétiens et juifs vivront ensemble en Palestine comme ils le faisaient auparavant.

Les détracteurs peuvent aller se faire voir ailleurs. Notre patience s’amenuise comme la toile des tentes dans les camps de purgatoire où vivent les Palestiniens depuis trois générations.

Ces réfugiés exploités de tous parts ont droit à ces beaux appartements – ceux qui ont des piscines au rez-de-chaussée et un bosquet de palmiers à l’extérieur du hall d’entrée. Parce que l’indemnité qui leur est due pour cette expérience occidentale ratée sera toujours insuffisante.

Et non, personne ne hait les Juifs. C’est l’argument de dernier recours qu’on nous hurle aux oreilles – le dernier « pare-feu » pour protéger ce Frankenstein israélien. Ca ne m’intéresse même plus d’insérer les mises en garde habituelles censées prouver que je ne hais pas les Juifs. C’est impossible à prouver et franchement, l’argument n’est qu’un alibi. Si les Juifs qui n’ont pas vécu l’Holocauste en ressentent encore la douleur, qu’ils s’arrangent avec les Allemands. Qu’ils exigent une portion importante de terres en Allemagne – et bonne chance à eux.

Quant aux antisémites qui salivent sur un article qui s’en prend à Israël, allez faire un tour ailleurs – vous faites partie de la cause qui a provoqué ce problème.

Les Israéliens qui ne voudront pas partager la Palestine comme des citoyens égaux avec la population palestinienne indigène – ceux qui ne voudront pas renoncer à ce qu’ils ont demandé aux Palestiniens de renoncer il y a 64 ans – pourront prendre leur deuxième passeport et rentrer chez eux. Ceux qui resteront feront mieux d’adopter une attitude positive – les Palestiniens ont montré leur capacité à pardonner. Le niveau du carnage qu’ils ont subi de la part de leurs oppresseurs – sans riposte comparable – démontre une retenue et une foi remarquables.

Ce sera moins la mort d’un Etat juif que la disparition des derniers vestiges du colonialisme moderne. Ce ne sera qu’un rite de passage – tout se passera très bien. A ce stade particulier du 21e siècle, nous sommes tous, universellement, des Palestiniens – et corriger cette injustice constituera un test de notre humanité collective, et personne n’a le droit de rester les bras croisés.

Israël n’a pas le droit d’exister. Brisez cette barrière mentale et dites-le : « Israël n’a pas le droit d’exister ». Savourez-le, tweetez-le, postez-le sur Facebook – et faites-le sans y réfléchir à deux fois. La délégitimation est là – n’ayez pas peur.

La Palestine sera moins douloureuse qu’Israël ne l’a jamais été.

Sharmine Narwani


 Ce qui est dit dans ce "post" est tut à fait juste, ce que j'ai toujours dit est que Israël est un État illégal, par la façon dont il a obtenu sont droit à l'existence. Aujourd’hui compte tenu de sa politique du fait-accompli,  la réalité actuelle n'est pas, c'est vrai, acceptable. Je serais aussi partisan du démantèlement d'Israël et ce sera, alors, aux palestiniens de dire qui pourra rester et qui devra partir. (ou comme le dit Shamine Narwani: "pourront rester tous ceux qui sont prêts à céder ce que les palestiniens ont cédé".)  Les crimes commis par les sionistes ne peuvent être absous dans un semblant de justice. Personne n'aurait accepte, non plus, qu'une Allemagne nazie perdure, y compris si sa politique, semblable d'ailleurs à l'actuelle, était acceptable par cet occident qui n'a plus rien de démocratique.