samedi 25 novembre 2017

Un village français.


Dans le dernier épisode du 23 novembre d' "Un village français" diffusé par France3, la scène où les juifs qui avaient immigré en Palestine, se font attaquer par un groupe armé, imprègne dans le subconscient du téléspectateur  une "image" très éloigné de la réalité  Palestinienne de cette époque.  Heureusement ou grâce à l'honnêteté du cinéaste,  il y est précisé aussi que l'embuscade, faisait suite au massacre de Deir-Yassin par les juifs.

Mais l'histoire, n'est pas tout à fait celle-ci.   Les Brigades juives sionistes bien armées et entrainés (au nez et à la barbe du Mandat anglais) se sont rendus coupables d'exécutions sommaires, pillages, massacres dont Deir-Yassin se détache par sa monstruosité. En effet: des enfants, femmes enceinte, des vieillards furent froidement abattus et naturellement tous les hommes en âge de se battre.  


L'occupation de la Palestine ne s'est as réalisé au moyen de luttes entre deux groupes nationaux rivaux, mais entre des immigrants juifs principalement d'Europe de l'Est qui, protégés au départ par des hommes en armes (probablement appartenant à la Haganah), occupaient un terrain (souvent en hauteur, construisaient une palissade, un mirador) appelées Kibboutz qu'ils défendaient en déclarant par le fait accompli être les propriétaires de la terre.  Le vol de terres est encore de nos jours en vigueur.   




Ces Brigades comme le groupe Stern ;  l'Irgün ; Lehi ...  étaient "chapeautées" par la Haganah (crée en 1920, embryon de la future armé israélienne, qu'il a intégré en 1948) et qui commettaient les massacres que la future armée ne pouvait justifier.

Il n'y a pas un dirigeant juif de l'Etat d'Israël qui ne soit issu de la mouvance terroriste, affilié à la Haganah, qui ne soit coupable de nettoyage ethnique en Palestine, qu'il soit issu du groupe Stern, Lehi ou Irgün pour ne citer que les plus criminels. 


Les Images que France3 a montré laisse croire à une guérilla entre juifs et palestiniens, là encore l'histoire n'est pas tout -à-fat celle-ci. En effet, les villages en Palestine possédaient deux gardes-champêtres armés de vieux fusils datant de la première  guerre mondiale. Ce n'est qu'au vu  des crimes commis par les hordes juives semant la terreur dans la région, qu'il s'est formé une sorte de "Brigades internationales" (aux quelles sans doute des palestiniens s'y sont aussi engagés) qui ont tenté de contenir les assassins juifs. Brigades composées de musulmans d'autres Nations et en particulier des  musulmans de Bosnie-Herzégovine.
Si je cite cette nation, c'est que d'après moi le massacre d'Srebrenica doit beaucoup à cet engagement. Comment un Général Français Philippe Morillon né à Casablanca a pu désarmer un camp, sans désarmer l'autre, en sachant qu'en face il y avait des criminels comme MLADIC ET KARADZIC?

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Les palestiniens sont un Peuple instruit et pacifique, il a fallu les crimes sionistes pour qu'ils se décident, après la Création d'Israël en 1948, à prendre les armes. Encore aujourd'hui les informations que nous sont distillés sur la Palestine, sont un marché de dupes, auquel nos dirigeants et média s'y vautrent avec délectation …  

Les morts de Deir-Yassin parlent:

Déchirants souvenirs:

Ainsi débute un crime contre l’humanité qui encore aujourd’hui est niée par les instances internationales. A la honte d’hier on rajoute le cynisme d’aujourd’hui.

Le plan d’expulsion « Daleth » : « dès le début des années 1940, la direction du Yichouv a préparé l’expulsion des Palestiniens, puis, en 1947-1948, l’a mise en œuvre, étape après étape. Un fait parmi bien d’autres, qui contredit la thèse de l’absence d’intention : la constitution, dès avant la seconde guerre mondiale, d’un fichier de tous les villages arabes.
Recruté pour s’en charger, un topographe de l’Université hébraïque de Jérusalem « suggéra de conduire une inspection à l’aide de photographies aériennes ». A cette époque la Palestine était sous Administration britannique. Le « Mandat » pouvait-il l’ignorer… ?
Ainsi furent constitués des dossiers détaillés sur chacun des villages de Palestine avec : « les routes d’accès, la qualité de la terre, les sources, les principales sources de revenu, la composition sociologique, les affiliations religieuses, le nom des muktars [chefs], les relations avec les autres villages, l’âge des habitants (hommes de 16 à 50 ans) et bien d’autres choses ». La plus importante était « un index de l’"hostilité" [à l’égard du projet sioniste] à partir du niveau de participation du village à la révolte de 1936. Une liste comportait quiconque y avait pris part et les familles de ceux qui avaient perdu quelqu’un dans les combats contre les Britanniques. Une attention particulière était prêtée aux gens qui avaient prétendument tué de juifs ». En 1948, cette dernière information « alimentera les pires atrocités dans les villages, conduisant à des exécutions de masse. En 1943, Ezra Danin, qui jouera cinq ans plus tard un rôle de dirigeant dans l’épuration ethnique, « de manière explicitement militaire : le nombre de gardes (la plus part des villages n’en avaient aucun) et les quantités et qualité des armes à la disposition du village (en général archaïques ou même absentes).


Et aussi. La déshumanisation des palestiniens:

A propos des « réfugiés » juifs venant du monde arabe:

jeudi 23 novembre 2017

Un compte épargne qui ne bénéfie pas à celui qui a épargné!



D'origine catalane, beaucoup de mes amis et connaissances me posent la question sur l'origine de la Déclaration d'Indépendance. Évidemment expliquer la complexité de cette déclaration n'est pas aisé. Et pour faire comprendre, un peu cette complexité une allégorie me semble appropriée:
·         Imaginons un compte épargne où les intérêts bénéficieraient à d'autres personnes qu'à celui qui a épargné.

Si les recettes sont mutualisées, il faudrait aussi mutualiser les dépenses. La Catalogne représente plus du 20% du PIB espagnol, elle est aussi la région la plus endettée.  Ne trouvez-vous pas, qu'il y a là une hypocrisie? Surtout que depuis 2010 le Gouvernement catalan demande à renégocier les conditions de son autonomie et que le Gouvernement Rajoy fait la sourde oreille…

Et cet apprenti dictateur (Rajoy*) s'appuyant sur les bénéficiaires de l'épargne catalane, décrète qu'il n'y a rien à renégocier.
* Connaissez-vous des démocraties où il y a des prisonniers politiques? 
Moi oui l'Espagne…, qui contrairement à la Belgique, où  le Roi à toujours tenté d’aplanir les différents entre Flamands et Wallons, le Roi d'Espagne (roitelet convient aussi) met de l'"huile sur feu".

Le franquisme a mis la Roi en place, aujourd'hui le Roi vient à la rescousse du franquisme... Car en effet Rajoy et le Parti populaire P.P. sont l'héritier du franquisme. 
Que veulent les catalans? Il veulent retrouver la République qui était la leur en 1936, avant le coup d'Etat militaire de Franco, ils ne veulent pas faire cession avec l'Espagne, mais à l'intérieur de l'Espagne, sans être prisonniers d'un despote comme Rajoy. 
La France, l'Europe devrait revoir sa copie... 

Naturellement les déclarations de l'Europe, de Macron et de tous ceux qui ne connaissent pas, ou insuffisamment, les tenants et les aboutissants de la volonté catalane, ont comme objectifs des considérations qui n'ont rien de commun avec cette volonté, mais des considérations ou des peurs qui ne concerne qu'eux. 

Le quotidien des populations concernées, comme d'ailleurs pour la France, leur passe par-dessus la tête, seul importe la pensée dominante qui doit mener à l'asservissement des peuples pour le agrément d'une minorité richissime.  Macron étant un de leurs assujettis, comme l'Europe (actuelle) la France de Sorkozy, Hollande. L'Espagne faisant partie intégrante des "assujettis", Macron, vient au secours de l'apprenti dictateur.  

Pourtant je vois avouer que je ne vois pas l'Indépendance d'un bon œil, je ne suis pas pour, mais il faudrait que toute nébuleuse asservissante, aille au diable vauvert et nous laisse vivre notre existence que l'on veut paisible y compris avec moins d'argent.  

lundi 20 novembre 2017

Yvan Attal ne veut pas jouer le "juifs de service"




Yvan Attal ne veut pas jouer le "juifs de service" dans l'émission ONPC. Cependant lorsque qu'il tente de répondre à Aymeric Caron, il dit un mensonge, en affirmant que les États limitrophes de la Palestine ont demandé aux palestiniens de quitter leur pays, parce qu'ils allaient entrer en guerre contre Israël. [Et en admettant que cela fusse vrai, cela n'est pas une raison suffisante pour martyriser un peuple qui ne lui avait rien fait] C'est un raccourci manipulateur qui fait abstraction de la réalité et du Nettoyage Ethnique de la Palestine par les Juifs, et jouent là leur plus mauvais rôle et justifiant de la pire des manières les vicissitudes de la communauté, depuis la nuit des temps.  

Puis, il y a un fait incontournable qui contredit l'affirmation d'Yvon Attal qui est: que l’Égypte, la Syrie et la Jordanie ne sont pas entrée en guerre lors d'une coalition, mais les uns après les autres. Guerre d'où Israël est sorti vainqueur, avec l'aide des USA (renseignement satellitaire -qui lui à permis de surprendre ses adversaires et entre autres détruire l’aviation égyptienne au sol- ainsi que la fourniture logistique) au moyen d'un "pont aérien" depuis la Tchécoslovaquie... (fourniture logistique toujours d'actualité, payé par le contribuable américain) mais cela il ne le dit pas, ce genre de personnage manque du minimum de loyauté, cette loyauté qui fait l'homme.  

Et il y a encore un fait qui illumine le conflit en Syrie, c'est que ce pays n'a toujours pas signe de paix avec Israël, contrairement à la Jordanie ou l’Égypte. Israël qui ne s'est pas prive de bombarder, récemment, des position syriennes et cela de manière illégale. Cela non plus ce genre de personnages ne le diront jamais.  

Et "cerise sur le gâteau"  il serait intéressant de connaitre si Yvan Attal fait de l’optimisation fiscale en déduisant de son revenu imposable les sommes destinées à l'armée israélienne, par le bais d'associations en France, comme le font quelques personnalités, très médiatisées,  favorables au sionisme.



Les Juifs on cela d'extraordinaire qu'ils ne souffrent d'aucune incertitude, dès qu'il s'agit de nier une réalité qui les désavantage. On dirait que leur rapport à la vérité est opposé a celui des chrétiens. En effet, (pour la plupart des chrétiens mentir c'est faire offense à celui qui nous à fait confiance) (pour la plupart des juifs mentir est un moyen de parvenir à son objectif, en ce sens le sionisme en est l'exemple parfait).

Beaucoup de Juifs s'élèvent (avec raison) contre le négationnisme qui concerne principalement l'Holocauste. Ils ne se rendent pas compte, cependant, qu'ils pratiquent le même négationnisme, lorsqu'il s'agit de reconnaître les crimes commis à l'encontre du Peuple palestinien.  C'est sans doute cette arrogance, cette certitude qui leur à valu et leur vaut, encore aujourd'hui, l'inimitié de personnes attachés à la justice et au Droit International. Et j'aimerais aller plus loin, en posant la question de savoir si, le ressentiment à l'encontre des juifs et de la Communauté en général, ne devrait son enfantement, dans cette espèce de manipulation que représente le déguisement de la réalité, comme faire des Mythes une histoire réelle. Contrairement à la Mythologie grecque, romaine, scandinave […] prenant les récits fabuleux pour ce qu'ils sont, au lieu de s'en servir pour justifier des crimes.
  
Ces juifs-là feraient bien de lire les ouvrages, comme: Le nettoyage Ethnique de a Palestine de l'écrivain d'Ilan Papé (né en 1954 à Haïfa, est un historien israélien) aujourd'hui refugié à Londres où il est professeur d'histoire ; ou encore, Quand et comment le peuple juif fut inventé ? de l'historien israélien Shlomo Sand publié en 2008  






Le président d'Israël refuse de gracier un soldat ayant achevé un Palestinien.




Le président israélien Reuven Rivlin a rejeté ce dimanche la demande de grâce d'un soldat franco-israélien condamné pour avoir achevé un assaillant palestinien blessé.

Le président israélien Reuven Rivlin a rejeté ce dimanche la demande de grâce d'un soldat franco-israélien reconnu coupable et condamné pour avoir achevé un assaillant palestinien blessé. Membre d'une unité paramédicale, Elor Azaria a été filmé le 24 mars 2016 alors qu'il tirait une balle dans la tête du Palestinien Abdel Fattah al-Sharif, qui venait d'attaquer des soldats au couteau à Hébron en Cisjordanie, territoire palestinien occupé depuis 50 ans par Israël.

Atteint par balles, il gisait au sol, apparemment hors d'état de nuire quand Elor Azaria l'a achevé. La vidéo s'était propagée sur les réseaux sociaux. Lors de son procès, qui a profondément divisé ses compatriotes, le soldat israélien a affirmé avoir craint que le Palestinien ne dissimule une ceinture d'explosifs sous ses vêtements. Les juges ont toutefois rejeté cette théorie, le condamnant à 18 mois de prison pour "homicide volontaire".

Un allègement de peine "inacceptable"

Fin septembre, le chef d'état-major Gadi Eisenkot a réduit de quatre mois la peine d'Elor Azaria qu'il a commencé à purger le 9 août 2017. "Aujourd'hui, le président Reuven Rivlin a pris la décision de rejeter la demande de grâce présentée par [le soldat] Elor Azaria", selon un communiqué de la présidence.

Reuven Rivlin, dans sa réponse au soldat qui a terminé son service militaire en juillet, a mentionné la clémence du général et la peine "indulgente" de la cour, a précisé le texte. Amnesty international avait dénoncé une peine "qui ne reflète pas la gravité" des faits commis par cet ancien soldat tandis qu'un comité de l'ONU la qualifiait "d'inacceptable" pour "ce qui "paraît être une exécution extra-judiciaire". "Un allégement supplémentaire de votre peine nuirait aux forces armées et à l'Etat d'Israël", a souligné le président israélien.

Une grâce appuyée par Netanyahu et Lieberman

Le chef d'Etat a précisé que l'ex-soldat pourra se présenter devant la commission des libérations conditionnelles "dans environ trois mois", selon les dispositions du code pénal. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Avigdor Lieberman avaient appuyé la demande de grâce.

Avigdor Lieberman, dirigeant du parti nationaliste "Israël notre maison", a d'ailleurs affirmé dans un communiqué qu'il "regrettait le rejet de la demande de grâce". "Le président Rivlin avait l'occasion de clore ce dossier qui a ébranlé la société israélienne", a ajouté le ministre connu dans le passé pour ses diatribes anti-arabes. Elor Azaria, lui, n'a jamais exprimé de remords pour son acte.

Une affaire qui divise Israël

L'affaire Azaria a suscité les passions dans son pays pendant un an et demi. Dans un contexte d'occupation continue des Territoires palestiniens et de violences persistantes, elle a dressé les Israéliens défendant le respect de valeurs morales par leur armée contre les tenants d'un soutien sans faille aux soldats confrontés aux attaques palestiniennes.
Elle a aussi mis à l'épreuve l'armée comme facteur d'unité nationale, suscitant une exceptionnelle confrontation publique entre généraux et politiciens. Le procès permettait à l'état-major une démonstration de moralité face aux accusations régulières d'exécutions sommaires