jeudi 28 mars 2013

Pourquoi l'invasion de l'Irak



Pourquoi l'invasion de l'Irak a été la pire décision de politique étrangère dans l'histoire des États-Unis.

J'étais là-bas. Et "là-bas" pourrait être n'importe quel endroit. Et c'était un endroit où vous deviez y être, si vous vouliez voir de plus près les signes de la fin des temps de l'empire américain. C'était l'endroit où vous deviez y être si vous vouliez voir la folie - oh, oui, c'était de la folie - sans filtrer certains médias complaisants et somnolents, chargés de présenter la politique belliqueuse de Washington, si elle n'est pas sensée, du moins comme suffisamment sensée et grave. J'étais dans le degré zéro de ce qui devait être la pièce maîtresse de la nouvelle "Pax Americana"  dans le Grand Moyen-Orient.

Pour dire les choses sans ambages, l'invasion de l'Irak s'est avéré être une blague. Certainement pas pour les Irakiens et pour les troupes américaines, ce n'était pas non plus une de ces blagues du type ha ha, on a bien rigolé! Et voici la triste vérité de tout: le 20 Mars, bien que nous commémorions le dixième anniversaire de l'invasion au nom de l'enfer, je ne comprends toujours pas bien les choses. Toutefois, dans le cas où vous souhaitez que se reproduise la blague, c'est ainsi: en envahissant l'Irak, les Etats-Unis firent plus pour déstabiliser le Moyen-Orient que nous pouvions l'imaginer à l'époque.
Et nous -et quelques autres- payerons le prix pour un long, long moment.

La folie du Roi Georges, et les pousse au crime, les lobbys juifs américains.
Il est facile d'oublier, la normalité, dans laquelle cette folie était acceptée. En 2009, quand je suis arrivé en l'Irak, nous étions déjà dans le dernier souffle pour sauver quelque chose qui pourrait être considéré comme la pire décision de politique étrangère de l'histoire américaine. C'est alors qu'un fonctionnaire du Département d'Etat chargé de diriger deux équipes de reconstruction dans l'est de l'Irak, je suis entré pour la première fois dans usine de transformation de poulets au milieu de nulle part.
Le plan américain du moment de «reconstruction» du pays se noyait dans les rivières d'argent dépensé bêtement. Comme le point culminant des efforts américains, -au moins une fois le Plan A, (qui postulait que nos troupes d'invasion seraient accueillies comme des libérateurs avec des fleurs et couronnes, se sont écrasées lamentablement) nous sommes parvenus à nous arranger, pour reconstruire rien d'intéressant. Conçu d'abord comme un Plan Marshall pour le Nouveau Siècle Américain, six ans plus tard, avait dégénéré en une véritable farce.

Dans mon acte de fonction, les USA ont dépensé environ 2.200 millions de dollars (*) pour construire  une immense installation perdue dans la "brousse". Ignorant la dure réalité que Irakiens faisaient élevage et la vente de poulets, il ya plus de 2000 ans, les Etats-Unis ont décidé de financer la construction d'une installation centrale de traitement pour que les Irakiens maintiennent l'usine, achètent des poulets locaux, les déplument,  les découpent avec des machines complexes importés de Chicago, emballent les blanc et les ailes dans une pellicule plastique et transportés par camion vers tous les supermarchés locaux. C'était peut-être la chaleur du désert, mais à l'époque cette histoire semblait logique et le plan a été soutenu par l'armée, le Département d'Etat et par la Maison Blanche.
(*) Que les irakiens ont remboursé -puissance dix- avec le pétrole.
Elégante comme idée, au moins pour nous, qui n'a pas tenu compte de quelques petites choses très simples, comme l'habituelle carence en électricité, ou les systèmes logistiques pour amener les poulets à l'installation, ou le capital travail, ou la distribution.  
La conséquence à été,  que dans une reluisante installation de 2.200 millions de dollars rien n'y a été produit, ni poulets ou quoi que ce soit. En utilisant quelques-uns des topiques de l'époque, n'a rien transformé, ne favorisa rien, n'a rien stabilisé ou amélioré la vie d'un seul Irakien. Elle est restée vide, sombre et sans utilité en plein milieu du désert. Nous, comme des poulets, avons caqueté et sans plumes.

Cependant, d'après la folie de l'époque, le simple fait que l'usine n'a rempli aucun de ses véritables objectifs ne signifie pas que le projet n'était pas un succès. En fait, l'usine a été un succès dans les médias américains. Après tout, chaque visite à l'usine de la propagande, mon groupe a fourni l'usine avec des poulets achetés à la hâte, mis en marche les mécanismes et montait un spectacle de cirque à base de poulets et coqs.

Avec l'humour noir de l'époque, baptisé l'usine de poulet Potemkine. Entre une et autre visite des médias et VIP, elle restée dans l'obscurité, pour se réveiller avec le coq si quelque matin apparaissait une équipe de tournage pour une visite. Ainsi, notre usine a été considérée comme un succès. Robert Ford, alors ambassadeur à Bagdad et actuellement ambassadeur de l'ombre en Syrie, a déclaré que la visite de l'endroit était le jour où il s'était le plus réjoui en Irak. Le général Ray Odierno, le chef de toutes les forces américaines en Irak, a invité les blogueurs et leurs suiveurs de venir admirer le légendaire projet. Une partie de la propagande, qui proclamait que «les méthodes enseigner aux irakiens, visant à œuvrer à la prospérité pour eux-mêmes et leur donner la possibilité d'obtenir leur propre stabilité sans compter sur les Américains", est toujours en linge (y compris, en particulier, la charmante image des Etats-Unis se présentant comme le protecteur, est une de mes préférés).

Nous n'étions pas stupides, ne le croyiez pas. En fait, nous nous sentions suffisamment malins et assez intelligents pour apprendre à détourner le regard. L'usine de poulet était à l'origine une histoire drôle, une sorte de blague dont nous connaissions la chute. Hé, nous gaspillons de l'argent, mais les 2.200 millions de dollars étaient une petite somme dans une guerre dont les coûts journaliers dépassaient le Billon de dollars.
Que les irakiens ont remboursé avec le pétrole. Pourquoi pensez-vous que ces va-t-en-guerre engagent les enfants de leurs pays dans des guerres qui finalement, ne les regarde pas ? Comme cela l'avait été après la Première du golfe et la résolution de l'ONU. "Pain contre pétrole" Où tous les gangsters en col blanc des instances internationales, y compris l'ONU, les dirigeants des Etats occidentaux..., se sont enrichis sur le dos de la population irakienne.  Ces êtres souteneurs du sionisme, sans lesquels notre monde aurait un "visage" apaisé.
Vraiment, après tout, quel mal avions-nous fait ?
Les dégâts ont été les suivants: nous avons voulu quitter l'Irak (et l'Afghanistan) stabilisé pour faire progresser nos objectifs. Ce que nous avons fait c'est dépenser notre temps et "notre" argent sur ​​des choses insignifiantes évidemment, tandis que la plupart des Irakiens ne disposaient pas d'accès à l'eau potable, a l'électricité régulière et aux soins sanitaires et l'hospitaliers. Un autre fonctionnaire du Département d'Etat en Irak a écrit dans le résumé hebdomadaire, qu'il m'a envoyé: "Lors l'inauguration de notre projet, nous avons été normalement reçu  avec un sommaire « merci », suivie d'une longue liste de besoins énormes et essentiel tels que l'eau et l'énergie." Comment pourrions-nous être en mesure de stabiliser l'Irak si nous avons agi comme des bouffons. Comme un homme irakien m'a dit: "C'est comme si j'étais nu dans une chambre avec un grand chapeau sur sa tête. Tout le monde s'affaire à mettre des fleurs et des rubans sur le chapeau, mais personne ne semble se rendre compte que je suis nu."
Depuis lors, en 2009, tout cela devrait être évident. Nous ne sommes plus dans le rêve néoconservateur de superpuissance mondiale sans rival, mais attaqués sur ce qui s'était passé. Nous avons une usine de poulet dans le désert que personne ne voulait.

Voyage dans le temps jusqu'en 2003
Les anniversaires sont des moments de réflexion, en partie parce qu'elles sont souvent la seule perspective, capables de reconnaître les moments les plus importants de notre vies. En outre, lors des anniversaires il est difficile de se rappeler ce que c'était vraiment et quand tout a commencé. Au milieu du chaos actuel au Moyen-Orient, il est facile, par exemple, d'oublier comment étaient les choses quand au début de 2003. Il semblait que l'Afghanistan avait été envahi et occupé rapidement et proprement d'une manière que les Soviétiques (les Britanniques, les Grecs de l'Antiquité ...) n'auraient jamais pu rêver. L'Iran était terrifié de voir la puissance de l'armée américaine sur sa frontière orientale, qui sera bientôt serait également déployée a l'ouest, se montrant disposé a négocier. La Syrie était contrôlé par la brutalité stable de Bachar al-Assad et les relations étaient si bonnes que les Etats-Unis l'on mise sur la liste  des suspects terroristes pour tortures dans ses prisons secrètes.

La plupart du reste du Moyen-Orient a été plongé dans un long sommeil avec des dictateurs suffisamment fiables pour maintenir la stabilité. La Libye était une exception, bien que les prévisions disaient, que d'ici peu Mouammar Kadhafi faire une sorte de traiter. (Et il l'à fait). Tout ce qu'il fallait, c'était un coup poignard rapide en Irak pour établir une présence militaire américaine permanente au cœur de la Mésopotamie. Nos futures garnisons sur place pouvaient évidemment surveiller les choses, fournissant le pouvoir d'écraser n'importe quel élément déstabilisateur avenir. Tout cela avait du sens pour néoconservateurs visionnaires des premières années  de Bush. La seule chose que Washington ne pouvait pas imaginer était la suivante: que le principal élément déstabilisateur serait les USA.

En effet, son puissant plan était déjà entrain de se désintégrer lorsqu'on commençait  à rêver. Dans sa frénésie, sans rien d'autre que le respect de leurs propres souhaits, l'équipe Bush a perdu une occasion diplomatique avec l'Iran qui aurait rendu inutile la rodomontade en cours, même quand l'Afghanistan s'est effondré et l'Irak implosé. Dans le cadre de la décomposition, les hommes furieux, dont l'histoire les prit par surprise, le augmentèrent le volume de leur férocités: la torture, les goulags secrets, les dénonciations, les assassinats ciblés par le moyen de drones, les actions extraconstitutionnelles à la maison. Ils se jetaient les offres les plus vils pour tenter de sauver quelque chose, y compris d'ignorer le réseau de A.Q. Khan de prolifération nucléaire pakistanaise en échange d'un court instant-photo avec Condilenza-Rice-Kadhafi de rapprochement en Libye.
A l'intérieur de l'Irak, l'invasion américaine avait décuplé les forces de conflit sectaires entre sunnites et chiites. Ceci, à son tour, créait les conditions d'une guerre pour le pouvoir entre les Etats-Unis et l'Iran, semblable à la guerre par procuration, en plus intense, entre Israël et l'Iran au Liban (qui allait de pair avec un autre événement déstabilisant: l'invasion israélienne 2006, sanctionné par les États-Unis). Rien de tout cela n'est pas encore terminé. Aujourd'hui, en effet, cette guerre pour le pouvoir a rencontré simplement un nouvel amphitryon, la Syrie, avec de multiples puissances utilisant l'aide «aide humanitaire» pour attiser, encore et encore, autour des avatars sunnites et chiites.
L'Iran, faisant osciller les expectatives des néocons, a dépassé la décennie aux Etats-Unis en Irak avec une plus grande puissance économique, avec le commerce avec ses voisins et contourne les sanctions valorisées a environ 5.000 millions de dollars par an, et continuent d'augmenter. Durant cette décennie, les Etats-Unis se sont arrangés pour éliminer un des  contrepoids stratégiques de l'Iran, Saddam Hussein, le substituant par un gouvernement dirigé par Nouri al-Maliki, qui avait été en exil à Téhéran.
Pendant ce temps, la Turquie est aujourd'hui en proie à une guerre ouverte avec les Kurdes du nord de l'Irak. La Turquie est, bien sûr, fait partie de l'OTAN, alors imaginez le gouvernement américain, restant assis, tandis que l'Allemagne bombarde la Pologne. Pour boucler la boucle, le Premier ministre irakien a récemment averti que la victoire des rebelles syriens provoquera une guerre sectaire dans leur propre pays et créera un nouveau havre sûr pour Al-Qaïda qui déstabilisera davantage la région.
Dans le même temps, les USA, l'armée américaine brûle le fragile équilibre financier des guerres en Irak et en Afghanistan et dépourvu de toute autorité morale au Moyen-Orient après Guantanamo et Abu Ghraib, reste les bras croisés alors que l'étincelle régionale appelée "printemps arabe" s'éteint et est substitué par une déstabilisation plus importante dans toute la région. Et même cela n'a pas empêché Washington de poursuivre la dernière version de la guerre (maintenant sans nom) mondiale contre le "terrorisme" aux nouvelles régions, ayant besoin de déstabilisation.

Compte tenu de la facilité avec laquelle le peuple américain paralysé regarde patriotiquement de l'autre coté, alors que nos guerres suivaient leurs trajectoires individuelles vers l'enfer, nos dirigeants ne rechignaient pas à l'idée d'envoyer des Drones américains et des forces spéciales plus loin que jamais, en particulier vers les profondeurs de l'Afrique, créant sur les cendres de l'Irak une version frontalière de la guerre perpétuelle que George Orwell a imaginé dans son roman futuriste de 1984. Et ne doutez pas un seule seconde qu'il y a un chemin direct menant de l'invasion de 2003 et que l'abattoir de poulets à l'endroit dangereux et chaotique qui passe aujourd'hui pour notre monde américain.


Joyeux anniversaire
En ce dixième anniversaire de la guerre en Irak, l'Irak reste le même, où que vous regardiez, c'est un lieu dangereux et instable. Même le souriant Département d'Etat américain conseille voyageurs se rendant en Irak "qu'il subsiste un risque d'enlèvement pour les citoyens américains ... car il ya de nombreux groupes d'insurgés, dont al-Qaïda, qui sont toujours en activité ...» et note que «le guide du Département d'Etat pour les entreprises américaines en Irak sont priés de suivre les consignes pour la protection et la sécurité».
Dans une perspective plus générale, le monde est aussi beaucoup plus dangereux qu'en 2003. En effet, pour le Département d'Etat, qui m'a envoyé en Irak pour je sois témoin des folies de l'empire, le monde est désormais encore plus redoutable. En 2003, à fameuse l'époque “mission accomplie”, seul l'Afghanistan était sur ​​la liste des ambassades étrangères qui étaient considérés comme des “lieux de danger extrême”. Mais très vite, l'Irak et le Pakistan y ont été ajoutés. À l'heure actuelle, le Yémen et la Libye, qui étaient autrefois des postes ennuyeux mais sûr pour les fonctionnaires, sont tombés dans la même catégorie.

Autres endroits qui étaient également considérés comme sûrs pour les diplomates et leurs familles, comme la Syrie et le Mali, ont été évacués et il n'y a plus de présence diplomatique américaine. Même le sommeil Tunisien, qui était autrefois si paisible que le Département d'Etat avait là son école en langue arabe, a réduit ses effectifs et de membres de la famille de diplomates qui y résident. L'Egypte va-et-vient avec des hauts en bas.
Le Mali est un pays au sous-sol riche. L'ingérence de la France au Mali a trois objectifs:
  1. Repousser les insurgés vers le Nord, avec l'espoir qu'ils s'en prennent - à nouveau - à L'Algérie et ses réserves de gaz.
  2. D'y apporter la "sécurité", mais surtout de maintenir en place un pourvoir ami, et tenter de faire main-basse sur les matières premières du pays.
  3. Israël a toujours "crié": - à l'attention de l'intelligentsia la plus fourbe que la terre ait porté -  "que la résistance palestinienne était du terrorisme" et c'est au nom de ce mensonge que des êtres sans état de conscience se prévalent de cette lutte qui ne sert finalement qu'a assoir l'hégémonie occidentale et à justifier les crimes que comment le sionisme en Palestine.     
L'argutie maintenant éculée, de la lutte contre le terrorisme, - que l'occident a financé et armé - est une manipulation de plus de la part des dirigeants supranationaux qui sous des prétextes apocryphes et à l'aune du néocolonialisme voudraient reprendre la "main" de la gestion des matières premières en Afrique.
Les dirigeants iraniens regardent attentivement comment la version impériale US en Irak s'est effondrée, concluant que Washington était un tigre de papier, se retirent des offres initiales de négocier les questions controversées et au lieu (au moins pour un temps), redoublent d'efforts pour obtenir la capacité nucléaire, aidé par les travaux précédents du même réseau d'AQ Khan. La Corée du Nord, un autre bénéficiaire de A.Q. Khan emboîté le pas et s'éloigne de plus en plus de Washington, tout en devenant une véritable puissance nucléaire. Son voisin la Chine a suivi son propre chemin de domination économique, tout en contribuant à «payer» pour la guerre en Irak de devenir le numéro un des détenteurs de la dette des États-Unis par des gouvernements étrangers. Et détient désormais plus de 21% de la dette américaine détenue à l'étranger.

En substituant comme apologiste-en-chef, de l'absent George W. Bush et des hauts responsables de son administration en ce dixième anniversaire, l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair nous a récemment rappelé  ce qui nous attend. Tout en admettant que «depuis longtemps il avait renoncé a l'idée de convaincre les gens qu'il avai pris la bonne décision sur l'Irak", Blair a ajouté que des nouvelles crises s'approchaient. « Ils en ont déjà une en Syrie, en ce moment, et une autre à l'avenir en Iran", a-t-il dit. «Nous sommes au milieu de cette lutte, qui nécessitera une génération, et sera très dur et difficile. Mais je crois que nous faisons une erreur, une grave erreur si nous pensons que nous pouvons rester en dehors de la lutte. "
Tony Blair, comme la plupart des aigrefins que nous avons placé à la tête de nos Etats : Jose-Maria Aznar ; Bill Clinton ; Nicolas Sarkozy [...] même G. W. Bush, fait des conférences ! C'est une manière d'officialiser la corruption, pour services rendus. Mais rendus à qui ?  Tous ces "honnêtes dirigeants" ont absous et cautionnés les crimes qu'Israël a commis... y compris les assassinats de dirigeants palestiniens hors d'Israël.     
Pensez à ce commentaire comme un avertissement. Pour avoir converti en quelque sorte, une grande partie de l'Islam en ennemi, Washington a obtenu essentiellement des crises interminables qu'il n'a aucune chance de gagner. En ce sens, l'Irak n'était pas une aberration, mais le zénith et le nadir historique de la pensée qui décline lentement. Au cours des prochaines décennies, les États-Unis auront une armée suffisamment puissante pour faire en sorte que notre déclin soit lent, sanglant, cruel et prudent, mais inévitable. Jusqu'au jour, où les drones devront atterrir.
Alors joyeux X dixième anniversaire, la guerre en Irak! Une décennie après l'invasion, un chaotique et instable Moyen-Orient est l'héritage inachevé de notre invasion. Je suppose que, malgré tout, nous continuerons avec les blagues, mais personne ne rit.

Peter Van Buren à passé 24 ans travaillant au Département d'Etat, il fut détaché un temps en Iraq. Il est le collaborateur habituel de Tom Dispatch. Il écrit sur Iraq, Moyen-Orient et la diplomatie américaine dans son blog We Meant Well. Es l'auteur de “We Meant Well: How I Helped Lose the Battle for the Hearts and Minds of the Iraqi People” (The American Empire Project, Metropolitan Books).

Trabaille actualement a son nouveau livre: “The People on the Bus: A Story of the 99%”.


mercredi 27 mars 2013

ONU -Extrait de l'Assemblée générale



Extrait de l'Assemblée générale du 26 décembre 2012

GE.12-19010 (F) 220113 230113 Conseil des droits de l’homme
Vingt-deuxième session  Point 1 de l’ordre du jour  Questions d’organisation et de procédure
Ordre du jour annoté de la vingt-deuxième session du Conseil des droits de l’homme
Note du Secrétaire général

Nations Unies                                                                      A/HRC/22/1



Situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé,  y compris Jérusalem-Est
33. Se reporter au rapport de la Haut-commissaire sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est (A/HRC/22/35) (voir par. 86).


La situation des droits de l’homme en Palestine et dans les autres territoires arabes occupés.

A. Violations des droits de l’homme et incidences de l’occupation par Israël de la Palestine et des autres territoires arabes occupés.

Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967.
84. Se reporter à la note du secrétariat sur le rapport du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk (A/HRC/22/62).

Colonies de peuplement israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et le Golan syrien occupé.
85. Dans sa résolution 19/17, le Conseil a décidé d’envoyer une mission internationale indépendante d’établissement des faits pour étudier les effets des colonies de peuplement israéliennes sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels des Palestiniens dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, mandat qui s’achèverait avec la présentation d’un rapport au Conseil. Le Conseil examinera le rapport de la mission internationale indépendante d’établissement des faits (A/HRC/22/63).

Situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé,  y compris Jérusalem-Est
86. Dans ses résolutions S-9/1 et S-12/1, le Conseil a prié la Haut-commissaire de lui soumettre des rapports périodiques sur la situation des droits de l’homme dans le territoire palestinien occupé, en particulier s’agissant  de Jérusalem-Est et de la bande de Gaza. Dans sa résolution 19/16, le Conseil a décidé de rester saisi de la question. Le Conseil examinera le rapport de la Haut-commissaire (A/HRC/22/35) (voir aussi par. 33).

Les droits de l’homme dans le Golan syrien occupé.
34. Se reporter au rapport du Secrétaire général sur la situation des droits de l’homme dans le Golan syrien occupé (A/HRC/22/36) (voir par. 87)

Droits de l’homme dans le Golan syrien occupé.
87. Dans sa résolution 19/14, le Conseil a prié le Secrétaire général de porter la résolution à l’attention de tous les gouvernements, des organes compétents de l’Organisation des Nations Unies, des institutions spécialisées, des organisations intergouvernementales internationales et régionales et des organisations humanitaires internationales, et d’en assurer la plus large diffusion possible, ainsi que de lui faire rapport, à sa vingt-deuxième session, sur la question des droits de l’homme dans le Golan syrien occupé. Le Conseil sera saisi du rapport du Secrétaire général (A/HRC/22/36) (voir aussi par. 34).

B. Droit du peuple palestinien à l’autodétermination
88. Dans sa résolution 19/15, le Conseil a décidé de poursuivre l’examen de la question à sa vingt-deuxième session.

Le retour des morts vivants



Asia Times Online

Oncle Sam n'a jamais pensé que l'histoire allait se répéter comme une double tragédie après avoir été une farce. Examinons la question. Tout d'abord, penchons-nous sur l'article du Wall Street Journal de Septembre 2002, de la fièvre qu'engendrèrent les préparatifs hystériques de l'invasion de l'Irak.

Auteur: Benjamin "Bibi" Netanyahu, alors aspirant au gouvernement israélien.


Il dit tout: "un dictateur qui étend rapidement son arsenal d'armes chimiques et biologiques" et "qui fébrilement essaye d'acquérir des armes nucléaires" ; BIBI fait aussi, le parallèle entre Saddam et d'Hitler ; Bibi fait le portrait qu'il  présenté comme une victime impuissante du «terrorisme» palestinien d'Israël -alors qu'Israël est une puissance nucléaire de facto, depuis 1948(*)-  ; l'affirmation selon laquelle Saddam pourrait produire du combustible nucléaire "dans les centrifugeuses de la taille des machines à laver qui peuvent être cachés à travers tout le pays, et l'Irak est un grand pays " ; l'agitation en faveur d'une attaque préventive unilatérale ; et la conclusion inévitable que "rien ne fonctionnera à l'exception du démantèlement de son régime."



(*) C'est à dire ; que cet Etat est qui entré illégalement dans le club des puissances nucléaires en 1948, aidé entre-autres par la France. Ce petit pays voudrait empêcher un grand pays, qui n'est pas -dans l'ère moderne- (2000 ans) à l'origine d'aucune guerre, contrairement à Israël qui depuis 62 ans n'a pas arrêté d'agresser les palestiniens et ses voisins et est le pays du Moyen-Orient qui a engendré les plus de Criminels de guerre... c'est un peu comique. Non ? Le seul tord de l'Iran c'est qu'il fait partie des Etats qui ne sont pas d'accord avec les politiques d'Israël, des USA et plus généralement de l'occident, et la lutte contre le terrorisme c'est du Pipeau.  
Mais la réalité est toute autre, Les dirigeants israéliens, les néoconservateurs pro-sionistes et le lobby juif américain, voulaient -moins secourir les peuple irakien et y apporter la démocratie, que punir Saddam Hussein pour l'aide qu'il apportait aux familles de kamikazes palestiniens. Pour convaincre G.W. Bush -le président le plus stupide de l'histoire des USA-, le pétrole fut un argument convainquant.   

Procédons à une avance rapide de 10 ans. Cette semaine en Israël.
La scène: conférence de presse du Premier ministre israélien Benjamin Bibi Netanyahu et du visiteur, le président américain Barack Obama.
Quiconque a vu en direct sur Al-Jazira, du Moyen-Orient à l'Asie orientale, a dû penser qu'il regardait un Retour vers le futur géopolitique et, franchement, J. Michael Fox était enchanté.
Mais cette fois il n'y avait pas de charme, c'était plutôt un sinistre Retour de des morts-vivants en cols blanc et cravates. Bibi et Obama se sont efforcés à souligner que les liens entre les USA et Israël sont "éternels".
En réalité Bibi a quand même préféré mettre l'accent sur les armes nucléaires (pour le moment inexistantes) de l'Iran constituait une menace existentielle pour Israël. Répétan a plusieurs reprises: "qu'Israël à le droit de se défendre", que la sécurité n'est pas la responsabilité de quelqu'un d'autre, pas même de Washington.
Obama, pour sa part, a souligné à nouveau que la politique officielle de Washington envers l'Iran n'est pas de contenir, mais d'empêcher l'Iran d'acquérir l'arme nucléaire. Il a souligné que la «fenêtre d'opportunités» se rétrécit, et, bien sûr, que toutes les options sont sur la table.

L'idée que le président américain (POTUS) d'ignorer intentionnellement le verdict sur ​​l'Iran, (de sa propre soupe) les lettres envoyées aux agences de renseignement pour prendre par surprise un monde rationnel. Mais ce n'est pas la réalité, cela ressemble d'avantage à un reality-show de mauvaise qualité.

Les dirigeants israéliens - malgré l'avalanche de démentis des médias infestés de  néoconservateurs américains - furent absolument essentiels  pour provoquer toute l'opération de la guerre en Irak, Ariel Sharon se vantait alors que la coordination stratégique entre Israël et les Etats-Unis avait atteint "une dimention sans précédent."
Bibi était seulement un parmi tant d'autres, comme détaillé ici – Jim Lobe - Bibi citant des paroles de sagesse livrés au Congrès américain mal informé jusqu'a l'inconscience en 2002.

Chaque "fonctionnaire israélien" d'alors élucubrait à bout de souffle, que Saddam était qu'à quelques mois d'obtenir l'arme nucléaire. La plupart de «l'intelligence» à propos des armes de destruction massive devant le Congrès et fidèlement prêchée par les grands médias a été filtré, sinon entièrement truqué par les services de renseignement israéliens, dûment détaillées, entre autres, par Shlomo Brom dans une étude "An Intelligence", publié par le Centre Jaffee d'études stratégiques de l'Université de Tel Aviv en Novembre 2003.
Bien entendu, le fait que les inspecteurs de l'ONU n'ont trouvé aucune preuve d'un programme nucléaire, n'a eu aucune importance.

Maintenant, c'est une double tragédie, et de nouveau une double imposture. Même les Népalais qui construisent de brillantes tours à Dubaï savent que l'hystérie de "Bomber l'Iran" est la tactique de Tel-Aviv pour détourner l'attention de l'implacable confiscation de terres / nettoyage ethnique -a pas lents- en Palestine et par conséquent l'impossibilité totale, de facto, d'une solution à deux Etats.
Ici, Jonathan Cook décrit de façon concise la configuration politique franchement terrible d'Israël, après les dernières élections. Le site Ynet israélien a rapporté que les colons israéliens n'arrêtent pas d'acclamer le nouveau cabinet. Traduction: le dernier clou dans le cercueil du déjà mort et enterré «processus de paix».
De manière que maintenant nous avons une parabole moderne en géopolitique d'Esope. Bibli insulta publiquement POTUS. Soutient sans vergogne Mitt Romney (qui se souvient?) Lors des élections présidentielles américaines attaqua le "processus de paix" avec un barrage de "faits sur le terrain" créés avec des missiles Hellfire (avec beaucoup «dommages collatéraux» en Palestine). A insiste lors de son unique message: Bombarder,  bombarder, bombarder, l'Iran. Et puis POTUS, en théorie le puissant Double 0 Bama avec une licence (liste) de tuer mais qu'en réalité se comporta comme un touriste occidental atterrissant en Israël avec sa liste pour tuer entre les jambes, de se vautrer dans la gloire de Bibi.

Il n'est pas surprenant que l'enragé troupeau néoconservateur/israélien devant le slogan "bombarder l'Iran" fut enchanté. Il ya dix ans était son mantra était «Les vrais hommes vont à Téhéran». La question est maintenant de savoir si POTUS aura les couilles nécessaires à les faire céder.




Pepe Escobar est l'autor de Globalistan: "How the Globalized World is Dissolving into Liquid War" (Nimble Books, 2007) et de "Red Zone Blues: a snapshot of Baghdad during the surge". Son libre le plus récent est "Obama does Globalistan" (Nimble Books, 2009).

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lundi 25 mars 2013

Mariage Gay...



Hier la manifestation contre le mariage gay a été réprimé -à tord ou a raison- très sévèrement et à en croire les réactions des médias d'autres pays, trop sévèrement.
L'incompréhensible réside moins dans cet état de fait, que le fait que les responsables politiques français déclarent qu'une majorité de français ont voté François Hollande, pour ça !

L'inacceptable réside dans le fait, que l'ensemble des électeurs de François Hollande ne l'on pas élu pour ça ! Ce gouvernement comme les autres d'ailleurs, prennent le vote des français pour un chèque en blanc qu'ils peuvent utiliser çà leur guise. C'est une manipulation c'est un déni de démocratie. Il faut dire qu'avec la récente tentative a Chypre, et l'expérience que l'on a de nos gouvernements, les dénis de démocratie on en a l'habitude.

Cependant s'il reste quelque chosoe de Socrate à nos dirigeants et s'ils en ont le courage, pourquoi n'organiseraient-ils  un référendum sur la question ? Quelle meilleure occasion pour utiliser l'outil démocratique par excellence qu'est le référendum ? 




Pourquoi de "post",
qui à première vue n'a pas de rapport
avec l'objet de mon blog ?
 


Si vous réfléchissez, aux concepts qui nous ont construits, qui ont fait de nous des êtres, justes, sincères, loyaux, respectueux des autres et de leurs biens, tombent les uns après les autres.

Ce qui ne Vaut pas dire que dans notre société il n'y en ait pas des fourbes, des voleur, des êtres sans état de conscience qui ne distinguent le bien du mal..., cependant nos, principes fondateurs permettaient de les distinguer  et d'agir en conséquence.
Aujourd'hui on en sait plus, l'homme est devenu un tube digestif, nous avons perdu tant de repères que nous élisons des êtres ayant perdu toute morale et je ne parle pas forcement de morale religieuse, mais de ces principes qui nous faisaient agir avec honnête, sincérité, loyauté envers les autres et principalement avec ceux qui nous ont fait confiance.      
 

dimanche 24 mars 2013

Israël, UN Watch et le Conseil des droits de l'humain de Rosa-Maria Payá




Cet article confirme le monde d'hypocrisie, manipulations, duplicité [...] dans lequel on nous oblige à vivre. L'organisation sioniste mondiale, se donna les moyens de ses crimes. Le Nouvel Ordre Mondial se donne les moyens de nous rendre à la condition d'esclave. le sionisme corrompt nos dirigeants, UN Watch se donne les moyens de nous manipuler. IL ne tient qu'a nous de le refuser...
Si vous ne placez pas, la majorité des juifs, les associations juives, les responsables politiques juifs, dans la périphérie immédiate du noyau responsable de la mélasse dans laquelle est le monde, c'est que vous n'avez rient compris. 
Aujourd'hui les juifs sont entrain d justifier les persécutions, pogroms et crimes commis à leur encontre.   
     
Le 18 Mars dernier, le Conseil des droits de l'homme a examiné le rapport de la Mission d'enquête internationale indépendante des Nations Unies sur les implications des colonies israéliennes dans les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels du peuple palestinien à travers le Territoire Palestinien Occupé, inclus Jérusalem-Est. [1]

Le rapport détaille les violations nombreuses et graves des droits de l'homme et des libertés fondamentales des Palestiniens en raison de l'existence et de l'expansion continue des colonies israéliennes sur leur propre terre, occupées illégalement et sous contrôle militaire, très dur, depuis 1967. Les faits les plus marquants comprennent le déni du droit à l'autodétermination, d'avoir une présence territoriale et démographique en Palestine, et à la souveraineté sur leurs ressources naturelles, la discrimination systématique et l'application d'un régime légal de la ségrégation et des arrestations arbitraires massives sans accusation ou des accusations, les spoliations, le déplacement de populations, les démolitions, les restrictions à la liberté religieuse, la liberté de mouvement, d'expression et de réunion pacifique. Le manque d'accès à l'eau et les terres agricoles.

Le rapport énumère plusieurs cas de violence des colons contre les Palestiniens, même pour les enfants sur le chemin de l'école. Ces attaques sont: "les attaques physiques sur la personne, avec des couteaux, des haches, des bâtons et autres armes improvisées, tel que de lancements de cocktails Molotov." Ce rapport décrit le lamentable enfer dans lequel vivent les Palestiniens depuis plus de 45 ans. En synthétisant: «Tous les aspects de la vie palestinienne sont significativement affectés par une minorité de colons engagés dans la violence et l'intimidation pour forcer les Palestiniens à quitter leurs terres."

La mission internationale dirigée par le juriste français Christine Chanet, se plaint que «depuis 1967, les gouvernements israéliens ont ouvertement dirigé et participé directement à la promotion, la planification, la construction, au développement, la consolidation et/ou promotion par des dispositions explicites contenues dans les prescriptions de la politique de base, l'établissement de structures gouvernementales et la mise en œuvre de mesures spécifiques, tels que la construction d'infrastructures, la fourniture de services publics dans les colonies, la réquisition des terres pour« nécessité militaire » ou d'expropriation pour « besoins public ».

"Les investissements publics, à l'exclusion des dépenses militaires a fluctué au fil des ans avec un pic estimé à 795,8 millions de dollars en 2005. (...) Un régime de subventions gouvernementales et des incitations ont été mises en place pour encourager les immigrants juifs en Israël pour aller s'installer dans les colonies et à encourager le développement économique de ces colonies. Les colonies ont été définies comme des «zones de priorité nationale» et bénéficient de subventions pour le logement et l'éducation, ainsi des incitations directes à l'industrie, l'agriculture et le tourisme. "

Rappelez-vous que «le transfert, direct ou indirect, par une puissance occupante d'une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle» est interdite par la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre [2], fondée sur l'article 8 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, la construction de colonies dans les territoires occupés est un crime de guerre qui comme tel devrait être sanctionné.

Toutefois, comme l'a souligné la mission dans son rapport, ces crimes sont commis dans une «situation d'impunité". Et «malgré toutes les nombreuses et pertinentes résolutions des Nations Unies déclarant que l'existence des colonies est illégale et demandent leur suppression, de la planification et de l'expansion de ces colonies se poursuit."
Le fait est qu'Israël bénéficie du soutien inconditionnel des Etats-Unis, de rester un membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, avec son droit de veto, pourraient bloquer jusqu'à aujourd'hui toute initiative de la communauté internationale visant à empêcher cette injustice effrayante. Les Etats-Unis ont utilisé le droit de veto plus de 40 reprises, ce qui empêche d'adopter toute  résolution critique, si minime soit-elle, contre Israël, étant souvent le seul à voter contre. [3]

Pays européens ont aussi leurs responsabilités, donnant à Israël toutes sortes d'appuy moral ou politiques, du matériel militaire, garantissant l'immunité juridique. Les quelques parlements européens, conformément à l'article 146 de la Quatrième Convention de Genève, qui avaient adopté des lois permettant des poursuites devant ses propres tribunaux des responsables de crimes de guerre ou des crimes contre l'humanité, après le début d'un procès contre les militaires et politiques Israéliens, ils ont changé les règles et les processus sont point mort, et demandant pardon au gouvernement israélien pour la gêne occasionnée. [4]


Il ne faut donc par s'étonner si nous élisons des dirigeants qui nous trahissent à la première occasion. Il serait intéressant de connaitre le montant de leur trahison ? Israël ne perd rient, puisque nos Etats acceptent des accords politiques, commerciaux, de sécurité..., et rendent sous diverses formes, les sommes que le sionisme a utilise pour les corrompre. Mais cette fois ce sont les États, donc les populations, qui ont payé !
Néanmoins, il y un fait qui nous est occulté. A chaque fois qu'Israël a quelque méfait à se faire pardonner, le spectre de l'antisémitisme, comme le Phénix, renait de ses cendres dans les médias. -de brocante, bien entendu-. Un pare-feu en quelque sorte.
Or, on parle souvent de l'antisémitisme comme d'un mot assimilé au racisme ! Cet amalgame est injuste et est destiné à "brouiller les pistes", en effet, on parle du racisme lorsqu'il s'agit d'un noir, un arabe et plus largement un étranger, un Juif n'échappe ou ne devrait échapper pas a cette vérité, sans compter qu'il y a des musulmans sémites que nous qualifions d'Arabes.

Le vocable raciste* signifie -en quelque sorte- de vouloir faire du tort à quelqu'un du seul fait d'être ce qu'il est, mais ne convient pas lorsque vous n'êtes pas d'accord ou que vous faites du tort à quelqu'un, non pour ce qu'ils est, mais pour ce qu'il fait.
Et aujourd'hui à part les véritables racistes qui de manière incontrôlé et irraisonnée dénigrent ou font du tort aux Juifs, la plupart du temps les gens qualifiés d'antisémites, ne sont simplement pas d'accord avec le soutient que les Juifs apportent aux criminels israéliens et les dénoncer ne peut être qualifié de raciste, ou comme les Juifs aiment le dire d'antisémitisme.     
       
(*) Idéologie consistant à affirmer , au nom d'une hiérarchie entre les races, qu'un peuple, incarnation d'un type humain idéal, est supérieur à tous les autres et voué, par conséquent, à les dominer ; comportement discriminatoire qui relève de cette idéologie. Par analogie. Hostilité irraisonné envers une catégorie quelconque  de personnes.

En conséquence ceux qui par le mythe du "Peuple élu" pensent être investis de droits que les autres n'ont pas, ce serait plutôt les Juifs qui sont, a  constater leur népotisme, viscéralement des racistes.*
(*) Naturellement il y a des Juifs tout à fait assimilables et qui comme vous et moi, méritent de faire partie de la société humaine.  

Ainsi, Israël n'a jamais eu à répondre de ses crimes et personne dans l'Occident a appelé à un «changement de régime» dans ce pays. Cette impunité est ce qui permet à Israël de mener des opérations telles que «Plomb durci» dans lequel, en seulement 23 jours, leurs bombes ont coûté la vie de 1.419 Palestiniens, dont 1.167 étaient des civils innocents (82,2%), 313 enfants. Est-ce l'impunité qui permet à Israël de poursuivre cette «annexion progressive d'empêcher l'établissement d'un Etat palestinien."
Mais les Etats-Unis, dans sa défense inconditionnelle d'Israël, est de plus en plus isolé dans la communauté internationale, au moins dans les débats publics. Israël est déjà indéfendable et personne n'est disposé à en prendre le risque.

Au cours de la discussion qui a suivi la présentation du rapport sur les colonies dans le Conseil des droits de l'homme, de nombreux pays ont pris la parole et tous, même avec des nuances différentes, ont dénoncé les «pratiques» illégales d'Israël et ont appuyé les recommandations de la mission internationale: mettre fin à toutes les activités de colonisation sans conditions préalables et commencer immédiatement un processus d'élimination de tous les colons des territoires occupés palestiniens. Jusqu'à la «timide» Union européenne a condamné l'expansion des colonies, réaffirmant la violation du droit international. Les Etats-Unis, par contre ont maintenu leur éloquent silence.
Une seule voix s'éleva pour critiquer le rapport et défendre les crimes de guerre israéliens. Il s'agit d'une organisation non gouvernementale "UN Watch", basée à Genève. Et sont intervenu Participer au débat avec une déclaration lue par le Prix Nobel de la paix, Lord David Trimble, chef du Parti unioniste d'Ulster et ancien Premier ministre de l'Irlande du Nord. Trimble est connu pour son appartenance à Vanguard, un parti d'extrême-droite, liée à des groupes militaires loyalistes, opérant en Irlande du Nord dans les années 70. Ce qui met en évidence le genre de concept de paix qu'il intenta  de promouvoir le primé d'Oslo.

UN Watch, a déclaré que le rapport était injuste et qu'il était inadmissible de demander le retrait des colons parce que «cela pourrait conduire à un résultat tout à fait grotesque que le quartier juif de Jérusalem doit être retourné à l'état ​​de désolation qui existait entre 1948 et 1967." reconnaissant que, en effet, le quartier juif construit dans la partie palestinienne de Jérusalem occupé par la force en 1967. Selon UN Watch, est le rapport qui entrave la paix, et non des colonies. [5]
Cette ONG a été fondée en 1993 sous la présidence de l'Ambassadeur Morris B. Abram, ancien représentant permanent des Etats-Unis à Genève. Il est actuellement présidé par Alfred H. Moïse, l'ancien ambassadeur américain en Roumanie, et son conseil d'administration international est intégré entre autres, par: Par Ahlmark, ancien vice-Premier ministre de la Suède, Irwin Cotler, ancien ministre de la Justice et procureur général du Canada, David A. Harris, co-président, directeur exécutif de l'American Jewish Committee, l'Ambassadeur Max Jakobson, ancien Représentant permanent de la Finlande auprès de l'ONU à New York, et d'autres représentants du Congrès juif mondial.
Depuis sa création ses efforts se sont focalisés sur ​​l'orientation et le contraste de toute critique contre Israël à l'ONU "ainsi que d'autres questions qui touchent les intérêts américains." [6]
Pour comprendre ce que sont ces «autres questions», il suffit de visiter leur site web. En plus des campagnes de diffamation contre plusieurs Rapporteurs spéciaux de l'ONU autorisés à dénoncer la "pratique" criminelle israélienne, les attaques viscérales contre les différents pays qui partagent le simple fait de se démarquer de la politique américaine, rejetant leur prétentions hégémoniques et le modèle néolibéral qu'ils veulent imposer au monde.
Il n'est pas surprenant alors que se soit précisément cette  l'ONG qui le 12 Mars dernier a été invité à prendre part à la 22ème session du Conseil des droits de l'humain de Rosa-Maria Payá, fille de dissident cubain Oswaldo Paya, décédé l'an dernier dans un tragique accident de trafic.
Attaquer Cuba est certainement l'un des principaux intérêts américains. Ils craignent que le modèle alternatif de développement qui favorise l'île, avec des hommes au centre du dispositif et non l'argent, se propage.
L'accident dans lequel Oswaldo Paya a été tué avec un autre Cubain, survenu à Cuba le 12 Juillet 2012. Carromero Ange, conduisait le véhicule, leader de la jeunesse du Parti populaire à Madrid. Carromero était sur l'île pour fomenter et appuyer des groupuscules subversifs avec d'autres représentants de l'extrême droite européenne, y compris la Suède Aron Modig, qui a été blessé dans le même accident.
L'expert et le témoignage de trois témoins de l'accident, ont permis d'établir que la voiture que conduisait Carromero a fait irruption sur un terre-plein par excès de vitesse, a plus de 120 kilomètres. Comme l'a confirmé la décision du tribunal, le conducteur a freiné de façon abrupte, quatre-vingts mètres après l'entrée du quai, le véhicule a perdu le contrôle et le véhicule s'est retrouvé côté gauche pendant environ 63 mètres jusqu'à l'impact avec un arbre sur le bord droit de la route. Dans les photos de la voiture montre clairement l'impact avec l'arbre, qui a eu comme conséquence la mort des cubains Oswaldo Paya et Harold Cepero.
Récemment, Carromero a soudainement changé sa version dans une interview au Washington Post, déclarant que ce qui s'est passé n'était pas un accident mais un assassinat du «régime autoritaire à La Havane." UN Watch a porté Rosa Maria Payá devant le Conseil des droits de l'homme pour défendre cette nouvelle version, et avec elle, la responsabilité de la mort de son père.
Même le ministre espagnol des Affaires étrangères, du Parti populaire, a désavoué ces allégations, insistant sur le fait qu'il n'existe pas de preuves que les faits se soient passés différemment, tel que  Carromero l'à dit lui-même dans le procès à Cuba. [7] Même Aron Modig, l'homme politique suédois qui a été blessé dans l'accident, a confirmé que c'était juste un accident. [8]
Si ces allégations avaient un fondement il faudrait les porter à un tribunal et non pas dénoncer dans un journal américain, ou au sein du Conseil des droits humains. Ne pas essayer de persuader le public, mais un juge, et non se servir de conférences ou de campagnes dans médiatiques, mais de preuves concrètes. Les preuves ont déjà étés recueillies et examinées par un tribunal, dans un procès que même le Consul général de l'ambassade d'Espagne à Cuba a défini comme «correcte», «propre» et de «procédure sans faille". [9] Et toutes les abondantes preuves documentaires, les déclarations des témoins et les experts confirment Carromero comme étant responsable de l'accident, qui a également avalisé la sentence et a assumé ses responsabilités.

Evidemment, c'est une grossière manipulation politique qui répond à des intérêts qui ne sont pas exactement ceux de défendre les principes fondamentaux de la Charte des Nations Unies.

Tout le monde sait que renverser le gouvernement de La Havane, ainsi que celle du Venezuela, est une priorité pour Washington. Il suffit de regarder les millions de dollars investis chaque année par des organismes gouvernementaux tels que NED ou USAID pour soutenir et financer des mouvements subversifs dans ces pays. [10]
Entre 2010 et 2011, le National Endowment for Democracy (NED) a investi à Cuba plus de 4 millions de dollars à cet objectif. Parmi les bénéficiaires se détache la Direction démocratique cubaine, qui n'a pris que 162 089 $ en 2011. Il n'est pas surprenant qu'une délégation accompagne Rosa Maria Payá à Genève. Faisaient partie de la délegation, entre autres, Janisset Rivero-Gutierrez et John Sullivan, tous deux administrateurs de la Direction cubaine démocratique.

Pour atteindre leur objectif n'hésitent à instrumentaliser une jeune-fille de 24 ans qui vient de perdre son père.

Grâce à UN Watch, l'ex-ambassadeur à Washington poursuit ses travaux et donne la parole aux oppositions, défend les rebelles. Mais pas tous. Ils aiment juste les opposants à «leurs opposants»: Cuba, la Chine, le Venezuela, l'Iran ... Les Etats-Unis revendiquent a haute voix, la liberté d'expression et de réunion pacifique que si cela leur est bénéfique. Ils ne sont pas intéressés par les travailleurs français qui se suicident parce qu'ils n'ont pas d'emploi ; les citoyens espagnols qui se suppriment parce qu'ils sont sans-abris, saisis par les banques ; des centaines de milliers d'Indiens qui s'immolent parce qu'ils ne peuvent payer les semences transgéniques de Monsanto ;  les manifestants du mouvement Occupy Wall Street aux États-Unis ou les milliers d'opposition qui se réunissent pour manifester dans toute l'Europe et sont durement réprimées par la police. Ils rejettent également le modèle de développement qui privilégie une infime minorité de la population mondiale et que les Etats-Unis tente d'imposer dans le monde entier.
Ils n'ont pas de voix, pas de financement. Tous, comme les palestiniens jetent des pierres à UN Watch et Etats-Unis, et ne sont pas qualifiés des rebelles ou des dissidents, mais des terroristes et subversifs.

Chavez avait raison, l'ONU sent parfois le soufre.

Des amis m'affirmaient que j'exagérais, lorsque que je déclarais, il y a une dizaine d'années, que le Nouvel Ordre Mondial, (MON) [désignation générique pour, Groupe Bilderberg ; Organisation sioniste mondiale ; Finance mondiale ; UN Watch...], fait en Palestine l'apprentissage sur ce que devra être, d'après eux, le monde. Parquer les populations inutiles, rendues inutiles ou indigentes, les confiner dans des espaces prédestinés, contrôler leurs déplacements, les ficher, [...]



[2] Israël, comme Puissance Occupante, est tenue au respect de la quatrième Convention de Genève et ses protocoles additionnels, qui constituent le fondement du droit  international humanitaire, c'est à dire le droit de la guerre: les normes minimale qui doivent être observées durant les conflits armés, principalement pour protéger les blesses, les prisonniers et les civiles. Texte intégral de la Quantième  Convention de Genève:http://www.icrc.org/spa/resources/documents/treaty/treaty-gc-4-5tdkyk.htm

[3] Liste de vetos opposés par les USA dans la défense d'Israël: http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/UN/usvetoes.html

[4] Pascual Serrano, “Crimes sans châtiment a Gaza”, Le Monde Diplomatique, novembre de 2012. http://espacioindependiente.org/Templates/Memoria_historica/Sin_castigo_en_Gaza.htm

[5] Nobel Peace Laureate tells UN Council: Your inquiry is wrong, your report undermines peace, stop the selectivity against Israel, http://www.unwatch.org/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=bdKKISNqEmG&b=1285603&ct=13046281¬oc=1


[7] Vidéo avec la déclaration du ministre espagnol Margallo que rappelle que Carromero avalisa la version cubaine http://www.europapress.tv/politica/178100/1/margallo-recuerda-carromero-avalo-version-cubana.html


[9] “Le jugement de Carromero, “Procédure impeccable”, ABC, 6 de octobre 2012, http://www.abc.es/20121006/internacional/abci-proceso-carromero-201210060453.html