samedi 13 juillet 2013

LE NETOYAGE ETHNIQUE DE LA PALESTINE « Région de Haïfa »



Sur une population largement sans défense
  « Région de Haïfa » :

C’est dans et autour de Haïfa que l’opération de nettoyage ethnique a pris son élan, le rythme terrible qui annonçait les destructions à venir. Quinze villages – certains petits, avec moins de 300 habitants, d’autres très gros, qui en comptaient dans les 5 000 – ont été vidés de leur population très rapidement, les uns après les autres.
Abou Shusha, Abou Zureiq, Arab al-Fuqara, Arab al-Nufay’ay, Arab Zahrat, al-Dumayri, Balad al-Cheikh, Damoun, Khirbat al-Kasayir, Khirbat al-Manshiya, Rihania, Khirbat al-Sarkas, Khirbat Sa’sa, Wa’rat al-Sarris et Yajour ont été effacés de la carte de Palestine, dans un sous-district riche en soldats britanniques, en émissaires de l’ONU et en journalistes étrangers.
L’expulsion  et la fuite n’ont pas suffi à sauver les villageois. Beaucup ont été abattus par les kibboutzniks marxistes de Hachomer Hatzaïr, qui pillaient rapidement et efficacement leurs maisons avants de les faire sauter. Nous disposons de documents qui gardent trace des condamnations verbales d’hommes politiques sionistes de l’époque préoccupés d’éthique – ils ont fourni aux « nouveaux historiens » d’Israël des information sur les atrocités que ceux-ci n’avaient pas trouvées dans les autres sources archivées.  Aujourd’hui, les plaintes de ces soldats et responsables juifs « sensibles » apparaissent plutôt comme des efforts pour libérer leur conscience. Ils relèvent d’un ethos (mœurs) israélien dont la meilleure définition est « Tire et pleure »   ̶  titre d’un recueil, supposé moral, de textes écrits par des soldats israéliens qui avaient participé à une opération de nettoyage ethnique de faible envergure pendant la guerre de juin 1967 et qui y exprimaient leurs remords. Ces soldats et officiers soucieux d’éthique avaient ensuite été invités par le populaire écrivain israélien Amoz Oz et ses amis à accomplir un « rite d’exonération » dans la maison rouge avant sa démolition. Pour en revenir à 1948, des remontrances du même ordre ont pu apaiser la conscience tourmentée de soldats juifs engagés dans des atrocités et crimes de guerre contre une population civile largement sans défense. 
Pleurer très fort tout en tuant et en expulsant des innocents était une tactique pour faire face aux conséquences morales du plan D. L’autre consistait à déshumaniser les Palestiniens. L’Agence juive avait promis à l’ONU qu’ils deviendraient des citoyens à part entière de l’État d’Israël. En fait ils ont été expulsés, incarcérés ou tués : « Notre armée avance, prend des villages arabes, et leurs habitants fuient comme des souris », écrivit Yossef Weitz.
L’éventail des activités militaires était encore très large en avril. Contrairement à ce qui allait se passer quelques mois plus tard, lorsque le nettoyage aurait lieu dans des vastes zones, certains villages, en avril, n’étaient pas du tout inquiétés. D’autres ont subi un pire destin que l’expulsion : ils ont été le cadre de massacres. Les ordres militaires reflétaient cette diversité, puisqu’ils distinguaient entre deux types d’actions à entreprendre contre les villages palestiniens :  le nettoyage (le-taber) et le harcèlement (le-batrid). Le harcèlement n’était jamais spécifié. Il était fait de tirs d’obus aléatoires sur les villes, les bourgs et les villages, et des tirs au jugé sur des véhicules civils. Le 14 avril, Ben Gourion écrivit à Sharett : «  De jour en jour, nous étendons notre occupation. Nous occupons de nouveaux villages, et ce n’est qu’un début.
Dans certain villages proches des centres urbains, les soldats juifs on procédé à des massacres afin d’accélérer la fuite des habitants des villes et des bourgs voisins. C’est ce qui s’est passé à Nasr al-Din, près de Tibériade, à Ein Zeitoun, près de Safed, et à Tirat Haïfa, près d’Haïfa. Dans ces trois villages, des groupes d’hommes qui étaient, dans le vocabulaire de la Haganah, « des mâles de dix à cinquante ans » ont été exécutés pour terroriser la population de la localité et celle des villes voisines. Sur ces trois massacres, si celui de Nasr al-Din n’a pas encore été complètement reconstitué par les historiens, les deux autres sont bien documentés. Le plus connu est celui d’Ein Zeitoun. 
Ein Zeitoun est le mieux connu de ces massacres parce que son histoire a servi de base au seul roman épique dont nous disposions à ce jour sur la catastrophe Palestinienne, Bab al-Chams, d’Elias Khoury. Les événements qui se sont produits dans ce village ont été aussi évoqués dans un bref roman israélien semi-fonctionel sur cette période, Entre les nœuds, de Netiva Ben-Yehuda. Bab al-Chams  a été porté à l’écran, dans le cadre d’une coproduction franco-égyptienne. Les scènes du film ressemblent de très près aux descriptions que nous trouvons dans Entre les nœuds, pour lesquelles Netiva Ben-Yehuda s’est beaucoup appuyée sur les rapports des archives militaires et les souvenirs oraux. Par ailleurs le film rend fifèlement la beauté du village : il était situé dans des gorges profondes qui coupent en deux les hautes montagnes de Galilée sur la route Meiroun-Safed, et était embelli par l’eau pure d’un cours d’eau qu’entouraient des bassins d’eau chaude.
La situation stratégique du village, à deux kilomèttres à l’ouest de Safed, en faisait une cible idéale. Il était aussi convoité par les colons juifs locaux, qui avaient commencé à acheter des terres dan s le voisinage et avaient eu avec les villageois des relations difficiles vers la fin du Mandat. L’opération balai a donné l’occasion à l’unité d’élite de la Haganah, le Palm, non seulement de nettoyer le village conformément au plan Daleth, le 2 mai 1948, mais aussi de régler de « vieux comptes », en l’occurrence de se venger de l’hostilité avec laquelle les villageois palestiniens avaient perçu et reçu les colons. L’opération fut confiée à Moshe Kalman, qui avait déjà supervisé avec succès les attaques sauvages contre Khisas, Sa’sa et Husseiniya dans le même district. Ses troupes rencontrèrent très peu de résistance, car les volontaires syriens en position dans le village s’enfuirent précipitamment quand le pilonnage commença au petit matin : il s’agissait d’un bombardement massif, au mortier, suivi d’un jet systématique de grenades à main.
Les forces de Kalman entrèrent dans le village vers midi. Les femmes, les enfants, les vieux et quelques jeunes qui n’avaient pas fui avec les volontaires syriens sortirent de leurs abris en agitant un  drapeau blanc. Ils furent immédiatement rassemblés au centre du village.
Le film reconstitue alors la scène de recherche et d’arrestation –en l’occurrence, recherche et exécution  ̶  telle que la jouaient habituellement les unités spéciales du renseignement de la Haganah. Elles faisaient venir d’abord venir un informateur encagoulé qui examinait les hommes alignés sur la place du village. Ceux dont les noms figuraient sur une liste établie à l’avance, que les officiers du renseignent avaient apportée, étaient identifiés. Ils étaient alors emmenés plus loin et abattus. Quant d’autres se rebellaient ou protestaient, on les tuait aussi. Au cours d’un incident que le film rend à la perfection, un des villageois, Yusuf Ahmad Hajjar, dit à ses gar-diens qui lui et les autres se sont rendus, et donc « s’attendent à être traités humainement ». Le commandant du Palmah le gifle puis, à titre de sanction, lui ordonne de choisir au hasard trente-sept jeunes de moins de vingt ans. Tandis que les autres villageois sont enfermés de force dans l’entrepôt de la mosquée du village, les adolescents sont battus, les mains liées derrière le dos.
Dans son livre, Hans Lebrecht donne un autre aperçu sur ces atrocités : « À la fin de mai 1948, j’ai perçu ordre de l’unité militaire où je servais de construire une station de pompage temporaire afin de détourner le cours d’eau du village "abandonné" d’Ein Zeitoun pour alimenter en eau le bataillon. Le village avait été totalement détruit, et, parmi les décombres, il y avait de nombreux cadavres ; nous avons trouvé notamment beaucoup de cadavres de femmes, d’enfants et de bébés près de la mosquée locale. J’ai persuadé l’armée de brûler les corps. »

Ces descriptions impressionnantes se trouvent aussi dans les rapports militaires de la Haganah, mais il est difficile de dire combien de villageois d’Ein Zeitoun ont été effectivement exécutés. Les documents militaires rapportent que, globalement, exécutions comprises, 70 personnes ont été abattues ; d’autres sources donnent un chiffre bien plus élevé. Netiva Ben-Yehuda faisait partie du Palmah, et elle se trouvait dans le village quand l’exécution a eu lieu, mais elle a préféré raconter l’histoire de façon romancée. Son récit contient, néanmoins, un tableau horriblement précis de la façon dont les hommes du village ont été abattus, les mains liées, et parle de plusieurs centaines d’exécutés.
Mais Yehonathan continuait à hurler, et soudain il tourna le dos à Meirke et s’en alla, furieux, sans cesser un instant de proférer ses griefs : « Il a perdu la tête ! Des centaines de personnes sont couchées là, ligotées ! Va les tuer ! Va détruire des centaines de personnes ! Seul un fou tue des gens attachées comme ça, et seul un fou gaspille toutes ses munitions sur eux ! » […] Je ne sais pas ce qu’ils avaient à l’esprit, qui va venir les inspecter, mais je comprends que ça devient urgent. Vite, nous devons défaire les nœuds aux poignets et aux chevilles de ces prisonniers de guerre, et alors j’ai compris qu’ils étaient tous morts, « problème résolu ».
Selon ce récit, le massacre   ̶   et nous le savons pour beaucoup d’autres tueries  ̶   n’a pas eu lieu uniquement pour « punir » une « impertinence », mais aussi parce que la Haganah n’avait pas encore de camps de prisonniers de guerre où enfermer les villageois capturés en nombre. Néanmoins, et même après l’ouverture de ces camps, des massacres eurent lieu lorsque de très nombreux villageois étaient faits prisonniers, comme à Tantoura et à Dawaimeh après le 15 mai 1948. Les histoires orales, qui ont fourni à Elias Khoury la matière de Bal al-Chams, renforcent aussi l’impression que les documents d’archives ne disent pas tout : ils sont laconiques sur les méthodes employées et trompeurs sur le nombre de tués en cette journée fatidique de mai 1948.
Comme on la dit, chaque village créait un précèdent qui s’intégrait à un modèle, lequel facilitait ensuite la systématisation des expulsions. À Ein Zeitoun, les habitants ont été conduits à la limite de leur village et les soldats juifs se sont mis à tirer au-dessus de leurs têtes en leur ordonnant de fuir. Les procédures habituelles ont également été suivies : les habitants ont été dépouillés de tous leurs biens avant d’être bannis de leur patrie.
Le Palmah s’est emparé plus tard du village voisin, Biria, et, comme à Ein Zeitoun, il a donne l’ordre de brûler toutes les maisons pour démoraliser les Arabes de Safed. Il ne reste que deux villages dans la région. La Haganah était maintenant confronté à une tache plus complexe : trouver un moyen pour homogénéiser de la même façon, ou plutôt « judaïser » , la région du Marj Ibn Amir et les vastes plaines qui s’étendaient entre la vallée et le Jourdain, jusqu'à la ville occupée de Baysan à l’est et, au nord, jusqu'à Nazareth, qui à cette date était encore libre.

Source: ILAN PAPPE   Historien Israélien   (FAYARD)

Elie Barnavi



A la page 47 de "Marianne" d'avril 2013 N°834, Elie Barnavi -ancien Ambassadeur d'Israël en France- explique le pourquoi du malheur des Coptes égyptiens. Il fait des rapprochements avec l’Égypte ancienne et les musulmans  d'aujourd'hui. Il compare les pogroms anti-Copte  avec les pogroms anti-Juifs en Russie. Mais en aucun cas il ne fait le rapprochement avec les Juifs et Israël, où les Palestiniens sont victimes d'une politique aussi abjecte voir d'avantage que les pogroms ou le génocide des Juifs par les nazis, en effet le génocide que le sionisme impose aux Palestiniens est tout aussi inacceptable bien que plus lent. Pourtant tout ce que Barnavi reproche aux Égyptiens en général aux islamistes en particulier (bien que les premiers attentats anti- Copte, ont été perpétrées par les forces gouvernementales non islamistes) peut et doit être reproché aux Juifs, a Israël. Dans ces conditions pourquoi qu'une personnalité juive (je ne sais pas s'il habite toujours Israël)  répand la pensée unique qui veut que seul les musulmans sont les "méchants" ? Et lorsqu'il dit : "l'Islamisme modérée n'existe pas" ! Il répand la pensée unique voulue par le sionisme, en effet, comme on la vu dans le post : Les raisons de l'opposition à Mursi les islamistes des Frères Musulmans, tout comme le Hamas, sont bien plus démocratiques, y compris s'ils veulent instaurer la charria*,  que ne peut l'être le sionisme et les partis politiques israéliens, quand à Israël s'il est un semblant de démocratie pour les Juifs, il est une dictature des plus sanglantes pour les autres.
*Ces deux formations politiques ont été élus démocratiquement par le peuple, élection ne soufrant d'aune irrégularité, qui sommes nous, qui est ce Barnavi pour savoir ce qui est bon pour les Égyptiens ou pour les Palestiniens?  

Cet homme  avec toute son instruction met son intelligence au service du mal. Le sionisme est un cancer et ce genre d'hommes sont ses métastases, qui voudraient répandre la pensée unique voulue par le sionisme et les Juifs fanatiques et il n'y a pas, aujourd'hui dans le monde plus illuminé, plus fanatisé  que les Juifs favorables à Israël.
Il y a le terrorisme musulman, cependant si ces "hommes" l'amalgament à l'islamisme c'est pour tenter de masquer l’irrecevabilité d'Israël, du sionisme et de sa politique.      













  






























  

vendredi 12 juillet 2013

Les raisons de l'opposition à Mursi



Jouant avec le feu en Égypte (2)
Les raisons de l'opposition à Mursi devant le coup d’État consommé

Que les gouvernements occidentaux, principalement les USA et ses valets, s'appuient sur les oppositions intrinsèques à chaque gouvernement, pour déstabiliser les États qui ont une vision différente du monde, cela nous le savions.
Ce que nous supposions, ce que de plus en plus de personnes redoutent réside d'avantage dans la prévarication de la plus part des médias, des journalistes. Ces hommes qui prétendent informer le citoyen et qui dans les faits l'induisent en erreur ou le trompent en toute conscience. Le cas qu'expose Javier Barreda fait éclater au grand jour les manipulations que les médias occidentaux exercent sur les populations.
Ne pensez pas que ces médias sont assujettis aux gouvernements, leur manque de courage, leur poltronnerie à ce point encrée en eux, leur volonté de préserver à, tous-prix, leur carrière est la volonté, consciente ou inconsciente, de ne pas déplaire, de ne pas contrarier les intérêts de la nébuleuse. C'est rédhibitoire, c'est un suicide professionnel.
Il nous faut, donc, des journalistes de légende qui avec courage s'opposeront à cette nébuleuse qui pour sauvegarder ses privilèges, réels ou mythiques, n'hésitera à nous rendre à la condition d'esclave.

04-07-2013


Dans la première partie de ce texte, publié hier dans ces pages (Jouant avec le feu en Egypte (1). La conspiration), nous voulions avancer l'idée, avant d'entrer dans les motifs de l'opposition au président Mursi, que les actuelles manifestations ont été précédées par une campagne de diabolisation de sa personne et des Frères musulmans, je n'ai pas douté, malgré les accusations prévisibles de paranoïa, de les qualifier comme faisant partie d'une conspiration. A aucun moment j'ai nié l'ampleur du mouvement d'opposition à Mursi, ni de bonnes raisons qu'il pouvait y avoir, aspects qui je pensais m'étendre sur ces lignes. Toutefois, compte tenu des événements de ces quinze dernières heures, il est nécessaire d'insister sur la théorie de la conspiration et de la désinformation, puisqu'elle conditionne analyse de manière décisive.

Dans son discours d'hier soir, Juillet 2, Mursi a annoncé son refus de céder le pouvoir, et son attachement à la légalité et la légitimité (en arabe le même mot est utilisé pour les deux), sur la base que celles-ci étaient les seules qui supposaient une garantie pour tous les Egyptiens. Son discours a été parsemé d'allusions à la violence et effusion de sang qu'il fallait éviter à tout prix. J'ai rassemblé à partir de ses paroles qui, puisque ses partisans n'allaient pas abandonner leur propre mobilisation, feraient l'objet de violences, et laissé sous-entendre, que ces violences auraient lieu, qu'ils résistent ou non. Cependant, les commentateurs de la télévision publique ont fait remarquer immédiatement après, le discours Mursi, et pris pour acquis que le président a menacé les citoyens avec violence, des opposants ont fait de même et l'ont déclaré postérieurement sur la Chaine Al-Jazeera. Peu de temps après que le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), Abdel Fattah al-Sisi, déclarait sur Facebook, brièvement, "qu'il est plus honorable de mourir que [de permettre] que le peuple égyptien sont terrorisé et menacé. Nous jurons à Dieu de vous offrir notre sang contre tout terroriste, extrémiste ou ignorant".

Les faits sur le terrain indiquent, cependant, que, en général, et comme nous l'avons souligné dans notre précédent article, que ceux qui ont été violemment attaqués ces derniers jours ont été des partisans de Mursi. Peu après le discours de Mursi, le correspondant de la chaine Al-Jazeera détaché dans la manifestation des partisans de Mursi rassemblés devant l'Université du Caire, a rapporté que des hommes armés de provenance inconnue avaient tiré sur les masses. Le bilan de l'attentat, 16 morts, est aujourd'hui dans tous les médias. Cependant la désinformation était filtrait et, nous ne doutons pas, quelle le fut involontairement, dans les manchettes internationales: en eux aujourd'hui, le 3 Juillet, à 10h, El País a noté qu'il y avait eu 16 tués dans des affrontements entre l'armée et les partisans des Frères musulmans, bien que l'information publié à 09h02 était correcte. D'autre part, dans l'information sur le réseau Al-Jazeera sur internet, ont été cités les déclarations du ministre de l'Intérieur dans le sens où, après s'être interposée dans les affrontements, les forces de sécurité avaient tenté de convaincre les islamistes de dissoudre la manifestation pour éviter que se reproduisent... et par la même, laisser les rues aux seuls adversaires Mursi. Ainsi la tactique simple et grossière que suivent certains des promoteurs de la campagne anti-Mursi, consiste, apporter la violence là où sont les Frères musulmans et ses partisans, et dire que la violence découle d'eux, servant ainsi la grande falsification qui se produit ces jours-ci et que transmet chaque fois plus ouvertement, le CSFA, "le peuple égyptien" sont les opposants a Mursi.

Depuis le début des manifestations, l'argument selon lequel «le peuple» veut Mursi quitte le pouvoir a été le mantra répété par la campagne médiatique, et assumé par le SCAF (Conseil suprême des forces armées), parce qu'il est le seul argument légitime qui peut être mis en avant tenter de justifier la mise à l'écart du Président sous la contrainte. Toutes les insuffisances et les caractéristiques de l'autoritarisme (très nuancée) qui a pu montrer Mursi, ne justifie en aucune façon ce qui peut peut-être appelé: un coup d’État, tel que l'ont signalé des honorables experts sur le sujet, comme: Alain Gresh y Robert Fisk. Et c'est là où s'est produit un saut qualitatif qui surprend qui n'ont prévu les rares forces d'opposition honorables et millions de citoyens honnêtes et conscients. Un examen rapide des actions qui dénigrent Mursi et son parti permettra aux lecteurs de juger par eux-mêmes.
La composition monolithique des gouvernements Mursi, prétendument dominés par les Frères musulmans, fut le premier argument avancé pour le disqualifier. Toutefois, comme l'on reconnu les impliqués, ou personnes proches, Mursi offrit le poste de Premier ministre à Ayman Nour président du parti Gad Al-Thawra, le vice-présidence de la République à Sibahi Hamdin président du Parti nassérien, adversaire à la présidentielle de Mursi et du conseiller présidentiel Ahmad Maher, chef du Mouvement du 6 Avril. Tous ont décliné l'offre. Un an plus tard, le Premier ministre, Hisham Qandil, qui n'est pas membre des Frères musulmans, a déclaré dans une interview télévisée qu'il avait offert de nouveaux postes ministériels à d'éminentes personnalités de l'opposition. Pourtant, la composition du dernier gouvernement ne comprenait que 10 membres de la Confrérie sur un total de 27 ministres.

L'opposition à la composition de l'Assemblée constituante chargée de rédiger la Constitution était la deuxième pierre angulaire sur laquelle les partis de l'opposition montraient leurs cartes, faisant valoir qu'elle été dominée par des personnes de tendance «islamiste». Cependant, la composition de l'assemblée avait été approuvée dans un accord signé par les 22 partis d'opposition 7 juin 2012, avant l'élection de Morsi, d'accepter les Frères musulmans, après décision judiciaire, sous le mandant des militaires, qui a annulé la composition de son prédécesseur, déterminé par le parlement, où, il ne fait pas oublier que la coalition des Frères musulmans et d'autres partis islamistes avaient 72% des sièges, obtenus en début d'année (le Parlement avait également été dissout par décision du tribunal). La plupart des membres des partis de l'opposition se sont retirés rapidement des travaux de l'Assemblée. La constitution a été approuvée avec 64% des voix, tandis que le taux de participation a été faible (33%).

La déclaration constitutionnelle émise par Morsi le 22 Novembre 2012, que fondamentalement prétendait blinder ses décisions et celles de l'Assemblée Constituante face aux défaillances de l'appareil judiciaire a était, sans doute, la seule décision importante qui peut être étiqueté d'autoritaire, et une des plus grandes erreurs stratégiques de Mursi, malgré l'annulation deux semaines après ses dispositions les plus controversées,  ce qui indique les limites de son autoritarisme, et qui visait à prévenir l'influence de l'importante présence dans le système judiciaire de fidèles serviteurs de l'ancien président Moubarak et de ses successeurs, le SCAF. Dans le même domaine, suivit peu de temps après la tentative de limiter la dite influence moyennant la ré-élaboration de la législation relative au système judiciaire, et en particulier à avancer de cinq ans, l'âge de la retraite des juges. Il convient de noter, toutefois, que quelques années plus tôt Moubarak avait retardé l'âge de départ à la retraite de cinq ans, et à l'époque personne ne doutait que l'ancien président le faisait pour servir ses intérêts. Finalement, dans le domaine judiciaire, aussi en Novembre 2012 Mursi écarta de son poste de procureur général, Abdel Meguid Mahmoud, et nomma un nouveau pour quatre ans, ce qui a ouvert un long différend sur son autoritarisme. Cependant, Mahmoud avait été nommé par Moubarak, et avait été accusé par l'opposition après Janvier 2011 de gêner les investigations sur les dirigeants de l'ancien régime. Il ya deux jours, la Cour suprême a statué, sans appel possible, que Mahmoud devait retourner à ses ancienes fonctions (18: 15 heures de Juillet 3).

Si j'étais journaliste pour Al-Jazeera Mubashir (Al-Jazeera Live) parlant depuis le Caire, il-y-a un peu plus d'une demi-heure (à 23h55, heure locale) mon discours aurait été interrompu ici, au moment où l'armée égyptienne faisait irruption dans les bureaux de la chaîne et coupait le signal de retransmission, peu de temps après l'interruption des images "pour des raisons techniques liées à la sécurité" que la chaine diffusait  des extraits de partisans de Mursi  de la place du Caire d'Al-Adawiyya. Était, en réalité, la chaine Al-Jazeera incitait à la violence ou en appelait aux partisans de Mursi à résister au moment où  le signal a été coupé?
Dans l'absolu, une présentatrice se trouvait avec deux invités: l'un d'eux, le professeur de science politique Hasan Nafaa, critique et opposant modéré de Mursi, et l'autre dont l'identité est inconnue pour moi. Nafaa terminait d'expliquer que, avec l'intervention de l'armée, c'était pour donner de la stabilité au pays, afin de former un gouvernement d'unité nationale, de rétablir l'équilibre de l'économie et de la situation politique et sociale, et après une phase de transition, organiser des élections législatives et présidentielles. - A ce moment, la présentatrice demanda, se tournant vers l'autre invité: «Et si, après cette étape transitoire que les Frères musulmans gagnent les élections, que se passera-t-il?".
- Le deuxième invité a répondu, "Ce n'est pas possible".
- La présentatrice: «Ce n'est pas possible, pourquoi?".
- L'invité: «Parce que ce serait un problème."
- La présentatrice: "Pourquoi serait un problème."
- L'invité: "Parce que l’Égypte se transformerait en Pakistan des les pays arabes."
A ce moment, Nafaa, prit le discours à son compte pour dire  qu'il ne pensait pas que les Frères musulmans gagneraient à nouveau les élections législatives parce que les choses ont beaucoup changé dans le pays, avants les gens l'habitude avaient fondé de grands espoirs sur les Frères musulmans, les considéraient un mouvement honnête. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui.

Peu de temps après, un ami m'a envoyé des images de la fermeture de la télévision islamiste Al-Nas TV et l'arrestation de ses employés, retransmis  par la télévision Dream TV, détenue par le milliardaire Ahmad Bahgat, honoré par l'octroi d'une licence de télévision par Hosni Moubarak en 2001. La présentatrice de Dream TV, après avoir énuméré les noms des principaux détenus, déclare que le canal Al-Nas TV s'en prenait à  l'armée, affirmant qu'il déclarait qu'il y avait eu un coup d’État et qu'il s'opposait à la présence de manifestants anti-Mursi dans les rues. Ensuite, elle "rappelait" que Al-Nas avait l'habitude de diffuser la division et le sectarisme, attaquait des personnalités nationales et les institutions nationales telles que l'armée et la police, de manière très grossière. Immédiatement après, communiquait que la Garde Présidentielle avait arrêté le président Mursi, et ajoutait..., "destituait" (majlua), et une voix de fond disant "expulsé" et la présentatrice acceptant le jeu de railleries: "déchu", "dépossédé", "écarté" ..., (rires en chœur). Enfin, la présentatrice, après avoir examiné les noms d'autres détenus de premier plan, se réjouit de voir quelques personnes portant un officiel sur leurs épaules, et dit: "Je vais sortir dans la rue aussi porter notre police sur mes épaules."

Avant l'arrêt des images, j'allais poursuivre sur les raisons d'être contre Mursi, et les opposer à ce que l'on pourrait supposer appuyer ou favoriser le coup d’État militaire contre la légalité constitutionnelle et démocratique. Ce dernier nous avons déjà commencé à l'entrevoir: les personnalités élues arrêtés, la fermeture des médias (inclus celle qui avec la plus stricte professionnalisme et objectivité informative contribua à la chute de Moubarak plus que tous les autres dans le monde), la glorification de l'armée et de la police auteurs du coup d'Etat qui durant l'ère Moubarak et après, ont torturé, humilié les Egyptiens, y compris de nombreux Coptes («événements Maspero" Octobre 2011 ") et de nombreux égyptien (Fatahh Abdel Al-Sisi, chef du CSFA, a été chargé de justifier devant les caméras les "tests de virginité" effectué sur les détenues par les militaires en Mars 2011), deux des plus grands segments de la société que croient devoir protéger des islamistes ...





jeudi 11 juillet 2013

Marseille-Provence 2013 • Capitale Européenne de la Culture 2013



Appel d’artistes, de responsables de structures culturelles, de spectateurs, solidaires du peuple palestinien


Pas en notre nom
Dernières signatures au 20 avril 2013

Article mis en ligne le samedi 20 avril 2013
À l’occasion de « Marseille capitale européenne de la culture 2013 », le Consulat d’Israël à Marseille a organisé la venue de nombreux artistes pour une quarantaine de rendez-vous appelés « Israël en scène 2013 ». Il ne s’agit pas de simples événements artistiques et culturels, mais d’une véritable opération de propagande destinée à « changer l’image d’Israël » dans l’opinion française, directement organisée par le gouvernement israélien. Les artistes ainsi instrumentalisés ne peuvent l’ignorer.
Israël n’est pas un « état comme les autres ». Il viole quotidiennement le droit international par l’occupation et la colonisation de territoires, il maintient un blocus illégal sur Gaza, privant ainsi toute une population de vivres et de matériel médical, il continue chaque jour à expulser, emprisonner, à détruire des maisons de familles palestiniennes. Depuis la récente reconnaissance de la Palestine comme État observateur à l’ONU, le gouvernement israélien a riposté en engageant la construction de plus de 2 600 logements illégaux supplémentaires dans les colonies de Jérusalem-Est. En Cisjordanie, plus de 600 check-points privent les Palestiniens de leur liberté de circulation, rendant leur accès à l’eau, à l’éducation, à la santé ou au travail dépendant de l’arbitraire militaire. Il s’obstine à refuser le retour des familles des 750 000 Palestiniens expulsés de leur pays en 1948 et maintient en prison des milliers de femmes, d’hommes et d’enfants en violation totale du droit international.
Nous appelons tous les artistes participant à Marseille 2013 à ne pas cautionner cette opération. Nous appelons tous les visiteurs de Marseille capitale européenne de la culture à boycotter les événements et artistes labellisés « Israël en scène 2013 ». Nous dénonçons la collaboration de Marseille-Provence 2013 avec l’État d’Israël. Nous refusons de cautionner des événements culturels sponsorisés par l’État d’Israël, comme ce fut le cas pour l’Afrique du Sud du temps de l’Apartheid !

De nombreuses personnalités artistiques ont déjà choisi de ne pas se produire en Israël tant que cet État ne changera pas sa politique.
Récemment les groupes Portico Quartet et Tuba Skinny ; les pianistes Jason Moran et Eddie Palmieri, ont annulé leur participation au festival de jazz d’Eilat.
Parmi les autres artistes qui ont annulé leurs prestations artistiques dans différentes villes israéliennes, on compte également Cassandra Wilson, Natacha Atlas, Cat Power, Jello Biafra, Lhasa, Gilles Vigneault, Roger Waters, Elvis Costello, Carlos Santana, Annie Lennox, Vanessa Paradis, Gil Scott-Heron, Les Pixies ou Massive Attack. Ken Loach a déclaré qu’il refuserait « n’importe quelle invitation au festival de films de Haïfa ou à d’autres occasions identiques ». Comme lui nous soutenons « l’appel lancé par les réalisateurs de film, les artistes palestiniens et d’autres pour boycotter les événements culturels israéliens financés par l’État et inviter d’autres artistes à se joindre à leur campagne. »

L’art c’est la vie
À ceux qui disent « Ne mélangeons pas la culture et la politique », nous répondons que la culture du politique – et la politique de la culture – ne doivent pas servir à « blanchir » la colonisation et son cortège d’exactions.
Marseille le 4 mars 2013


mardi 9 juillet 2013

Une délegation palestiniènne en Cataluyna





UNE DÉLÉGATION PALESTINIENNE SE RÉUNIRA AVEC  LA COMMISSION D'ACTION EXTÉRIEURE, UNION EUROPÉENNE ET COOPÉRATION DU PARLEMENT DE CATALUNYA


La délégation exposera les conditions difficiles qui touchent la population de la Bande de Gaza à cause du blocus israélien;
Le mercredi 3 Juillet à 13h15 accompagné d'une délégation palestinienne "Rumbo a Gaza" membres se réunira au Parlement catalan avec différents groupes politiques qui composent la Commission pour l'action extérieure, l'Union européenne et de la coopération.

La délégation est composée de:
- Sabah al Qarra, directeur de l'ONG «Al Mostaqbal» («Futuro»). Organisation qui depuis 2001 travaille dans les zones marginalisés et appauvries de la bande de Gaza pour aider à la formation et au développement des enfants et des femmes.
- Rujailah Mohammad, un journaliste palestinien basé à Barcelone en tant que réfugié politique et coréalisateur du documentaire "To Shoot An Elephant", enregistré dans la bande de Gaza au cours des attaques israéliennes de l'Opération Plomb Durci de  Décembre 2008 et Janvier 2009.
- Almaslamani Salam, président de la communauté palestinienne de la Catalogne.
- Navil Mansour, auteur-compositeur catalan d'origine palestinienne.

Cette réunion coïncide avec le lancement du projet «Arche de Gaza" de la Flottille de la Liberté, qui est en train de reconstruire un bateau dans le port de Gaza dans le but de rompre le blocus militaire imposé par Israël sur les eaux territoriales palestiniennes.

Dans cette action citoyenne internationale de solidarité avec la Palestine non seulement est revendique le droit de libre navigation, mais aussi au libre-échange.
Le blocus empêche le développement économique de la bande de Gaza et impose une punition collective sévère à l'ensemble de la population civile(*), les privant de l'eau, de la nourriture de base, matériaux de construction, combustibles et produits de première nécessité.

Il y aura également deux réunions publiques avec Sabah al Qarra:
- Jeudi 4 Juillet à 19h30 au Casal Popular 'Boira Baixa »de Manlleu
- Lundi 8 Juillet à 18h30 dans "Ca La Dona ', C / Ripoll, 25 Barcelone
(*) En contradiction avec le Droit International et la 4me. Convention de Genève. Convention que tout État se doit de respecter à moins de prendre le risque d'être considéré comme un Etat terroriste... 



Pour plus d'informations et interviews
Laura Arau - 636 003 601
Nacho Prieto - 607 659 875
info@rumboagaza.org
www.rumboagaza.org

Les verités de Christian Jacob



Ce matin sur RMC, Christian Jacob distribue les bons et mauvais points. Jean-Jacques Bourdin a du mal à "en placer une", Christian Jacob  à l'entendre est un homme honnête que le dur métier de député  stimule. 

Cet homme, je dirais cet escroc, oublie, qu'il y a tout juste quelques mois proposait, conjointement avec Jean-François Copé* : "que les omissions lors de la déclaration du patrimoine au "FISC", ne soient pas sanctionnés ! Ces hommes sont des escrocs, c'est une évidence.
* Le premier, Président du Groupe UMP à l’assemblée, le second, Sécretaiore ou Président, je ne sais pas quelle est le statut exact du patron de l'UMP, le principal parti de gouvernement de l'opposition. Nous avons du soucis à nous faire avec de tels "patriotes", n'oublions pas le gouvernement actuel, qui ne vaut guerre mieux et qui soumet notre indépendance au bon vouloir des Américains.      

A un moment J.J. Bourdin à posé la question sur le nombre de députés, je ne sais pas si la question à été mal comprise ou il y a eu la volonté d'éluder, mais, l'escroc de service s'est empressé de la détourner vers le cumul des mandats. Cumul que C.J. est d'accord de le limiter a deux mandants. Et balaie d'un revers de manche les nominations des édiles à la Présidence ça et là. Or les édiles reçoivent  à chaque fois qu'ils sont nommés Présidents honoraires d'une Régie quel qu'elle soit, reçoivent des "jetons de présence" qui pouvaient aller, à l'époque, jusqu’à 50.000 francs, excusez du peu.
Pour revenir à la question du nombre de députés, il faut reconnaitre que par rapport aux USA, la France a plus d'hommes politiques, alors que les USA sont six fois plus peuplés...   


lundi 8 juillet 2013

Le sionazisme sympathique d'Adelson et David Landete



03-07-2013

Le second écrit dans le journal “El País” depuis Tel-Aviv, et le premier reçoit ses  flatteries.
En outre le chroniqueur nous dit que son cher patron du parti a payé pour 6000 sionazis à Tel-Aviv. Adelson, celui des Eurovegas, qui ne veulent pas payer ses impôts en Espagne, celui a qui le gouvernement d'ultra-droite de Madrid donne des terrains pour ses casinos, qui seront libre d'impôt, celui qui veut des employés sans réglementation du travail, qui finance l'occupation de la Palestine, qui a financé la campagne du nazi Romney, qui soutenait que les sionazis étaient supérieurs entant que race aux Palestiniens, (que David Landete appelle «supériorité culturelle», Adelson aime ce qu'il fait pour affirmer l'occupant du territoire palestinien.)
C'est ce que je pense: "L'occident a des population encrées dans la démocratie, malheureusement lors de sélection nous avons le choix entre la peste et le choléra, nous élisons des truands de la condition humaine, des êtres cupides qui pensent être sur terre pour thésauriser et forniquer, des êtres à l'état de conscience d'une limace, que ces petites bébêtes me pardonnèrent, assurément elles méritent d'avantage d'être nés que ces truands..."      
Selon ce qu'écrit David, la chose la plus importante est arrivé dans le territoire occupé que gouvernent les sionazis est que Adelson a eu 80 ans un de ces jours, et que Simon Peres a eu 90 ans deux jours avant, et comment depuis l'estrade montée pour l'occasion, dit aux porteurs de fente pour monnayeur et famille «on vous aime», très ému.

Le problème n'est pas le manque de prise de conscience de David, le problème est qu'un journal coexiste avec le sionazismo, sa direction abrite, entre autres,  des personnages connus pour cette d'affiliation, de là a ce qu'il y ait une continuation de ces articles, des chroniques, qui inculquent une image idyllique d'un appareil de colonisation financée par les sionazis riches, un appareil de colonisation qui a échoué et à été condamné à chacune des résolutions de l'ONU, d'un Etat qui est la troisième puissance nucléaire du monde, condamné pour génocide, que certains dirigeants ne peuvent  aller à l'étranger, sous peine d'arrestation, pour être recherchées par les tribunaux internationaux.
Mais à part cela, il se trouve des illuminés pour affirmer qu'Israël est une réussite !!!


Je vous invite à connaître ce qui se réfère au sionisme et à son occupation de la Palestine, ainsi que a se rappeler des paroles de soutien au peuple palestinien d'artistes et hommes de culture du monde entier, leurs dénonciations de l'occupation et de l'apartheid en Palestine, dans le adresses suivantes:
Sont des organisations qui conjointement avec le Red solidaire contre l'occupation de la Palestine, qui regroupe dans l'État espagnol quarante autres organisations, peuvent avoir des informations précises sur ce qu'ils font réellement au peuple palestinien. Dans le document de Red solidaire intitulée "BDS Culturel. Hier Sud-Afrique, Aujourd'hui Palestine. Guide de boycott culturel contre l'apartheid israélien", qui révélé la campagne mondiale de Boycott, Désinvestissement et Sanctions qui soutient l'appel des organisations sociales, syndicales, professionnelles et culturelles palestiniennes.

Le racisme Sionazi est la marque d'Israël, qui va jusqu'a nier l'existence même du peuple palestinien, passant par l'expulsion de plus de 5 millions de Palestiniens de leur territoire vers d'autres pays, niant leur droit au retour dans leurs foyers et de leurs terres, occupant illégalement la Cisjordanie, Jérusalem-Est et encerclant Gaza, ainsi que l'occupation du Golan syrien, les sionazis ont accompagné cela avec la mise en place de points de contrôle pour les Palestiniens dans toute la Palestine occupée, la construction du mur de l'Apartheid, les colonies, les routes réservées aux colons israéliens, les infrastructures civiles et militaires, les arrestations arbitraires de Palestiniens, des centaines d'enfants, de femmes et d'hommes, jusqu'a plus de 5000 personnes dont beaucoup d'entre elles sont emprisonnées sans accusation, toutes et chacune de ces choses terribles ont été déclarées illégales par la Cour internationale de Justice à La Haye. Quel sorte de «pays», créent sionazis et leur collègues comme le journal dans lequel il écrit à son correspondant à Tel Aviv?



S'il n'y avait que le pays, je pense que nous en aurions fini avec le sionisme et les sionazis, ici décrits, la cause principale de leur impunité (de mon point de vue) se trouve au cœur  même nos "démocraties". Démocraties qui abritent des dirigeants favorables à ces criminels, les uns parce que juifs, les autres par cupidité. Dirigeants, je le souligne, que nous avons élus. Je le dis mais je vais le répéter : "en votant pour un homme (humain) favorable au sionisme vous prenez le risque d'hypothéquer l'avenir des vos enfants, car il me parait évident que les tenant de la globalisation font leur apprentissage en Palestine de ce que seront nos sociétés dans le futur. C'est une évidence, la terre ne pourra  assumer  la croissance démographique exponentielle qui est la sienne. Tous ceux qui ne feront pas partie de la caste supranationale seront les futurs palestiniens.
La solution aux problèmes de la terre ne peut passer par les guerres, ne peut passer par la suprématie d'une race, ethnie, communauté, sur les autres.       

Les actions des sionazis et son armée ont été qualifiés par les instances judiciaires internationales comme des «crimes contre l'humanité et crimes de guerre», sont des crimes pour lesquels il n'y pas de prescription. Le manque d'humanité, d'éthique, de morale, dépasse les limites les plus élevées connues jusqu'à aujourd'hui, et pourtant le gouvernement européen admet le commerce avec une telle bande. Non seulement cela, le gouvernement espagnol,  l'actuel et les précédents, leur vend des armes et autres éléments et permet aux entreprises sionazis commerçant avec l'État espagnol, en plus d'accepter que des entreprises d'ici coopèrent dans la réalisation de constructions dans les territoires palestiniens. Avec sa passivité devant les crimes, travaille à occulter ce qui se passe à la fois dans les territoires occupés de la bande de Gaza, où les gens souffrent du manque d'eau, manque de nourriture, de médicaments, de ses 20 miles des eaux maritimes occupés par sionazis qui empêchent la pêche au peuple palestinien de Gaza.

Dans le document du Réd Solidairé Contre l'Occupation de la Palestine, "BDS culturel. Hier Sud-Afrique, aujourd'hui Palestine... "nous trouvons une autre chose de plus: Israël est l'un des rares pays qui n'ont pas signé la Convention des Nations unies contre la torture. Ne vous attendez pas à trouver des employés de ce journal sionazi qui s'intitule «El Pays», ne vous attendez pas un apprendre une quelconque information loyale de la part Adelson, n'attendez pas, recherchez et diffusez l'information parmi vos amis les données obtenues dans le Red Solidarité Contre l'Occupation de la Palestine.


Ramón Pedregal Casanova es membre du Frente Cívico Somos Mayoría, [Front Civique Sommes la Majorité] auteur de “Dietario de crisis”, éditeur de Libros libres, dans rebelion.org, et “Siete Novelas de la Memoria histórica. Posfacios”, éditeur Fundación Domingo Malagón. 




dimanche 7 juillet 2013

Israël distribue l'eau en fonction de l'ethnie...



La politique de restriction manifeste de la distribution d'eau imposé par Israël en Cisjordanie, oblige les Palestiniens à dépendre de camion-citerne, pour leurs besoins quotidiens.

Blanchiment de l'apartheid avec l'eau sale d'Israël

Al Jazeera
03-07-2013


Les difficultés dans l'apprivoisement de l'eau pour les Palestiniens et le vol de ces ressources par Israël,  est un problème récurant depuis des décennies.
Si je transmets à nouveau un "post" y faisant référence c'est pour vous rappeler, encore et encore, le caractère nocif de ces êtres qui pensent que tout leur est du. Le seul bénéfice que je leur accorde est celui, d'avoir compris que la majorité des dirigeants politiques sont des êtres cupides, sans caractère que la facilité séduit, mais aussi, il faut le reconnaitre, s'être donné les moyens de corrompre ces chemineaux.

La semaine dernière, le 23 Juin, le président israélien Shimon Peres et le maire de Chicago, Rahm Emanuel, ont assisté à une cérémonie à Jérusalem en l'honneur d'une nouvelle initiative conjointe entre l'Université Ben Gourion en Israël et à l'Université de Chicago. Se félicitant de la présence de Peres-Emanuel comme un cas de "une star au pouvoir politique exceptionnel", le Chicago Tribune explique:
«Les deux institutions vont bientôt commencer à financer un certain nombre de projets de recherche visant à créer des nanotechnologies qui affrontent la pénurie d'eau dans les climats arides. L'objectif du projet est de trouver de nouveaux matériaux et procédés pour produire une eau propre et potable plus abondante et moins chère en 2020 ".
Parmi les qualifications d'Israël dans l'entreprise de faire face à la pénurie d'eau est, bien sûr, son succès légendaire en faisant «fleurir le désert» par la suppression des Palestiniens qui a commencé dans les années 40.

En effet, Peres lui-même a écrit dans son livre en 1970 La fronde de David. L'armée israélienne:
«Le pays était presque un désert vide, avec quelques îlots de colonies arabes et les terres arables actuelle d'Israël a été certainement récupéré à partir de marécages et déserts."
L'expulsion de plus de 750.000 Palestiniens lors de la création de l'Etat d'Israël a certainement contribué à la culture du mythe du «désert vide". On peut supposer que les projets florissants ont également bénéficié de la confiscation par Israël de diverses ressources régionales en eau.


Apartheid de l'eau.
Un article paru en 1993 dans The New York Times décrit deux visions concurrentes de la politique israélienne de l'eau:
"Ce que les Arabes décrivent comme disproportionné, y compris le vol, de l'eau de la part d'Israël, les Israéliens le décrivent comme le résultat de la prévision, avancées technologiques comme l'irrigation informatisée et la bonne gestion dans l'obtention et l'exploitation de l'approvisionnement."
Apparemment, le «vol» semble être une description précise des pratiques israéliennes comme l'usurpation de bassins palestiniens au bénéfice de colonies illégales en Cisjordanie.

Concernant l'habilité administrative dans l'exploitation de l'approvisionnement d'eau, il faut considérer le rapport de Reuters de 2009: "Amnesty affirme qu'Israël restreint l'eau pour les Palestiniens." Citant le calcul d'Amnesty International que la consommation par habitant de l'eau en Israël est quatre fois plus élevé que dans les territoires palestiniens, Reuters cite une préoccupation officielle d'amnistie:
"L'eau est un besoin fondamental et un droit, mais pour de nombreux Palestiniens obtenir de l'eau, inclus des quantités insuffisantes aux besoins minimums de subsistance, est devenu un luxe qu'ils ne peuvent se permettre."
  1. Tout d'abord, l'inégalité manifeste dans la distribution de l'eau en Cisjordanie fait que les résidents palestiniens du territoire dépendent de camions citernes qui "doivent faire de longs détours pour éviter les postes de contrôle militaires et les routes interdites aux Palestiniens."
  2. Selon un document d'information Oxfam de 2012, le transport par camion de l'eau est jusqu'à cinq fois plus cher, " affaiblissant encore d'avantage les bergers et d'agriculteurs palestiniens et réduisant leur capacité à d'approvisionnement en produits de base comme la nourriture, les soins de santé et éducation de leur enfants ".

D'autres scénarios soulignent également l'ironie de la position israélienne à la pointe de la lutte mondiale contre la pénurie d'eau. Le document d'Oxfam-Unis:
"Les restrictions sur l'octroi d'autorisations signifient que les cuves utilisées par les agriculteurs pour collecter l'eau de pluie sont souvent démolies par les autorités israéliennes."

Un rapport 2013 de l'organisation des droits de l'homme Al-Haq a déterminé que les colons de Cisjordanie consomment maintenant six fois plus d'eau que leurs voisins palestiniens.

Les Palestiniens accusent, les Israéliens "innovent"
Dans une dépêche de l'année 2012 pour le magazine de droite FrontPage Magazine, Jack Schwartzwald, professeur adjoint de clinique de médecine à l'Université Brown, propose une distorsion complète de la réalité, insistant sur le fait que "les Palestiniens volent l'eau des israéliens. Alors qu'Israël importe une grande quantité d'eau de Cisjordanie, beaucoup plus que ce qui est stipulé dans les Accords d'Oslo".
Schwartzwald glorifie la prouesse technologique d'Israël dans le secteur de l'eau, en citant les robinets "Smartap" et drones qui détectent les fuites des conduites d'eau et prétent que, alors que les Palestiniens perdent leur temps "accusant Israël, les Israéliens travaillant sur des solutions innovantes pour la crise de l'eau dans la région".
L'illumination atteint même des gens que l'on pourrait croire instruits. En fait ce sont des nains intellectuels qui pensent que: "parce qu'ils le disent, que l'on doit les croire." Leur réflexion fanatisé au point de perdre toute logique humaine, au nom d'une religion on  assassine, ou on fait mourir, des hommes. Mais leur nocivité réside autant dans leurs actes que dans leur capacité a imposer la pensée unique qui veut que tout ce qui porte atteinte à leurs intérêts soit qualifié de terrorisme. Les Palestiniens en ont fait les "frais", aujourd'hui c'est le Hamas, le Hezbollah [...], tout ce qui ne leur convient pas est qualifié d'islamisme, vocable assimilé depuis des mois au terrorisme. Ces êtres illuminés feignent ignorer que leurs crimes sont à l'origine de la résistance que l'on assimile au terrorisme.
L'Occident imbécile a fait sien ce principe. Or, il n'est pas besoin de sortir de Saint-Cyr que notre propre action engendre la résistance, que les plus criminels d'entre nous nomment terrorisme.
La différence se trouve que d'un coté, pour des bonnes ou mauvaises raisons, mènent la résistance en fonction de leurs moyens, alors que cette "Forêt-Noire" assassine des êtres humains, avec des moyens sophistiqués par volonté divine...   
Le problème, bien sûr, est que les «solutions innovantes» d'Israël dépendent souvent de l'exploitation des Palestiniens. En 2009, dans un article du Guardian censuré sévèrement par Schwartzwald, l'ex-éditeur associée aux affaires étrangères du journal, Victoria Brittain explique le manque d'eau non contaminée et le taux sans précédent d'empoisonnement au nitrate dans Gaza assiégée, où «les eaux usées coulent dans les rues et zones aquifères ».
Selon un rapport de 2009 du collectif israélien des droits de l'homme B'Tselem, quant à lui, déclare qu'entre 90 et 95% des eaux usées de Cisjordanie ne sont pas traités du tout, avec une partie importante des eaux usées en provenance des colonies.
Dans courrier électronique qui m'a été adressé, l'expert écologique basé en Cisjordanie, Alice Gray, a décrit la politique israélienne de «l'unilatéralisme de l'environnement» - qui empêche les Palestiniens de construire leurs propre stations d'épuration et après Israël leur reproche, selon droit international, de contaminer la zone frontalière".

Le processus, paraît-il, fonctionne à merveille:
"Les Palestiniens doivent payer pour la construction d'usines de traitement des eaux usées en Israël. Israël traite ensuite l'eau à un niveau supérieur a ce est requis en vertu du droit international (au détriment des Palestiniens) et utilise les eaux usées pour l'agriculture. Pendant ce temps, crée la fausse impression que les Palestiniens n'ont pas l'organisation, les institutions, l'expertise technique et la volonté nécessaire de gérer leurs impacts sur l'environnement et qu'ils nécessitent l'avancé moderne, écologiquement responsable d'Israël et que ce dernier le fasse pour eux. C'est un camouflage et une tentative de nettoyer l'image par le vol systématique des ressources et l'obstruction du développement. En réalité Israël est entrain de détruire le pays ".
Ce processus ne peut fonctionner que parce nos gouvernements, nos médias, nos centres de décisions politiques ou/et économiques sont phagocytés par une partie des membres de la communauté juive, que nous avons élus et  favorables au sionisme. IL y a aussi tous ces dirigeants cupides que l'organisation sioniste mondiale a corrompus.      

Crise du secteur manufacturier.
La tentative enthousiaste de Schwartzwald ("Forêt-Noire") pour nettoyer l'image des "usines de dessalement israéliennes" et son plan directeur de désalinisation, dont l'objectif est d'augmenter considérablement la production d'eau potable par osmose inverse - ne tient pas compte convenablement du rôle de désalinisation de l'utilisation de produits chimiques et la disparition d'espèces marines au large de la côte israélienne qui en résulte.
Le désalinisation est un des domaines dans lesquels l'Université Ben-Gourion et l'Université de Chicago vont travailler dans sa tentative apparente pour lutter contre la pénurie d'eau. Fait intéressant, néanmoins, Alice Gray note que «la crise de l'eau palestinienne est le fait de l'homme " et que " il y a assez d'eau dans la région pour que tous aient le minimum recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé 100 litres par personne et par jour, sans même utiliser les 25% des ressources disponibles ".
Par ailleurs, c'est sans tenir compte de la priorité que l'agriculture israélienne a sur ​​la vie des Palestiniens.

Comme je le disais un conseiller de la politique aquatique basé à Jérusalem, Israël a fait des contributions utiles faites dans les technologies de conservation de l'eau comme l'irrigation au goutte à goutte, mais "le développement de toutes ces "innovations technologiques" (qui sont ... rien de plus qu'un grand négoce) tendent à aller vers, dans le cas d'Israël, des pratiques dans la distribution de l'eau insoutenables  au cours des 60 dernières années ... ainsi que la discrimination (ethnique) concernant l'accès et le droit à l'eau.
En ce qui concerne la floraison du désert, elle a souligné que, paradoxalement, la dédicace "pour le rêve sioniste a été de pair avec une dégradation écologique grave» sous la forme de pompage excessif de d'excessive de l'aquifère côtier et d'autres projets.

Reste à voir comment la dégradation innovante sera réalisée par l'alliance UChicago-Ben-Gourion. Mais la participation de l'addict à la privatisation néolibérale Rahm Emanuel lors de la cérémonie d'ouverture à Jérusalem sert de rappel du potentiel de la rentabilité des politiques de négative des ressources sur les populations inférieures. Pour en savoir plus sur l'idéologie d'Emanuel, voir le récent article paru dans Huffington Post: "Chicago Schools May Be Forced To Choose Between Toilet Paper, Teachers Due to Budget Cuts" [Les écoles de Chicago peuvent être forcées de choisir entre le papier hygiénique et les enseignants en raison de compressions budgétaires].

Entre temps, les israéliens blanchissent l'apartheid avec l'eau sale.

Belén Fernández, auteur de The Imperial Messenger: Thomas Friedman at Work, publié par Verso en 2011. Es membre du conseil éditorial de Jacobin Magazine et ses articles ont été publiés dans London Review of Books, AlterNet entre autres publications.