mercredi 4 avril 2012

Catherine Ashton ( Responsable de la diplomatie européenne )


Catherine Ashton ( Responsable de la diplomatie européenne ) fait un parallèle entre Toulouse et Gaza
[ 20/03/2012 - 20:31 ]
http://soutien-palestine

Ashton : Mes remarques sur l'attaque de Toulouse ont été  "grossièrement déformées"
La chef de la diplomatie étrangère de l'Union européenne, a déclaré " qu'elle n'avait fait aucun parallèle que ce soit" entre l'attaque concernant l'école juive qui a eu lieu en France et la situation à Gaza; les communiqués originaux de sa déclaration ont conduit à une multiplication d'appels  en Israël pour qu'elle se rétracte 

Traduction CCY
 URL du billet:  http://www.jpost.com/
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Publié le 20 mars 2012 sur le site rachidou2.skynetblogs.be




Alors qu'elle recevait des jeunes Palestiniens à Bruxelles, la chef de la diplomatie de l’UE, Catherine Ashton, a dressé un parallèle lundi entre l’assassinat des trois enfants et de leur professeur dans une école juive de Toulouse et les jeunes de Gaza ou de Syrie. “Quand nous pensons à ce qui s’est passé aujourd’hui à Toulouse, quand nous nous souvenons de ce qui s’est passé en Norvège il y a un an, quand nous savons ce qui se passe en Syrie, quand nous voyons ce qui se passe à Gaza et dans différentes parties du monde, nous pensons aux jeunes et aux enfants qui perdent leur vie“, a dit Catherine Ashton.



C’est à ces jeunes que je veux rendre hommage“, a-t-elle ajouté en évoquant aussi les enfants belges qui ont perdu la vie dans la terrible tragédie lors de l'accident d’autocar en Suisse la semaine dernière. Catherine Ashton a rendu hommage aux jeunes Palestiniens qui contre toute attente, continuent à apprendre, à travailler, à rêver et aspirent à un meilleur avenir. 



Ces comparaisons ont choqués les médias israéliens qui ont jugés la déclaration de Mme Ashton: osée, ignominieuse, farfelue, stupide, scandaleuse, sidérante, inadmissible, indécente, honteuse, criminelle et ....antisémite! Certains médias ont évoqués son éviction immédiate de son poste et du Parlement Européen ainsi qu'une interdiction définitive de visite en Israël. Dans la même lignée, beaucoup appellent les Juifs de France à faire leur Alya.

Toute déclaration dénonçant les crimes que les israéliens commettent en Palestine est qualifié par les autorités israéliennes et par l'intelligentsia juive, pro israélienne, disséminé de par le monde comme étant des déclaration antisémites. Si nous sommes d'accord pour dénoncer les crimes à l'encontre des juifs, comment devons-nous, de quelle manière devons-nous, dénoncer les crimes que commettent des juifs ? Et si, de par sa position Mme Catherine Ashton ne peut faire cet amalgame, il est pourtant tout-a-fait juste, tout-a-fait logique de faire l'amalgame entre les crimes commis à l'encontre des juifs et ceux dont les juifs se rendent coupable. Car il est d'une vérité éclatante que le conflit initié par le sionisme est à l'origine de la Guerre Sainte (Djiad),  même si nous occidentaux la qualifions de terrorisme. Ce conflit est le comburant justifiant aux yeux des musulmans les actes les plus violents. Nous occidentaux avons une politique envers la Palestine en particulier, le monde musulman en général, principalement les Etats qui la condamnent, la plus violente qui soit, la plus injuste qui soit. Et c'est parce que la justice est refusé aux palestiniens que le monde musulman (citoyens) en général, se battent avec leurs armes, avec leurs capacités y compris par des attentas terroristes (ils n'ont pas d'armée, pas de logistique militaire [...] ), qu'ils réclament que justice soit rendue à la Palestine. C'est parce que nous sommes des va-t-en-guerre, que nous ne comprenons les rapports humains qu'en matière  de domination, que pour faire valoir notre justice nous ne connaissons que la force des armes, que nos inventons des instances internationales pour légitimer, cette domination, que la lutte du monde musulman, que nous qualifions de terrorisme, existe.
Pourquoi que des Juifs d'Europe devraient avoir un quelconque droit sur une terre au prétexte que les européens ont commis un génocide à leur encontre ?  Cela s'est la version pour les imbéciles, car nous savons tous que la vision sioniste est antérieure à ce génocide et l'argument que les Romains auraient expulsé les juifs est aussi fragile que les mythes de la religions, par lesquels   
ces criminels voudraient absoudre leurs crimes, l'inaptitude des juifs à vivre en bonne entente avec les autres communautés, comme l'affirmait Théodore Herzl, ne dépend que de l'intelligence de l'homme. Vivre en paix avec qui n'a pas les mêmes intérêts que vous est un signe d'intelligence, soumettre quelqu'un par la force des armes est à la porte de n'importe quelle brute suffisamment armée. Les nazis l'ont fait, le sionisme, Israël, l'Occident le fait.
Pour tous ces manipulateurs j'affirme que je n'ai aucune accointance avec la Palestine, ni le monde musulman.  Que je suis occidental épris de justice, j'ai vouée ma vie à la vérité, toute ma vie j'ai combattu le mensonge l'injustice, et je m'autorise à dire aux juifs que je ne suis pas d'accord avec la politique sioniste d'Israël. Les rescapés des camps de la mort ou tout simplement ceux qui ont pu échapper à leur persécuteurs et voulant vivre en paix en Palestine il fallait le faire avec les palestiniens et non contre eux. Les juifs qui encore aujourd'hui soutiennent Israël  n'ont rien à faire en Palestine, toute la Palestine, exit la résolution 181 de l'ONU, ils ont commis une erreur à soutenir le sionisme, qu'ils en payent le prix. C'est aux palestiniens, et a eux seuls, de dire qui peut vivre ou non en Palestine.  L'Occident, l'Europe, la France, a commis ou justifié, trop de crimes pour avoir aujourd'hui une quelconque légitimité.   



Il n'y a pas, dans l'ère moderne, de conflit plus illégitime, où le droit à été aussi clairement bafoué, par ses compromissions, ses corruptions, ses arrangements, ses manipulations, que celui du Proche-Orient. Et ce sont ceux-là même (sionisme), à l'origine des crimes contre leurs coreligionnaires, qui qualifient la Autorité palestinienne élue (Hamas) démocratiquement de terroriste.
Parce que : 

  1. cela minimise l'importance  de leurs crimes.
  2. le Hamas n'est pas aussi arrangeant que le Fatah.   
Le Fatah de Mahmoud Abbas, commet les mêmes erreurs que le gouvernement de Vichy. Il n'y a que les êtres stupides, à la réflexion incomplète, pour admettre encore aujourd’hui, la légitimité  israélienne.



MF/APA/Agences.






Sur le même sujet

Lieberman à Ashton: Retirez la comparaison Toulouse-Gaza



Par JPOST.COM



Le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, a critiqué mardi la chef de la diplomacie étrangère européenne, Catherine Ashton, qui a établi un parallèle entre l'assassinat de juifs français à Toulouse et le choc sur les civils dans la bande de Gaza au cours de la récente escalade.




Lieberman, qui s'est exprimé lors d'une visite en Chine, a déclaré que la comparaison était inappropriée et qu'il espérait qu'elle allait retirer sa déclaration. Les enfants dont Ashton devraient parler, a-t-il poursuivi, "sont ceux qui dans le sud d'Israël vivent dans la peur constante d'attaques à la roquette [lancée contre] eux depuis la bande de Gaza."




Toulouse-Gaza: Israël critique Ashton






FM: Ashton's Toulouse-Gaza comparaison inappropriate




Une ONG internationale réclame – à juste titre- la tête de Catherine Ashton pour ses propos sur le carnage de Toulouse !




Toulouse: Israël s'indigne des propos d'Ashton sur la mort de jeunes à Gaza

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A Gaza c'est le terrorisme d'Etat israélien qui tue, qui massacre les populations civiles palestiniennes! 
A Toulouse on ne sait pas encore lequel ! 
Bilan des attentats sionistes qui ont eu lieu du 9 mars  au 13 mars 2012 
25 morts, une centaine de blessés!

Pour une fois, elle n'a pas ouvert sa bouche pour ne rien dire Lady Ashton!  On peut en effet utiliser en toute conscience le substantif "choc" pour parler  de cette dernière tragédie sur la population civile palestinienne de Gaza!!! 
Les photos ne mentent pas Lieberman!!! 





















mardi 3 avril 2012

Les colons juifs détruisent des centaines d’oliviers


Les colons juifs détruisent des centaines d’oliviers plantés au sud de Naplouse
[ 24/03/2012 - 13:11 ]

Naplouse – CPI


Les propriétaires des terres voisines de la colonie de Yitzhar au sud de Naplouse ont découvert samedi matin avec stupéfaction l’horrible scène de centaines d’oliviers qui ont été délibérément détruits par des colons sionistes il y a quelques jours.

L’un des propriétaires originaire du village de Bourine au sud de Naplouse, a affirmé à notre correspondant ce matin que 300 à 400 oliviers centenaires ont été aspergés de produits toxiques qui les ont rigidifiés et détruits. Ils ont trouvé les traces de ces substances sur les branches des arbres. 
Les propriétaires de ces terres se sont rendus samedi matin pour labourer leurs champs, après avoir obtenu l’approbation des forces d’occupation qui leur interdisent d’accéder à leurs terres quand ils le souhaitent, sous prétexte qu’elles se situent près de la colonie susmentionnée.
Ils ont précisé que les autorités d’occupation ont tenté de reporter l’autorisation d’accès à leurs terres au mois d’avril, mais ont cédé face à l’insistance des agriculteurs de se rendre sur leurs terres pour pouvoir les labourer en temps opportun.
Les colons de Yitzhar vandalisent délibérément les champs situés près de leur colonie, en y mettant le feu, en déracinant les arbres ou par d’autres moyens.
Les propriétaires des terres ont exprimé leur mécontentement de devoir affronter seuls l’attaque sioniste menée par des colons contre leurs terres et leurs cultures, sans qu’ils ne trouvent personne pour les contrer.

Voila donc a quoi sert la science israélienne, a détruire... 
Il faut être stupide pour ne pas admettre que les juifs eux-mêmes sont à l'origine de leur malheur.  On le voit, ici, mais aussi, tout au long de leur histoire. Comment croire que parce que l'on est juifs, que l'ont peut agir ainsi ; que l'on peut phagocyter nos gouvernements, nos institutions, nos médias ; que l'on peut spolier un peuple, sous un argumentaire mythique ; que l'on peut faire la guerre pour des simples intérêts, qu'ils soient politiques ou religieux ; que l'on peut prendre les non juifs, pour matière négligeable ; que l'on peut brûler le travail des autres   [...]   

lundi 2 avril 2012

Les USA financent la guerre


Les Etats-Unis ont dépensé 204 millions de dollars l'an dernier sur le système. Pentagone: Soutien illimité pour le "Iron Dome"
[ 28/03/2012 - 21:21 ]

Washington – CPI


Le ministère américain pour la défense "Pentagone" a annoncé son intention de demander des fonds pour aider à améliorer le système de défense anti-missiles "Iron Dome" de l'occupant israélien.
Les Etats-Unis ont dépensé au cours de l'année dernière, 2011, environ 204 millions de dollars, dans le développement de ce système, sans de marquer la quantité du financement qui sera demandée du Congrès pour des batteries supplémentaires.
Le porte-parole de Pentagone, George Little, a déclaré dans un communiqué que le ministère de la défense a parlé au gouvernement israélien sur le soutien américain pour obtenir des nouvelles batteries de l'Iron Dome" et envisage de demander au Congrès de financement appropriée pour de tels achats, selon les besoins de l'occupation israélienne et sa capacité de production.

Merci, les contribuables Américains !
Il est évident qu'Israël n'a pas besoin de faire d'effort pour s'intégrer dans son environnement. Dans les faits il ne s'est jamais intégré... pourquoi le ferait-il ? Puisque les USA le finance , lui fournit les armes ou fait la guerre à sa place. L'Europe acquiesce à tous ses désidératas, l'Occident absout ses crimes [...] 
Il est réellement dommage que peuple Américain, pour une grande majorité épris de liberté, subisse l'influence d'êtres rusés mais surtout manipulateurs, pour qu'il acceptent de financer ces criminels.
Il faut aussi reconnaître que la politique israélienne, ne peux s'adapter dans la région où le sionisme voulait implanter un "Foyer" pour les Juifs de basse condition. Politique est-elle si criminelle, qu'il faille la protéger à ce point ? 

   

dimanche 1 avril 2012

LA DEUXIEME INTIFADA PALESTINIENNE



[ 31/03/2012 - 19:11 ]

Appel à souscription - parution : mai 2012

Un livre qui fait autorité au sein du monde anglophone - et dont voici [enfin] la version française, préfacée par Alain Gresh du Monde diplomatique et illustrée par les photos de Joss Dray réalisées en Palestine entre 2001 et 2004.


Traduction assurée par l’équipe du site http://www.Info-Palestine.net )


 UN LIVRE POUR MIEUX COMPRENDRE LE CONFLIT ISRAÉLO-PALESTINIEN
« [...] Ce livre se veut un moyen de construire une position palestinienne indépendante, sans aucune allégeance vis-à-vis d’aucun parti politique ou individu, ni aucune organisation officielle. En cela, il se veut simplement une tentative de se référer aux mêmes principes que ceux des innombrables réfugiés vivant dans des camps confinés et surpeuplés où avec fierté la liberté est chérie plus que la vie. » RAMZY BAROUD

Voici ce qu’écrit Ramzy Baroud en introduction de son livre : « La Deuxième Intifada palestinienne restera durablemnent gravée dans l’Histoire comme l’époque où les règles du jeu ont été profondément transformées. Cette période a connu le choc des nombreux jeunes qui se faisaient volontairement exploser ainsi que la honte de l’érection d’un des plus grands murs dans l’Histoire pour créer ainsi une séparation permanente entre deux peuples... »
Dans son Introduction, il nous présente l’ouvrage : « [...]. Le premier chapitre, intitulé L’Intifada éclate, couvre la fin de 2000 et l’année 2001 [...] Le chapitre 2 intitulé Une Intifada internationale, traite des événements de 2002 [...] de la solidarité internationale toujours croissante [...] Le troisième chapitre, Appel à des réformes, traite [...] de la corruption au sein de l’Autorité Palestinienne [...] et comment une telle corruption a été instrumentalisée par Israël et les États-Unis [...]. Le chapitre 4, De profonds changements, d’insurmontables défis, rappelle les nombreux événements [...] de l’année 2004, depuis le rejet par Israël de l’avis rendu par la Cour internationale de Justice sur l’illégalité du Mur israélien de séparation, jusqu’à la mort du dirigeant palestinien Yasser Arafat. En conclusion, le chapitre 5, La fin de l’Intifada ?, aborde les nombreuses questions de 2005 qui ont conduit à la fin du soulèvement.  »

COURTS EXTRAITS

[...] J’étais un lycéen adolescent lorsque la Première Intifada palestinienne a éclaté en décembre 1987. Pendant que les médias dans le [...] J’étais étudiant aux États-Unis lorsque la Deuxième Intifada palestinienne a éclaté en septembre 2000. Les médias se sont à nouveau fait concurrence pour interpréter, bien ou mal, les causes de la violence. Les Palestiniens furent dûment critiqués et condamnés. Chaque média crachait un discours haineux et venimeux, ramenant les Palestiniens au rôle qui leur était attribué par le récit officiel israélien - c’étaient des délinquants, violents par nature, politiquement complices et manipulateurs, retors et avant tout des terroristes. C’était une tâche difficile que de contrer ces interprétations malhonnêtes mais universellement reprises. Aux yeux de la majorité des Américains, si ce n’est aux yeux du monde, les Palestiniens avaient été criminalisés par des décennies d’une propagande implacable élaborée de façon si minutieuse que sa remise en question semblait un effort tout à fait futile. [...] 



Ramzy BAROUD, journaliste et écrivain américano-palestinien connu au niveau international, est également rédacteur en chef du site Internet The Palestine Chronicle, une source irremplaçable d’informations et d’analyses sur le conflit israélo-palestinien. Il a enseigné la communication à la Curtin University of Technology australienne, Campus de Malaisie.
Ramzy Baroud est également ancien responsable du département de recherches et d’études d’Aljazeera.net en version anglaise. Il est l’auteur de plusieurs livres, son dernier volume étant My Father Was a Freedom Fighter : Gaza’s Untold Story (Pluto Press, Londres, 2010).
Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Il réside actuellement aux Etats-Unis.
Pour en savoir plus sur Ramzy Baroud : consulter le site Web http://www.ramzybaroud.net 


Joss DRAY, photographe et écrivaine française, est l’auteure des photos illustrant cet ouvrage, extraites de son travail pendant la Campagne des missions civiles pour la protection du peuple palestinien, de 2001 à 2004 en pleine Seconde Intifada.
Ses multiples reportages, dont ceux sur la destruction du camp de réfugiés de Jénine par l’armée israélienne en 2002, ont servi à plusieurs expositions photographiques dont Mémoires de Jénine, 1989-2002, sur les traces d’Arna Mer, résistante israélienne ayant créé un théâtre pour enfants à l’intérieur du camp de réfugiés.
Elle a participé à plusieurs ouvrages, dont Femmes aux mille portes (avec Leïla Houari, éd. EPO-Syros, 1996), La guerre israélienne de l’information, Désinformation et fausses symétries dans le conflit israélo-palestinien (avec Denis Sieffert, éd. La Découverte, 2002), Le coeur en friche, éd. La Dispute 2004.
Plus sur Joss Dray : http://hoka.free.fr/HOKA_CUEILLEUR_... 


Alain GRESH, qui signe la préface de ce livre, est l’actuel directeur adjoint du mensuel Le Monde diplomatique après avoir occupé le poste de rédacteur en chef jusqu’en 2005.
Spécialiste reconnu des questions du Proche-Orient, il est l’auteur et coauteur de nombreux ouvrages : Palestine 47, un partage avorté (avec D. Vidal, éd. Complexe, 1994), Les 100 portes du Proche-Orient (avec D. Vidal, éditions de l’Atelier, 1996, rééd. Hachette Les 100 clés du Proche- Orient, 2006), L’islam en questions (avec T. Ramadan, Actes Sud, 2000),Israël, Palestine : Vérités sur un conflit (Fayard, 2001, rééd. actualisée, 2010), L’Islam, la République et le Monde (Fayard, 2004), 1905-2005 : les enjeux de la laïcité (L’Harmattan, 2005), De quoi la Palestine est-elle le nom ? (éd. Les Liens qui libèrent, 2010).
Le blog d’Alain Gresh : http://blog.mondediplo.net/-Nouvell...

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30 mars 2012


« Printemps Arabe a Gaza » ?


Regain de tension avant un « Printemps de Gaza » ?
[ 31/03/2012 - 09:06 ]
Sarah Mousa - Al Jazeera

Les griefs des Palestiniens peuvent entraîner une réaction encore plus forte que dans les autres pays du Printemps arabe.

Funérailles d’un combattant palestinien tué par les Forces israéliennes en 2000 (début de la deuxième intifada)
Le Caire - Tandis que les soulèvements arabes étaient inspirés au moins en partie par le silence, voire la complicité de gouvernements arabes quant aux aux souffrances du peuple palestinien, les événements des dernières semaines ont montré que peu de choses ont changé. Les Gazaouis se sont accoutumés à vivre dans des conditions désespérées, en particulier depuis le blocus international de 2006 du territoire, à la suite de la victoire du Hamas aux élections législatives.
L’opération israélienne Plomb Durci de décembre 2008 à janvier 2009 - connue dans le monde arabe sous le nom de Massacre de Gaza - a dévasté la bande, faisant au moins 1.400 morts et marquant le territoire et ses habitants, physiquement et physiologiquement, d’une manière qui demeure tangible pour tous ceux qui vivent à Gaza ou s’y rendent en visite.
Ces opérations militaires et l’échec des gouvernements arabes à conduire une riposte font enrager le public arabe. Le gouvernement égyptien a été une cible particulièrement visée par cette indignation. La chute de Moubarak n’a cependant pas entraîné les changements globaux que le peuple espérait. Les événements de ces dernières semaines dans la bande de Gaza, notamment la longue crise du carburant et les frappes de l’aviation israélienne illustrent que le Printemps arabe jusqu’à présent a échoué à transformer la politique régionale en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien.
La crise actuelle concerne l’entrée de carburant à Gaza par les tunnels souterrains depuis la péninsule égyptienne du Sinaï. Ces tunnels sont cruciaux pour la survie des habitants, et l’activité commerciale passant par ces tunnels a considérablement augmenté depuis le début du blocus, qui a virtuellement paralysé la production locale. Pour certains les tunnels sont importants comme source d’emploi, spécialement parce que les alternatives sont largement limitées aux partis politiques ou aux organisations non gouvernementales.
Survivre
Bien que le chômage soit élevé à Gaza, les salaires procurés par les groupes politiques du Hamas et du Fatah - lequel continue à verser des compensations aux loyalistes malgré leur incapacité à travailler pour le parti basé en Cisjordanie - ainsi que par les ONG, innombrables dans ce petit territoire, assurent l’essentiel de la survie des populations. Les tickets de nourriture distribués par les ONG et les écoles de l’Office onusien de Secours et de Travaux garantissent que les besoins basiques d’une population souvent jeune sont souvent satisfaits.
Habituellement le vrombissement des groupes électrogènes utilisés au cours des coupures quotidiennes d’électricité et le bourdonnement des drones israéliens sont omniprésents. Mais ces dernières semaines ont été particulièrement éprouvantes pour les Gazaouis. Une crise du carburant commencée mi-février a laissé les habitants privés du carburant nécessaire pour faire fonctionner leurs groupes électrogènes, et les coupures qui en ont résulté durent jusqu’à 12 heures ou plus par jour. Avant la crise, la principale source de carburant pour Gaza était l’importation clandestine d’Egypte. Le gouvernement du Hamas, qui reçoit peu de fonds, taxe lourdement tous les biens arrivant par les tunnels, y compris le carburant.
Un différend avec le gouvernement égyptien à propos de la taxation du carburant et pour savoir quel gouvernement devait collecter cette taxe a mené à l’arrêt complet des importations. L’intervention du gouvernement du Fatah de Cisjordanie n’a fait que compliquer la situation puisqu’il suggérait que le carburant entre dans la bande de Gaza par la frontière israélienne. Ce qui signifiait une forte hausse du prix du carburant, le gouvernement cisjordanien collectant les taxes plutôt que celui de Gaza, et la quantité de carburant importée dépendant de la bonne volonté du gouvernement israélien. Le voyage en Egypte du leader du Hamas Khaled Mechaal n’a pas pu résoudre la crise.
La pénurie d’électricité à Gaza n’est pas seulement associée aux privations du quotidien mais elle présente un grave problème humanitaire quand il s’agit de répondre aux besoins fondamentaux, notamment les soins de santé et la conservation des aliments. Au milieu de cette crise, une série de frappes aériennes israéliennes ont touché le territoire et fait des dizaines de morts et de blessés. Alors qu’Israël prétend qu’il s’agissait d’assassinats ciblés, la liste des victimes comporte des enfants et d’autres civils innocents. Les souvenirs des Gazaouis - notamment ceux des femmes, enfants et personnes âgées - qui ont été témoins des frappes traduisent le profond traumatisme engendré par ces attaques et par d’autres activités militaires dans la bande de Gaza.
Un Printemps arabe palestinien ?
Au début du Printemps arabe, d’aucuns suggéraient que les Palestiniens seraient parmi les premiers à se lever, étant donné leur histoire de révolte et la dureté de leur existence sous l’occupation et le blocus. En effet il y eut quelques efforts populaires en vue d’une réconciliation entre Hamas et Fatah l’an dernier ainsi qu’un premier pas vers des objectifs plus importants. Mais lorsque les deux groupes politiques signèrent un accord de réconciliation sous médiation égyptienne, les protestataires sentirent qu’ils touchaient au but et se retirèrent. Un an après, l’accord est loin d’être concrétisé. D’autres formes de protestation, notamment des grèves de la faim par des prisonniers palestiniens, sont peut-être le signe d’une plus importante opposition - mais elles pourraient aussi bien faire partie, plus ordinairement, de la panoplie des actes de résistance menés par un peuple sous occupation.
Certains Gazaouis suggèrent qu’il y a bien trop de choses en jeu pour que les Palestiniens protestent, et que la barrière de la peur est plus élevée qu’ailleurs. Le fait que les moyens de subsistance dépendent d’une faction politique ou d’ONG dont les donateurs, et en particulier les Etats-Unis, n’apprécieraient guère les protestations, est un élément de dissuasion possible aux changements. En outre la jeune génération de Gazaouis, contrairement aux autres jeunes de la région, a expérimenté directement les traumatismes de la guerre au cours de l’invasion de 2009. Certains à Gaza disent que cela limite leurs ambitions à la satisfaction des besoins élémentaires, plutôt qu’à la revendication de leurs droits.
Il n’en est pas moins évident que la marée du changement dans la région parviendra finalement en Palestine. Alors que les Palestiniens sont habitués à voir leurs droits bafoués, la profanation de leurs besoins élémentaires pourrait hâter la rébellion. Pendant la crise du carburant, le gazoduc égyptien dans le Sinaï qui apporte le carburant à Israël et à la Jordanie a été bombardé pour la treizième fois cette année. Ces bombardements répétés sont un rappel de la réprobation du public égyptien contre la politique de ses dirigeants à l’égard de la Palestine et de l’Egypte. Tandis que les Egyptiens, de même que d’autres populations arabes, demeurent occupés par leurs propres révolutions, un temps viendra où ils seront à nouveau attentifs aux souffrances de Gaza.
Les motivations pour un soulèvement palestinien sont impérieuses. Comme le commentait un manifestant égyptien après le manque d’indignation populaire suivant le massacre à Port Saïd - une centaine de tués il y a un mois : les gens de cette région sont incroyablement patients, mais leurs réactions à retardement ont été et seront immenses. Dans le cas palestinien, et particulièrement à Gaza, les obstacles à la protestation sont encore plus importants - mais l’accumulation des griefs de la population peut entraîner une réaction plus forte que partout ailleurs dans le monde arabe.
* Sarah Mousa est diplômée 2010 de l’Ecole Woodrow Wilson en Politique publique et internationale à l’Université de Princeton et boursière Fulbright 2011-2012 en Egypte.

Journée de la terre en Palestine


Journée de la terre en Palestine : Israël tue et blesse des manifestants
[ 31/03/2012 - 13:34 ]
Ma’an News

Le vrai courage !
Comment pourra-t-elle être mère plus tard ? 

Les forces israéliennes d’occupation ont assassiné un jeune Palestinien et en ont blessé plus de 30 autres dans des affrontements à deux endroits dans la bande de Gaza, a déclaré un médecin vendredi soir.


Mahmoud Zakot, âgé de 20 ans, lâchement tué par balles par les Israéliens près de Khan Younis - Photo : Reuters/Mohammed Salem
Ce médecin, Adham Abou Salmiya a identifié la victime comme étant Mahmoud Zakot, 20. Il a été tué par balle près de la passage d’Erez.
Trente et un autres manifestants dans la zone d’Erez ont été blessés et transportés à l’hôpital Kamal Adwan. À Khan Younis, six personnes ont été hospitalisées.
Trois personnes ont été grièvement blessés, a ajouté Abou Salmiya.
Les médecins ont déclaré que l’armée israélienne avait tiré à balles réelles sur les manifestants qui s’approchaient des barrières dans le petit territoire côtier.


 Des flics israéliens - avec de bonnes gueules de sadiques - aspergent de gaz poivré sur un manifestant blessé palestinien lors des affrontements durant la Journée de la Terre à Jérusalem-Est - Photo : Reuters/Ammar Awad
Vingt-trois personnes ont été blessées dans la zone d’Erez et six autres à Khan Younis.
Les forces du Hamas avaient mis en place des points de contrôle pour empêcher les manifestants d’accéder à la zone frontière, mais la plupart des militants les ont contournés, a déclaré une militante, Ebaa Rezeq, qui a participé aux manifestations à Beit Hanoun.
Elle a dit avoir vu au moins six blessés par balles après que les forces israéliennes aient tiré dans la foule proche de la barrière de séparation.
Rezeq dit aussi que les forces israéliennes ont utilisé des tirs directs après avoir enlevé une partie d’une clôture en métal près de la barrière.
« Les gens tombent comme des mouches », a-t-elle écrit sur Twitter. « Il y a du sang partout ».
Un jeune manifestant palestinien à Bethléem a été grièvement blessé vendredi après-midi après avoir été frappé au visage par une grenade de gaz lacrymogène, a rapporté un correspondant de Ma’an.

Un flic israélien vise à des manifestants palestiniens lors de la Journée de la Terre près du checkpoint de Qalandiya - Photo : Getty/Ilia Yefimovich


Muhammad Arafa, âgé de 20 ans, a été emmené à l’hôpital d’Hébron. Il a été blessé lorsque les forces israéliennes ont tiré des grenades lacrymogènes et des grenades assourdissantes sur des Palestiniens qui lançaient des pierres sur un poste de contrôle dans un rassemblement marquant la Journée de la Terre.
Deux autres personnes ont été gravement blessées, a signalé à Bethléem le Croissant Rouge. Onze personnes ont été hospitalisées au total lors d’une manifestation proche d’un point de contrôle israélien.
Les militants avaient aussi appelé à une Marche générale à Jérusalem pour commémorer l’anniversaire de la Journée de la Terre et l’assassinat par Israël de six Palestiniens protestant contre la confiscation des terres en 1976. Des milliers se sont rassemblés aux points de contrôle autour de Jérusalem et à Gaza, au Liban et en Jordanie.
Les forces israéliennes ont tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes, aspergé les manifestants d’eau puante et ont utilisé un système acoustique contre les Palestiniens qui jetaient des pierres à Qalandia, près de Ramallah.


Manifestants palestiniens dans la bande de Gaza, rassemblés à proximité de la frontière avec Israël, pour commémorer Journée de la Terre - Photo : Getty/Mohammed Abed
Le porte-parole du Croissant-Rouge, Muhammad Ayyad a déclaré à Ma’an que les médecins ont traité 249 manifestants à Qalandiya et 20 d’entre eux ont été transférés à l’hôpital.
Les forces israéliennes ont blessé 9 médecins et endommagé trois ambulances lors de la manifestation, a-t-il ajouté.
Plus de 15 000 personnes se sont rassemblées dans Kafrein en Jordanie, environ à 10 kilomètres de la frontière avec la Cisjordanie, selon l’Agence France-Presse.
Les forces israéliennes ont été mises en état d’alerte sur les frontières avec le Liban et la Syrie, mais il n’y avait pas de rapports faisant état de manifestants s’approchant des barrières frontalières.
L’entité sioniste avait décidé de renforcer ses défenses cette année, après que des affrontements meurtriers se soient produits le long des frontières libanaises et syriennes en mai et juin dernier.


Un manifestant blessé par une grenade lacrymogène lors d’une manifestation Journée de la Terre, près de Bethléem - Photo : Getty/Hazem Bader
Les organisateurs des manifestations ont appelé à des rassemblements pacifiques ce vendredi contre « les politiques et les pratiques racistes de l’état sioniste » et ont aussi annoncé que des protestations de solidarité étaient prévues dans quelque 80 pays.
« Quand les foules se rassemblent dans 80 pays, elles envoient un message fort aux occupants israéliens que personne ne peut accepter ce qu’ils font dans Jérusalem », a déclaré Ismail Haniyeh, Premier ministre dans la bande de Gaza.
30 mars 2012 - Ma’an News - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Info-Palestine.net


Boycott de produits "VITA"


Norvège : 
les magasins de "Vita" boycottent les produits des colonies de l'occupant israélien
[ 31/03/2012 - 19:56 ]


Le réseau des ONG palestiniennes a salué la décision de l'association des magasins norvégiens de "Vita" de cesser de vendre les produits des colonies de l'occupant israélien dans les territoires palestiniens occupés, y compris les produits cosmétiques fabriqués par la société "Ahava".
Le réseau a apprécié dans un communiqué les efforts des aides populaires norvégiens "NPA" et l'Union norvégien des employés des conseils locaux actifs pour faire pression, afin de prendre de cette décision qui répond aux principes du droit international humanitaire et une confirmation sur la justice de la question du peuple palestinien, ainsi qu'un succès de la campagne de boycott à l'occupation et les produits des colonies illégales construites sur les territoires palestiniens.
Le communiqué a décrit la décision de l'association des magasins de Vita au Norvège de courageuse, considérant qu'elle représente un fort coup aux produits de la société "Ahava" située dans la colonie "Matsabieh Chalim" en Cisjordanie occupée.
Il a conclu en appelant toutes les organisations de la société civile à intensifier leurs efforts pour boycotter l'Etat de l'occupation sur le niveau politique, économique, académique, culturel et militaire et à stopper toutes les formes d'investissements avec l'ennemi occupant israélien.






Jérusalem - CPI :



Confrontations avec l'armée d'occupation à Issawiya (Jérusalem) : 15 palestiniens blessés et arrêtés
[ 31/03/2012 - 15:07 ]



Les forces de l’occupation israélienne ont procédé ce vendredi soir 30/03, a l’arrestation de 15 jeunes palestiniens dans la ville d’El-Issawiya à Jérusalem, sous prétexte d'avoir lancé des pierres lors de leur incursion dans la ville.
Des témoins ont assisté à l’arrestation de 30 citoyens, dont certains souffrent de fractures et des blessures suite a l'agression violente des unités spéciales et des colons juifs.
En outre, les villageois ont ajouté que les forces occupantes ont harcelé des familles, qu’il y a des dizaines de détenus, dont certains ont été transférés à l’hôpital après avoir été sauvagement battus.