vendredi 15 septembre 2017

Les frontières, ce nœud coulant dans la vie des Palestiniens de Gaza

Marie M
France
15 sept. 2017

— "Ceux qui refusent l’étouffement à petit feu dans Gaza assiégé risquent leur vie en embarquant sur des bateaux clandestins à destination de l’Europe – et beaucoup, hélas, meurent noyés".

Pendant ce temps les dirigeants escrocs de la Condition Humaine regardent la réussite des criminels israéliens. Dirigeants tributaires de l'influence de l'internationale sioniste.
Il faut aussi reconnaitre que ce sont des frontières à géométrie variable, pour deux raisons: [avec la complicité des pseudo démocrates]
  1. Israël n'a pas de constitution pour les fixer. (et pour cause)  
  2. Israël grignote (vole, convient mieux) chaque jour que Dieu fait le territoire de la Palestine Historique.   



"Un jour, après une conférence que j’avais donnée à Bruxelles, j’ai été abordé par un très jeune Palestinien de Gaza. Son souhait était des plus pragmatiques : il voulait que je l’aide à obtenir des documents attestant qu’il était palestinien. Ce jeune homme ne supportait plus la vie qu’il menait à Gaza, alors il s’était enfui par les tunnels, passant ensuite par un terrible périple à travers l’Égypte et plusieurs pays d’Europe avant d’arriver à Bruxelles. Tout son argent y était passé, il avait dû payer tout ce qui peut être payé aux contrebandiers et aux passeurs. Lorsque le bateau qui le transportait était arrivé près des côtes italiennes, il avait fait naufrage et plusieurs de ses compagnons étaient morts. Il avait perdu en mer tout ce qu’il possédait, y compris ses papiers d’identité et son certificat de naissance.


À Gaza, les frontières sont désormais un nœud coulant qui étrangle la vie des habitants. L’état de siège entrave tout potentiel humain en faisant obstruction à l’alimentation électrique, au travail, aux études, en privant les gens de soins médicaux. Récemment, le Centre Palestinien de Recherche sur les politiques et enquêtes d’opinion (PSR) en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza a révélé qu’un Gazaoui sur deux pensait à émigrer. Ceux qui refusent l’étouffement à petit feu dans Gaza assiégé risquent leur vie en embarquant sur des bateaux clandestins à destination de l’Europe – et beaucoup, hélas, meurent noyés. Les clés de la serrure des frontières servent à renforcer la dépendance à l’égard des maltraitants. Toute autorisation de franchir la frontière est soumise au chantage et à l’exploitation ; nombreux sont les témoignages de patients gazaouis à qui l’on a demandé de devenir informateurs pour les services israéliens en échange d’une permission de passer la frontière pour recevoir des soins médicaux.


En tant que Palestinien de Jérusalem, sans passeport ni citoyenneté, je connais très bien ce sentiment paradoxal qu’implique le passage de frontières, locales ou internationales : la honte d’être fouillé comme un suspect en permanence, la frustration que causent les heures et les jours volés par ces délais qui vous mortifient, l’angoisse de ne pas pouvoir franchir la frontière dans l’autre sens au retour – et en même temps ce désir de contacts au-delà des frontières, cette envie d’échanger nos connaissances et nos expériences avec autrui, cette aspiration à transcender les limites coloniales imposées par les accords Sykes-Picot, le plan de partition, la ligne verte, les zones a,b,c, etc. J’ai appris de nombreuses langues, étudié le domaine de la psychiatrie, qui me servent de visa et de passeport et me permettent des passages de frontières symboliques vers d’autres mondes.

Comme je travaille en Cisjordanie, je traverse les frontières tous les jours. Je passe par des moments de perplexité : attentes humiliantes, mais aussi expériences riches et multiples. J’observe de jeunes hommes escaladant 8 mètres puis sautant dangereusement du haut du mur dans l’espoir de trouver du travail dans les territoires tenus par Israël. Quelques-uns en sont morts, ou bien ils ont été tués, et beaucoup d’autres se sont blessés ou se sont fait arrêter au cours de cette aventure. J’observe la façon dont les frontières existent en béton sur les terres et en pensée dans les esprits. Il n’y a pas que la conduite automobile qui diffère entre les deux côtés du mur ; la frontière crée, de multiples façons, des comportements et des sentiments différents. Entre Jérusalem et la Cisjordanie, il y a un gouffre en ce qui concerne le PIB par habitant, l’éducation, la santé et les droits humains.


Mais ces frontières ne sont pas forcément physiques, tels un mur ou un poste de contrôle. Je pense aux “zones de l’être” et aux “zones de non-être” de Frantz Fanon, dessinées par la ligne virtuelle qui sépare les gens selon les rapports de force et de domination qu’ils exercent les uns sur les autres.


Dans mon pays, les frontières sont tracées par le sang sur le sol. Elles ne sont ni naturelles ni neutres. Elles sont fabriquées par l’occupation, pour maintenir le rapport de force entre l’occupant et les natifs de Palestine. Pourtant le destin des Palestiniens ne devrait pas être déterminé par un rapport de forces. D’après l’article 13 de la Déclaration des Droits Humains des Nations Unies, “Quiconque se trouve légalement sur le territoire d’un État a le droit d’y circuler librement et d’y choisir librement sa résidence” et “Toute personne est libre de quitter n’importe quel pays, y compris le sien.”(...)


Samah Jabr: psychiatre et psychothérapeute à Jérusalem. Elle milite pour le bien-être de sa communauté, allant au-delà des problèmes de santé mentale. Elle écrit régulièrement sur la santé mentale en Palestine occupée.

jeudi 14 septembre 2017

Hamas: les accords d'Oslo.



 Hamas: les accords d'Oslo, une cicatrice dans l'histoire de la lutte anti-occupation.



Le Mouvement du Hamas a estimé mercredi que les Accords d'Oslo étaient «un crime politique» et une cicatrice au fond du cœur des Palestiniens qui ont sacrifié leurs âmes pour le bien de leurs terres et de leur peuple.

Dans un communiqué publié lors du 24ème anniversaire des Accords d'Oslo, le Hamas a déclaré que la terre palestinienne est indivisible et que toute initiative de réconciliation avec l'occupation israélienne est tout simplement futile.

"L'offre d'Oslo n'a fait que resserrer le noeud autour du cou des Palestiniens et a entraîné un dur blocage financier et commercial avant qu'il n'ait abouti à un blocus politique oppressant", a déclaré le Hamas.

"Oslo a donné un feu vert à l'occupation israélienne pour saisir nos ressources économiques et naturelles et intervenir de façon flagrante dans tous les aspects de notre vie quotidienne", a ajouté le Mouvement.

"L'accord d'Oslo a conduit à un détournement de 78% de notre patrie en un clin d'œil. . . C'est une preuve évidente que les signataires n'ont pas respecté les sacrifices de nos martyrs, les douleurs de nos blessés et l'agonie de nos détenus ", a déclaré le communiqué, en ajoutant : "Un tel groupe de personnes n'est pas digne de confiance de la lutte de libération nationale".

"Ce qui a été pris par la force ne peut être récupéré que par la force. La résistance palestinienne est le seul parti qui puisse véritablement parler des droits et des rêves des Palestiniens ", a-t-il assuré.

Le Hamas a exhorté les responsables de la conclusion de l'accord à reconsidérer leurs choix et renforcer la résistance armée contre l'occupation israélienne.

En savoir plus sur 
 @Copyright Le  Centre Palestinien D'Information


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C'est une certitude. La léthargie des instances Internationales est si inhumaine que les palestiniens n'ont pas d'autre choix que de s'adresser à leur propres bourreaux et accepter des entretiens léonins, qui ressemblent d'avantages à des farces qu'a des pourparlers honnêtes, mais surtout loyaux. Les Accords d'Oslo, comme d'ailleurs tous les accords que l'entité sioniste impose aux palestiniens, sont des mensonges que la bienpensance internationale avale avec délectation comme le font les charognards devant une proie à terre... C'est ce que je pense, et j'accuse les dirigeants des États, à cause sans doute de leurs propres crimes, de complicité avec les criminels sionistes.

l y avait un sioniste honnête, Yitzhak Rabin, assassiné par un pseudo étudiant religieux qui ne voulait pas acheter la terre où il érigerait sa maison, mais la voler revenait moins chèr...,

lundi 11 septembre 2017

Cisjordanie : Israël détruit les écoles



10 septembre 2017

Le ministre palestinien de l’Éducation, en présence de représentants de l’Union européenne, a inauguré samedi l’école de Jubbet al-Dhib (région de Bethléem), un mois après que l’établissement scolaire de ce village avait été démoli une première fois par l’armée israélienne.


A la veille de la rentrée scolaire, les forces d’occupation avaient alors saisi les cinq structures mobiles devant servir aux élèves.

Mais des employés du ministère, aidés par une cohorte de bénévoles, on reconstruit une nouvelle école, baptisée « École du Défi n° 5 ».

La veille, l’armée d’occupation avait une nouvelle fois effectué un raid sur Jubbet al-Dhib, avec grenades assourdissantes, gaz lacrymogènes et tirs de balles recouvertes de caoutchouc, faisant craindre une nouvelle destruction, indique l’agence Ma’an.

C’est sans doute la présence de représentants de l’Union européenne à la cérémonie qui a prévenu ce nouveau crime de guerre.


Mais pour combien de temps ?
Le ciblage de l’école de Jubbet al-Dhib intervient après le vol, par l’armée d’occupation, des panneaux solaires alimentant l’école du village d’Abou Nouwar, et le démolition de l’école maternelle de Jabal a Baba.

Chacun de ces établissements est situé en zone dite « C » de la Cisjordanie occupée, c’est-à-dire une zone recouvrant 60% de ce territoire, où la fiction d’une quelconque autonomie palestinienne ne joue même pas : c’est Israël qui y a la haute main sur tous les aspects de la vie des Palestiniens. 



En juillet dernier, les Nations-Unies ont souligné, dans un rapport, la brutalité du comportement de l’occupation israélienne en zone « C », constatant qu’il est virtuellement impossible, pour les Palestiniens, d’y obtenir des permis de construire, lesquels sont réservés aux colons juifs.

L’éducation des enfants palestiniens constitue de ce point de vue une cible de choix pour le gouvernement de Netanyahou (alias « cher Bibi » en langage Macron) : selon le Conseil Norvégien pour les Réfugiés, qui intervient en Palestine, pas moins de 55 écoles en Cisjordanie, dont une bonne partie ont été financées par des aides de l’Union européenne et autres donateurs étrangers, sont actuellement sous le coup d’ordres de démolition.

CAPJPO-EuroPalestine

« Un milliardaire juif contrôle le monde » : signé Netanyahou junior



9 septembre 2017

Le fils dépasse le père : Yair Netanyahou fait le buzz en Israël, depuis vendredi, après avoir publié sur sa page Facebook une caricature typique des années 1930, censée montrer comment un célèbre milliardaire juif, George Soros, contrôle le monde.




George Soros est depuis quelque temps la bête noire de Benjamin Netanyahou, notamment parce que cet homme d’affaires subventionne des organisations israéliennes anti-occupation, telles B’tselem ou Breaking the Silence.

Et comme la famille Netanyahou est parallèlement mise en cause dans une série de scandales –Sara, la « First Lady » vient tout juste d’être mise en examen pour détournement de fonds publics, en attendant l’inculpation possible de son mari Benjamin-, le clan a imaginé de tout mettre sur le dos d’une conspiration ourdie … par l’infâme Soros !

D’où ce dessin, où l’on voit le milliardaire, assisté par un reptile –autre classique de l’imagerie antisémite- tirer les ficelles d’un illuminati, qui tire lui-même les ficelles d’une série des protagonistes locaux du scandale Netanyahou : l’ex-majordome Manny Naftali qui a dénoncé les turpitudes de la famille régnante, Eldad Yaniv, un des critiques les plus virulents du Premier ministre, ou encore l’ancien Premier ministre Ehud Barak.
Cerise sur le gâteau : les cochonneries de Netanyahou junior ont reçu le soutien, appuyé de David Duke, ancien « sorcier impérial » du Ku Klux Klan, la sinistre organisation raciste états-unienne !

Il s’agit là d’un juste renvoi d’ascenseur : le mois dernier, à l’occasion de la manifestation des suprémacistes blancs de Charlottesville (Virginie, Etats-Unis), Yair Netanyahou avait clairement pris le parti de ces derniers : « Hitler, c’est de la vieille histoire ; le véritable danger aujourd’hui, ce sont les antifascistes et les gens de ‘Black Lives Matter’ (le mouvement de dénonciation des assassinats de Noirs par la police, NDLR) », avait-il posté.

Le CRIF, la LICRA, Macron et Finkielkraut, tous ces gens qui dégainent l’accusation infamante d’antisémitisme contre quiconque critique les crimes d’Israël à l'encontre de la Palestine, vont-ils réagir ? On peut en douter.

CAPJPO-EuroPalestine

dimanche 10 septembre 2017

Amira Hass : « Condamner l’occupation israélienne ne suffit pas »



L'Europe est, avec les USA, le facteur principal de la renaissance d'un crime équivalent à l'Holocauste, avec la circonstance aggravante de complicité. En effet, les terres sont volées aux palestiniens, ainsi qu'une partie du pétrole qui arrive en Europe leur volé au large de Gaza...




Amira Hass, née en 1956 à Jérusalem, est une journaliste et auteur israélienne, surtout connue pour ses colonnes dans le quotidien israélien Ha'aretz.

Publié le 7 septembre 2017 dans BDS, Belgique, France, Pays-Bas, Union Européenne


Européens, vos dénonciations sont perçues par Israël comme dénuées de caractère urgent. Ce que vous devez faire, c’est appliquer des sanctions douloureuses.
Aux Pays-Bas, à la Belgique et à la France : Il ne suffit pas de condamner uniquement par des mots la politique de destruction menée par Israël, qui détruit des infrastructures et des habitations financées avec l’argent de vos contribuables. C’est une bonne chose que vous soyez en colère, mais le tempo de l’accumulation de votre colère est de loin inférieur au rythme effréné et dangereux des bulldozers de l’Administration civile et des Forces de défense des colonies en Cisjordanie.
Vos condamnations sont perçues comme dénuées de caractère urgent. Vous devez entreprendre des actions réelles. Oui, des sanctions ouvertes et déclarées, qui emprunteront la voie d’une sévérité accrue. Des sanctions douloureuses. Ce peut être la dernière chance de faire bouger l’Israélien moyen, y compris les hommes d’affaires, les touristes, les juges, les universitaires, les fermiers et les consommateurs de football étranger de leur indifférence et de leur complaisance criminelle.
Cessez de vous effrayer du chantage affectif israélien. Israël met en jeu le souvenir de nos familles assassinées en Europe afin d’accélérer l’expulsion des Palestiniens de l’ensemble du territoire cisjordanien et de les déporter dans les enclaves de l’Autorité palestinienne. Telle est l’intention qui sous-tend toutes les démolitions et confiscations ainsi que les interdictions de bâtir, d’élever du bétail et d’irriguer les champs. Tous ceux qui planifient et appliquent cette lente politique d’expulsion pensent déjà à la grande expulsion, cette fois vers la Jordanie. Et que ferez-vous alors ? Vous publierez des condamnations tout en envoyant des réservoirs d’eau et des tentes aux personnes qui auront été expulsées ?
Le 24 août, le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, et le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, publiaient une condamnation officielle de la confiscation des caravanes devant servir de classes pour les quatre premières années primaires dans le village palestinien de Jubbet Adh-Dhib, ainsi que la confiscation des panneaux solaires destinés à l’école du camp de Bédouins d’Abu Nuwwar.
Les Belges faisaient remarquer qu’ils étaient de ceux qui avaient financé ces équipements. « [La Belgique] continuera à travailler avec ses partenaires, comme par le passé, afin de demander aux autorités israéliennes de mettre un terme à ces démolitions », peut-on lire dans la déclaration du ministre des Affaires étrangères.
L’un de ces partenaires n’est autre que les Pays-Bas, dont le Parlement a consacré pas mal de temps à discuter des démolitions commises par les Israéliens, plus de temps, quoi qu’il en soit, que n’en a consacré la Knesset. Voici ce que les ministres du cabinet hollandais ont rapporté le mois dernier aux parlementaires hollandais à propos de la confiscation des panneaux solaires de Jubbet Adh-Dhib en juin : « Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a promis par courrier de restituer les panneaux solaires aux Pays-Bas. » Le cabinet du Premier ministre n’a ni confirmé ni dénié ce rapport.
Après la confiscation, le village a été condamné à ne recevoir que deux heures d’électricité par jour, produite par un générateur. Ces vingt dernières années, le village a soumis au moins quatre requêtes à l’Administration civile pour être raccordé au réseau d’électricité et toutes ces requêtes ont été rejetées. L’expérience enseigne qu’Israël ne donne pas de permis – ou si peu – de construction dans la Zone C (qui couvre environ 60 pour 100 de la Cisjordanie). La tentative des Hollandais pour recevoir un permis de l’Administration civile pour un seul projet – un cas test, donc – n’a pas abouti à des résultats positifs. En tant que force occupante, Israël n’a pas le droit de détruire ou de confisquer des propriétés, excepté par nécessité de temps de guerre.
La France elle aussi a annoncé fièrement qu’elle était une partenaire dans la construction humanitaire en Zone C et à Abu Nuwwar. La France a elle aussi condamné les récentes démolitions et a demandé qu’on lui renvoie les équipements confisqués. En six mois, Israël a détruit 259 structures palestiniennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, explique la condamnation émise par la France. Au cours de la même période, le gouvernement israélien a approuvé la construction de plus de 10 000 unités de logement dans les colonies – trois fois plus que pour toute l’année précédente.
Ainsi donc, la destruction des communautés palestiniennes, l’évacuation de la famille Shamasneh de sa maison à Jérusalem et les plans du ministre de la Défense Avigdor Lieberman visant à démolir Sussia et Khan al-Akhmar représentent l’autre face de la médaille de la construction de colonies.
Voilà comment Israël applique une expulsion graduelle. Sans sanctions, il peut prendre une profonde aspiration et sa foi dans sa capacité à appliquer le plan est solide. Qui donc sait mieux que vous, et que votre voisin allemand en particulier, à quoi mènent les plans d’expulsion limitée, et quelle disposition d’esprit criminelle ils mettent en place dans une société qui planifie ce genre de chose ?

Publié le 6/9/2017 sur Haaretz