C'est une évidence, ce que veut le
gouvernement sioniste est vider la Palestine de sa population Arabe. La justice ! comme pour la Shoah, les morts juifs servent a justifier une politique dictatoriale jamais égalée dans l'histoire de la colonisation
mondiale. En effet, si la colonisation consistait à voler les richesses du
sous-sol (comme c'est le cas par exemple au large de gaza, ou la terre et l'eau
en Cisjordanie...) et s'approprier d'une
main d'œuvre pas très onéreuse, serait une colonisation que l'on pourrait
qualifier de classique. Mais le politique mise en place en Palestine est un
lent processus d'élimination d'un peuple, intellectuellement, physiquement et
moralement. Pire qu'un génocide assumé, comme l'on fait les nazis contre les
Juifs. Cependant, le plus dramatique, le plus méprisable, c'est que ce génocide
se passe sous nos fenêtres et avec l'accord de nos dirigeants politiques mais
aussi économiques ainsi que les médias [qui, sans vergogne, font la promotion
des produits fabriqués par les colons en territoire palestinien.] Une telle
duplicité ne s'est jamais vu dans l'histoire humaine. C'est comme
si la politique criminelle d'Hitler avait été cautionné par les USA, la France,
l'Angleterre, la Hollande (...) la
majorité des grand média, les élites intellectuelles et économiques de
ces pays. Nous serions tous allemands ! Peut être, mais si nous continuons à
laisser faire le sionisme nous serons tous sionistes ou asservis par eux...
[Comme ils vivent du travail d'autrui, tous sionistes est une illusion.] C'est cette arrogance, cette supériorité
supposé qui engendre l'antisémitisme. Faut-il encore être un homme honnête pour
l'accepter.
Amira
Hass journaliste au Haaretz (journal
de référence en Israël)
Rébelion
08-02-2016
Traduit par
Dominique Rusinol
Parce qu'en Israël, n'existe pas "officiellement" la
peine de mort, 18 parents de
17 Israéliens tués
par des Palestiniens dans 13 attaques, exigent que les familles des auteurs soient expulsés de manière "permanente". "La vraie punition des assassins
serait la mort», expliquent les parents dans une
lettre au Gouvernement et publié
dans plusieurs portails d'informations. "Mais la compassion juive nous empêche d'y recourir."
La lettre est également signée par
les familles des 5 juif qui ont tués 5 assaillants au moment des faits.
La lettre souligne à juste
titre un fait essentiel: toutes les mesures de répression
et de dissuasion prises par
Israël à ce jour n'ont pas
empêché de la vague d'attentats solitaires. Ni l'exécution des attaquants ou
suspects ou la
démolition des maisons de leurs familles,
ni les longues peines de prison, ni les restrictions de liberté de mouvement de leurs familles.
La lettre ne précise pas
où les familles devraient être expulsés,
mais un rapport de la radio Arutz-Sheva, remplit
les blancs et explique que l'intention est de les expulser du pays. Les auteurs ne précisent pas si les familles entières doivent être
expulsées: oncles, cousins, cousines et
cousins ou tout simplement la
famille proche, c'est à dire, mères
et pères et leurs enfants.
Mais les auteurs savent que «la famille qui a élevé le meurtrier, et lui a
appris à haïr les Juifs et
les tuer, doit payer le prix, au moins pour l'effet dissuasif qui aurait l'expulsion". L'un des
signataires est un rabbin (Yehuda Henkin), et
trois sont épouses de rabbins
tués (Net Lavi,
Noa et Sarah Litman
Don).
La lettre est écrite dans
le langage trompeur qui prévaut
dans ce pays, selon laquelle «les
Juifs sont tués parce
qu'ils sont Juifs». On ne devrait pas
juger les gens en période de deuil, mais les signataires
demandant l'expulsion massive des familles
palestiniennes adhérent au mythe
accepté non seulement par eux ou par les familles juives en deuil: le mythe selon lequel, occupant ou non, le pouvoir militaire supérieure ou non, le
Juif est toujours une victime
de persécution.
Ce n'est pas à cause de la douleur
personnelle que fait ressortir la lettre,
par sa cécité totale à la réalité de la supériorité
militaire, économique et diplomatique d'Israël, qui a permis depuis
70 ans d'expulser les Palestiniens, de voler leurs terres, de
détruire leurs maisons et les tuer en conformité
avec à la loi, l'ordre et la démocratie de l'Etat juif. Les signataires sont délibérément aveugles
à cette réalité ainsi que la grande majorité des Juifs israéliens
qui choisissent de le nier. Après tout, ils en tirent profit.
Et de fait Ruthie Hasno,
de [la colonie] Kiryat Arba, dont le
mari Abraham a été écrasé,
et tué, est convaincu que les auteurs de la lettre parlent au nom de
l'ensemble de la société. Ainsi
l'à dit à Arutz Sheva: "La demande d'expulser les terroristes et leurs
familles ne vient pas seulement des
membres des familles des victimes,
mais tout le peuple juif. Toutes les personnes juives sans
équivoque réclament que les
terroristes et tous ceux qui touchent
le sang juif doivent être expulsés.
Ils n'ont aucun droit ni lieu dans cet état ".
L'expulsion massive des Palestiniens
de leurs terres et les tentatives
de les expulser en masse a défini
Israël depuis sa création. La population de Jérusalem risque toujours l'expulsion;
de leur ville et de leur patrie. En emprisonnant 1,8 million de personnes
sur une étroite bande de terre n'est pas
soutenable, Israël alimente la volonté de faire émigrer les 40% de cette population. Cela est aussi une
tentative indirecte d'expulsion. Entasser
la population palestinienne dans les enclaves A et B de Cisjordanie
est la transaction effectuée à Oslo entre le vieux
désir d'expulser le peuple
palestinien et les circonstances diplomatiques
qui le rendent impossible
Le gouvernement actuel transgresse les
lignes rouges tout le temps, avec le soutien de la
base. Voilà pourquoi la lettre
ne doit pas être sous-estimé comme
le cri de douleur de certains individus.
C'est une dangereux direction provenant
de familles non loin de la pensée
majoritaire de la société israélienne. «Laissons Benjamin Netanyahu
le faire [expulsion] sans crainte", a déclaré Ruthie Hasno.
"C'est pour cela que nous
l'avons voté."
Cette traduction est libre de reproduction à
condition de respecter l'intégrité et de
mentionner l'auteur, le
traducteur et rébellion comme une source de celui-ci.
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