dimanche 13 juillet 2014

La véritable histoire cachée de Gaza, que les Israéliens n'expliquent pas.



Ni les roquettes du Hamas ou menace djihadiste mondiale: la clé est la possession de la terre palestinienne

Ce "post" raconte" avec une certaine dérision, c'est vrai, une réalité éclatante d'authenticité. Seuls les êtres "mineurs" (qui n'ont aucun respect d'eux-mêmes) peuvent encore aujourd'hui la nier. Mais éclaire ces agressions d'un point inédit, du moins jusqu’à présent. En effet Robert Fisk, fait un rapprochement avec le conflit qu'il y eut entre l’Angleterre et l'Irlande du Nord (I.R.A.) et nous constatons qu'en effet, jamais l'armée anglaise n'a bombardé de civils, qu'elle que fut l'action de l'I.R.A. Il y a donc un comportement que nous pouvons qualifier de démocratique d'un coté et un comportement de criminels de l'autre y compris s'ils présentent leurs agressions comme des représailles, qui ne trompent que des personnes remarquables par leur manque d’honnêteté, carriérisme, cupidité ou illumination idéologique.
  • Aucune Nation démocratique ne fait et n'a jamais fait ce que fait Israël.
  • Aucune Nation démocratique ou non ne s'est autant assis sur les résolutions de l'ONU qu'Israël.
  • Aucune Nation au monde ne peut ou n'a pu transgresser les principes des Droit de l'homme aussi impunément que ne le fait Israël.
  • Jamais communauté religieuse ou ethnique n'a obtenu d'une instance internationale un territoire, ni tenté aussi ouvertement d'accaparer le fruit du travail d'autrui ou de phagocyter les Institutions nationales ou internationales que ne le fait la communauté juive.  
Il y a donc des questions à se poser, sur l'influence des sionistes au sein de nos États et des États et dirigeants qui protègent Israël.

 Brochette de criminels


Chef d'orchestre


-Robert Fisk est un journaliste britannique, grand reporter et correspondant au Proche-Orient depuis plus de trente ans à Beyrouth du journal The Independent.
The Independent
12-07-2014




 Où est logique à bombarder des civils ?

OK, jusqu'à cet après-midi la balance de deux jours d'inter-change létal se monte à 40-0 en faveur d'Israël. Voyons maintenant l'histoire de la bande de Gaza que vous n'entendrez personne raconter dans les prochaines heures.

Il est question de la terre. Les israéliens de Sderot souffrent le feu de roquettes tirées par les Palestiniens de Gaza et les Palestiniens reçoivent ce qu'ils méritent. C'est clair. Mais, attendez un petit moment: comment se fait-il que ces palestiniens -un million et demi au total- ont fini par s'entasser dans la bande de Gaza ? Eh bien, il s'avère que leurs familles ont vécu dans ce qui est maintenant appelé Israël. Et ils ont été expulsés - ou ont fui pour sauver leur vie, lorsqu'Israël a été créé.

Il résulte aussi que -il est conseillé ici de prendre l'air avec une profonde inspiration- les personnes qui vivent à Sderot au début de 1948 n'étaient pas israéliennes mais Arabes palestiniens. Leur village s'appelait Huj. Ils n'étaient pas, non plus, des ennemis d'Israël. Deux ans auparavant (1945), ces mêmes Arabes avaient caché de l'armée britannique des combattants de la Haganah juive. (Commandos armés qui ont représenté le Haut-commandement des groupes terroristes juifs ayant opéré en Palestine avant et juste après 1948, ayant abouti à la Nakba). Toutefois, lorsque le 31 mai qui 1948, l'armée israélienne est entrée dans Huj, a expulsé tous les Arabes de la population vers la bande de Gaza !* Où ils sont devenus des réfugiés. David Ben Gourion (le premier Premier ministre israélien) la appelé une "action injuste et injustifiée." Une honte. A Palestiniens HUJ n'ont jamais été autorisés à retourner dans leurs foyers.
* Il faut préciser aussi que Gaza a servi par la suite de prison aux palestiniens arrêtés, en Cisjordanie (pour actes de résistance, accusées de terrorisme, bien entendu). Ben Gourion coutumier du fait, dénonce ses propres actions et en sous main les a toujours encouragée. C'est pour la galerie de l'imbécile internationale, qu'il fessait semblant d'être humaniste. 
Et aujourd'hui, plus de 6000 descendants de Palestiniens de Huj -maintenant Sderot- vivent dans la miséreuse Gaza parmi les «terroristes» qu'Israël prétend vouloir détruire et qui lancent des roquettes contre ce qui était autrefois Huj. Histoire intéressante.
 
Et la même chose est vraie en ce qui concerne le droit d'Israël à se défendre. Nous l'avons entendu à nouveau aujourd'hui même.
Que se passerait-il si les citoyens de Londres étaient bombardés comme le sont les citoyens israéliens? Peut-être qu'il n'y aurait pas de représailles? Eh bien, oui, mais les Britanniques n'ont pas plus d'un million d'anciens habitant du Royaume-Uni enfermés dans des camps de réfugiés dans quelques kilomètres carrés autour de Hastings.
Ce développement je le conteste, dans la mesure où Israël n'a pas besoin d'argument pour entamer des représailles. Très souvent pour ne pas dire à chaque fois, les palestiniens sont provoqués jusqu'au moment où ils se révoltent et là se déchaine la violence juive outrancièrement disproportionné et l'on le remarque bien qu'elle n'est pas en rapport avec l'argument déployé. C'est un GENOCIDE, que nous le voulions ou non, ce à quoi nous sommes entrain d'assister. 
La dernière fois que cet argument fallacieux a été utilisé s'était en 2008, quand Israël a envahi Gaza et tué au moins 1.350 Palestiniens (taux de change: 1.100 à 13). Que se passait-il si Dublin était attaqué par des roquettes?, à demandé alors l'ambassadeur israélien. Bon, dans les années 1970, la ville britannique de Crossmaglen, en Irlande du Nord, a été attaqué par des roquettes tirées à partir de la République d'Irlande, mais se n'est pas pour cela que la RAF a riposté en bombardant et Dublin tuant des femmes et les enfants irlandais. Au Canada, en 2008, les partisans d'Israël ont brandi le même argument fallacieux. Que faire si les gens de Vancouver, Toronto ou Montréal sont attaquée avec des tirs de roquettes à partir de leurs propres banlieues? Comment vous sentiriez-vous? Cependant, les Canadiens n'ont pas poussé dans les camps de réfugiés les habitants originels du territoire canadien.
Excellente analyse, qui devrait ouvrir les yeux des dirigeants occidentaux. Cependant, je les crois suffisamment malhonnêtes, cupides, hypocrites et communautaristes (pour la plus part d'entre eux) pour continuer à soutenir les juifs (sionistes), ces criminels fascisants.    
Et maintenant, passons à la Cisjordanie. Dans un premier temps, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu'il ne pouvait pas parler au «Président» palestinien Mahmoud Abbas parce qu'il représenté également le Hamas. Puis, quand Abbas a formé un gouvernement d'union [avec le Hamas], Netanyahu a dit qu'il ne pouvait pas parler parce Abbas s'était allié avec la «terroriste» Hamas. Maintenant, il dit qu'il ne peut parler à Abbas que s'il rompt avec le Hamas, bien que s'il le fait cessera de représenter le Hamas.

Entre temps, le grand philosophe de gauche israélien Uri Avnery -90 ans- et heureusement plus dur que jamais, a attiré l'attention sur la dernière obsession de son pays: le danger d'Isis lance un assaut vers l'ouest à partir de son "califat " syro-irakien et atteigne la rive est du Jourdain. "Et Netanyahu a déclaré" selon Avnery, "s'ils ne sont pas arrêtés par une garnison israélienne permanente stationnés là-bas (dans le Jourdain), ils arriveront jusqu'aux portes de Tel Aviv."
La vérité, bien sûr, est que l'armée de l'air israélienne à écraserait Isis l'instant même où il oserait franchir la frontière avec la Jordanie, l'Irak ou la Syrie.
L'importance de cela, cependant, est que si Israël maintient son armée sur la rive du Jourdain (pour protéger Israël d'Isis), un futur Etat "Palestinien" n'aura pas de frontières et sera  enclavé dans Israël entouré de toutes parts par le territoire contrôlé par les Israéliens. "Comme un bantoustan sud-africain», dit Avnery.
En d'autres termes, un Etat palestinien "viable" n'existera jamais. Après tout, Isis n'est-il pas l'égal du Hamas? Bien sûr que non.
Là, non plus, je ne suis pas tout à fait d'accord. Hamas est une organisation politico/religieuse. Mais, le sionisme qui a pris possession de la Palestine et n'est-il pas, aussi, une organisation politico/religieuse, qui contrairement au Hamas a commis des actes terroristes massacrant de villages entiers (avant et après 1948). Le Hamas, sont des fondamentalistes [a qui on ne peut reprocher d'autres actes que ceux dérivés directement de la résistance] qui ne veulent -dans l'état actuel- négocier avec les israéliens, cependant qui pourrait les blâmer ? Les pourparlers qu'Israël à toujours proposés se sont révélés être de véritables farces. La seule différence entre le Fatah et le Hamas, c'est qu'avec le Hamas il n'y pas de compromission et ils ne sont pas corruptibles. Différence substantielle avec les dirigeants du Fatah et surtout occidentaux, de mon point de vue : de véritables escrocs de la pensée unique.  
Mais ce n'est pas ce que nous avons entendu, de Mark Regev, porte-parole de Netanyahu. Non, ce qu'il a dit a Al Jazeera c'est que le Hamas est "une organisation terroriste extrémiste pas très différente d'Isis en Irak, du Hezbollah au Liban, Boko Haram ... "Ordures". Le Hezbollah est une milice chiite en Syrie qui lutte à mort contre des musulmans sunnites d'Isis. Boko Haram est -a des milliers de miles d'Israël- n'est pas une menace à Tel-Aviv. Mais le sionisme s'il a toujours instrumentalisé l'antisémitisme, instrumentalise aujourd'hui, les peurs des israéliens et la bêtise des dirigeants occidentaux pour parvenir à ses fins. Enfin, comparer le Hamas, le Hezbollah y compris le "terrorisme" musulman (qui n'est finalement que l'autre facette de notre propre terrorisme) avec Boko Haram, est très osé et n'augure pas un comportement loyal, mais le sionisme à fait passer, depuis si longtemps, la résistance palestinienne pour du terrorisme que les hommes psychologiquement faibles peuvent effectivement s'y tromper.

Mais vous avez déjà saisi le concept. Les Palestiniens de Gaza -et, s'il vous plaît, oubliez pour toujours les 6000 Palestiniens dont les familles sont originaires de Sderot- ils se sont alliés avec des dizaines de milliers d'islamistes qui menacent Maliki à Bagdad, a Assad  a Damas ou au président Goodluck Jonathan a  Abuja. Encore plus intéressant: si Isis se dirige vers les bords de Cisjordanie, pourquoi le gouvernement israélien continue d'y construire des colonies pour les civils israéliens et de manière illégale et sur ​​des terres arabes?

Tout cela n'a pas a voir seulement  avec l'assassinat de trois Israéliens en Cisjordanie occupée ou l'assassinat d'un Palestinien à Jérusalem-Est occupée. Ni avec l'arrestation de nombreux militants et responsables politiques du Hamas en Cisjordanie. Ni avec les roquettes. Comme d'habitude, la vraie question est la terre.



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