Gaza, la vie continue
Gaza. Mai 2014.
La vie continue. 123 Images d'amour et de guerre :
Brève chronique de Gaza
Entre les déserts du Néguev et du Sinaï a fleuri durant
des millénaires l'oasis de Gaza. Une
des citées les plus anciennes dans l'une des terres les plus contestées. Son symbole est le Phénix. La Palestine
renaît définitivement de ses feux et de ses
cendres.
Près de deux millions de
personnes vivent enfermées hermétiquement par terre, mer et air.
Les satellites les analysent à partir du noir de l'espace. Sont
observes, par les bombardiers F16, les drones et les ballons de surveillance, depuis le ciel. Les navires de guerre depuis
la mer. Sont ainsi épiés 24/24 heures par des francs-tireurs, engins blindés, des chars et des tours de
contrôle robotisées.
Au printemps, les agriculteurs labourent leurs terres, les pêcheurs pêchent en mer et les jeunes à préparer leurs examens. Les mères et les pères veillent
et éduquent leurs enfants. Et
les vieux prennent soins de tous. Aussi des histoires.
Et chaque matin, on entend l'appel
à la prière, le chant des oiseaux, le
rire des enfants, les turbines
des chasseurs F16, la flûte
et le tambour musiciens
annonçant mariages et le bruit occasionnel d'une voiture, d'un âne ou d'un vendeur ambulant.
Ainsi, les gens naissent,
tombent amoureux, étudient, apprennent, grandissent et meurent. Et chacun des actes de la
vie est un effort suprême. Parce
que dans la bande de Gaza chaque pas
pourrait être votre dernier.
Ainsi, chaque jour,
chaque matin et chaque soir, rendent
grâce à la vie.
Il y a une quinzaine d'années, je déclarais que les juifs qui soutenaient
le sionisme étaient la gangrène de nos sociétés.
Aujourd'hui j'ai évolué et déclare que les souteneurs du
sionisme (Juifs ou non) sont la gangrène de nos sociétés.
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