jeudi 7 août 2014

Brève chronique de Gaza



Gaza, la vie continue





Gaza. Mai 2014.
La vie continue. 123 Images d'amour et de guerre : 


Brève chronique de Gaza
Entre les déserts du Néguev et du Sinaï a fleuri durant des millénaires l'oasis de Gaza. Une des citées les plus anciennes dans l'une des terres les plus contestées. Son symbole est le Phénix. La Palestine renaît définitivement de ses feux et de ses cendres.

Près de deux millions de personnes vivent enfermées hermétiquement par terre, mer et air. Les satellites les analysent à partir du noir de l'espace. Sont observes, par les bombardiers F16, les drones et les ballons de surveillance, depuis le ciel. Les navires de guerre depuis la mer. Sont ainsi épiés 24/24 heures par des francs-tireurs, engins blindés, des chars et des tours de contrôle robotisées.

Au printemps, les agriculteurs labourent leurs terres, les pêcheurs pêchent en mer et les jeunes à préparer leurs examens. Les mères et les pères veillent et éduquent leurs enfants. Et les vieux prennent soins de tous. Aussi des histoires.

Et chaque matin, on entend l'appel à la prière, le chant des oiseaux, le rire des enfants, les turbines des chasseurs F16, la flûte et le tambour musiciens annonçant mariages et le bruit occasionnel d'une voiture, d'un âne ou d'un vendeur ambulant.

Ainsi, les gens naissent, tombent amoureux, étudient, apprennent, grandissent et meurent. Et chacun des actes de la vie est un effort suprême. Parce que dans la bande de Gaza chaque pas pourrait être votre dernier.

Ainsi, chaque jour, chaque matin et chaque soir, rendent grâce à la vie.

Il y a une quinzaine d'années, je déclarais que les juifs qui soutenaient le sionisme étaient la gangrène de nos sociétés.
Aujourd'hui j'ai évolué et déclare que les souteneurs du sionisme (Juifs ou non) sont la gangrène de nos sociétés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire