vendredi 6 décembre 2013

AP -Le langage burlesque et l'Autorité Palestinienne




Cela nous le savions tous, enfin, ceux qui s'y intéressent un tout petit peu. Que par l'intermédiaire des USA, Israël ait soudoyé l'"Autorité palestinienne" reconnue, nous le savions ou le devinions tellement cela était flagrant.
Mais l'avis de E. Sabini Fernandez est intéressant...

Ce qui est étonnant, c'est qu'Israël a toujours soudoyé (acheté la conscience) de tous ceux qui pouvaient le servir sans que les élites de ce monde ne le dénoncent. Sont ils aussi sots que cela ? Non. Ils sont simplement des êtres cupides plaçant l'intelligence de l'homme au dessous de la ceinture et à l'épaisseur de son porte monnaie. Des êtres insignifiants.
Rien de neuf à ça, le sionisme s'est toujours employé et cela dès sa création, dès 1897, à établir  des ponts (fomenter des complots)  contre la Palestine avec les "grands" du moment.
Si vous ne trouver pas les exemples laissez-moi un message, je me ferais un plaisir de vous enlever le bandeau du fanatisme qui masque vos yeux...    
  
Luis E. Sabini Fernández (Journaliste Sud-Amércain)
16-11-2013


Rarement a été aussi clair, le goulot d'étranglement, où se trouve à l'Autorité nationale palestinienne, ANP, ce curieux organisme issu de l'OLP et des accords d'Oslo dans les années 90, sous le parrainage du gouvernement israélien qui a fourni des fonds pour assurer son évolution administrative, ... et de remplir son rôle ... la politique, au service d'Israël.

L'Etat d'Israël a procuré à l'ANP, ou peut-être il vaut mieux dire l'AP, jusqu'à l'entrainement et la formation de la police, pour laquelle établit des zones, sous la houlette des USA,  ... de là viennent les maîtres de la police palestinienne, beaucoup d'entre eux issus, en son temps, de la guérilla palestinienne de l'OLP et le Fatah de Yasser Arafat dans les années 60 et 70. [1]
L'objectif d'Israël était d'obtenir que les Palestiniens, eux mêmes, contrôlent et punissent les Palestiniens rebelles ou/et réfractaires. Et en effet, j'ai eu un peu de cela. Bien qu'ils n'ont pas la moitié de la première tentative, avec Arafat, qui, après la signature des «accords» comme ignominieuses dénoncé (et redouté a payé de sa vie, "ingratitude"), les Israéliens ont repartir avec la deuxième essayer, la tête d'un allié fiable d'Israël (si pas des Palestiniens), Mahmoud Abbas.
Et en effet, ils ont obtenu quelque chose comme cela.

Bien qu'ils on raté à la moitié de la première tentative, avec Arafat, qui, après la signature des ignominieux «accords» les dénonça [il faut comprendre que Arafat parlait assez mal l'anglais, et les escrocs lui avaient fait signer des documents trompeurs, et se rétractait une fois le piège descellé.] (Et l'on redoute qu'il l'ait payé de sa vie, cette "ingratitude"), les Israéliens ont réussi leur coup avec le deuxième essai, le leadership d'un allié fiable d'Israël (puisqu'il n'est pas celui des Palestiniens), Mahmoud Abbas.
Et c'est avec ces marionnettes que se poursuivent les pseudo-négociations. Négociations qui depuis des décennies, n'ont menée nulle part. Israël n'a pas reculé d'un pouce, sauf à créer une dynamique et avancer un peu plus loin dans la conquête et la colonisation des territoires palestiniens.

Comme la situation devient intenable, nus ne savons pas si la délégation, qui appartient à la coupole de l'adventice AP, mais sans doute  à la même population qui ne peuvent plus supporter le mépris de tant de conversations stériles et l'avancée de la colonisation sioniste fébrile, violente, sectaire, raciste, la délégation vise à refléter le fait que l'agitation sociale croissante politique colonialiste israélienne de l'inutile table de négociation où rien n'est négocié.

Mais dans l'immédiat, le deuxième mouvement. Abbas s'en presse de préciser que "les négociations se poursuivront, même si les négociateurs palestiniens maintiennent leur décision." (Page 12, Buenos Aires, 14/11/2013). Abbas parle de "deuxième carte" comme Saeb Erekat Shtaye ou Mohamed. Sacrifier ces "alfiles" (fous du roi) afin de ne pas perdre le contact avec Israël, pour ne pas perdre la feuille de vigne des négociations pour que Israël ait la position démocratique et conférencière qu'il a depuis 1948 [là, je sens qu'il y a du second degré] en imposant sa volonté jusqu'à aujourd'hui et, en réalité, depuis XIX siècle, mais de manière moins perceptible, [ avec les "fous du roi" qui nous dirigent, pourquoi prendraient-il des précautions ?] il n'y a eu en réalité aucun dialogue, et qu'est à son tour la "feuille de vigne" d'Abbas et ses gens, un moyen de vivre sur le budget de l'AP, co-administré avec les sionistes.

Abbas est arrivé à déclarer: "Ou nous pouvons les convaincre de revenir et c'est ce que nous essayons de faire ou nous formons une nouvelle délégation» (ibid.) Notez que le "number one" des autorités palestiniennes (avec un mandat plus que vaincu, révoqué), soutenu exclusivement par les baïonnettes israéliennes et américaines, ne réparé même le mécontentement du peuple par la colonisation galopante. Tout juste se réfère à la mini-équipe de sa direction ...

Notez que même les représentants de l'AP n'ont pas pu cacher leur déception devant l'entêtement israélien. Et ce n'est pas étonnant. En Israël est avancée la possibilité que l'autocrate Avigdor Lieberman entre dans le gouvernement faisant avec Benjamin Netanyahu une doublette de Juifs fondamentalistes et intolérants [comme le sont tous les colons] qui n'augure rien de bon. Certains craignent même pour l'État d'Israël. Mais c'est une autre histoire.
Comme ils le disent au Mexique, si loin de Dieu et si près aux États-Unis, on peut dire de l'AP: tant loin des palestiniens et Israël et si proche Israël...


[1] Ce n'est pas quelque chose qui devrait nous surprendre dans nos plates latitudes où sommes témoins d'affaires similaires entre ceux  que l'on considérait comme les ennemis irréconciliables. Mais le mal de beaucoup n'est pas une consolation, évidemment.

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