La logique de l'assassinat en Israël
Une
culture de l'impunité a la vue du monde entier
Bien entendu toute personne
ignorante des conditions de vie des palestiniens ne pourra comprendre le geste
désespéré du jeune Abdel Charif. Ces jeunes palestiniens ne sont pas embrigadés
dans des organisations de résistance et a qui on demande d'attaquer au couteau
des soldats ou des civils. Non, ce sont des jeunes dont les conditions que
leurs impose l'armée occupante et les colons juifs, protégés par elle, sont si inhumaines qui n'ont plus d'autre
solution à leur horizon.
Mais
ce qui me semble inacceptable c'est que des jeunes juifs français, aillent
faire leur service militaire en Israël [ si au moins ce service consistait a défendre
"leur" pays, mais qu'ils y commettent des crimes, car tirer une balle
sur une homme à terre, à bout touchant, n'importe que poltron sait le faire, ce
n'est pas du courage, c'est la lâcheté d'un
homme qui ne n'est pas un.
Le sergent, un Franco-Israélien, était accusé d'avoir tué
d'une balle dans la tête un Palestinien blessé et à terre, le 24 mars. Il a été
inculpé d'homicide.
Source AFP
Publié le 18/04/2016 à 20:14 - Modifié le 19/04/2016 à
08:26 | Le Point.fr
Et ce criminel a l'air fier de lui...
Un soldat israélien accusé d'avoir achevé un assaillant
palestinien blessé en Cisjordanie occupée a été inculpé lundi d'homicide par la
justice militaire et non pour le crime plus grave d'assassinat, une affaire qui
a soulevé un vif débat en Israël. Le sergent était accusé d'avoir achevé
d'une balle dans la tête, le 24 mars, un Palestinien
blessé et à terre qui avait auparavant attaqué des soldats israéliens au
couteau à Hébron, dans le sud de la Cisjordanie. Une autopsie a établi que le
coup de feu tiré par le soldat avait été fatal à l'assaillant palestinien de 21
ans. Les faits ont été documentés par une vidéo qui s'est propagée sur les
réseaux sociaux. Le Palestinien ne semblait plus représenter le moindre danger
pour les soldats et les infirmiers alentour.
Le soldat, un Franco-Israélien de 19 ans, a été inculpé
pour avoir enfreint les consignes de tirs en ouvrant le feu "sans
justification opérationnelle alors que le terroriste était blessé à terre et ne
présentait aucun danger", indique l'acte d'accusation auquel l'Agence France-Presse a eu accès.
"Par ses actes, l'accusé a causé la mort, de façon illégale, du terroriste
Abdel Charif", ajoute-t-on. Le nom du soldat, Elor Azria, a été révélé
pour la première fois lundi après la levée de la censure sur son identité. Le
soldat a été également inculpé de comportement indigne pour son rang et sa
position dans l'armée.
Une affaire qui divise Israël
Elor Azria avait d'abord été détenu dans une prison
militaire, mais la justice militaire a ensuite ordonné qu'il soit transféré à
sa base et qu'il y soit confiné. Il bénéficiera d'une autorisation de sortie de
prison vendredi soir pour une nuit afin qu'il puisse célébrer en famille le
début de Pessah, la Pâque juive. L'avocat de la défense Ilan Katz a estimé que
le tribunal allait le libérer, car il a "agi comme on peut s'attendre de
la part d'un soldat (...) quand il voit un terroriste qui peut être un
kamikaze".
Le cas du soldat divise profondément les Israéliens, entre
ceux qui plaident pour le respect par l'armée de valeurs éthiques comme l'usage
proportionnel de la force et ceux qui au contraire défendent le militaire en
invoquant la multiplication des attaques palestiniennes. Depuis le 1er octobre,
les Territoires palestiniens, Jérusalem et Israël sont en proie à une vague
de violences qui a coûté la vie à au moins 200 Palestiniens, 28 Israéliens,
deux Américains, un Érythréen et un Soudanais, selon un décompte de l'Agence
France-Presse. Le Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahu et le ministre de la Défense Moshé Yaalon avaient
réprouvé l'acte du soldat.
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