L'UMP DEMANDE AUX PATRONS
DE LICENCIER APRÈS MAI 2012 !!!
http://www.challenges.fr/elections-2012/20120215.CHA3306/bertrand-se-demene-pour-que-les-entreprises-decalent-leurs-plans-sociaux-apres-les-elections.html
Le cynisme du
gentil Xavier Bertrand n'a pas de limite... une amie m'a envoyé ce papier de
Challenges qui nous explique que "Mr Bertrand se démène pour que les
entreprises décalent leurs plans sociaux après les élections"... Cool. En
effet, cela ferait mauvais genre, des licenciements juste avant le premier
tour, lisez ça: "Alexandre Bompard (Fnac) ou encore Luc Oursel (Areva) ont
reçu des instructions pour repousser de quelques mois leurs projets de
licenciement. La Fnac, qui a fait part de son intention de supprimer 500 postes
(dont 300 en France) en janvier dernier, a été priée de ne pas aller au-delà
pour le moment. Idem pour le groupe Areva qui projetait de se délester de 3.000
emplois dans l'Hexagone"... Rendez vous sur le site ci après. Et si l'UMP
votait une loi pour interdire de licencier dans l'année présidentielle ?
http://www.challenges.fr/elections-2012/20120215.CHA3306/bertrand-se-demene-pour-que-les-entreprises-decalent-leurs-plans-sociaux-apres-les-elections.html
Pascal SIMONIN
EXCLUSIF
Les patrons de la Fnac et d'Areva ont reçu des instructions pour ne pas durcir
leurs projets de licenciements. PSA et Renault ont promis de ne rien annoncer
avant le mois de mai.
Le
ministre du Travail à pôle emploi, le 27 décembre 2011. Xavier Bertrand est
parvenu à convaincre plusieurs grandes entreprises d'attendre la fin de la
période électorale pour annoncer leurs plans sociaux. FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
Le
cabinet du ministre du Travail, Xavier
Bertrand fait le forcing auprès des patrons pour éviter les plans sociaux.
En cette période électorale, l’ex-secrétaire général de l'UMP qui n’a pas envie
que les chiffres du chômage, déjà très élevés, ne se dégradent encore veut
calmer le jeu d’ici aux élections.
Ainsi,
Alexandre Bompard
(Fnac) ou encore
Luc Oursel (Areva) ont reçu des
instructions pour repousser de quelques mois leurs projets de licenciement. La
Fnac, qui a fait part de son intention de supprimer 500 postes (dont 300 en
France) en janvier dernier, a été priée de ne pas aller au-delà pour le
moment. Idem pour le groupe Areva qui projetait de se délester de 3.000
emplois dans l’Hexagone.
Dans le
secteur automobile, le couperet tombera après le mois de mai
Les
constructeurs automobiles ne sont pas en reste. PSA avait à l’automne
annoncé une réduction de la voilure. Sur les conseils de la rue de Grenelle, le
groupe ne fera aucune communication qui puisse inquiéter les salariés d’ici à
mai 2012.
Chez Renault, les
relations avec l’Etat –actionnaire à hauteur de 15%- sont plus complexes, mais
les mesures d’économie évoquées fin décembre par Carlos Tavares, le DG du
groupe, sont repoussées de quelques mois. Elles devraient prendre effet au
second semestre et non au premier comme prévu à l’origine.
Les
dirigeants ont bien compris que le timing ne leur était pas favorable.
L’exemple de Lejaby en a échaudé plus d’un. Ils savent qu’au moindre plan
social, les politiques s’en mêleront. Beaucoup n’ont pas envie de voir défiler
dans leur usine, les différents candidats prendre fait et cause pour leurs
employés.
Fanny Guinochet
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire