mercredi 3 mai 2023

Entre 1938 et 1939


L'Angleterre qui devait mener les populations Palestiniennes à l'autodétermination démocratiquement a renié son engagement en trahissant les Palestiniens.   


 


Entre 1938 et 1939, 20.000 hommes de troupe britanniques mènent une répression féroce contre les Palestiniens.


Bombardements, exécutions sommaires, assassinats ciblés, punitions collectives, dynamitages de maisons, (cela dit ainsi ne reflète pas le drame que vécurent les palestiniens, non juifs) au total une violence qui, rapportée à la population française, de cette époque, serait équivalente à 200.000 morts et 600.000 blessés.

La résistance palestinienne est écrasée pour longtemps.

En 1939, 14.000 juifs, soit 5% de la population sioniste, sont intégrés aux forces britanniques, répressives.

La future armée israélienne a tout appris et tout repris des Britanniques.


Là, il faut s’arrêter un peu sur cet épisode.

Comment un Etat ayant reçu Mandat, d’une instance internationale représentative des nations, pour amener ces peuples à une autodétermination démocratiquement, peut-il mener une telle répression, en représailles à une contestation, somme toute, plus que légitime, sans que la SDN ne lui retire illico le Mandat ? Les punitions collectives sont interdites par le droit international, Sans compter que l’on ne bombarde pas des populations. (Même si il faut l’avouer, que de ce coté, l’occident et Bush/Israël mais aussi Blair Aznar, Sarkozy, Merckel, j'en passe et des meilleures savent aussi faire). Encore une fois comment est-il possible que les Etats dit démocratiques se vautrent dans une telle fange. Pourquoi ? Imaginons qu’un gouvernement Allemand, mauvais exemple lui il l’à fait, mais prenons le gouvernement français, en mai 1968, est-il concevable qu’il ait agi, tel que les britanniques l’on fait en Palestine ?

Saddam Hussein à Gazé les Kurdes Irakiens ? Je précise avec les armées que nous lui avons vendues ! Et, prenant comme prétexte les armes de destruction massive, (Imaginaires, je reviendrai aussi sur cet épisode) Bush s’est autorisé à tuer des populations innocentes. Préservant le ministère du «Pétrole» abandonnant le Musé de Bagdad au pillage, faisant éclater au grand jour l'inculture de tous ceux qui prétendaient y amener la démocratie.


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Je dis sa guerre, ce n’est pas tout à fait exact. En effet les faucons, sionistes pousse au crime, voulaient eux punir Saddam pour l’aide qu’il apportait aux familles de kamikazes palestiniens. (Je précise tout de suite que je n’ai aucune sympathie pour les dictateurs, mais si nous nous comportons comme eux, nous sommes quoi ?)

Je crois que la nocivité du sionisme réside autant dans le mal que lui-même peut faire que la capacité qu’il a à acheter les consciences. Et plus je m’imprègne de ce conflit, plus je me demande si les vicissitudes qui émaille l’histoire de la communauté toute entière, n’est pas la conséquence du comportement sioniste ?


Le discours de Ben Gourion en 1938, cité dans Simha Flapan, « Zionism and the Palestinians » 1979. Disait :

« Ne nous racontons pas d’histoires… Politiquement, nous sommes les agresseurs et ils se défendent… c’est leur pays, parce qu’ils y habitent, alors que nous voulons venir ici et coloniser, et de leur point de vue, nous voulons nous emparer de leur pays. »


Dès 1939 la Grande Bretagne est menacée d’une guerre pour laquelle elle n’est pas prête. Le gouvernement de Chamberlain espère neutraliser l’hostilité arabe en publiant un second « Livre Blanc ». Ce dernier prévoit une sévère limitation de l’immigration juive et promet l’autonomie palestinienne au sein d’un Etat unitaire dans un délai de dix ans. Ce deuxième point était subordonné à l’accord préalable des sionistes. Cette condition entraîna les Palestiniens à rejeter le « livre Blanc ». Les sionistes firent de même mais à cause principalement du premier point.

Malgré tout, la population palestinienne adopta une attitude, somme toute, pacifique.


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Vladimir Jabotinsky (le muletier)

Insiste dans ses diatribes et déclare en 1939 :

« Il n’y a pas d’alternative : les Arabes doivent faire de la place aux juifs d’Eretz Israël.

Si on a pu déplacer les peuples Baltes on peut déplacer les Arabes palestiniens.»

Mais nous avons vu aussi ce que pour Jabotinsky : « faire de la place voulait dire ! »


Entre les deux guerres, des événements surprirent Consistoire et Communautés. L’antisémitisme et la misère favorisèrent l’immigration dans les années 20 des juifs de l’Est européen et à partir de 1933 ceux persécutés par Hitler. Le nouveau Consistoire tout en perpétuant la tradition, fut un Consistoire d’un style diffèrent. Il n’était question de se borner pour l’essentiel au culte, mais de se soucier avec intensité, de la culture juive, des écoles juives, de la solidarité avec Israël et les autres communautés juives en France et dans le monde, de la lutte pour les droits de l’homme et contre l’antisémitisme.


Retraçant les événements importants de l’année écoulée et rappelant les événements qui agitaient le monde et les attaques portées contre l’honneur des juifs expliquant en partie le resserrement des rangs et la nécessité d’une solidarité sans faille suite aux « lois de Nuremberg ».

Après la première guerre mondiale, réunis en assemblée les Rabbins de France procédèrent à un échange de vues sur la question du sionisme et de la Palestine. Une résolution fut adoptée où ressortirent des idées fortes comme les liens religieux et historiques qui attachent la Palestine au judaïsme, comme la sympathie marquée par la colonisation juive qui est aujourd’hui plus que jamais une obligation pour le maintient de l’unité di judaïsme et pour l’assistance morale et matérielle aux juifs dans le pays qui fut et qui reste la Terre promise. « D’autre part l’association verrait avec satisfaction la création d’une Société destinée à favoriser la participation de tout le judaïsme français à la renaissance de la Palestine juive ». Dans le contexte de la déclaration Balfour (2 novembre 1917) qui encourage favorablement l’établissement en Palestine d’un foyer national pour le peuple juif et avec la législation par les anglais du territoire palestinien (1922), la position des Rabbins français est très modérée. Elle exprime ainsi l’espoir de rénovation par le travail en Palestine.

(Extrait de l’assemblée générale de l’association des Rabbins de France, les 26 et 27 juin 1923.)


Il est évident que cette prise de conscience par le consistoire israélite, donna une impulsion au sionisme qu’il aurait, sans doute, eu du mal à atteindre, sans elle.

Néanmoins, il y a là une contradiction flagrante !

En effet, les pogroms, les lois de Nuremberg pouvaient justifier une telle prise de conscience, mais, comment comprendre que ces mêmes religieux, et contrairement à leur engagement, du moins en apparence, encouragent les communautés juives en France et dans le monde à soutenir, aujourd’hui, Israël y compris, en contradiction totale, non seulement, avec les Droit de l’Homme, mais aussi avec les droits Humains les plus élémentaires, sans que ces mêmes instances religieuses, recadrent la communauté Hébreu toute entière ! Et si le Rabbinat s’appuie sur la Déclaration Balfour pour justifier sa décision, qui mieux quelle pouvait savoir qu’en Palestine un peuple y vivait déjà. Un peuple ayant les mêmes Droits.




La prochaine fois Nous verrons

Les cartes du Proche-Orient



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