jeudi 30 décembre 2010

État palestinien, année zéro

El Pais
REPORTAGE
ENRIC GONZÁLEZ - Jérusalem - 26/12/2010 


État palestinien, année zéro

L'ex président de l'Autorité palestinienne, s'efforce d'atteindre en 2011 la reconnaissance de l'Etat de Palestine par l'ONU, en dépit du risque d'un veto des USA.


L'Autorité palestinienne a entrepris une très large in initiative diplomatique, au vu du fiasco des dernières tables-rondes de paix avec l'Etat israélien, intente de rallier un maximum de pays a reconnaitre un État de Palestine dans ses frontières de  1967.
Si les État de Brésil, Argentine, Bolivie Uruguay et Équateur on donné leur accord et demanderont que l'ONU condamne la constructions de colonies juives dans les territoires occupées, les USA et l'État israélien s'opposent aux plans palestiniens.     

La frustration et le découragement est évident parmi les négociateurs palestiniens. Saeb Erekat, a déclaré ce mercredi 29/12, lors d'un diner avec un groupe de journalistes à Bethléem, qu'il ne pouvait faire d'avantage : "nous avons présenté par écrit notre proposition et ils n'ont même pas accepté de la lire, (les négociateurs de l'Etat israélien) le dialogue est entre dans une voie de garage". "Une négociation, par essence même,  ne peut  s'arrêter, parce qu'elle n'est qu'un instrument, mais au vu de la volonté israélienne a continuer la colonisation  et à refuser d'envisager des frontières, comme l'exigeait Washington, nous devons chercher d'autres alternatives", tenta d'expliquer Erekat.

l'Autorité palestinienne y divers pays arabes "modérés" (alliés des USA) ont rédigé un brouillon de résolution qu'ils présenteront devant le Conseil de Sécurité de l'ONU  vers la mi-janvier. Le texte déclarera que la construction de colonies dans les territoires occupés, incluant Jérusalem-Est, est illégale et constitue le principal obstacle pour atteindre la paix sur la base de la coexistence de deux Etats. Sont aussi condamnés, les efforts israéliens visant à altérer la composante démographique dans les territoires occupés (de la politique de spoliation des habitants arabes) et rappelle que la "feuille de route", établie par les USA ; l'Union Européenne ;  la Russie et l'ONU elle-même en 2003, exigeait de la part de l'État israélien l'interruption de la construction des colonies ou de les agrandir.  

Les USA ont annoncé dores-et-déjà, leur refus au projet de résolution, parce que les palestiniens eux-mêmes n'ont pas grand-espoir qu'elle soit approuvé par le Conseil de sécurité.

Ha ! Il sont bien ces Américains, leur refus n'est motivé que par le fait que les palestiniens eux-mêmes n'ont par beaucoup d'espoir dans le Conseil de Sécurité, présidé temporairement pas les USA ! Lorsqu'on observe les intervention de ce Conseil il y a de quoi avoir des craintes. Ce Conseil, comme les USA, ont perdu toute leur substance au profit exclusif d'un occident criminel, dont Israël tire le meilleur parti.   En tout Etat de cause les Américains on tiré toutes les leçon du sionisme et s'ils te maintiennent la tête sous l'eau c'est pour ton bien  !  
Aurions-nous l'air de demeurés ? Ce qui est certain c'est que les lobbys pro israéliens, prennent les vrais Américains pour des véritables demeurés.

Néanmoins, les USA veulent que le brouillon soit présenté néanmoins au Conseil de Sécurité, cependant les palestiniens ont préféré ne pas le présenter le projet de résolution sous la présidence Etatsunienne et attendre quelques semaines, jusqu'à la dite présidence incombe à la Bosnie-Herzégovine.
Si, comme est prévisible, la résolution arabo-palestinienne ne pourrait se développer au Conseil, de Sécurité par la menace que fait peser le veto  de Washington, le plan consiste a proposer que soit présenté à l'Assemblée Générale de l'ONU pour le vote.

Une décision semblable fut prise par les USA en 1950 pour obtenir l'appui de l'ONU a sa politique en rapport avec la Corée, entravée alors par le veto de Moscou au Conseil de Sécurité.
    
La résolution contre les colonies serait très probablement approuvé par une large majorité des pays membres et même si la liaison sur le terrain ne serait pas évidente, cela supposerait, pour le moins,  une victoire diplomatique et morale très importante pour la suite des événements.   

L'autre initiative de l'Autorité palestinienne consiste a demander à la communauté internationale la reconnaissance d'un État de Palestine dans les frontières prévues de la guerre de 1967, c'est a dire, selon la "ligne verte", qui après la guerre de 1948 séparait Israël des territoires à l'Ouest du Jourdain, occupés alors par la Jordanie.
Cinq pays latino-américains ont déjà reconnu ces frontières, -le dernier est l'Équateur l'ayant fait vendredi dernier- la diplomatie palestinienne trente de convaincre maintenant les pays membres de l'UE.

Le premier ministre de l'Autorité palestinienne, Salam Fayyad, admit ce jeudi que sera difficile de maintenir son plan de proclamer unilatéralement un Etat palestinien en 2011,  
du à la division entre l'OLP, dominée par le Fatah, qui gouverne en Cisjordanie et Hamas qui gouverne Gaza
Là, il faut à nouveau mettre les points sur les I. En effet : Hamas remporta les élections législatives, sans discutions possible, en Palestine. La Palestine c'est (aujourd'hui)  la Cisjordanie et Gaza. Le Fatah gouvernant  la Cisjordanie est une figure de style réalise grâce à la collaboration avec l'ennemi et aux assassinat et expulsions des principaux membres du Hamas en Cisjordanie et au détriment de la population palestinienne de Cisjordanie elle-même. L'Autorité palestinienne déploie de grands efforts pour convaincre la communauté internationale  et omet d'en informer le Gouvernement de Palestine ! Où est la cohérence ?  Salam Fayyad (fantoche occidental) aurait-il l'ambition de considérer le Hamas et Gaza comme un territoire non palestinien ?  Le seul gagnant de cette ambition serait Israël, car pas plus Salam Fayyad que Mahmoud Abbas n'ont les moyens de déloger les colons juifs ni l'armée sioniste. C'est donc que ces collabo, se préparent à enterrer vivants, conjointement avec Israël 1 500 000 d'âmes !   

Yasser Arafat tenta, en son temps, de formuler la même  déclaration en 1988, d'un État de Palestine, reconnu par plus de 100 pays, et que le plus urgent était de développer des institutions qui rendraient viable le futur État.  
Nous sommes les témoins de la destruction de ces institutions par Israël. Qu'avons-nous fait ? Nous avons payé les dégâts et avons dit merci Israël... L'Europe dans toute sa splendeur, reléguant l'honneur et le courage au rang de vices et honorant la cupidité comme une vertu. Tels que des Pallas, ou seconds rôles, qu'ils sont...  

De son coté la diplomatie israélienne intente contrecarrer les initiatives palestiniennes de Salam Fayyad en mobilisant les USA, visant a obtenir leur blocage. Tant le premier ministre, Benjamin Netanyahu, que le ministre des Affaires Étrangères, Avigdor Lieberman, ont tenu des contacts avec des membres du Conseil de Sécurité. 



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