Le
ministère de l’éducation sioniste est devenu un outil de terreur !
[
06/10/2011 - 21:47 ]
Palestine
– CPI
Hanin
Zaabi, députée au parlement israélien (la Knesset), vient d’envoyer un message
urgent au conseiller juridique du gouvernement lui demandant de vérifier la
légalité, surtout l’illégalité, des nouvelles instructions données par le
ministre de l’éducation aux inspecteurs et aux directeurs des écoles arabes
leur notifiant l’interdiction tout enseignement, de tout dialogue, sur la
révolte de la ville d'Al-Quds (Jérusalem-Est) en passe de judaïsation, dans les
écoles.
La lettre
portait le titre : « Interdiction des activités politiques ».
Elle a été rédigée de façon à faire comprendre que toutes les activités
politiques sont interdites, mêmes les activités légales. Le ministre n’a pas
oublié de mettre quelque part l’adjectif « provocatrices » pour
cacher l’illégalité de la lettre.
Dans un
autre message envoyé par la députée Zaabi au ministre de l’éducation, elle lui
demande des explications sur ces instructions données aux écoles arabes, pour
savoir si cette interdiction touchera toutes les activités éducatives
politiques, ou seulement celle qui pourront être provocatrices.
Elle lui
souligne que parler des événements de la deuxième Intifada et de la mort de 13
jeunes palestiniens ne pourra pas être considéré comme provocateur, sauf si
"Israël" veut considérer l’étude même de l’Histoire comme un
enseignement provocateur. Et cela est très dangereux ; le ministre de
l’éducation lui-même doit être poursuivi en justice.
Il est
vrai, dit la députée dans son message, que la loi de l’éducation et de
l’enseignement interdit toute publicité au profit de partis politiques. Non
seulement elle permet, mais elle encourage même les élèves à la multiplicité
politique, à rencontrer des hommes politiques, des hommes de lettres…
Il est
donc normal de considérer les instructions du ministre de l’éducation comme
étant illégales et néfastes. Elles préparent une génération ignorante, coupée
de son environnement, ignorant ses droits, ce qui vient complètement à
l’encontre du devoir et de la responsabilité de l’école et de l’appareil
éducatif.
Ces
nouvelles instructions ne sont qu’un épisode d’une longue série essayant
d’imposer une culture de terreur aux enseignants, essayant de transformer les
inspecteurs et les directeurs en outils d’une vraie répression intellectuelle.
La lettre
de la députée Zaabi finit par dire qu’aussi bien les écoles arabes que les
écoles juives devront enseigner ce qui s’est passé dans la ville d'Al-Quds (Jérusalem-Est)
et dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa en l’an 2000, et entamer des discussions,
des dialogues, des conférences qui sont des moyens éducatifs importants pour un service éducatif qui assume son rôle,
non qui fuit ses responsabilités.
Vous
allez croire que cela ne peut pas être, que cela est impossible, qu'un pays dit
démocratique, s'évertue à créer une génération d'amnésiques dans le seul but de
poursuivre ses crimes sans que les populations concernées se révoltent.
C'est
un enseignement somnifère, c'est un enseignement digne des dictatures.
Cependant,
vous pouvez imaginer que au-delà de ces agissements en Israël, ils ne
puissent se reproduire, par exemple, en France. Je peux vous assurer que de
nombreuses association, groupements dans
les domaines les plus divers, dès que
des personnages favorables à Israël occupent un poste influent, dans le règlement
intérieur de l'association il y est stipulé que : "les discutions politiques
sont interdites".
Cela n'a pas d'autre but que d'éviter a des personnes sensibilisées par le conflit du
Proche-Orient n'informent de la politique réelle que le sionisme impose en Palestine.
Vous
allez dire, cela n'est pas possible ?
SI, je vous affirme même qu'il existe en France des Shlyim (sorte prédicateurs israéliens) venus convaincre les
sceptiques du bien-fondé de la politique israélienne. Ils s'immiscent dans les discutions/débats
qu'il peut y avoir, par exemple, après
un film sur ce conflit...
Le
sionisme plus que le nazisme connait l'importance de la communication, qui
permet la manipulations des populations mais surtout de faire passer une
politique d'attaque criminelle pour une politique de défense légitime.
Ce "lobbying" est aussi pratique auprès des nos institutions
(avec une différence, cependant, pour convaincre son interlocuteur le Shlyim a à sa disposition des arguments irrésistibles pour les politiques cupides) : Gouvernements nationaux ; Parlement européen ; Commission européenne et tout établissement/association
si petit soit-il. Et il va de soi, les institutions internationales.
Le
sionisme "clé de voûte" du Nouvel Ordre Mondial sait que pour arriver
à ses fins il sera nécessaire de contrôler les moindres fait-et-gestes du plus
petit élément qui pourrait le perturber. Nous n'en sommes pas encore là, mais le contrôle
des populations est presque à son terme.
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