lundi 14 janvier 2013

L'armée israélienne deloge les manifestants




Pour ne pas faire l'amalgame avec les juifs assimilables, nous nommons très souvent israéliens ou sionistes, les membres de la communauté juive favorable au sionisme à Israël, pourtant nombreux sont les juifs en France, en Europe ou encore aux États-Unis qui soutiennent Israël du seul fait d'être juifs et cela quelque soit son crime ou manquement au droit international ou encore aux droits humains les plus élémentaires. Il y a aussi ceux qui par cupidité, carriérisme ou stupidité abondent dans le sens sioniste, mais ils seront, a coup sur, les premiers à dénoncer les Juifs dès que le "vent" tournera.

Très souvent on se pose la question et nous nous interrogeons sur les motivations racistes ou/et antisémites qui ont mené aux pogroms, aux persécutions des Juifs, à la Shoah, et là il faut reconnaitre que le comportement coutumier à l'intelligentsia ou politiques juifs, se livrant à la propagande pro sioniste dans les médias -ou à chaque fois que la parole leur est donnée- des arguments apocryphes et contrevérités sont assénés trompant le "chaland". Les arguments développés le sont, sortis de leur contexte, de leur époque, occultant la vérité. Et quand je dis vérité c'est toute la vérité, [une vérité partielle n'est plus la vérité]. C'est une propagande étudié, choisie, consciente, c'est une propagande digne de Goebbels. Ces atavismes, qu'on le veuille ou non, porte une grande responsabilité dans l'historiographie mouvementée de l'ensemble de la communauté.
L'inacceptable réside, je l'admets, dans le fait que c'est l'ensemble de la communauté qui subit les conséquences des errements de quelques-uns. Mais aujourd'hui à constater le quasi unanimité du soutien à Israël de la communauté juive, on est en droit de se poser la question de la partialité de l'engagement et de l'absolution que les Juifs apportent à Israël au sionisme. Il en résulte une vérité occulté par les autorités religieuses et politiques dans les pays accueillant des Juifs assimilant les actes violents à l'encontre des Juifs comme étant des actes antisémites, alors qu'il serait plus juste de parler des représailles, au vu justement de ce soutient, de cette absolution. Car il me parait évident, bien que je reconnaisse le caractère criminel de ces actes, que leurs auteurs les commettent moins contre les Juifs, que contre ceux qui soutiennent un État, une idéologie qui soutient les crimes que d'autres Juifs commettent contre leurs coreligionnaires... [Je regrette également l'amalgame qui est fait entre les actes dits antisémites et qui relèvent d'avantage du droit commun que d'antisémitisme.]
   

Des Palestiniens s'installent sur le site d'un projet de colonie israélienne
De Ahmed GHARABLI (AFP) – Il y a 1 jour 


ZAÏM (Territoires palestiniens) — Des dizaines de Palestiniens ont dressé vendredi un campement sur le site d'un projet de colonisation très controversé en Cisjordanie, dans le cadre de leur stratégie de résistance non violente aux implantations et à l'occupation israélienne.

"Nous avons installé 20 tentes et nous avons assez d'équipements pour rester longtemps", a déclaré à l'AFP l'une des organisatrices, Abir Kopty, précisant que ce camp, installé sur le site du projet E1, au nord-est de Jérusalem, était baptisé "Village de Bab al-Chams" ("Les Portes du Soleil" en arabe) et rassemblait plus de 200 personnes.

"Nous sommes déterminés à rester ici pour faire respecter le droit des propriétaires (palestiniens) de construire sur leurs terres. C'est un message que nous ne resterons plus silencieux face à l'expansion des colonies", a-t-elle affirmé.

Le campement, établi dans la zone ultra-sensible E1, entre Jérusalem-Est occupée et la colonie israélienne de Maalé Adoumim, se veut une réplique palestinienne des colonies sauvages israéliennes.

Les militants ont copié la stratégie des colons israéliens qui installent en quelques heures, souvent de nuit, des campements dans des zones palestiniennes, qui leur servent ensuite de bases --baptisées "avant-postes"-- pour l'établissement de colonies sauvages.

Dans la soirée, ils cuisaient de la nourriture sur des feux de camp après avoir installé une vingtaine de grandes tentes sur le site, où des drapeaux palestiniens flottaient, a constaté un correspondant de l'AFP.

La police israélienne leur avait auparavant distribué des ordres d'expulsion stipulant qu'ils devaient quitter la zone, déclarée "zone militaire interdite" aux civils.


Une tactique "innovante"
Un porte-parole de l'administration militaire israélienne a confirmé ces ordres d'expulsion, en estimant que l'initiative relevait de la "provocation".

Mais Abir Kopty a précisé dans un message sur Twitter que les militants avaient réussi à obtenir une injonction de la Cour suprême israélienne gelant l'ordre d'expulsion.
"Cette initiative est très innovante et constitue un moyen légitime et non violent de protéger notre terre contre les plans coloniaux israéliens", s'est félicitée Hanane Achraoui, membre de la direction de l'OLP, dans un communiqué.

"Il s'agit d'un effort collectif initié par la société civile, comprenant des organisations de jeunesse, sociales et politiques, qui se sont unies pour défendre les droits des propriétaires de cette terre de l'utiliser comme bon leur semble", a-t-elle relevé.

"Nous soutenons totalement et encourageons la résistance populaire non violente contre l'occupation israélienne dans l'ensemble de l'Etat de Palestine", a-t-elle ajouté.

Une stratégie palestinienne de résistance non violente à l'occupation et à la colonisation israélienne --sous la forme notamment de manifestations pacifiques et d'appels au boycott des produits israéliens-- s'est développée ces dernières années.

Elle s'est exprimée également via l'offensive diplomatique internationale du président palestinien Mahmoud Abbas qui a permis l'accès de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU en novembre dernier.
C'est en représailles à cette démarche que le gouvernement israélien a annoncé la relance de son projet de construction dans la zone E1, gelé depuis 2005 sous pression américaine.

La communauté internationale a condamné ce projet, qui relierait l'implantation israélienne de Maalé Adoumim à des quartiers de colonisation juive à Jérusalem-Est et couperait en deux la Cisjordanie, compromettant la viabilité d'un Etat palestinien.
La communauté internationale considère comme illégales toutes les colonies israéliennes et ne reconnaît pas l'annexion en 1967 de Jérusalem-Est, où les Palestiniens veulent établir la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.





Les Palestiniens s'étaient installés à cet endroit avant que des soldats israéliens ne les évacuent de force

Photo: AFP
Shatha YAISH

Agence France-Presse
JERUSALEM

L'installation médiatisée d'un campement palestinien sur le site même d'un projet de colonisation israélien controversé illustre une nouvelle tactique de «résistance non violente» de la part des Palestiniens et augure d'actions de lutte similaires en Cisjordanie.
Réplique palestinienne des colonies sauvages juives, l'édification surprise d'un camp de toile sur le site du projet E1, entre la Cisjordanie et Jérusalem-Est, évacué dimanche par la police, servira de modèle à d'autres initiatives pacifiques contre l'occupation israélienne, selon les organisateurs.

«Ce n'est pas la fin du combat, il va continuer de façon puissante», a promis le Comité de coordination de lutte populaire, qui regroupe des militants indépendants très actifs contre la barrière de séparation israélienne en Cisjordanie, à l'origine de l'initiative.
Quelque 500 policiers israéliens ont expulsé tôt dimanche quelque 150 activistes palestiniens qui refusaient depuis vendredi de quitter leur campement baptisé «village de Bab al-Chams» («La porte du soleil»).

«Même si nous avons été chassés, notre force est évidente, car la police a dû recourir à des centaines et des centaines d'agents des forces spéciales», ont affirmé les organisateurs.

Le recours à «la résistance non armée» contre la colonisation et l'occupation israéliennes n'est pas nouveau: depuis des années, les Palestiniens militent pour le boycottage économique et culturel d'Israël et organisent des manifestations hebdomadaires, parfois musclées, contre «le mur de l'apartheid» qui sépare Israël de la Cisjordanie.
Défi à l'extrémisme en Israël
Mais la tactique, elle, est innovante, relève Mohammed al-Khatib, un des dirigeants du Comité de coordination. «Le secret de notre succès a été le facteur +choc+, la surprise», a-t-il expliqué dimanche à l'AFP.

Il a raconté que la discrétion qui avait entouré l'opération avait permis de prendre au dépourvu les autorités israéliennes --et à de nombreux journalistes de rejoindre le site avant qu'il ne soit décrété «zone militaire interdite».
Soulignant l'aspect non violent de la protestation, il a noté que même durant leur expulsion les militants palestiniens avaient résisté de façon passive --en se laissant traîner sur le sol-- et qu'aucun membre des forces de sécurité israéliennes n'avait été blessé ou pris à partie.

«Nous ne devons donner aucun argument ou excuse à l'occupant», a-t-il argué, avant d'ajouter: «Il ne s'agit pas de deux armées qui s'affrontent. Nous, nous sommes des citoyens qui réclament nos droits à la liberté, à l'indépendance et à la dignité».
Pour Abdel Majid Souweilim, professeur de sciences politiques à l'université palestinienne Al-Quds, l'initiative de «Bab al-Chams» constitue «un défi direct au virage vers l'extrême droite de la politique israélienne».

«Le message des militants est que cela ne vaut plus la peine de parler de négociations ou de pressions internationales, et que sur le terrain il devrait y avoir une résistance populaire, pacifique, déterminée et démocratique», a-t-il dit à l'AFP.
Le politologue a aussi noté que seuls des militants de base étaient à l'origine de l'opération, preuve que «les Palestiniens ont commencé à prendre des décisions politiques par eux-mêmes, sans se reposer sur leurs dirigeants».
Interrogée par l'AFP, Nour Odeh, porte-parole du gouvernement de l'Autorité palestinienne, remarque cependant que le premier ministre Salam Fayyad appelle depuis longtemps à un mouvement de résistance non violent.
«Le fait que la lutte se focalise maintenant sur le développement délirant et sans précédent de la construction dans les colonies va probablement devenir la principale motivation derrière l'expression de la résistance populaire», prédit Nour Odeh.
«C'est la raison pour laquelle "Bab al-Chams" est né. Et c'est la raison pour laquelle ce type de protestation pourrait bien continuer», conclut-elle.




[Le nazisme, ou national-socialisme (en allemand : Nationalsozialismus), est l'idéologie politique du NSDAP, parti politique fondé en Allemagne en 1920 et dirigé par Adolf Hitler. Le nazisme est le seul type de fascisme incorporant à la fois racisme biologique et religieux. Cette vision du monde reprenait la division hiérarchique de l'espèce humaine en races, hiérarchie au sommet de laquelle elle situait la « race aryenne ». Par extension, le terme nazisme désigne le régime politique inspiré de cette idéologie, dirigé par Adolf Hitler de 1933 à 1945 et connu sous les noms de Troisième Reich et d' « Allemagne nazie ».]

Voila donc ce que c'est le nazisme.
Y voyez-vous une différence avec le sionisme ? 


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