Pour ne pas faire l'amalgame avec les juifs assimilables, nous
nommons très souvent israéliens ou sionistes, les membres de la communauté juive
favorable au sionisme à Israël, pourtant nombreux sont les juifs en France, en
Europe ou encore aux États-Unis qui soutiennent Israël du seul fait d'être
juifs et cela quelque soit son crime ou manquement au droit international ou
encore aux droits humains les plus élémentaires. Il y a aussi ceux qui par
cupidité, carriérisme ou stupidité abondent dans le sens sioniste, mais ils
seront, a coup sur, les premiers à dénoncer les Juifs dès que le
"vent" tournera.
Très souvent on se pose la question et nous nous interrogeons
sur les motivations racistes ou/et antisémites qui ont mené aux pogroms, aux
persécutions des Juifs, à la Shoah, et là il faut reconnaitre que le
comportement coutumier à l'intelligentsia ou politiques juifs, se livrant à la
propagande pro sioniste dans les médias -ou à chaque fois que la parole leur
est donnée- des arguments apocryphes et contrevérités sont assénés trompant le "chaland".
Les arguments développés le sont, sortis de leur contexte, de leur époque,
occultant la vérité. Et quand je dis vérité c'est toute la vérité, [une vérité
partielle n'est plus la vérité]. C'est une propagande étudié, choisie,
consciente, c'est une propagande digne de Goebbels. Ces atavismes, qu'on le
veuille ou non, porte une grande responsabilité dans l'historiographie
mouvementée de l'ensemble de la communauté.
L'inacceptable réside, je l'admets, dans le fait que c'est l'ensemble
de la communauté qui subit les conséquences des errements de quelques-uns. Mais
aujourd'hui à constater le quasi unanimité du soutien à Israël de la communauté
juive, on est en droit de se poser la question de la partialité de l'engagement
et de l'absolution que les Juifs apportent à Israël au sionisme. Il en résulte
une vérité occulté par les autorités religieuses et politiques dans les pays accueillant
des Juifs assimilant les actes violents à l'encontre des Juifs comme étant des
actes antisémites, alors qu'il serait plus juste de parler des représailles, au
vu justement de ce soutient, de cette absolution. Car il me parait évident,
bien que je reconnaisse le caractère criminel de ces actes, que leurs auteurs
les commettent moins contre les Juifs, que contre ceux qui soutiennent un État,
une idéologie qui soutient les crimes que d'autres Juifs commettent contre
leurs coreligionnaires... [Je regrette également l'amalgame qui est fait entre
les actes dits antisémites et qui relèvent d'avantage du droit commun que d'antisémitisme.]
Des
Palestiniens s'installent sur le site d'un projet de colonie israélienne
De Ahmed
GHARABLI (AFP) – Il y a 1 jour
ZAÏM
(Territoires palestiniens) — Des dizaines de Palestiniens ont dressé vendredi
un campement sur le site d'un projet de colonisation très controversé en
Cisjordanie, dans le cadre de leur stratégie de résistance non violente aux
implantations et à l'occupation israélienne.
"Nous
avons installé 20 tentes et nous avons assez d'équipements pour rester
longtemps", a déclaré à l'AFP l'une des organisatrices, Abir Kopty,
précisant que ce camp, installé sur le site du projet E1, au nord-est de
Jérusalem, était baptisé "Village de Bab al-Chams" ("Les Portes
du Soleil" en arabe) et rassemblait plus de 200 personnes.
"Nous
sommes déterminés à rester ici pour faire respecter le droit des propriétaires
(palestiniens) de construire sur leurs terres. C'est un message que nous ne
resterons plus silencieux face à l'expansion des colonies", a-t-elle
affirmé.
Le
campement, établi dans la zone ultra-sensible E1, entre Jérusalem-Est occupée
et la colonie israélienne de Maalé Adoumim, se veut une réplique palestinienne
des colonies sauvages israéliennes.
Les
militants ont copié la stratégie des colons israéliens qui installent en
quelques heures, souvent de nuit, des campements dans des zones palestiniennes,
qui leur servent ensuite de bases --baptisées "avant-postes"-- pour
l'établissement de colonies sauvages.
Dans la
soirée, ils cuisaient de la nourriture sur des feux de camp après avoir
installé une vingtaine de grandes tentes sur le site, où des drapeaux
palestiniens flottaient, a constaté un correspondant de l'AFP.
La police
israélienne leur avait auparavant distribué des ordres d'expulsion stipulant
qu'ils devaient quitter la zone, déclarée "zone militaire interdite"
aux civils.
Une
tactique "innovante"
Un
porte-parole de l'administration militaire israélienne a confirmé ces ordres
d'expulsion, en estimant que l'initiative relevait de la
"provocation".
Mais Abir
Kopty a précisé dans un message sur Twitter que les militants avaient réussi à
obtenir une injonction de la Cour suprême israélienne gelant l'ordre
d'expulsion.
"Cette
initiative est très innovante et constitue un moyen légitime et non violent de
protéger notre terre contre les plans coloniaux israéliens", s'est
félicitée Hanane Achraoui, membre de la direction de l'OLP, dans un communiqué.
"Il
s'agit d'un effort collectif initié par la société civile, comprenant des
organisations de jeunesse, sociales et politiques, qui se sont unies pour
défendre les droits des propriétaires de cette terre de l'utiliser comme bon
leur semble", a-t-elle relevé.
"Nous
soutenons totalement et encourageons la résistance populaire non violente
contre l'occupation israélienne dans l'ensemble de l'Etat de Palestine",
a-t-elle ajouté.
Une
stratégie palestinienne de résistance non violente à l'occupation et à la
colonisation israélienne --sous la forme notamment de manifestations pacifiques
et d'appels au boycott des produits israéliens-- s'est développée ces dernières
années.
Elle
s'est exprimée également via l'offensive diplomatique internationale du
président palestinien Mahmoud Abbas qui a permis l'accès de la Palestine au
statut d'Etat observateur à l'ONU en novembre dernier.
C'est en
représailles à cette démarche que le gouvernement israélien a annoncé la
relance de son projet de construction dans la zone E1, gelé depuis 2005 sous
pression américaine.
La
communauté internationale a condamné ce projet, qui relierait l'implantation
israélienne de Maalé Adoumim à des quartiers de colonisation juive à
Jérusalem-Est et couperait en deux la Cisjordanie, compromettant la viabilité
d'un Etat palestinien.
La
communauté internationale considère comme illégales toutes les colonies
israéliennes et ne reconnaît pas l'annexion en 1967 de Jérusalem-Est, où les
Palestiniens veulent établir la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Les
Palestiniens s'étaient installés à cet endroit avant que des soldats israéliens
ne les évacuent de force
Photo:
AFP
Shatha
YAISH
Agence France-Presse
JERUSALEM
L'installation
médiatisée d'un campement palestinien sur le site même d'un projet de
colonisation israélien controversé illustre une nouvelle tactique de «résistance
non violente» de la part des Palestiniens et augure d'actions de lutte
similaires en Cisjordanie.
Réplique
palestinienne des colonies sauvages juives, l'édification surprise d'un camp de
toile sur le site du projet E1, entre la Cisjordanie et Jérusalem-Est, évacué
dimanche par la police, servira de modèle à d'autres initiatives pacifiques
contre l'occupation israélienne, selon les organisateurs.
«Ce n'est
pas la fin du combat, il va continuer de façon puissante», a promis le Comité
de coordination de lutte populaire, qui regroupe des militants indépendants
très actifs contre la barrière de séparation israélienne en Cisjordanie, à
l'origine de l'initiative.
Quelque
500 policiers israéliens ont expulsé tôt dimanche quelque 150 activistes
palestiniens qui refusaient depuis vendredi de quitter leur campement baptisé
«village de Bab al-Chams» («La porte du soleil»).
«Même si
nous avons été chassés, notre force est évidente, car la police a dû recourir à
des centaines et des centaines d'agents des forces spéciales», ont affirmé les
organisateurs.
Le
recours à «la résistance non armée» contre la colonisation et l'occupation
israéliennes n'est pas nouveau: depuis des années, les Palestiniens militent
pour le boycottage économique et culturel d'Israël et organisent des
manifestations hebdomadaires, parfois musclées, contre «le mur de l'apartheid»
qui sépare Israël de la Cisjordanie.
Défi à
l'extrémisme en Israël
Mais la
tactique, elle, est innovante, relève Mohammed al-Khatib, un des dirigeants du
Comité de coordination. «Le secret de notre succès a été le facteur +choc+, la
surprise», a-t-il expliqué dimanche à l'AFP.
Il a
raconté que la discrétion qui avait entouré l'opération avait permis de prendre
au dépourvu les autorités israéliennes --et à de nombreux journalistes de
rejoindre le site avant qu'il ne soit décrété «zone militaire interdite».
Soulignant
l'aspect non violent de la protestation, il a noté que même durant leur
expulsion les militants palestiniens avaient résisté de façon passive --en se
laissant traîner sur le sol-- et qu'aucun membre des forces de sécurité
israéliennes n'avait été blessé ou pris à partie.
«Nous ne
devons donner aucun argument ou excuse à l'occupant», a-t-il argué, avant
d'ajouter: «Il ne s'agit pas de deux armées qui s'affrontent. Nous, nous sommes
des citoyens qui réclament nos droits à la liberté, à l'indépendance et à la
dignité».
Pour
Abdel Majid Souweilim, professeur de sciences politiques à l'université
palestinienne Al-Quds, l'initiative de «Bab al-Chams» constitue «un défi direct
au virage vers l'extrême droite de la politique israélienne».
«Le
message des militants est que cela ne vaut plus la peine de parler de
négociations ou de pressions internationales, et que sur le terrain il devrait
y avoir une résistance populaire, pacifique, déterminée et démocratique»,
a-t-il dit à l'AFP.
Le
politologue a aussi noté que seuls des militants de base étaient à l'origine de
l'opération, preuve que «les Palestiniens ont commencé à prendre des décisions
politiques par eux-mêmes, sans se reposer sur leurs dirigeants».
Interrogée
par l'AFP, Nour Odeh, porte-parole du gouvernement de l'Autorité palestinienne,
remarque cependant que le premier ministre Salam Fayyad appelle depuis
longtemps à un mouvement de résistance non violent.
«Le fait
que la lutte se focalise maintenant sur le développement délirant et sans
précédent de la construction dans les colonies va probablement devenir la
principale motivation derrière l'expression de la résistance populaire», prédit
Nour Odeh.
«C'est la
raison pour laquelle "Bab al-Chams" est né. Et c'est la raison pour
laquelle ce type de protestation pourrait bien continuer», conclut-elle.
[Le nazisme,
ou national-socialisme (en allemand : Nationalsozialismus),
est l'idéologie politique du NSDAP, parti politique fondé en Allemagne en 1920
et dirigé par Adolf Hitler. Le nazisme est le seul type de fascisme incorporant à la fois
racisme biologique et religieux. Cette vision du monde reprenait la
division hiérarchique de l'espèce humaine en races, hiérarchie au sommet de
laquelle elle situait la « race aryenne ». Par extension, le terme nazisme
désigne le régime politique inspiré de cette idéologie, dirigé par Adolf Hitler
de 1933 à 1945 et connu sous les noms de Troisième Reich et d' « Allemagne nazie ».]
Voila
donc ce que c'est le nazisme.
Y
voyez-vous une différence avec le sionisme ?
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