dimanche 7 juillet 2013

Israël distribue l'eau en fonction de l'ethnie...



La politique de restriction manifeste de la distribution d'eau imposé par Israël en Cisjordanie, oblige les Palestiniens à dépendre de camion-citerne, pour leurs besoins quotidiens.

Blanchiment de l'apartheid avec l'eau sale d'Israël

Al Jazeera
03-07-2013


Les difficultés dans l'apprivoisement de l'eau pour les Palestiniens et le vol de ces ressources par Israël,  est un problème récurant depuis des décennies.
Si je transmets à nouveau un "post" y faisant référence c'est pour vous rappeler, encore et encore, le caractère nocif de ces êtres qui pensent que tout leur est du. Le seul bénéfice que je leur accorde est celui, d'avoir compris que la majorité des dirigeants politiques sont des êtres cupides, sans caractère que la facilité séduit, mais aussi, il faut le reconnaitre, s'être donné les moyens de corrompre ces chemineaux.

La semaine dernière, le 23 Juin, le président israélien Shimon Peres et le maire de Chicago, Rahm Emanuel, ont assisté à une cérémonie à Jérusalem en l'honneur d'une nouvelle initiative conjointe entre l'Université Ben Gourion en Israël et à l'Université de Chicago. Se félicitant de la présence de Peres-Emanuel comme un cas de "une star au pouvoir politique exceptionnel", le Chicago Tribune explique:
«Les deux institutions vont bientôt commencer à financer un certain nombre de projets de recherche visant à créer des nanotechnologies qui affrontent la pénurie d'eau dans les climats arides. L'objectif du projet est de trouver de nouveaux matériaux et procédés pour produire une eau propre et potable plus abondante et moins chère en 2020 ".
Parmi les qualifications d'Israël dans l'entreprise de faire face à la pénurie d'eau est, bien sûr, son succès légendaire en faisant «fleurir le désert» par la suppression des Palestiniens qui a commencé dans les années 40.

En effet, Peres lui-même a écrit dans son livre en 1970 La fronde de David. L'armée israélienne:
«Le pays était presque un désert vide, avec quelques îlots de colonies arabes et les terres arables actuelle d'Israël a été certainement récupéré à partir de marécages et déserts."
L'expulsion de plus de 750.000 Palestiniens lors de la création de l'Etat d'Israël a certainement contribué à la culture du mythe du «désert vide". On peut supposer que les projets florissants ont également bénéficié de la confiscation par Israël de diverses ressources régionales en eau.


Apartheid de l'eau.
Un article paru en 1993 dans The New York Times décrit deux visions concurrentes de la politique israélienne de l'eau:
"Ce que les Arabes décrivent comme disproportionné, y compris le vol, de l'eau de la part d'Israël, les Israéliens le décrivent comme le résultat de la prévision, avancées technologiques comme l'irrigation informatisée et la bonne gestion dans l'obtention et l'exploitation de l'approvisionnement."
Apparemment, le «vol» semble être une description précise des pratiques israéliennes comme l'usurpation de bassins palestiniens au bénéfice de colonies illégales en Cisjordanie.

Concernant l'habilité administrative dans l'exploitation de l'approvisionnement d'eau, il faut considérer le rapport de Reuters de 2009: "Amnesty affirme qu'Israël restreint l'eau pour les Palestiniens." Citant le calcul d'Amnesty International que la consommation par habitant de l'eau en Israël est quatre fois plus élevé que dans les territoires palestiniens, Reuters cite une préoccupation officielle d'amnistie:
"L'eau est un besoin fondamental et un droit, mais pour de nombreux Palestiniens obtenir de l'eau, inclus des quantités insuffisantes aux besoins minimums de subsistance, est devenu un luxe qu'ils ne peuvent se permettre."
  1. Tout d'abord, l'inégalité manifeste dans la distribution de l'eau en Cisjordanie fait que les résidents palestiniens du territoire dépendent de camions citernes qui "doivent faire de longs détours pour éviter les postes de contrôle militaires et les routes interdites aux Palestiniens."
  2. Selon un document d'information Oxfam de 2012, le transport par camion de l'eau est jusqu'à cinq fois plus cher, " affaiblissant encore d'avantage les bergers et d'agriculteurs palestiniens et réduisant leur capacité à d'approvisionnement en produits de base comme la nourriture, les soins de santé et éducation de leur enfants ".

D'autres scénarios soulignent également l'ironie de la position israélienne à la pointe de la lutte mondiale contre la pénurie d'eau. Le document d'Oxfam-Unis:
"Les restrictions sur l'octroi d'autorisations signifient que les cuves utilisées par les agriculteurs pour collecter l'eau de pluie sont souvent démolies par les autorités israéliennes."

Un rapport 2013 de l'organisation des droits de l'homme Al-Haq a déterminé que les colons de Cisjordanie consomment maintenant six fois plus d'eau que leurs voisins palestiniens.

Les Palestiniens accusent, les Israéliens "innovent"
Dans une dépêche de l'année 2012 pour le magazine de droite FrontPage Magazine, Jack Schwartzwald, professeur adjoint de clinique de médecine à l'Université Brown, propose une distorsion complète de la réalité, insistant sur le fait que "les Palestiniens volent l'eau des israéliens. Alors qu'Israël importe une grande quantité d'eau de Cisjordanie, beaucoup plus que ce qui est stipulé dans les Accords d'Oslo".
Schwartzwald glorifie la prouesse technologique d'Israël dans le secteur de l'eau, en citant les robinets "Smartap" et drones qui détectent les fuites des conduites d'eau et prétent que, alors que les Palestiniens perdent leur temps "accusant Israël, les Israéliens travaillant sur des solutions innovantes pour la crise de l'eau dans la région".
L'illumination atteint même des gens que l'on pourrait croire instruits. En fait ce sont des nains intellectuels qui pensent que: "parce qu'ils le disent, que l'on doit les croire." Leur réflexion fanatisé au point de perdre toute logique humaine, au nom d'une religion on  assassine, ou on fait mourir, des hommes. Mais leur nocivité réside autant dans leurs actes que dans leur capacité a imposer la pensée unique qui veut que tout ce qui porte atteinte à leurs intérêts soit qualifié de terrorisme. Les Palestiniens en ont fait les "frais", aujourd'hui c'est le Hamas, le Hezbollah [...], tout ce qui ne leur convient pas est qualifié d'islamisme, vocable assimilé depuis des mois au terrorisme. Ces êtres illuminés feignent ignorer que leurs crimes sont à l'origine de la résistance que l'on assimile au terrorisme.
L'Occident imbécile a fait sien ce principe. Or, il n'est pas besoin de sortir de Saint-Cyr que notre propre action engendre la résistance, que les plus criminels d'entre nous nomment terrorisme.
La différence se trouve que d'un coté, pour des bonnes ou mauvaises raisons, mènent la résistance en fonction de leurs moyens, alors que cette "Forêt-Noire" assassine des êtres humains, avec des moyens sophistiqués par volonté divine...   
Le problème, bien sûr, est que les «solutions innovantes» d'Israël dépendent souvent de l'exploitation des Palestiniens. En 2009, dans un article du Guardian censuré sévèrement par Schwartzwald, l'ex-éditeur associée aux affaires étrangères du journal, Victoria Brittain explique le manque d'eau non contaminée et le taux sans précédent d'empoisonnement au nitrate dans Gaza assiégée, où «les eaux usées coulent dans les rues et zones aquifères ».
Selon un rapport de 2009 du collectif israélien des droits de l'homme B'Tselem, quant à lui, déclare qu'entre 90 et 95% des eaux usées de Cisjordanie ne sont pas traités du tout, avec une partie importante des eaux usées en provenance des colonies.
Dans courrier électronique qui m'a été adressé, l'expert écologique basé en Cisjordanie, Alice Gray, a décrit la politique israélienne de «l'unilatéralisme de l'environnement» - qui empêche les Palestiniens de construire leurs propre stations d'épuration et après Israël leur reproche, selon droit international, de contaminer la zone frontalière".

Le processus, paraît-il, fonctionne à merveille:
"Les Palestiniens doivent payer pour la construction d'usines de traitement des eaux usées en Israël. Israël traite ensuite l'eau à un niveau supérieur a ce est requis en vertu du droit international (au détriment des Palestiniens) et utilise les eaux usées pour l'agriculture. Pendant ce temps, crée la fausse impression que les Palestiniens n'ont pas l'organisation, les institutions, l'expertise technique et la volonté nécessaire de gérer leurs impacts sur l'environnement et qu'ils nécessitent l'avancé moderne, écologiquement responsable d'Israël et que ce dernier le fasse pour eux. C'est un camouflage et une tentative de nettoyer l'image par le vol systématique des ressources et l'obstruction du développement. En réalité Israël est entrain de détruire le pays ".
Ce processus ne peut fonctionner que parce nos gouvernements, nos médias, nos centres de décisions politiques ou/et économiques sont phagocytés par une partie des membres de la communauté juive, que nous avons élus et  favorables au sionisme. IL y a aussi tous ces dirigeants cupides que l'organisation sioniste mondiale a corrompus.      

Crise du secteur manufacturier.
La tentative enthousiaste de Schwartzwald ("Forêt-Noire") pour nettoyer l'image des "usines de dessalement israéliennes" et son plan directeur de désalinisation, dont l'objectif est d'augmenter considérablement la production d'eau potable par osmose inverse - ne tient pas compte convenablement du rôle de désalinisation de l'utilisation de produits chimiques et la disparition d'espèces marines au large de la côte israélienne qui en résulte.
Le désalinisation est un des domaines dans lesquels l'Université Ben-Gourion et l'Université de Chicago vont travailler dans sa tentative apparente pour lutter contre la pénurie d'eau. Fait intéressant, néanmoins, Alice Gray note que «la crise de l'eau palestinienne est le fait de l'homme " et que " il y a assez d'eau dans la région pour que tous aient le minimum recommandé par l'Organisation mondiale de la Santé 100 litres par personne et par jour, sans même utiliser les 25% des ressources disponibles ".
Par ailleurs, c'est sans tenir compte de la priorité que l'agriculture israélienne a sur ​​la vie des Palestiniens.

Comme je le disais un conseiller de la politique aquatique basé à Jérusalem, Israël a fait des contributions utiles faites dans les technologies de conservation de l'eau comme l'irrigation au goutte à goutte, mais "le développement de toutes ces "innovations technologiques" (qui sont ... rien de plus qu'un grand négoce) tendent à aller vers, dans le cas d'Israël, des pratiques dans la distribution de l'eau insoutenables  au cours des 60 dernières années ... ainsi que la discrimination (ethnique) concernant l'accès et le droit à l'eau.
En ce qui concerne la floraison du désert, elle a souligné que, paradoxalement, la dédicace "pour le rêve sioniste a été de pair avec une dégradation écologique grave» sous la forme de pompage excessif de d'excessive de l'aquifère côtier et d'autres projets.

Reste à voir comment la dégradation innovante sera réalisée par l'alliance UChicago-Ben-Gourion. Mais la participation de l'addict à la privatisation néolibérale Rahm Emanuel lors de la cérémonie d'ouverture à Jérusalem sert de rappel du potentiel de la rentabilité des politiques de négative des ressources sur les populations inférieures. Pour en savoir plus sur l'idéologie d'Emanuel, voir le récent article paru dans Huffington Post: "Chicago Schools May Be Forced To Choose Between Toilet Paper, Teachers Due to Budget Cuts" [Les écoles de Chicago peuvent être forcées de choisir entre le papier hygiénique et les enseignants en raison de compressions budgétaires].

Entre temps, les israéliens blanchissent l'apartheid avec l'eau sale.

Belén Fernández, auteur de The Imperial Messenger: Thomas Friedman at Work, publié par Verso en 2011. Es membre du conseil éditorial de Jacobin Magazine et ses articles ont été publiés dans London Review of Books, AlterNet entre autres publications.

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