Tension sur l'esplanade des Mosquées : Abbas dénonce
"une déclaration de guerre d'Israël"
Edité par Y.T avec AFP
Israël est une tache dans le Curriculum Vitae occidental. L'arrogance israélienne un bras d'honneur a ses dirigeants. Dommage pour la justice que les victimes soient innocentes.
le 30 octobre 2014 à 10h37 , mis à jour le 30 octobre 2014 à 19h49.
Moyen-orient
Jérusalem est en proie à une nouvelle escalade de tensions
après la mort d'un Palestinien soupconné d'avoir tiré sur une figure
ultra-nationaliste juive. Devant cet accès de fièvre, les autorités
israéliennes ont pris la décision rare de fermer l'ultra-sensible esplanade des
Mosquées. Décision partiellement suspendue jeudi soir.
Jérusalem-Est, annexée et occupée par Israël, est en proie à
des tensions qui sont allées grandissant depuis une semaine. Les policiers
israéliens ont tué jeudi à un Palestinien soupçonné d'avoir tiré sur une figure
ultra-nationaliste juive quelques heures auparavant. Jeudi matin, de jeunes
Palestiniens échangeaient avec les policiers israéliens des pierres et des
grenades assourdissantes aux confins des quartiers d'Abou Tor et de Silwan,
épicentre des troubles au pied de la Vieille ville et de l'esplanade des
Mosquées depuis une semaine.
Devant cet accès de fièvre, les autorités israéliennes ont
pris la décision rare de fermer l'ultra-sensible esplanade des Mosquées.
"Nous tenons le gouvernement israélien responsable de cette dangereuse
escalade qui a atteint son comble avec la fermeture de l'esplanade des
Mosquées. Jeudi soir, Israël a finalement décidé de rouvrir l'esplanade des
Mosquées tout en en interdisant l'accès aux hommes de moins de 50 ans, a
indiqué une porte-parole de la police. La décision doit prendre effet à partir
de vendredi minuit pour les prières de l'aube, a précisé à l'AFP cette
porte-parole, Luba Samri, à la veille de la grande prière musulmane du
vendredi. Selon la fondation qui gère l'esplanade, la décision de fermer le
troisième lieu saint de l'islam, également vénéré par les juifs, est sans
précédent depuis 1967 et l'occupation israélienne.
Le site est un lieu saint du judaïsme comme de
l'islam. Il est le troisième lieu saint de l'islam après La Mecque et la
mosquée du Prophète à Médine. Aujourd'hui, seuls les musulmans sont
autorisés à y prier, néanmoins, il reste accessible aux personnes de
confession différente.
Une "déclaration de guerre", selon le président
Abbas
Le président palestinien Mahmoud Abbas avait qualifié
jeudi matin de "déclaration de guerre" cette fermeture ainsi
que les récents agissements israéliens à Jérusalem-Est". "La
poursuite de ces agressions et cette dangereuse escalade israélienne
constituent une déclaration de guerre au peuple palestinien, à ses lieux sacrés
et à la nation arabe et musulmane", avait dit Mahmoud Abbas selon son
porte-parole Nabil Abou Roudeina.
Le président Abbas avait également appelé à une
"action immédiate" de la part de la communauté internationale pour
faire cesser les agissements israéliens. Cette décision est un acte dangereux
et une provocation flagrante, source de tension et d'instabilité",
avait ajouté Mahmoud Abbas.
La Suède reconnaît l'Etat de Palestine
Le président palestinien a par ailleurs a salué jeudi la
reconnaissance annoncée par la Suède de l'Etat de Palestine, et a appelé les
autres pays qui ne l'ont pas fait à suivre l'exemple suédois. Le président
palestinien a mis cette reconnaissance en relation avec les tensions auxquelles
Jérusalem est
en proie actuellement. "Cette décision est une réponse aux mesures prises
par Israël à Jérusalem", a-t-il dit.
D'après l'autorité palestinienne, ils seraient 134, dont
sept membres de l'Union européenne- qu'ils l'aurait reconnue avant leur rentrée
dans l'UE : la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, la
Roumanie, Malte et Chypre.
De son côté, Israël a rappelé jeudi son ambassadeur à
Stockholm pour consultations, après cette reconnaissance par la Suède de l'Etat
de Palestine. "Cela reflète vraiment notre irritation et notre agacement
devant une décision inutile qui ne contribue pas à la possibilité d'un retour
aux négociations", a déclaré à l'AFP le porte-parole du ministère
israélien des Affaires étrangères, Emmanuel Nahshon.
L'arrogance israélienne n'a pas de limites, cela prouve
simplement:
- que leurs souteneurs sont des personnages hypocrites,
- qu'il ne peut y avoir de paix dans le monde avec des va-t-en-guerre, soutenus par d'autres va-t-en-guerre, par cupidité, carriérisme ou ignorance.
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