Négationniste juif...
Le négationnisme
juif ne se cantonne pas uniquement aux crimes commis en Palestine, mais aussi a
l'irrespect de leurs engagements. Le
drame de la Palestine s'enracine, justement, dans ce non respect.
Pour un
homme honnête engager sa parole, c'est s'obliger à la respecter. Pour un sioniste
engager sa parole, est un moyen de parvenir à ses fins, une fois le but atteint
il ne se sent plus concerné par la parole donnée. Là, est aussi le drame de la
Palestine.
Dès 1948 commence la
destruction des villages palestiniens ; des lois faites sur mesure
permettront la transformation en « terre juive » inaliénable de
93% du territoire palestinien. Les 130 000 Palestiniens restés en territoire
israélien sont placés sous gouvernement militaire, qui durera jusqu’en
1966. Près de 430 villages palestiniens sont détruits à partir de l’été
1948, 300 000 hectares, 70 000 pièces d’habitation, 8 700
magasins, 5 millions de livres palestiniennes sont volés.
Depuis le vote par
l’ONU de la partition de la Palestine Israël n’a respecte aucune des résolutions,
qu'elle a pourtant voté. La violation du Droit au Retour des
palestiniens, par Israël, contenu dans la résolution 194 de l’ONU, sera la
première de ces violations. (Toujours refusé de nos jours par
l'Etat sioniste)
Mars 1949, Martin
Buber, philosophe juif, s’adressant à Ben Gourion.
« Nous
devrons affronter la réalité qu’Israël n’est ni innocent, ni rédemptif. Et qu’à
sa création et dans son expansion, nous, en tant que Juifs, avons crée ce dont
ce dont nous avons historiquement souffert, une population de réfugiés en
Diaspora. »
Ha’aretz, 4 avrfil
1969 -Moshe Dayan, discours au Technion, Haïfa, Ha’aretz.
« Des
villages juifs ont été construit à la place des villages arabes. Vous ne
connaissez même pas les noms de ces villages arabes, et je ne vous blâme pas
parce que les livres de géographie n’existent plus. Non seulement les livres
n’existent plus, mais les villages arabes ne sont pas là non plus. Nahlal s’est
construit à la place de Mallul, Kibbutz Gvat à la place de Jibta, Kibbutz Sarid
à la place de Huneifis, et Kefar Yehushua à la place de Tal al Shuman. Il n’y a
pas un seul endroit construit dans ce pays qui n’avait pas une ancienne population
arabe. »
« De quels
moyens disposais-je pour comprendre qu’il s’agissait d’une fable pour petits
enfants ? Que nos responsabilités étaient systématiquement cachées sous le
tapis ? » Gidéon Levy, chroniqueur réputé, au journal israélien Ha’aretz, 10
juillet 2003 -(Cité par Sylvain Cypel, « Les emmurés » p.153)
Quelques chiffres
illustrant une réalité souvent ignorée :
Du 23 février au 20
juillet. Accords d’armistice entre Israël et les pays Arabes. L’Etat juif
augmente son territoire de 33% et expulse 730 000 Palestiniens.
L’Etat Palestinien est
mort-né.
1949 Quelques chiffres
illustrant une réalité souvent ignorée :
Israël, 1950 : Juifs 1 000 000 Palestiniens
130 000
Cisjordanie/Gaza : 1 400 000 Palestiniens, dont
470 000 réfugiés (dans leur propre pays)
Hors Palestine : 260 000 réfugiés
Près de 431 villages par les forces juives dès le début de
l’Epuration Ethnique (1948). Villages détruits rasés à la place : des
colonies, des parcs, des stèles commémoratives mais aucune référence aux
villages arabes !
1949 Israël
devient membre de l’ONU…
Le 11 mai 1949, Israël
fut admis à l’Organisation des Nations Unies. Le préambule de la résolution
admettant Israël mentionnait expressément l’engagement d’Israël d’appliquer les
résolutions 181 et 194, qui exprimaient la conception centrale de la question
de Palestine à L’organisation des Nation Unies :
« Ayant reçu le
rapport du Conseil de sécurité relatif à la demande d’admission d’Israël à
l’Organisation des Nation Unies, « Notant que, de l’avis du Conseil de
sécurité, Israël est un État pacifique*, capable de remplir les
obligations de la Charte et disposé à le faire, « Notant que le
Conseil de sécurité a recommandé à l’Assemblée générale d’admettre Israël à
l’Organisation des nation Unies ;
* Le Conseil de Sécurité a estimé qu'Israël est un État pacifique. Nous avons surtout constaté depuis qu'il est un État belliqueux. Cependant la caractéristique guerrière d'Israël était monstrueusement "visible" déjà à cette époque [Le Nettoyage Ethnique l'atteste],dans ces condition comment le Conseil de Sécurité de l'ONU à pu croire qu'Israël était apte à remplir ses obligations? Seul la possibilité du versement d'un "pot-de-vin" ou "avantages" rend compréhensible ces avis, à moins qu'il faille croire que le Conseil de Sécurité de l'ONU fut composé d'êtres stupides.
* Le Conseil de Sécurité a estimé qu'Israël est un État pacifique. Nous avons surtout constaté depuis qu'il est un État belliqueux. Cependant la caractéristique guerrière d'Israël était monstrueusement "visible" déjà à cette époque [Le Nettoyage Ethnique l'atteste],dans ces condition comment le Conseil de Sécurité de l'ONU à pu croire qu'Israël était apte à remplir ses obligations? Seul la possibilité du versement d'un "pot-de-vin" ou "avantages" rend compréhensible ces avis, à moins qu'il faille croire que le Conseil de Sécurité de l'ONU fut composé d'êtres stupides.
« Prenant acte,
en outre, de la déclaration par laquelle l’État d’Israël " accepte dans
aucune réserve les obligations découlant de la Charte des Nation Unies et s’engage
à les observer* du jour où il deviendra Membre des Nation
Unies"
Pas
une seule des résolutions des Nations Unies n'a été respecté par Israël, oh
pardon, si une seule la résolution 181 du 26 novembre 1947 et pas entièrement, sur la partition de la
Palestine.
« Rappelant ses résolutions du 29 novembre 1947 [181] et
du 11 novembre [194], et prenant acte des déclarations faites et des
explications fournies devant la Commission politique spéciale par le
représentant du Gouvernement d’Israël en ce qui concerne la mise en œuvre
des dites résolutions ;
« L’Assemblée
générale, « Remplissant les fonctions qui lui incombent aux termes de
l’article 4 de la Charte et de l’Article 125 de son règlement intérieur ;
« 1. Décide
qu’Israël est un État pacifique qui accepte les obligations de la Charte, qui
est capable de remplir les dites obligations et disposé à le faire ;
(Or il n’a pas rempli une seule des résolutions depuis 1948.)
« 2. Décide
d’admettre Israël à l’organisation des Nations Unies. »
Bien sûr, les résolutions 181 et 194, pas plus que les
plus de 65 autres résolutions de l’ONU, ne furent jamais appliquées par Israël.
Sans compter plus de 30 résolutions « tuées » grâce au veto américain.
Ce qui n’empêche pas
Israël de continuer à siéger à l’ONU. Israël et les USA, que la population
mondiale a désignés comme les Etats les plus dangereux pour la paix. Ben
Gourion mais aussi le sionisme en général, nous l’avons constaté, n’engage sa parole
que pour parvenir à ses fins, pour lui engager sa parole n’implique nullement
de devoir la respecter.
En 1950, les juifs
d’Irak furent victimes du sionisme !
D'avril 1950 a janvier
1951 : trois bombes et des explosifs divers visant des juifs tonnent dans
sa capitale Bagdad, où réside la plus ancienne communauté juive du
Moyen-Orient, 170 000 Irakiens juifs. A chaque fois les attentats son mis
sur le compte d’une mystérieuse organisation extrémiste. ("Aujourd’hui
on dirait terrorisme islamiste") La troisième bombe fait un mort et la
panique s’installe. Israël met en place un pont aérien et à la fin de 1951 il
ne reste plus que 5.000 Juifs en Irak.
Peu après, les auteurs
des attentats, quinze sionistes Irakiens et Israéliens, sont arrêtés et font
des aveux détaillés.
Ces attentats venaient
après deux années de propagande américaine, via les conseillers bien évidemment
favorables au sionisme, et israélienne pour pousser les Juifs d’Irak à
partir. La tactique consistant à créer des peurs artificielles pousser
l’immigration vers Israël se répétera dans les autres pays du
Moyen-Orient (Cf. Egypte).
[La tactique de la
peur de l'antisémitisme est récurrente chez les le sionistes, le sionisme
s'en est toujours servi, y compris de nos jours.]
« J’e n’ai pas
honte de dire que si j’avais le pouvoir autant que j’ai la volonté, je
sélectionnerais un groupe de jeunes hommes efficaces –intelligents-,
convenables, dévoués à notre idéal et brûlant de désir d’aider à la rédemption
des Juifs - et je les enverrais dans les pays où les juifs sont absorbés
dans une autosatisfaction pécheresse. La tâche de ses jeunes gens serait de se déguiser
en non-juifs, et de tourmenter les Juifs avec des slogans antisémites comme
« maudits Juifs », « Juifs allez en Palestine » et autres
familiarités. Je suis garant que le résultat, en termes d’immigration de ces
pays, serait 10 000 fois plus grand que celui obtenu par des milliers
d’émissaires qui ont prêché pendant des années à des sourds. »
(Article du quotidien Davar du début des années 50, cité par
Alfred Lilienthal, « The other side of the coin », Devin-Adair, Nex
York, p. 47)
La France,
l’Angleterre et l’Amérique reconnaissent officiellement le 25 mai 1950, dans
une déclaration tripartite, Israël et ses conquêtes de 1948/49.
La situation
socio-économique oblige nombreux palestiniens à enter en Israël. De 1949 à
1956, entre 2 700 et 5 000 palestiniens « infiltrés »
furent tués par l’armée israélienne. Neuf sur dix d’entre eux étaient des
réfugiés désarmés cherchant à revenir pour des raisons sociales ou économiques.
Le 12 octobre 1953, une grenade fut jetée dans la colonie juive à l’est de
Tel-Aviv, tuent une femme et deux enfants, l’Unité 101 d’Ariel Sharon fait
exploser 45 maisons du village cisjordanien frontalier de Kibya
en forçant les habitants à rester dedans : 69 morts. Les massacres dans la
tradition de celui de Deir Yassin portent désormais un nouveau nom :
« représailles ».
« C’est à la
charge du peuple de préparer la guerre, mais c’est à l’armée israélienne de
mener le combat avec l’objectif ultime d’ériger d’Empire d’Israël. » Moshé Dayan
(Ministre de la Défense et des Affaires Etrangères d’Israël), le 12 février
1952 (Radio Israël.)
Comment expliquer que
tant de Juifs de par le monde soutiennent le sionisme quoi qu’il fasse :
- Le sionisme n’a pas toujours
été soutenu comme il l’est aujourd’hui.
- Ce soutien tient à plusieurs
facteurs, parfois souhaitable lorsque il est protecteur, parfois népotique
lorsqu’il favorise un membre de la communauté du seul fait d’être juif ou
lorsque ce soutien sert à justifier des actes délictueux ou non
recommandables, cela s’appelle de la complicité.
- La communauté Hébreu, comme
toute autre communauté, subit l’influence de la morale moderne,
universaliste, globalisante, individualisant les hommes, les communautés.
L’homme, quoi que l’on pense, est attiré par l’individualisme
il ne s’associe que s’il y trouve un intérêt tangible, la cupidité est
très largement inscrite dans nos gènes.
Conclusion : le
sionisme par son organisation mondiale a su rassembler tous les avantages que
sa situation ethnologique lui procure. Ses adeptes occupent des postes
importants dans les pays d’où ils sont les citoyens et influent les politiques
de ces pays, comme c’est le cas aux USA, mais aussi de la France, Danemark,
Hollande… et en plus généralement en Europe où le « lobbying » est
institutionnalisé et instrumentalisé outrageusement en faveur d’Israël (accords
bilatéraux, par exemple y compris illégalement, par le non respect des accords
conclus, sans que l’Europe agisse en conséquence). Dans ces conditions les
juifs qu’ils soient européens, américains ou quelque fusse leur nationalité ont
tout intérêt à se faire remarquer comme pro sionistes, s’il veulent réussir
aussi bien professionnellement que socialement.
Du l’impérieuse
nécessite pour Israël d’être un Etat « fort », « sans
faiblesse ». Car il me semble évident que si la diaspora juive perd
confiance dans la certitude qu’Israël sera son « sauveur » le
soutien indéfectible à Israël s’effriterait lamentablement, (cela, malgré
la fanatisme qui n’en doutons pas est le même que le fanatisme islamiste) qui
avec le soutien US est aussi une des raison du non respect du droit
International. Soutien de l’Europe clairement établi aujourd’hui. Il est bien
entendu que tirent avantage de ce soutien tous ceux qui abondent dans
l’intérêt Israël, juif ou goï.
Il tient par
conséquent a nous de faire comprendre à Israël, à la diaspora juive, à tous ces
politiques que nous élisons et qui nous trahissent dès le soir de
l’élection, que la meilleure sécurité d’Israël, que la pérennisation de
cet Etat dans ces frontières de 1967, c’est nous et non sa force. Que la
manipulation des citoyens est le plus sur moyen de voir revenir les affres d’un
passé somme toute récent.
le 14 octobre
1954, Gamal Abder Nasser prend le pouvoir en Egypte.
Pinhas Lavon, ministre de la
défense israélien est accusé le 21 février 1955 d’avoir ordonné une
série d’attentats antibritanniques sur le sol Egyptien en juillet 1954 est
contraint de démissionner. Il est remplacé par Ben Gourion, qui nommera Moshe
Dayan chef d’état-major en octobre.
Les Etats arabes
insistent, selon la charte acceptée par Israël, sur le retour des réfugiés, un
statut international de Jérusalem et des concessions territoriales
israéliennes. Refus catégorique israélien. Aucun accord de paix ne peut
intervenir. 1956, Nasser fait pression en refusant le passage du canal de Suez
aux navires israéliens et en bloquant le détroit de Tiran.
Ben Gourion a une
hantise : renverser Nasser. Puis l’Angleterre et la France veulent abolir
la nationalisation du canal de Suez, tandis que le gouvernement Guy Mollet en
France voir en Nasser l’inspirateur de la rébellion anticoloniale en Algérie.
Les trois pays fomentent l’invasion du Sinaï et l’occupation de la zone du
canal. Les USA et l’URSS, pour une fois alliés, bloquent cette aventure
militaire et forcent les trois pays à se retirer. Israël restera un an de
plus à Gaza. Le canal restera nationalisé – et ouvert.
« Nous ne
savions pas ce qu'il fallait faire d’eux [les prisonniers de guerre égyptiens
en 1956]. Il n’y avait pas d’autre choix que de les tuer. Ce n’était pas
une telle affaire si vous prenez en considération que je dormais bien après
avoir échappé aux fours crématoires d’Auschwitz. » L’ex Brigadier général israélien Arieh Biro. The New York Times, 21
août 1995.
C'est-à-dire que cet homme tente de justifier son crime par un autre
crime, c'est exactement le raisonnement d'un criminel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire