mardi 25 avril 2023

Palestine 9

 




En 1933, Hitler s’empare du pouvoir en Allemagne, sur une ligne ouvertement antisémite.

Aux USA, l’idée d’un boycott contre son pouvoir encore faible est combattue à la fois par les organisations juives traditionnelles et par les sionistes, avec l’organisation sioniste mondiale au premier rang.

Le boycott saboté par le mouvement sioniste, n’inquiétera jamais le pouvoir nazi.

Dès mai 1933, l’Organisation sioniste mondiale négocie avec Hitler un accord de troc, le « Ha’avara », liant l’émigration des juifs riches vers la Palestine avec une opération commerciale allemande vers la Palestine, financée par leurs biens.

Entre 1933 et 1939, 60% du capital investi en Palestine arrivera via l’accord avec les nazis.

(Mais, je dois dire que y compris dans l’association où je milite pour que le Droit International s’applique au Proche-Orient, des membres s’offusquent d’une comparaison nazisme/sionisme, si minime soit-elle. Cela prouve uniquement qu’ils ne connaissent pas leur histoire.)

(Meyer Steinglass, citant Emil Ludwig, déclare dans « Américan Jewish Times » en avril 1936 p.35)

« On oubliera Hitler dans quelques années, mais, vous savez, il y aura un beau monument en Palestine »

-Et là, le biographe-historien prenant un rôle de patriarche Juif- ajoute : « l’arrivée des nazis à été plutôt la bienvenue. Des milliers qui semblaient complètement perdus au judaïsme ont été ramenés au bercail par Hitler, et de ceci je lui suis personnellement très reconnaissant ».

En mai 1935 Reinhardt Heydrich, le futur infâme « protecteur » de Bohème, dans « L’ennemi invisible », « Das Schwarze Korps, (l’organe de la SS) déclare : Nous devons séparer les Juifs en deux catégories… les sionistes et ceux qui sont pour être assimilés.

Les sionistes adhèrent à une stricte position raciale et en immigrant en Palestine ils aident à construire leur propre Etat. […] Le temps ne peut pas être éloigné où la Palestine sera à nouveau capable d’accepter ses fils perdus depuis plus de mille ans. "Nos bons souhaits et notre bonne volonté officielle vont avec eux. "

(Je crois que la position sioniste est claire, c’est la frange du judaïsme qui veut reconquérir la « Terre promise ». Et pour cela n’hésite pas, comme nous l’avons vu à mettre en péril ceux qui cherchent à s’intégrer. Je ne reviendrai là-dessus, nous l’avons vu à Berlin, et avec Plèhve. Mais c’est toute l’histoire du sionisme qui est jalonnée de déclaration ou de faits allant en ce sens.

Encore aujourd’hui, l’orque le CRIF déclare que l’année 2009 doit être place sous la montée de l’antisémitisme, se sert des peurs engendrées pour faire avaliser les crimes commis par le sionisme à la partie acceptable du judaïsme.

Les Juifs qui abondent dans le sens du CRIF ou de toutes ces organisations criminelles par le soutien apporté qui lui apportent, donnent des arguments engendrant indubitablement, aussi l’antisémitisme.

Mais au-delà, nous le voyons bien, que le sionisme ne se contente pas de la Terre promise…

Hajo Mayer, né en Allemagne et fuyant le nazisme s’expatria en Hollande, avait moins de vingt ans quand il fut interné à Auschwitz par les nazis. Est, concernant le sionisme en parfait accord avec moi. Je l’ai rencontré, ce mercredi 10 février 2010 et il ajoute : « que le sionisme est pire que le nazisme ». L’endoctrinement que les petits écoliers israéliens subissent est bien pire que celui qu’il a lui-même subi de la part des nazis.

Que ce que vise le sionisme est : "du Sinaï au Litani, (fleuve du Sud Liban) et de la Méditerranée à l’Euphrate. Au-delà de ce je croyais, par ailleurs.

De mon point de vue, l’intégration ce n’est pas la réussite d’une communauté dans un ensemble plus vaste, mais que cette communauté se fonde dans cet ensemble et ensemble qu’elle « pleure », « rie » « souffre » en même temps que les autres citoyens, quelle ne cherche pas à avoir des prérogatives spéciales, comme se fut le cas à Girone et plus largement en Catalogne. Jouissant d’avantages, refusées aux autres citoyens.

La Shoah bien sur, et j’aurais envie de répondre que : la vengeance est un boomerang qui n’a pas de fin. Mais je me trompe peut-être ?


Bien. Dès novembre 1935 débute une guérilla de Jihad menée dans les campagnes par Izz al-Din al-Qassam.

Au début de 1936, sous la pression sioniste, les Britanniques abandonnent un projet d’Assemblée législative de toute la population de Palestine. En avril 1936, une grève générale de six mois éclate. Graduellement, le mouvement tourne à la rébellion, à l’été 1936, 5 000 guérilleros renforcées de volontaires Syriens, Libanais et Irakiens, tiennent les montagnes.

Les Britanniques répliquent par la répression et par une commission royale qui propose en juillet 1937 un partage de la Palestine qui a pour seul effet de relancer la rébellion.

La population juive atteint 29% de la population de Palestine

Nous sommes en 1937.

Le lobbying sioniste au plan international (que moi j’appelle achat des consciences) donne ici sa pleine mesure. C’est le mandat lui-même qui normalement doit veiller à ce que la volonté du peuple soit respectée, et qui réprime ce même peuple, par ce qu’il est mécontent que sa volonté ne soit pas respectée !

Il y a en Palestine, encore aujourd’hui, un double déni.

Un déni de droit et un déni de justice.

En effet, on refuse le droit aux Palestiniens parce qu’ils se révoltent contre l’injustice dont ils son victimes.

Et là, encore une fois, le « lobbying », pour ne pas dire « complot », sioniste au plan international permet de qualifier ceux qui demandent justice de « terroristes ».

C’est tout de même pas banal !

David Ben Gourion, né en 1886 en Pologne, premier Premier ministre d’Israël, socialiste et sioniste, ( ) déclare dans Zichronot, le 12 juillet 1937. 4 eme volume, p. 297 à 299. :

« Le transfert forcé des Arabes depuis les vallées de l’Etat Juif proposé, pourrait nous donner quelque chose que nous n’avons jamais eu, même quand nous tenions sur nos pieds aux temps du premier et du second temple [une Galilée sans Arabes]. »

Il donc clair, et il n’est pas besoin d’être sorti de Saint-Cyr pour admettre que y compris pendant le royaume de David (qui dura moins d’un siècle) la Palestine n’a pas été peuple uniquement de Juif. Dans ces conditions comment en toute logique des êtres dits intelligents peuvent réclamer ce territoire comme étant leur propriété exclusive ?

A ce compte, les descendants, des Almoravides (ces moines berbères venus conquérir l’Espagne) pourraient réclamer en toute légalité l’Andalousie comme étant aussi leur terre ancestrale eux qu’y sont restés 800 ans, 8 siècles.


La prochaine fois Nous verrons

La répression, que britanniques menèrent

contre les palestiniens



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